7.9 - Module thermorégulation C’est le point le plus important et le plus problématique du projet : sélectionner une couche imperméable et une couche thermique suffisamment performantes qui pouvant entrer dans le cube en laissant de la place aux autres modules.
Poncho sursac Bushmen Hideout Thermo - Vert olive J’ai toujours été intéressé par le concept du Jervenbag, à la fois sac de survie, poncho, tarp, soit en version Original avec son revêtement intérieur aluminisé qui renvoie la chaleur corporelle, soit avec ses variantes doublées en plus d’une couche de primaloft. Je trouve que c’est un excellent candidat pour intégrer un escape cube. D’ailleurs, c’est un Jervenbag Original que Camp avait choisi comme couche de protection pour son escape cube. Personnellement je le trouve trop petit car fermé il forme un carré de 143 cm de côté. On ne peut y tenir que soit assis, soit en chien de fusil. D’autres versions sont plus grandes mais sont doublées de primaloft, ce qui les rend lourdes et encombrantes. Seul le Jerven Exclusive coche toutes les cases avec des dimensions suffisantes pour se tenir allongé dedans, plus des doublures thermiques amovibles, permettant de descendre très bas en température si nécessaire. Mais à quel prix !
Heureusement, la société polonaise Bushmen a eu la bonne idée de sortir le Hideout Thermo que je considére comme la version abordable des Jervenbag. Je l’ai commandé et reçu récemment. Quelques tests m’ont permis de me faire un avis sur cet équipement.
Le Hideout thermo est un
item multi-fonctions combinant un poncho, un sursac, un tarp et une protection intégrale pour hamac , réalisé en Polyester Ripstop. Le tissu est léger, compressible, imperméable (colonne d’eau 3500 mm ce qui n’est pas terrible) et respirant.
La face intérieure est recouverte d'une couche aluminisée qui reflète la chaleur corporelle et augmente le confort thermique.
Sur la poitrine, il y a une poche avec une fermeture à glissière imperméable et rabat dans lequel on peut ranger le Hideout.
La capuche est assez grande pour porter un chapeau ou un casque et on peut l’ajuster avec un cordon à l’arrière mais surtout elle possède une moustiquaire intégrée avec un fil raidisseur qui permet d'éloigner la moustiquaire du visage.
Cette moustiquaire intégrée m’a permis de supprimer la moustiquaire de tête de ma liste. Au repos, elle est rangée sur le pourtour de la capuche et maintenue en place par des boutons pressions. Quand on veut la mettre en place, on défait les pressions et on rabat le filet qui vient se ziper sur une fermeture éclair à la base de l’encolure. Il y a de chaque côté une sorte de tunnel où on peut glisser les mains, pour réajuster ses lunettes ou se moucher par exemple.
Ce système présente un inconvénient majeur :
quand la moustiquaire est repliée, il n’y a aucun raccord entre le devant de l’encolure et le bas de la capuche ! Résultat, on a un trou béant sur le devant par où s’engouffre la pluie et le vent !
Il y a là un énorme vice de conception. A moins que j’ai raté quelque chose… Il aurait mieux valu zipper le bas de la capuche sur la base de l’encolure et fixer la moustiquaire par une bande velcro. Je ne comprends vraiment pas comment les concepteurs ont pu se louper sur ce point.
Je vous conseille de regarder les trois vidéos sur cette page expliquant le fonctionnement du Hideout. Ce sera plus clair :
https://bushmen.pl/en/product/hideout-thermo-olive/Le Hideout est en
mode sursac lors de la livraison. Au déballage, il m’a fait bonne impression avec sa belle finition et ses fermetures éclair étanches. Ces dernières demandent par contre un sérieux entrainement pour comprendre leur fonctionnement car il y a un double système de fermetures éclair : une tirette permet d’ouvrir, une seconde permet de désassembler complètement la fermeture éclair pour changer de configuration et passer en mode poncho.
En effet,
pour passer du mode sursac à poncho et inversement, il faut totalement dézipper le Hideout et le replier dans l’autre sens avant de le rezipper . Même la capuche change de place ! Il faut un peu d’entrainement pour que le changement de mode s’opère dans la sérénité. Maintenant c’est bon, j’ai bien intégré la manipulation mais les premiers essais ont été laborieux… Je dois néanmoins souligner qu’une fois, en voulant zipper la capuche, le zip récalcitrant m’est resté dans la main ! Heureusement j’ai pu le remettre. Mais sur le terrain, avec le stress et une dextérité limitée, je risquais de me retrouver avec un poncho sans capuche…
En mode sursac , le Hideout Thermo mesure 260 cm de long, 95 cm de large aux épaules et 45 cm aux pieds. La forme sarcophage permet de mieux conserver la chaleur. La grande longueur laisse assez de place au fond pour stocker matériel, chaussures et/ou vêtements afin de les protéger du froid et de l'humidité et ceci d’autant plus facilement que la base du sursac peut s’ouvrir grâce à un zip étanche.
