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Stages de survie CEETS

Auteur Sujet: La survie pour les mules  (Lu 3101 fois)

18 mars 2024 à 21:56:56
Réponse #25

DavidManise


*Pelle floue* Où le moment qui me fait réaliser qu'il y a une sorte de tribu des "têtes de porte-bonheur" et qu'ils ont plutôt bien vieilli. Le grand air et de saines activités sans doute... ;)

Sur la photo au-dessus je devais avoir 33-34 ans.  C'était donc il y a, au moins, 15 ans. 

Tempus fugit sa race...

David
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

Stages survie CEETS - Page de liens a moi que j'aimeu

05 avril 2024 à 00:04:58
Réponse #26

Khee Nok


Alors le grand jour approche et :

- Ayant bien tout pris comme prévu par les autorités, plus deux ou trois trucs en plus pour voir, ça fait effectivement le poids attendu avec mon Jääkäri M (il y a quelques temps quelqu’un voulait un avis sur le dit Jääkäri M, donc voilà) :

Le sac est donné pour 26+6 litres, et tout rentre (!) à l'exception du matelas mousse et de la bâche.

Le matelas se fixe très bien sous le sac, avec de petites sangles de chez D4, aucun jeu/ballottement qui perturbe la marche (il y a aussi des sangles de base sur le sac mais cela ne permet pas un même serrage). Comme le sac est (très très) bien rempli il est rigide, les points de fixation aussi : rien ne bouge.

Sangles D4 10 mm, dont je me permets de faire la pub (https://www.decathlon.fr/p/sangles-multi-usages-10mm-x2/_/R-p-338645) tant ça me paraît bien: c'est léger, pas cher (4 E les deux), pratique (facile à régler et accrocher/décrocher), assez solide pour fixer quoi que ce soit d'humainement portable. J'ai demandé au SAV D4 la charge limite mais les filous se contentent de répondre que "ça peut aisément supporter des poids conséquents" (pendant un certain temps, je suppose).

La bâche se plaque sur le côté grâce aux poches/sangles du Jääkäri qui en regorge, c'est parfaitement stable, quasi-invisible.

- Le dit Jääkäri se retrouve comme prévu à peser plus de 16 kg, et comme il est plein comme un œuf il est plutôt chargé sur le haut (et il restait encore de la place), donc avec une tendance à partir en arrière si on se tient droit.

Grâce là encore aux sangles D4 j'ai bricolé un report de charge (absent sur le sac normal) et le résultat est plus que correct: c'est efficace, réglable facilement, propre.

Je n’ai pas ou plus l’armature métallique du sac, juste une plaque plastique le long du dos, mais quand le sac est bien plein ça ne doit pas changer grand-chose.

Au final le poids repose sur les hanches, le sac est très solidaire du torse (pas de ballotement), et comme il est fin les bras restent bien libres.

Bref à part le fait que le sac lui-même pèse un âne mort pour son volume, je suis agréablement surpris par l’usage qui peut en être fait pour des sorties plus longues qu’à la journée.


- Ayant vérifié que tout le bazar rentrait dans ce sac genre 30 litres, y compris le gros duvet synthétique etc… je l’ai vidé et j'ai tout mis dans mon bon gros vieux sac Lafuma qui a plus de 40 ans que j’avais récupéré entretemps.

Acheté au Vieux Campeur, je m’en souviens encore. Je suis épaté par sa tenue dans la durée. Il m’a servi aux scouts, puis pour voyager quand j’étais jeune, et puis plus rarement quand j’étais moins jeune, et puis pour mes neveux etc. Il a été stocké de caves en greniers, un moment il était couvert de moisissures mais un coup de brosse et le ranger au sec a suffi.

Au final tout est nickel, à part les passants/porte-skis sur les côtés, en plastique, qui se sont littéralement désintégrés (pas très utiles de toute façon), Kilbith saura expliquer pourquoi.

Mais le tissu (de mémoire cordura, mais moins lourd que le 1000D du Jääkäri), les sangles, les clips (plastique), tout est nickel. Y compris l’unique zip, qui donne accès à la partie basse, alors que sur d’autres modèles (D4 pour ne pas les citer) ça finit par faire une espèce de « mousse » de métal oxydé qui bousille définitivement le zip (Kilbith saura aussi expliquer pourquoi ;-)

Bref des retrouvailles émouvantes.

Avec un plus gros sac, c’est nettement plus pratique de ne pas avoir à tasser comme un malade. Le SDC trouve tranquillement sa place dans le compartiment ad hoc alors qu’avec avec le Jääkäri il faut quasi des forceps pour sortir le SDC qui s’est bien détendu, calé au fond en mode royal au bar.

