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Stages de survie CEETS

Auteur Sujet: Besoin de conseil - Se retaper  (Lu 1324 fois)

05 août 2024 à 16:25:56
Lu 1324 fois

Kyuta


Bon, j'espère que le sujet n'est pas HS, sinon désolé.

J'ai besoin d'avis / conseils / brainstorm sur un choix, et comme je pense que ça peut servir à d'autres personne je pose ça ici.  :)

Je fais vite fait le tableau :
J'ai 24 ans et après m'être paumé avoir zigzagué entre les études et le taff j'ai enfin trouvé la bonne formation, qui se finit bientôt (passionnante et aussi ultra énergivore et émotionnellement coûteuse).
Coup d'oeil en arrière et je constate qu'en l'espace de six ans ma condition physique s'est énormément dégradée (pas de pathologies mais les répercussions du combo surpoids-hyperlaxité) et ma santé mentale aussi (système de pensée handicapant aggravé par la bipolarité).  :-[
Ce n'est pas encore au stade critique mais vu comme ça évolue ça ne tardera pas, et j'ai pas envie de ça. Je ne vois pas l'intérêt d'attendre que ça casse, d'aller engorger un système de soins, d'être malheureux et de faire souffrir mon entourage pour donner un coup de pied dans le bousin.

Après avoir essayé plein de trucs, j'observe que me construire (pas entretenir) une bonne condition physique et bosser sur ma santé mentale, c'est deux vrais défis pour moi et que j'y arrive pas en même temps que le travail que j'ai choisi parce qu'à lui tout seul il me fait déjà affronter beaucoup de démons. J'envisage donc de prendre une période à définir (6-12 mois) où je prends un job physique et pas prise de tête de type travail dans les vignes etc, où l'objectif numéro un est de me "retaper" physiquement et mentalement. (je sais bien qu'il va aussi être stratégique d'apprendre à entretenir ces deux trucs en parallèle du taff, mais je le places en second en terme de priorité).
Il se trouve que je peux faire ça dans un contexte favorisant qui devrait être un soutien (endroit fixe, travail satisfaisant, retour enfin à mon dojo  :love: )

Mon entourage est catastrophé par cette idée alors que moi non, ça a éveillé ma curiosité.

La question est donc, au delà de mon cas : Pensez-vous que consacrer délibérément une période longue et limitée dans le temps à se rendre de nouveau capable de fonctionner physiquement et/ou mentalement correctement est pertinent ou non ? Est-ce que ça peut être un bon investissement si c'est bien structuré ou est-ce que c'est une idée de m*rde ?

Je précise que l'idée n'est pas de polluer la rubrique en racontant ma vie perso ou de venir chercher des solutions prêt à porter, mais plutôt de débattre et réfléchir ensemble sur une question pour que l'idée puisse re-servir (ou pas).  ;#

Voilou, merci !  ;D

Kyuta

05 août 2024 à 16:46:16
Réponse #1

tarsonis


Hello,
surpoids comment ? Ca va amha pondérer un peu le reste. ;)

Perso j'avais dû arrêter un début de carrière vers 24 ans avec une excellente condition physique pour reprendre mes études et finir à plus de 110kg. Il va sans dire que pour redescendre vers les 70, il faut pas mal de moral, méthode et discipline...surtout que physiologiquement la perte de gras reste assez limitée chaque jour, donc c'est plutôt une optique sur plusieurs mois, qui colle assez avec ton projet ;)

05 août 2024 à 17:12:03
Réponse #2

Kyuta


Salut !  :)

J'estime une vingtaine de kg à perdre à peu près (et pas mal de muscles à reconstruire pour compenser l'hyperlaxité).
C'est exactement ça, je sais que je vais avoir besoin de plusieurs mois : mon alimentation est bien équilibrée et je suis bien informée à ce sujet, le problème c'est la très très mauvaise habitude de compenser les montagnes russes de moral et d'énergie avec du sucre. Donc le problème est au moins autant dans la tête que dans le corps, et les meilleurs résultats que j'ai eu c'est quand j'agissais sur les deux en même temps.

J'ai de plus en plus l'impression que c'est un schéma courant, tous mes proches que j'ai connus au lycée ont développé des addictions mauvaises pour leur organisme en devenant jeunes adultes...  :-\ Tu as fait / fais comment toi ?