Deux poches internes avec des zip étanches sont présentes sur le haut du sac mais je ne n’en ai pas l’utilité.
Le poncho Hideout est fermé sur un côté par deux zips étanches (en plus de celui au pied). On est donc mieux protégé que dans un poncho classique qui se ferme avec des boutons pressions. On a la possibilité de réguler la ventilation du sursac en entr’ouvrant les zips, sachant que le tissu du Hideout est respirant. Après il n’y a pas de miracle, ça condense plus ou moins à l’intérieur.
J’ai testé le mode sursac : il est assez spacieux pour se glisser dedans tout habillé, notamment avec la doudoune Décathlon MT10. J’aurais aimé néanmoins quelques centimètres de plus en largeur aux èpaules. Par contre j’ai renoncé à me servir de la couverture Snugpak comme sac de couchage dans le sursac : trop fastidieux pour m’installer correctement. Je trouve plus simple de me glisser dans le sursac avec la couverture enfilée en mode liner de poncho.
Deux bloqueurs montés sur deux cordons permettent de resserrer l’encolure. Il est préférable de le faire avant de s’introduire dans le sursac : la fermeture éclair sur l’encolure qui maintient la capuche sur le corps du Hideout complique un peu la maneuvre, mais rien d’insurmontable. Notez que l’extrémité des cordons de serrage se termine par un simple nœud et n’est pas fixée à l’encolure. J’ai failli perdre un des bloqueurs lorsque le nœud qui le retient s’est défait. C’est un point à surveiller.
En mode protection de hamac , le Hideout Thermo vient recouvrir intégralement le hamac, un peu comme une chaussette. La capuche n’est utile que si on veut profiter de la moustiquaire. Dans ce cas, on raccorde la capuche au poncho par le seul zip de la moustiquaire : l’arrière de la capuche n’est pas solidaire du corps du sursac, elle repose dans le hamac, sous la tête du dormeur. Le souci est qu’il n’est pas possible de fermer complètement l’encolure avec les bloqueurs à cause des deux zips cousus au niveau de l’encolure qui se rétractent partiellement, ce qui laisse passer l’air froid. Finalement, la meilleure solution est de virer la capuche et de ficeler les extrémités du sursac. On obtient alors un cocon tout fermé à l’abri des éléments, répondant à la question qu’avait posée le Manitou sur R.L. : « Dormir dehors pour moins d’un kilo… Possible ? »
https://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?id=6316Dans ces conditions, par 0°C très humide et quelques courants d’air, avec le liner, c’est ok sauf pour les genous qui touchent la toile : je ressens le froid à la longue. Testé avec : pantalon Solognac coton, chaussettes laine, tee-shirt coton, polaire basique, bonnet polaire. Avec la doudoune MT 100 à la place du liner, c’est clairement insuffisant.
Le Hideout Thermo peut aussi être utilisé comme tarp . Ses dimensions sont suffisantes pour créer un petit abri pour une personne. Pour cela, il est pourvu de huit petites sangles d'attache qui permettent différents montages. Bushmen recommande d'utiliser les deux tendeurs élastiques fournis pour l'utilisation en tarp afin d’éviter des tensions excessives qui endommageraient le poncho.
Note : le poncho déplié n’est pas rectangulaire, il a la forme d’un trapèze de 225 cm de long par 190 cm et 90 cm de large.
En mode poncho les côtés sont fermés par des fermetures éclair : on laisse une vingtaine de cm pour passer les bras. Il descend suffisament bas pour couvrir quasiment le pantalon, à condition de ne pas le ceinturer avec un tendeur élastique : dans ce cas, il remonte sous les genous et le bas des jambes est exposé aux intempéries. (je mesure 1,79 cm).
Je l’ai testé lundi matin sur une marche de 8 km, résultat :
même en ventilant il condense.L’intérieur était tout trempé à la fin de la marche bien que le tissu est supposé être respirant selon les dires de Bushmen.