Je trouve quelque chose de similaire entre les deux (comme quoi le temps ne fait rien à l’affaire…) : sacs sans trop de fioritures, solides, pas de poches latérales. Mais le Lafuma, pourtant plus gros, reste plus léger. Le poids du Jääkäri s’explique sans doute en partie par l’exubérance de sangles MOLLE, outre le tissu : pour un usage vaguement normal c’est trop.

Le confort de portage semble aussi assez similaire, même si je n’ai pas récemment testé les deux durablement. Le vieux Lafuma offre bien plus de réglages mais la philosophie reste la même : dos avec deux rembourrages parallèle, ceinture matelassée etc.

Le format très compact du Jääkäri le rend agréable même très chargé (avec les sangles de rappel qui changent les choses) : les bretelles ne sont pas matelassées mais peu importe puisque l’appui est sur les hanches, le port bien solidaire du torse est rassurant etc.

Moralité :

-    le Jääkäri offre un bon confort de portage même quand on le charge beaucoup, mais (i) si on porte peu, son propre poids est disproportionné et inversement (ii) si on doit porter beaucoup, un sac plus grand sera plus facile d’usage et pas plus lourd.

-   Lafuma dans les 80’s c’était vraiment une super qualité (je ne sais pas ce que ça vaut aujourd’hui).





05 avril 2024 à 10:45:51
Réponse #27

Rantanplan


"Le matelas se fixe très bien sous le sac"

Essaye de fixer le matelas à la verticale sur la face avant du sac à dos. A cette fin, tu peux modifier les sangles que tu as montré de sorte qu'elles aient un g-hook à chaque extrémité : chaque crochet vient s'arrimer sur un passant molle perpendiculairement.

Le bénéfice est de pouvoir bien plus facilement se faufiler entre rochers, arbres et portes (e.g. voyage en train, urbex) tout en épargnant au matelas les accrocs et l'abrasion.
Rire nous rend invincibles. Pas comme ceux qui gagnent toujours mais comme ceux qui n'abandonnent pas. - Frida Kahlo

05 avril 2024 à 14:03:16
Réponse #28

Khee Nok


"Le matelas se fixe très bien sous le sac"

Essaye de fixer le matelas à la verticale sur la face avant du sac à dos. A cette fin, tu peux modifier les sangles que tu as montré de sorte qu'elles aient un g-hook à chaque extrémité : chaque crochet vient s'arrimer sur un passant molle perpendiculairement.

Le bénéfice est de pouvoir bien plus facilement se faufiler entre rochers, arbres et portes (e.g. voyage en train, urbex) tout en épargnant au matelas les accrocs et l'abrasion.

Merci !

Oui c'est la configuration que j'ai adoptée en pratique, sur le Lafuma.

Ce dernier a des sangles de compression qui le cerclent dans le plan horizontal, il suffit de glisser le matelas dessous. J'ai par ailleurs mis un croisillon de "bungee cord" pour que ça reste en place même en "décompressant" le sac (ou pour accrocher à l'arrache un truc pas lourd).

Avec le Jaakari ça fonctionnera aussi, mais en effet il faut ajouter des sangles. Un comble quand ce sac en est déjà recouvert (sauf à accrocher sur le côté plutôt que derrière, ça reste compact puisque le sac est étroit).

Pour ça, les sangles D4 sont nickel, aucune modif nécessaire: à une extrémité il y a une boucle, qui permet de s'accrocher sur un passant molle par une tête d'alouette. Et ensuite on va attraper un autre passant avec le crochet, et tendre. Ensuite une demi-clé sur le crochet et le système est règlé une fois pour toute (c'est le matelas qui donne l'élasticité). Le crochet est trop petit pour bien prendre toute un passant molle, mais pour tenir un truc aussi léger ça suffit et ça ne devrait pas endommager le passant.

Si j'osais je dirais qu'elles sont PERLE, à leur modeste niveau :

Polyvalence: une sangle c'est forcément polyvalent, et la combinaison boucle + réglage + crochet permet différents types de fixation et règlages, à chaque fois faciles et rapides, pas de noeuds qui se bloquent etc. Qu'elles soient plus fines que la normale permet de les glisser dans la plupart des passants existant, éventuellement en surépaisseur etc.
 
Efficacité : ça rejoint le dessus. J'aimerais vraiment tester la résisance maximale, sachant que c'est sans doute le crochet alu qui lâchera le premier (je n'accrocherais pas un hamac avec).

Rusticité : polypropylène donc résistant à l'usure et imputrescible (mais peut-être pas terrible vis a vis des UV et du grand froid par contre ?)

Légèreté : ce sont de petites sangles, en 10 mm, alors que souvent les sangles paraissent surdimensionnées par rapport à l'usage réel (qui va exercer 200 kg de traction pour fixer un barda sur son sac ou accrocher son pantalon ?)

Economie : c'est plus cher que de la cordelette mais c'est 2 Euros pièce.



