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Auteur Sujet: BOB pourquoi, pour qui ? Est-ce la panacée ?  (Lu 8312 fois)

09 mai 2008 à 02:19:35
Réponse #25

vince


Mon meilleur BOB : diplômes et formation professionnelle utilisables dans beaucoup d'endroits, maitrise des langues étrangères, passeport à jour, quelques billets, clé usb /cd avec données essentielles et archives administratives scannées. Pour les endroits plus chauds : un billet d'avion open valable  :)
vince

09 mai 2008 à 06:45:07
Réponse #26

François



La photo postee dans mon message precedent n'est pas suffisament claire, donc voici le contenu du BOB standard propose par l'ONU en Iraq:

..........

Sans rentrer trop dans les details et comme je disais auparavant, ce n'est pas mal mais en meem temps pas tres impressionnant tenant compte qu'il a ete prepare par des ex-militaires britanniques & ex-policiers australiens avec pas mal d'experience dans les missions de maintien de la paix dans des pays difficilles..., mais bon, c'est l'ONU....


A vrai dire la composition d'un BOB est indissociable du scénario de fuite ou d'évacuation envisagé.
Là cela pourrait être destiné à une évacuation organisée par l'ONU et/ou une armée amie, par bus ou par avion, avec quelques jours de voyage et/ou d'attente à des points de regroupement, ou à l'arrivée.
S'il s'agissait d'aller faire du camping dans la banlieue de Bagdad, la liste serai sans doute très différente ;D
Espérer le meilleur, prévoir le pire.

15 avril 2014 à 01:52:08
Réponse #27

adi06



En cas de souci, il m'est donc aisé de basculer dans un sac ce qui me semblera utile pour la circonstance...

Quid dans ce cas là de "l'effet chimpanzé" ? Je veux dire dans le cadre d'un incendie ou d'une évacuation rapide, outre le fait que tu n'as pas vraiment le temps de prendre ce que tu veux, tu peux aussi te retrouver dans un état de stress, ou carrément de panique où ta priorité sera de quitter les lieux et de faire quitter les lieux à ta famille le plus rapidement possible.
Sauf cas de personne avec un certains sang froid et/ou habitué aux situations à fort taux de stress (forces de l'ordre, pompier, militaire...) il est fort probable que des items parfois essentiels soient oubliés.
Comment remédier à cela ? Faire des exercices d'évacuation chez soi ? Quand bien même, ces exercices seraient-ils bénéfiques étant donné que l'on sait que c'est un exercice et que par conséquent le stress, l'adrénaline ne sont pas au rendez-vous ?
c'est quand c'est impossible que tout devient possible

15 avril 2014 à 10:59:20
Réponse #28

DavidManise


Toujours pareil...

Un BOB c'est un tas d'outils qui doivent servir à gérer les risques.  Bien.

Mais lesquels ?  Comment ?

Tout commence par une analyse objective et méthodique des risques.  En fonction du contexte actuel.  Dans le monde réel.

Pour moi y'a principalement deux risques là où je suis, maintenant :

1) incendie du domicile --> détecteurs de fumée et CO, jeu de clé planqué dehors avec des fringues et de quoi tenir une heure dehors en hiver dans la voiture pour toute la smala. 

2) homejacking (faudrait vraiment qu'ils soient débiles mais les cons ça ose tout) : panic room, procédures, chien, etc.

Notez que j'ai pas considéré qu'il était utile de me préparer à une invasion de zombies, ni à un tsunami, vu que j'habite environs 300m plus haut et 100km plus loin que la fin des zones à risques... ;)

POUR MOI, MAINTENANT, le BOB n'est d'absolument aucune utilité.  Après, pour le reste, je veille.  J'essaie de voir ce qui peut faire changer le contexte et faire apparaître de nouveaux risques.  Exemple je garde un oeil sur la situation en Ukraine, ou entre la Chine et le Japon...  Et par principe j'ai toujours les moyens de rester quelques jours chez moi sans le moindre service public : ni eau, ni électricité, ni secours, ni police... 

Sans en faire une maladie.

Et concrètement ça me sert super souvent...  surtout quand j'ai la flemme un jour X ou Y d'aller faire des courses, ou alors que j'ai 4 morfals qui se pointent chez moi un peu à l'improviste (je peux les inviter à manger du coup)...