05 août 2024 à 21:35:02
Réponse #3

tarsonis


Hello,
alors juste conseil obligatoire : d'abord voir ton toubib, faire un bilan sanguin, de santé et en discuter un peu avec lui.

Citer
le problème c'est la très très mauvaise habitude de compenser les montagnes russes de moral et d'énergie avec du sucre. Donc le problème est au moins autant dans la tête que dans le corps, et les meilleurs résultats que j'ai eu c'est quand j'agissais sur les deux en même temps.

Exact, le sucre est amha un vrai problème. J'ai une petite review sur Oldu, et développe justement ma réflexion sur les glucides au sens large : yoyo avec la glycémie, l'insuline & co.

En gros, à partir d'ici :
https://www.le-projet-olduvai.com/t10394p50-retex-gras-bedaine-risque-des-maladies-de-civilisation#177302

Je me suis demandé d'où venait le dogme des "50-60% de glucides journaliers" pour ne trouver aucune base scientifique. Au contraire, on commence à voir la réflexion du "low carb" pour les thérapies du diabète type 2.

J'ai pas mal gravité vers le régime paléo, mais sans aller dans l'éviction des produits laitiers. La raison génétique est amha un peu faible à titre perso (apparition de la mutation il y a près de 10000 ans en Europe + ma base plutôt européenne) bien qu'elle puisse être légitime pour d'autres personnes.

Du coup, très peu de sucres = pas de yoyo insuline, pas de fringales, pas de coup de pompe post-prandial, moins de craquages donc plus de facilité à tenir sur le long terme.

Il y a juste une phase de désintoxication d'une à trois semaines qui peut être dure, surtout si le cerveau est habitué à sa came depuis longtemps plusieurs fois par jour. Il fera tout pour réclamer son dû plutôt que de taper dans les dizaines de milliers de kcal qu'il a déjà sur place.

Par dessus, il ne faut surtout pas se focaliser sur le poids car il y a les réserves de glycogène qui entrent en jeu. En gros, une réserve d'énergie immédiatement disponible, liée à pas mal d'eau.

A mon niveau avec pas mal d'activité, j'ai environ 2000kcal (500g) liées à 2-3kg d'eau. C'est la masse perdue les premiers jours de "régime usuel", mais qui n'est absolument pas de la masse grasse. Si je fais un gros gueuleton, je peux prendre facile 3kg le lendemain, mais qui seront perdus dans la journée, ce n'est pas du gras.
Si on ne le sait pas, cela peut être vraiment décourageant.

Citer
mon alimentation est bien équilibrée

Alors j'avais fait un calcul un peu à la louche. Il faut compter environ 7000kcal par kg de gras à perdre, sans compter la vascularisation des tissus et tout le tintouin. Donc pour le perdre, il faut créer ce déficit, par restriction (amha un peu dangereuse) ou par surplus d'activité (demande de la logistique, mais ça apporte pas mal) ou les deux.

Si on se fixe une limite de 700kcal de déficit par jour (c'est déjà pas mal), on peut estimer perdre environ 100g de gras par jour.

Si on mets ça en parallèle avec les 3kg de flotte glycogénique, on voit tout de suite que la victoire de la semaine (-700g) est complètement noyée dans une fluctuation journalière. Ça donne environ 200 jours pour 20kg de gras à perdre (sans compter la prise musculaire, qui sera à distinguer sur la balance...)
Donc à nouveau : tenir bon sur la durée !

A ceci, j'ai ajouté le jeûne intermittent type 18-6 avec un repas le soir. Non pas par conviction, mais naturellement. Je n'ai plus faim le matin ni à midi.
Je combine à une activité type vtt quotidienne (environ 40km/jour), 10h de taf, quelques centaines d'escaliers, un peu d'échelle, weekend rando, nage (les lacs des Vosges...), avec un rôle de daron d'un petiot, histoire de préciser qu'il est possible de combiner tout ça avec un bonne dépense énergétique, sans coup de pompe. Au contraire, avec énormément d'énergie à revendre.

