Khee Nok je pense que tu fais un raccourci dans ton raisonnement sur la densité énergétique. Ce n'est pas le seul facteur, j'en vois au moins deux :
- Premier phénomène : pendant que tu chauffes ton plat, une quantité importante d'énergie part de ton plat dans l'air (et sur les supports conducteur, etc.). Plus tu mets de temps pour chauffer ton plat et plus de l'énergie part dans l'air.
> donc pour chauffer ton plat efficacement il faut que l'énergie soit déployée rapidement. Les esbit c'est de la combustion lente, donc pas approprié.
> autre conclusion possible : limiter les déperditions (s'il n'y a plus de perte la puissance de chauffe n'a plus d'impact, s'il y en a moins elle en a moins): mettre un couvercle, isoler le contenant, etc.
- Deuxième phénomène : plus ton plat chauffe, plus le différentiel de température avec l'air augmente et plus de l'énergie part dans l'air. Pour prendre un exemple concret, il faut beaucoup plus d'énergie pour maintenir un plat à 80°C qu'à 30°C.
Les solutions sont les mêmes que pour le premier phénomène.
C'est pour cela que le critère de puissance de chauffe = quantité d'énergie délivrée par unité de temps est très important.
Pour visualiser la puissance de chauffe, une bougie a toujours la même densité énergétique et donc a masse égale la même quantité d'énergie. Mais si tu lui rajoute des mèches tu augmentes sa puissance de chauffe et tu as donc plus de chance qu'elle fasse bouillir de l'eau (et elle le fera plus rapidement).
Il y a aussi d'autres facteurs comme la qualité de la combustion : flamme bleue=combustion complète, peu de déchets, peu de monoxyde de C, plus de puissance, pas de crasse sous la gamelle. Flamme jaune : combustion incomplète pleine de résidus toxique et de gaspillage d'énergie.
La façon dont les flammes vont lécher le contenant ont sans doute pas mal d'effet aussi, hauteur de la gamelle par rapport aux flammes, etc.