Je l’ai testé en mode sac de survie, rapidement, à côté de chez moi assis sur mon sit pad et adossé à une grosse pierre par une température de 0°C avec un
habillement insuffisant : pantalon de chasse Décathlon, tee-shirt coton, polaire basique et bonnet.
Je suis resté une heure immobile et j’étais limite confort, mais vraiment limite. Je me serai caillé en restant plus longtemps d’autant plus que j’ai noté un début de condensation sur la face aluminisée. Avec la doudoune MT100 de Décathlon en plus, c’est nickel à cette température, la capuche aidant beaucoup à maintenir ma chaleur corporelle.
Bushmen conseille d’utiliser un des tendeurs fournis pour servir de ceinture en mode poncho. C’est ce que je fais mais je n’ai pas confiance dans le système d’attache : je préfère faire un nœud pour ne pas risquer de perdre le tendeur par inadvertance.
Finalement,
le mode de couchage le plus convaincant que j’ai trouvé est aussi le plus simple : en mode poncho par dessus le liner, je me couche sur le côté en position fœtale sur la space blanket pliée en 4 avec la poche PLCE comme oreiller, en rabattant bien la capuche sur mon visage tourné vers le bas pour me protéger des intempéries. Grâce aux côtés zippés, je suis bien protégé des éléments extérieurs et le poncho est assez long pour couvrir le bas des jambes.
L’avantage est que je me couche en un instant et je peux me lever aussi vite en cas d’urgence.
Sachant qu’on peut être amené à bivouaquer en zone urbaine, j’ai fait un test couché sur un sol en béton dans une dépendance ouverte à tous les vents par une température de 2°C avec mon habillement habituel : pantalon D4 Solognac en coton, tee-shirt coton, polaire basique D4, doudoune D4 MT100, chaussettes en laine plus ma cagoule en mérinos. J’étais parfaitement confortable au niveau température. Même le contact du sol froid ne m’a pas posé de problème, la face alu du poncho et le garnissage de la couverture m’isolait suffisamment.
En conclusion provisoire, le bilan est plutôt positif : le Hideout est un bel outil multifonction très ingénieux. On voit que les gens de Bushmen ont sérieusement planché sur le sujet. Au premier abord, la complexité du système de fermeture éclair confère à l’objet un côté « usine à gaz » pour passer d’un mode à l’autre. Heureusement, on prend vite le coup de main et les changements se font ensuite naturellement. Le seul point négatif est le défaut de fixation de la base de la capuche au niveau de l’encolure. Ce n’est pas rédhibitoire mais c’est d’autant plus chiant que c’était un défaut facile à contourner.
8 mini sangles d’attache en tarp
Dimensions en sursac : 260 x 90/45 cm
Dimensions en tarp : 225 x 190 x 90 cm longueur, grande largeur, petite largeur)
Dimensions en poncho : 115 + la capuche x 140 cm
Poids : 595 g + 25 g (tendeurs élastiques) = 620 g
Prix : 74,90 € en vert olive
Snugpak Jungle blanket modifié J’ai acheté un poncho liner Exped à un membre du forum il y a quelques années et il m’a rendu d’appréciables services. Par temps froid, je l’enfilais lors des pauses avec le poncho, créant une agréable bulle de chaleur en position assise. De fait, j’ai toujours considéré que c’est un
équipement de sécurité essentiel en saison froide avec le poncho en cas de gros pépin.
Si, par exemple, je me casse une jambe et que je dois attendre les secours, je considère qu’il est totalement utopique de croire que je pourrais allumer un feu pour réguler ma température ou que je parviendrais à me glisser dans un bivvy ou un sursac. Par contre, extraire mon liner et mon poncho du sac pour me couvrir tant bien que mal ne me semble pas insurmontable.
Pour cette raison, mais aussi pour sa polyvalence (couverture, sac de couchage, vêtement thermique, doublure de hamac), le poncho liner est un item qui s’impose dans un escape cube.
Toutefois, le liner Exped souffre de deux défauts : je n’aime pas son système de boutonnage. Les petits boutons et les boutonnières étroites rendent leur manipulation compliquée avec les doigts engourdis. D’autre part, il n’est plus disponible à la vente, Exped ayant cessé sa production depuis des années.