Amha, en surpoids, je conseillerais tout ce qui ne traumatise pas trop les articulations.
Vélo, nage (si tu peux), ne pas forcer, pour justement ne pas te décourager, ne pas être rigoriste sur la balance, se laisser du temps, mais surtout, essayer de bazarder les sucres, au moins deux semaines, histoire de comprendre l'intoxication et sentir les bénéfices qui arrivent tout de même rapidement.

Le bilan sanguin pourra également être une petite base comparative. Juste un énorme warning sur ce point : les régimes cétogènes ont tendance à réduire drastiquement les triglycérides. Or, le "mauvais cholestérol" LDL n'est pas dosé mais calculé avec la formule de Friedewald, qui justement déraille complètement dans ce cas low-carb. ;)

J'avais donné la formule corrigée ici : https://www.le-projet-olduvai.com/t10394p50-retex-gras-bedaine-risque-des-maladies-de-civilisation#189076Du coup, on peut passer de bilan "correct" à "excellent".

Enfin, sur le moyen terme, j'aurais tendance à conseiller de se permettre des excès "sociaux" contrôlés, afin de se faire plaisir mais aussi préserver l'aspect social. On fait un contrat avec soi-même : ok pour Noël/Pâques avec la famille, ou une grosse beuverie avec les potes, mais on récupère ça les jours qui suivent. On sait que l'on va brûler cet excès avec la satisfaction de profiter du moment avec ses proches tout en gardant l'ascendant sur soi.
« Modifié: 05 août 2024 à 21:59:03 par tarsonis »

06 août 2024 à 10:39:16
Réponse #4

Kyuta


Merci d'avoir pris le temps d'expliquer Tarsonis ! ;D

Je te rejoins sur ta vision des glucides. J'ai un passif d'études de bio qui fait que j'aime bien me demander pour quoi on est foutus à la base, et dans une optique de chasseurs cueilleurs les 50% de glucides sont étonnants... Merci pour la source !  :)

C'est un vrai problème oui ! Je suis cyclothymique (une forme de bipolarité : en gros tous les trois quarts d'heures mon cerveau lance un paquet de dés et mon moral - énergie change aléatoirement et drastiquement  ;#), ce qui me rend plus sensible aux problèmes normaux, ce qui me pousse à consommer du sucre pour me stabiliser. Rien que ça c'est pas ouf mais en m'observant, il me semble que le sucre a tendance à rendre les changements de phase plus violents et plus fréquents, comme le manque de sommeil et le café. (je parle de ça parce que la cyclothymie fait parfois un effet loupe sur des soucis que les autres ont aussi mais en moins évidents : ici, peut être un effet pas cool sur le fonctionnement du système nerveux ?)

Le souci c'est que c'est un comportement très très ancré dans mon fonctionnement (addictions... :glare:), donc quand je suis sous tension je ne peux pas simplement le virer : ça serait comme mettre un gros barrage sur une rivière, tôt ou tard ça casse violemment... d'où l'idée de me mettre dans un contexte plus simple et plus aidant pour apprendre à mon cerveau d'autres comportements pour gérer le stress et les phases, les pratiquer, les ancrer (comme un cure de désintox maintenant que j'y pense). La seule fois où j'ai durablement décroché du sucre c'est parce que j'allais au dojo cinq fois par semaine : ça fonctionnait super bien.  :love: Bon, le dojo il n'est n'est pas portatif... et pas éternel non plus.  :'( Je dois être capable de fonctionner sans, mais je pense que commencer par là ça peut être une bonne façon d'amener de la progressivité, surtout vu l'ampleur du travail à faire.

T'inquiète je vois la balance comme un simple instrument de mesure  ;D L'objectif c'est pas de faire un selfie avec le bon nombre marqué dessus, c'est vraiment la liberté physique (être un bon 4x4 pour reprendre l'expression  ;) ), donc mon ressenti à habiter dans mon corps est un meilleur indicateur à mes yeux.

C'est intéressant ce que tu dis sur l'endurance. Je pensais aussi commencer par ça (plus pratique pour installer l'habitude + moins de risque de me déboiter quelque chose), et intégrer petit à petit du renforcement. Ou est-ce qu'il vaut mieux commencer les deux en même temps ?