Ciao ;)

David
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

Stages survie CEETS - Weblog

15 avril 2014 à 12:08:05
Réponse #29

christophe1977


je trouve que le bob est un bon exercice théorique et je rejoins David sur son utilité relative en France.

ça peut être utile en zone inondable, donc un sac étanche avec: sac de couchage/vêtements chauds/papiers importants/bouteille d'eau/... ça peut servir en cas d'évacuation vers un gymnase, en général on a le temps de mettre quelques affaires et de boucler son sac.

en cas d'incendie tu n'as pas forcément le temps ou la possibilité d'accéder à ton bob, priorité vitale à l'évacuation.
on est pas forcément à proximité de son bob lorsqu'une catastrophe arrive, ça ne prévient pas ce genre de chose...

je préfère avoir le minimum nécessaire sur moi et dans ma voiture, de quoi tenir à mon domicile, plutôt que d'envisager des scénario catastrophe, je fais d'avantage confiance à mes facultés d'adaptations/de réaction ainsi qu'à mon sens pratique plutôt qu'à un "sac miracle".

15 avril 2014 à 16:07:51
Réponse #30

adi06


donc au final le BOB n'est pas essentiel et n'est peut-être qu'un élément rassurant psychologiquement parlant pour des individus à tendance paranoïaque ?
Par conséquent avec un peu de sang-froid et de préparation on s'en passe très bien. J'ai tout bon ?

Ceci dit le BOB prends tout son intérêt lorsque qu'on est pas chez soi, exemple Guillaume lorsqu'il était à l'internat, puisque là on a pas son matos à porté de main voire à des kilomètres à la ronde
c'est quand c'est impossible que tout devient possible

15 avril 2014 à 16:37:25
Réponse #31

christophe1977


à mon avis le bob n'est utile qu'en cas de risque réel avéré, en réalité la probabilité de devoir évacuer dans l'urgence ton logement est mince.
tu as plus de chance de rester bloquer quelques heures sur la route, un petit fond de coffre serait peut être plus utile.

 

15 avril 2014 à 17:13:34
Réponse #32

musher


En France, la nécéssité de devoir évacuer en urgence, c'est l'incendie.

On a plus de risque de devoir rester calfeutrer chez soi suite à un accident chimique.

15 avril 2014 à 18:42:09
Réponse #33

Phil67


En France, la nécéssité de devoir évacuer en urgence, c'est l'incendie.

On a plus de risque de devoir rester calfeutrer chez soi suite à un accident chimique.
Dans certains secteurs identifiés (cf. plans préventions de risques locaux) il y a également des risques types éboulement de terrain, crues violentes de rivières, ruptures de digues ou barrages pouvant imposer une évacuation immédiate sans laisser le temps d'organiser son sac.

L'intérêt du calfeutrage va également dépendre de la proximité du risque : le voisinage immédiat de Seveso ou Bophal avait probablement plus intérêt à évacuer d'urgence contre les vents dominants que de se calfeutrer. La décision officielle va dépendre de nombreux paramètres dont la capacité réelle d'évacuation rapide d'une population importante risquant de se retrouver bloquée ou d'entraîner plus de risques statistiques que de rester calfeutrée. À l'échelle individuelle les conclusions les plus judicieuses ne seront pas forcément les mêmes (en supposant d'avoir une information suffisamment précise et les connaissances techniques pour évaluer objectivement les risques de chaque solution).

L'exemple classique est le risque nucléaire : la "doctrine officielle" est généralement le calfeutrage (+ iode "grigri" : cf. délais d'assimilation)... surtout parce qu'on n'est pas capables de gérer une évacuation rapide à grande échelle tout en prenant une responsabilité économique à court terme énorme (arrêt de toute activité dans une région, désorganisation du pays, relogement...). Les habitant de la préfecture de Fukushima en savent quelque chose : évacuations ayant beaucoup trop tardé : plusieurs jours d'exposition inutile malgré le calfeutrage et la connaissance du dépassement de tous les seuils officiels de l'AEIA.

Cela dit ce genre de décision personnelle (et réfléchie en connaissance de cause) laisse le temps d'improviser / adapter son BOB en quelques heures...
Nous avons deux vies, la seconde commence lorsqu'on réalise qu'on en a qu'une.

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
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