Comme je ne voyais pas l’intérêt de vous présenter un produit qui n’existe plus, j’ai cherché une alternative en espérant trouver si possible un modèle plus performant niveau thermicité. J’ai beaucoup lorgné sur le poncho liner Swagman de Helikon Tex qui est polyvalent mais il est trop encombrant pour tenir dans une poche PLCE. De plus il est trop cher, bien que je l’ai vu en soldes à 90 € cet été et que j’étais à un clic de souris de craquer. Les copies du liner US ne valent souvent pas grand chose et prennent trop de place elles aussi. Trop volumineux également le Carinthia qui affiche de plus un tarif stratosphérique.
Reste un outsider : la couverture de jungle de Snugpak qui recueille beaucoup de suffrages sur le net. Elle occupe un volume minimum dans son sac de compression (15x15 cm) pour un poids de 700 g (en version normale. Il existe une version XL de 900 g). Mais elle a un gros défaut : ce n’est pas un liner, juste une couverture rectangulaire, sans ouverture pour la tête, ni points d’attache, ni fermeture éclair. Elle est donc beaucoup moins pratique. A moins de bricoler… 😎
Au menu :
j’ai découpé une
fente de 40 cm au centre de la couverture pour y passer la tête et j’ai
ajouté une fermeture à glissière récupérée sur un vieux cartable. J’ai copié la disposition du liner Exped sur lequel l’ouverture pour la tête par velcro est latérale (dans l’alignement des épaules). C’était une erreur car si je referme partiellement l’ouverture avec le zip en ne laissant que le passage du cou, mon poncho se retrouve décentré. Heureusement en pratique ce n’est pas trop gênant. J’aurais dû la placer longitudinalement comme pour un col zippé. Une ouverture de 35 cm aurait suffi, ou 30 cm avec avec une fermeture par velcro comme sur l’Exped.
j’ai posé des
boutons pressions en laiton (ne rouillent pas) de 10 mm de diamètre sur le pourtour pour une utilisation en sac de couchage, pour emballer le hamac ou comme doublure de poncho. Des fermetures éclair auraient été plus efficaces mais cela induisait un volume supplémentaire tel que la couverture ne serait plus rentrée dans l’escape cube ; de plus, je ne me sentais pas le courage de coudre à la main pareille longueur…
Je ne suis pas satisfait du résultat car les
]pressions se sont avérées être de mauvaise qualité. Certains boutons ne se pressionnent pas, d’autres se défont à la moindre tension sur le tissu ; d’autres encore se détachent carrément du tissu. heureusement que j’avais du stock de rechange pour les remplacer… Inutile de vous donner les liens !
J’ai installé 6 sangles d’attache sur des renforts en sangle de nylon aux extrémités de la couverture pour montage sur le hamac. Les renforts proviennent d’une vieille bandoulière en nylon ; les sangles ont été coupées dans les petites bretelles de la poche PLCE qui n’avaient plus d’utilité. J’ai passé un coup de briquet sur les extrémités.
Je me suis d’abord pris la tête à coudre manuellement ces sangles jusqu’à ce que j’ai l’idée de les coller à la superglue : cela tient très bien ! A l’usage, j’ai réalisé que les renforts de sangle dans les coins s’avèrent trop grands et inutiles : je pense que j’aurais pu coller directement les sangles sur le tissu de la couverture. Mais initialement, je pensais fixer des oeillets et les renforts étaient alors indispensables pour la solidité du montage. Puis j’ai changé d’avis et opté pour les sangles après avoir collé les renforts.
Note : La méthode en coinçant un petit caillou avec une cordelette n’est pas fiable car le tissu est trop glissant.
Les coutures de la fente ont été effectuées avec du fil de lin Nº100 “petit chinois” qu’on m’a passé. Quant à la fermeture éclair, j’ai procédé comme pour les sangles : je l’ai également collée à la superglu, m’épargnant de fait beaucoup de temps et d’effort ! Je verrai comment cela tient dans le temps.
Si c’était à refaire, j’installerais une fermeture éclair dans le sens de la longueur pour passer la tête, plus une série de petites sangles sur le pourtour, mais pas de boutons pression car, en pratique, j’utilise la jungle blanket quasi-exclusivement en mode poncho
Note : La superglue est une bonne solution sur les tissus synthétiques pour les nuls en couture comme moi mais :
on en met vite partout sans le faire exprès
elle rigidifie sensiblement les tissus et les sangles
je ne sais pas si le montage résisterait à une grande tension
utiliser avec discernement.
Coût final : Jungle blanket (39,99 € en promotion sur Amazon, au lieu de 57 €) + boutons pression (10 €) + superglue T50 g (7 €) = 57 €, soit le prix hors promotion de la couverture. C’est un montant très raisonnable pour un équipement multi-fonctions adapté à mes besoins.