L'argument ultime de l'entourage est que je n'arriverai jamais à trouver du travail dans ma branche si je ne cherche pas un job dedans directement après la fin de formation... sachant que j'ai deux ans d'exp dedans et que la branche en question c'est Animateur nature, donc une profession qui a le don de fédérer des gens plutôt bizarres atypiques. Je n'ai pas l'impression que cette menace soit si énorme qu'ils le disent, mais j'ai peu d'expérience après tout. Qu'en penses tu ?

06 août 2024 à 10:59:39
Réponse #5

Jean


@kyuta, pour essayer de répondre à ta question, pêle-mêle:

- j'ai 51 ans.
- si mon fils venait me voir avec une question telle que la tienne, mon premier réflexe serait de lui conseiller de bien réfléchir. Ceci afin d'être sûr que de se mettre de côté pendant 6-12 mois est un réel plan visant à se remettre en forme ... et pas une fuite en avant, fuite de je ne sais quoi.
- et s'il me disait être sûr, je lui demanderais quand même s'il ne voudrait pas tenter de se remettre en forme en parallèle de sa vie actuelle. Vivre "mieux" dès à présent, en intégrant certaines stratégies dans la vie de tous les jours.
- mode "my life" on: début trentaire, j'ai constaté que mon état de santé était devenu merdique. Maux de dos à répétition, cardio au fin fond du slip, je ne fumais plus mais j'en rêvais toujours, sommeil à la ramasse etc. etc. Jeune papa et mari, je me suis décidé "à me reprendre en mains". Ma stratégie a été de trouver quelque chose de ludique à faire. En l'occurrence pour moi, ça a été la pratique un sport de combat de préhension. Le sambo. Ca m'a réglé mon  mal de dos, ça m'a fait récupérer du cardio mais surtout, je me suis amusé comme un gosse. Un gosse qui lutte avec ses potes à la récré, tranquille, bon esprit. Et dans la vie de tous les jours, ben tu te sens bien aussi. Pas dans la confrontation, pas besoin, puisque la veille tu as étranglé ton prochain en souriant. Ou tu t'es fait étrangler, ça marche aussi. Mon conseil serait de chercher ce qui te plaît en terme d'activité physique et de le faire, sans être trop focalisé sur un objectif. Les effets secondaires positifs peuvent aussi venir d'eux-mêmes, sans qu'on cherche à tout prix à les obtenir. Et si tu as du plaisir, si c'est léger et agréable... à mon avis ça dure plus longtemps.

Mes deux cents. Bonne continuation et bravo, car on ne se pose pas toujours les bonnes questions et il me semble que toi, tu le fais.

06 août 2024 à 19:48:19
Réponse #6

fall7stand-up8


Je plussoie le post de @Jean

La notion de plaisir dans l'activité physique.
Au bord du bassin ou je sévis j'ai vu défiler de nombreuses personnes qui venaient faire de la natation "sur prescription médicale".
Pour un certain nombre d'entre eux, ils n'aimaient pas nager.
Ceux là n'ont pas persévéré au delà de quelques séances, quelques semaines pour les plus disciplinés.
Trop peu pour obtenir des résultats.
La meilleure activité physique est celle qu'on aime, qu'on prend du plaisir à pratiquer car c'est celle là qu'on va pérenniser et que ça n'est que dans la durée qu'on obtient des résultats.

06 août 2024 à 22:03:48
Réponse #7

Kyuta


@Jean, merci pour les questions que tu soulèves, c'est exactement ce genre d'angles morts dans ma vision que je cherchais ! Ça me donne de quoi décider plus délibérément  ;D

Et dans la vie de tous les jours, ben tu te sens bien aussi. Pas dans la confrontation, pas besoin, puisque la veille tu as étranglé ton prochain en souriant. Ou tu t'es fait étrangler, ça marche aussi.
Je vois totalement ce que tu veux dire  ;D ;D ;D
La meilleure activité physique est celle qu'on aime, qu'on prend du plaisir à pratiquer car c'est celle là qu'on va pérenniser et que ça n'est que dans la durée qu'on obtient des résultats.

Je suis 100% d'accord avec vous, je l'ai souvent constaté aussi ! Les miens c'est les arts martiaux et l'escalade, mais pour ça il faut vivre dans un endroit fixe, ce que mon travail ne me permet pas. Je continue à essayer des trucs, mais jusqu'à présent j'ai rien trouvé d'autre.