05 avril 2024 à 14:29:26
Réponse #29

Rantanplan


Citer
Légèreté : ce sont de petites sangles, en 10 mm, alors que souvent les sangles paraissent surdimensionnées par rapport à l'usage réel (qui va exercer 200 kg de traction pour fixer un barda sur son sac ou accrocher son pantalon ?)

J'ai des sangles de 10mm sur un sac à dos orienté légèreté. C'est parfois limite, non pas vis à vis de la résistance au déchirement, mais de la rétention des objets par friction : moins de surface de contact = moins de friction = obligé de serrer plus. On peut en arriver à excéder la capacité des boucles en plastique ou des coutures.

Bon après, j'évoque un contexte de transport de trépied. C'est très différent.

Rire nous rend invincibles. Pas comme ceux qui gagnent toujours mais comme ceux qui n'abandonnent pas. - Frida Kahlo

05 avril 2024 à 19:10:17
Réponse #30

Khee Nok


J'ai des sangles de 10mm sur un sac à dos orienté légèreté. C'est parfois limite, non pas vis à vis de la résistance au déchirement, mais de la rétention des objets par friction : moins de surface de contact = moins de friction = obligé de serrer plus. On peut en arriver à excéder la capacité des boucles en plastique ou des coutures.

Bon après, j'évoque un contexte de transport de trépied. C'est très différent.

Si j'en crois mes lointains cours de mécanique ça ne devrait rien changer en première approximation: la force de friction est fonction de la force multipliée par le coefficient de frottement.

En théorie la surface de contact n'importe pas tellement (tant qu'on parle de frottement sec entre surfaces indéformables).

Moins de surface de contact = plus de pression = au final la même force perpendiculaire et donc la même force de frottement.

Le truc qui importe vraiment (en théorie) c'est le coefficient de frottement des matériaux en contact et justement le polypropylene a plutôt un faible coefficient de frottement donc sur une surface dure (type pied metallique) ça glissera.

Bon, ensuite en réalité... je ferais plus confiance à ton expérience ;-)

Perso quand je trimbale un trépied sur un sac (ce que franchement je fais rarement) je vais plutot faire une boucle avec la sangle sur un point "étroit", par exemple le "col" en haut du trépied. Et soit les pieds sont dans des pochettes latérales en bas de sac (le trépied est posé dedans et retenu en écartement par la sangle haute), soit les pieds sont plaqués au sac par les sangles sur le côté (le trépied est "pendu" et retenu en écartement par la sangle basse). Dans les deux cas le frottement importe peu.

Ca serait pareil avec une bouteille: on peut la poser dans une poche et l'accrocher au goulot, mais l'écraser tellement fort qu'elle ne peut plus glisser ne marche pas, pour moi.


08 avril 2024 à 12:54:20
Réponse #31

Khee Nok


Avec un plus gros sac, c’est nettement plus pratique de ne pas avoir à tasser comme un malade. Le SDC trouve tranquillement sa place dans le compartiment ad hoc alors qu’avec avec le Jääkäri il faut quasi des forceps pour sortir le SDC qui s’est bien détendu, calé au fond en mode royal au bar.

Alors, après essai pour de vrai: j'avais tort.

Evidemment que quand on a un plus gros sac et des idées pas totalement claires ... ben on le remplit !

Plût au ciel que mon sac n'ait pesé que 17 kilos ! Entre les deux litres de flotte demandés en plus, les petits bordels que je voulais tester, des vêtements qui se sont avérés trop chauds (et qui donc ont fini dans le sac), j'ai pris tout sauf l'évier. Je devais être plus près des 25 !

C'etait pas grave (dans ce cadre) : on marchait peu et je suis grand et gros fort donc ça restait portable.

Mais par contre tout était empilé et/ou tassé, l'accessibilité était flinguée.

Ajoutons à cela que certes le SDC rentre facilement dans son compartiment dédié, quand il est bien tassé dans son sac étanche. Mais comme avec le Jääkäri il finit par prendre toute la place disponible, en mode "blob". C'est juste plus lent, mais il le fait. Et alors il devient compliqué de récupérer quoi que ce soit qu'on ait mis avec, et surtout quasi-impossible de remettre le truc ensuite.

Exemple: les Gentils Organisateurs font un check de l'équipement avant de partir. Faut déballer. Avant le check, dans ce compartiment il y avait bâche, scie, couteau,  SDC, poncho et raincut. Après le check, la bâche était sanglée sur le sac, avec la scie et le couteau dedans.
 
Problème similaire chaque fois qu'il fallait du matos pour une activité, donc perte de temps, et au final je ressemblais à un arbre de Noël avec des trucs qui pendouillent.

Moralité: plus on a un petit sac et plus il faut réfléchir à ce qu'on met dedans. Mais plus on a un gros sac et plus il faut réfléchir à ce qu'on met dedans.

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

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