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Stages de survie CEETS

Auteur Sujet: les viperes en france  (Lu 31719 fois)

30 août 2024 à 11:43:23
Réponse #75

Tompouss


Chill, c'est l'info que j'ai eu en formation de secourisme SST. Le garrot n'est à utiliser quand cas d'hémorragie importante avec corps étranger dans la plaie. Sinon il faut utiliser la compression.

"Un garrot très serré et laissé trop longtemps sur un membre (plus de deux heures) risque de provoquer une paralysie de ce membre. Après quatre à six heures, il existe même des risques importants de gangrène du membre et de troubles rénaux pouvant entraîner le décès de la victime. "

Le formateur expliquait que même sans aller jusqu'à la paralysie du membre un garrot y compris levé dans des délais raisonnables peut laisser des séquelles. Il empêche toute circulation du sang c'est son objectif et ça a des conséquences. Il expliquait aussi que la pose d'un garrot est extrêmement douloureuse pour la victime, ça donne une idée de la force de serrage qu'il faut.

Plutôt d'accord avec la réponse de Chill. Et oui un garrot bien posé ça fait mal, son but étant de comprimer suffisamment les tissus et la "tuyauterie". Toutefois s'il est à nouveau enseigné en PSC1/SST ce n'est pas pour rien (il me semble que c'est revenu après les attentats du Bataclan.

Perso, dans ma façon de voir les choses je me permettrai de poser le mien si :
- victimes multiples et je suis seul comme un couillon (la probabilité est infime pour un citoyen lambda comme moi, soyons réalistes)
- je juge que c'est la seule solution (la pose de compressif n'a pas fonctionné par exemple) et que je ne suis pas en mesure de joindre les secours
- les secours au bout de fil me demandent de le faire
- sur moi si j'estime que c'est la meilleure (ou la moins pire) des solutions pour rester en vie

En France Métropolitaine sur une urgence vitale on arrive quand même encore à se faire prendre en charge en moins de 2h. Mon raisonnement serait-t-il le même perdu au fin fond de la jungle guyanaise, ma foi j'y penserai si je dois m'y aventurer (mais probable que ce soit le même, ex : vivre avec une jambe en moins VS. finir mangé par les vers de manière prématurée, le choix me semble tout sauf cornélien  ;#)
Everybody swears that they are solid, but ice is solid too... until you put some heat on it.

31 août 2024 à 18:33:26
Réponse #76

oajfh


Il y a une vidéo sur la chaîne yt de mike horn, dans laquelle il explique comment lui a immobilisé son membre après une morsure lors d'une de ses expéditions. Il conseille aussi de baisser le membre (souvent c'est un extrémité de mordue) sous le niveau du coeur, et de ralentir le rythme cardiaque. Un retour d'expérience directe.

Ce que je retiens aussi de cette histoire c'est :

- aspivenin typiquement l'outil qu'on embarque ou non mais souvent recommandé spécifiquement pour les morsures de serpent qui ne trouve pas son utilité dans cette situation.

- Un enfant porté par des adultes. Seul, on se retrouverait avec le choix de rester sur place et attendre que le pire passe, ou de se rapprocher de présence humaine et risquer de propager le venin plus rapidement en faisant un effort physique...

- 112 injoignable pendant pas mal de temps, dans une zone assez large. Ça encourage toujours à ne pas reposer naïvement sur ces services quand on est seul, et de ne pas prendre des risques irréfléchis.
« Modifié: 31 août 2024 à 21:09:49 par oajfh »

 


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« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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