Parenthèse "my life" on : je me suis passionné pour un art martial aussi merveilleux que peu répandu, et les aller-retour que j'ai fait entre des études / taff et les environs du dojo m'ont à chaque fois fait l'effet de me sentir enfin là où je dois être quand j'y suis. C'est plus qu'une activité, je veux pouvoir m'inscrire dans cette pratique là et dans cette structure sociale là sur le long terme, donc au risque d'avoir l'air imbécile / futile je choisis d'orienter mes choix de vie aussi en fonction de ça (y'en a d'autres c'est leur maison, leur conjoint ou leur cheval, moi c'est un dojo  ;# ) Et y'a pas de taff dans ma branche autour du dojo, donc la seule solution que je vois est d'alterner entre mon métier mais loin et un job alimentaire mais près ; l'idée est donc de profiter délibérément d'une période "Dojo - job alimentaire" pour me remettre en état, à la fois pour et par l'art martial, c'est pour ça qu'elle est longue.
(désolé pour le bruit, ça me semble plus clair avec le contexte ^^')

L'aversion de mon entourage pour ce projet vient en partie de l'avis que "on ne choisit pas sa vie en fonction de ses loisirs". Voilà... encore une fois je ne viens pas chercher un sucre pour me consoler, si vous pensez que le projet n'est pas pertinent vos arguments m'intéressent complètement  ;# Merci pour le temps que vous prenez à lire-répondre, avoir un regard extérieur est précieux.  :)


07 août 2024 à 08:22:43
Réponse #8

Jean


@kyuta, alors oui c'est bien plus clair. Il y a une contrainte géographique, pour la réalisation de ton projet.

L'aversion de mon entourage pour ce projet vient en partie de l'avis que "on ne choisit pas sa vie en fonction de ses loisirs".
Yes. C'est un avis. Il y en a plein d'autres. J'en connais un qui me plaît bien à moi et qui en substance veut que dans 20 ans, je devrai rendre des comptes à mon moi-même d'aujourd'hui. Et qu'à ce moment-là, je serai heureux si j'ai fait des choix que je peux justifier par moi-même et pas au moyen des avis des autres.

Mais parfois les avis des autres, c'est bien. Ne pas suivre aveuglément, mais ne pas rejeter aveuglément non plus.

Je réitère mon "bonne continuation". Il semblerait que tu te trouves à un carrefour, ce qui est malgré tout très enthousiasmant". À mon avis.

07 août 2024 à 15:13:06
Réponse #9

Van


Salut Kyuta,

Je rajouterai aux conseils qui t'ont déjà été donnés deux choses :

- Evite les vignobles car on prend cher au niveau du rachis lombaire, et ce d'autant plus si l'on est en surpoids. Privilégie les vergers (là on ne fait que lever les bras).

- S'agissant du yoyo émotionnel, as-tu pensé à une pratique spirituelle ? La spiritualité aide à la stabilisation émotionnelle (état de paix intérieure, développe l'espérance, rempart aux pensées négatives, etc.).



« Modifié: 07 août 2024 à 15:34:11 par Van »

08 août 2024 à 10:59:52
Réponse #10

Kyuta


@Jean, yep, je suis du même bord... suivre son coeur ET prendre son cerveau avec soi comme on dit  ;#
Je crois de plus en plus que c'est définitivement mieux de faire des conneries que je peux me justifier à moi même (parce que réfléchies) que des choix safe qui ne sont pas les miens. Merci pour ce retour en tout cas, ça aide et c'est sympa d'avoir donné un coup de pouce à un louveteau  ;D

Merci pour l'info @Van  :)
J'y ai pensé et ça me parle, mais j'ai un mal de chien à le faire. J'ai l'impression que ces pratiques reposent sur une certaine ""confiance"" (en je sais pas trop quoi, au moins en soi et ses ressources tout simplement) que je peine à fabriquer et qui est généralement désintégrée par la violence des phases. C'est une bonne école parce que j'ai un feedback très très clair et rapide sur la qualité de mon système mental/émotionnel, mais c'est dur. Après en regardant comment je gère ça maintenant par rapport à y'a 10 ans, je suis certain que ça repose sur des skills qu'on peut développer et affûter, donc en continuant toujours à bosser dessus je vais bien finir par trouver des trucs qui marchent pour moi autres que les arts martiaux. (c'est comme pour le soufflé au fromage, y'a des astuces !  ;# ) Si tu as envie de partager des exemples ou des expériences vécues je suis preneur.  :)

08 août 2024 à 12:56:32
Réponse #11

fall7stand-up8



L'aversion de mon entourage pour ce projet vient en partie de l'avis que "on ne choisit pas sa vie en fonction de ses loisirs".