Utilisation : la couverture a un bon gonflant et est agréable au toucher. Question température, on peut espérer un 10 à 15°C confort utilisée seule, un peu moins pour un habitué des pays froid. Le premier essai que j’ai (vite)fait :
fin de nuit
-8-10 °C bien humide + courants d’air
pantacourt + tee-shirt coton + polaire D4 de base + bonnet polaire D4
en sueur (venant de finir ma séance de sport)
assis dehors sur une dalle en béton et calé contre une pierre avec juste l’épaisseur de la couverture
J’étais parfaitement confortable.
En doublure du Hideout, en mode sac de survie à la manière d’un Jervenbag thermo, je suis confortable à 0°C
avec ma cagoule en mérinos même avec une isolation du sol insuffisante : space blanket pliée en quatre. Il est possible de descendre plus bas mais je ne peux dire la limite faute d’avoir des températures très froides pour le moment. Mais je peux faire une comparaison. Il y a une quinzaine d’années, avec le poncho Todomodo (face interne alu lui aussi) + liner Exped posé sur un matelas mousse Décathlon j’avais pu passer quelques demi-nuits à l’arrache sans feu par -5°C environ si je me souviens bien.
Je pense qu’avec le Hideout + couverture Snugpak je doit pouvoir somnoler quelques heures à -5°C, peut-être -10°C,
à condition d’être habillé en conséquence et bien isolé du sol. A suivre donc… Je verrai quand il fera plus froid. Notez que le Snugpak pèse 200 g de plus que l’Exped pour des dimensions quasi identiques et que le Todomodo est fermé par des boutons pressions tandis que le Hideout par des fermetures éclair : logiquement je dois pouvoir descendre plus bas en température. Je pourrai tester cela à condition que la température descende encore.
J’ai encore testé cette fin de nuit derrière chez moi avec Hideout + Snugpak +Space blanket pliée en 4 (matelas de sol) et j’étais totalement confortable à 0°C avec un brouillard épais. J’ai été très étonné de ne pas être gêné outre mesure par le froid du sol : c’étais frais mais sans plus.
Dimensions : 193 x 163 cm
Poids avec les modifications :
Prix de la la couverture seule : 39,99 € sur Amazon
https://amzn.eu/d/hmaxOTkAlternative :
Doudoune synthétique Décathlon MT100 Elle comprend un garnissage de 125 g/m2 pour le corps et 100 g/m2 pour les manches. Décathlon annonce une température confort de -5°C en activité et 5°C en statique (vêtement porté en 3ème couche sur un tee-shirt synthétique ML et une polaire légère.
Son tissu extérieur déperlant est en 100% polyamide 39 g/m2, 20 deniers, sa doublure est en 100 % polyamide 35 g/m2, mélange de fils de 15 et 20 deniers.
Elle a un rabat intérieur sous le zip pour protéger du vent, des poignets élastiqués, un rabat en haut du col pour protéger le menton, un serrage par cordon élastique et tanka en bas du vêtement et une capuche avec biais élastiqué bien couvrante.
Je porte cette doudoune tous les jours et les températures indiquées par Décathlon semblent réalistes : portée sous le poncho, en statique, sans vent, la température confort se situe aux alentours de 0°C.
Dans le hamac, avec le sit pad sous les fesses et le poncho Hideout en chaussette, c’est par contre très insuffisant.
Elle se range dans sa poche droite.
Cette doudoune est très agréable à porter. Elle est bien taillée: je mesure 1,79 pour 71 kg. Elle me va parfaitement. Elle est par contre un peu courte. Quelques cm de plus notamment dans le dos seraient appréciables.
Poids : 370 g en taille L
Prix : en promo à 29 € au lieu de 40
https://www.decathlon.fr/p/doudoune-synthetique-a-capuche-de-trek-montagne-mt100-5-degc-homme/_/R-p-312478Buff Arklight Indispensable tellement il offre de nombreuses possibilités : tour de cou, bonnet, préfiltre à eau, pansement, manique...
Poids : 35 g
Prix : 8,45 € sur Arklight (à défaut, le buff de chez Décathlon est très bien)
Cagoule Terramar Elle protège complètement la tête et le cou, deux zones importantes de déperdition de chaleur. C’est un bon complément du liner dépourvu de capuche. Je peux la replier pour la porter en bonnet.
Poids : 42 g
Prix : 23 € sur Arklight
Ces deux équipements sont en laine mérinos, fins et légers.