C'est pourtant exactemement ce que j'ai fait à près de 40 ans quand, après 20 ans passés dans l'aéronautique, je me suis reconverti dans le sport. Je ne dis pas ça pour parler de ma petite personne mais pour te dire qu'un choix professionnel peut être la résultante d'un choix de vie (c'est trop souvent le contraire qui se passe) 
Mes deux palmes



09 août 2024 à 11:02:06
Réponse #12

Tompouss


Yop,

Mes deux cents :
- ne pas viser une perte de poids rapide, ce que tu cherches c'est bâtir un truc solide pour la vie entière, si perdre 20kg doit prendre 2 ans mais que tu maintiens ça toute ta vie derrière c'est mieux que se priver et lâcher au bout de 6 mois.
- le batch cooking aide énormément pour maintenir de bonnes habitudes, la planification aussi (et ça évite le gaspillage)
- rien n'est plus rassasiant que les protéïnes : à prendre en compte pour planifier ses repas
- ne pas faire entrer le diable chez soi : si t'as de soucis avec le sucre évite d'en acheter autant que possible
- 10000 pas par jour : tu seras surpris par ce que ça t'apporte en te taxant presque rien
- le meilleur moyen de cramer du gras c'est de construire du muscle
- pour les choix de carrière, ma foi j'ai refusé des jobs mieux payé pour être plus en famille, certains comprennent, d'autres non, l'essentiel c'est d'être en accord avec TES principes et de bien dormir la nuit
- savoir où on veut aller et surtout où on ne veut PAS aller aide énormément dans la vie, perso c'est la religion qui me guide (et me met des bons coups de pieds au cul aussi parfois) mais ça peut être n'importe quoi tant que ça correspond à tes valeurs (et pas la projection de quelqu'un d'autres)

PS : l'inquiétude des proches est légitime, ils veulent ce qu'il y a de mieux pour toi, à toi de les rassurer par tes résultats.
Everybody swears that they are solid, but ice is solid too... until you put some heat on it.

09 août 2024 à 17:34:41
Réponse #13

fall7stand-up8


Pour les 10 000 pas par jour (ou plus si affinités), Aller au Taf à pieds peut être un bon moyen de remuscler son coeur, ses jambes et sa ceinture abdominale sans dépenser un kopeck et aussi de recréer une discipline personnelle (la contrainte du temps nécessaire pour y aller à pieds).
Si la distance est trop grande tu descends un ou plusieurs arrêts avant si elle est trop courte tu fais une boucle en plus qui te fait passer devant un endroit sympa (rivière, parc, chateau...)

L'ensemble peut représenter un excellent starter si tu t'y tiens au moins 10 à 12 semaines.
Ton état général devrait s'être amélioré suffisament pour passer à une activité physique plus engagée (et plus fun peut être) .

10 août 2024 à 15:26:49
Réponse #14

Khee Nok


C'est plus qu'une activité, je veux pouvoir m'inscrire dans cette pratique là et dans cette structure sociale là sur le long terme, donc au risque d'avoir l'air imbécile / futile je choisis d'orienter mes choix de vie aussi en fonction de ça (...)
L'aversion de mon entourage pour ce projet vient en partie de l'avis que "on ne choisit pas sa vie en fonction de ses loisirs".

Bonjour,

Tel que tu le décris il ne s'agit pas d'un "loisir" mais d'une passion ou d'une vocation.

Et la question n'a rien de nouveau, on attribue à Confucius la maxime suivante "Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie" (j'ai des doutes parce qu'à son époque je ne sais pas si la plupart des gens choisissaient leur travail, mais dans notre société les choix sont nettement plus ouverts).

J'ai eu un prof d'arts martiaux qui s'est fixé comme règle de vie de ne pas travailler plus qu'à mi-temps pour préserver son temps de "loisirs".

J'ai aussi eu des connaissances qui pendant longtemps ont vivoté parce que leur choix professionnels ne rapportaient guère... et puis avec le temps il s'avère qu'à force de (bien) faire ce qui leur plaît ils sont devenus des références dans leur domaine et le business décolle.

Et d'autres qui ont mené en parallèle une carrière tout à fait sérieuse de cadres etc, et qui ont su garder de la place pour leurs passions (écrivains etc).

Bref je pense qu'il n'y a pas de réponse toute faite.

Mon sentiment (et ce n'est qu'un sentiment) est que souvent on estime devoir faire des choix. Qu'il faut sacrifier ceci pour avoir cela. Alors que non: a priori, on peut tout avoir, il ne faut renoncer à rien. On peut tout à la fois réussir professionnellement, avoir des activités autres, une vie de famille etc. Ce n'est évidemment pas automatique mais certains y arrivent, donc c'est parfaitement possible.

Et surtout, ne laisse pas les avis d'inconnus rencontrés sur internet dicter tes choix ;-)

11 août 2024 à 12:44:30
Réponse #15

Kyuta


Pour les 10 000 pas par jour (ou plus si affinités), Aller au Taf à pieds peut être un bon moyen de remuscler son coeur, ses jambes et sa ceinture abdominale (...) Ton état général devrait s'être amélioré suffisamment pour passer à une activité physique plus engagée (et plus fun peut être) .
... c'est tellement simple que je n'y avais même pas pensé  :lol: C'est nickel, ça va me permettre d'installer l'habitude et de me vider la tête  ;D C'est adopté au moins jusqu'à la fin de la formation, dans 12 semaines !


Tel que tu le décris il ne s'agit pas d'un "loisir" mais d'une passion ou d'une vocation.
C'est exactement ça ;D Il est intéressant le tour d'horizon que tu fais là. C'est justement pour ça que je suis venu chercher l'avis d'inconnus rencontrés sur internet : avoir des regards divergents, qui soient autres que ceux de la famille inquiète ou de l'ami qui est dans le même trip que moi, pour jauger moi même si je suis plutôt du côté Persévérance qui va dans le bon sens ou du côté Obstination inconsciente  ;# 

Merci @Tompouss pour tes conseils. Ça je peux commencer à le mettre en place maintenant, c'est simple, c'est bien  ;D Oui effectivement, la perte de poids rapide et brutale ce n'est pas du tout le projet, ça a des conséquences physiques et mentales pas souhaitable du tout... la vitesse ne m'intéresse pas, ce que je veux c'est juste consacrer plusieurs mois à faire ce qu'il faut, correctement. Je fais le pari qu'une fois que la machine sera démarrée, ça me demandera moins d'énergie de rester sur la bonne lancée, même si je reprends mon métier entre temps.

PS : l'inquiétude des proches est légitime, ils veulent ce qu'il y a de mieux pour toi, à toi de les rassurer par tes résultats.
Cette phrase me parle beaucoup. Jusqu'à présent je cherchais à les rassurer en argumentant, mais c'est sans doute mieux pour tout le monde que je les rassure en agissant et en leur montrant que je m'en sors. Dans la même veine, pendant un séminaire "ma" Sempaï m'a dit que je ne devais pas me sentir obligé de faire ma vie en fonction du dojo ; elle savait que je le ferai quand même, mais on était tous les deux conscients qu'elle était dans son rôle de "veilleur" (veiller sur) et que j'étais dans mon rôle de "louveteau" (prendre mes décisions).

Merci pour vos retours, ça m'aide beaucoup (et ça me remonte le moral) !  :doubleup:

19 août 2024 à 18:24:04
Réponse #16

Nans


Bonjour.
Je viens ici pour réagir à une de tes phrases:
"compenser les montagnes russes de moral et d'énergie avec du sucre"

Peut-être souffres-tu de TCA et alors, consulter un diététicien et/ou un psychologue pourrait- t'être utile?

En effet, cela peut-être un gros frein pour tes objectifs de performance physique.

 


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