- au final cela pose problème à ceux qui vont en montagne pour juste en profiter (et qui ont payé tout ce qui précède).
Ma suggestion serait de supprimer toutes les aides, les élevages feraient rapidement faillite, les terres pourraient être rachetées à vil prix (le vrai prix) par l'état et transformées en parcs naturels.
Bonjour,
C'est peut-être aussi là le problème: "pour juste en profiter", et tu aurais pu ajouter" quelques jours par an" alors que d'autres sont là pour y vivre et assument la charge de l'entretien et ce tout au long de l'année.
Ce sont aussi ces derniers à qui l'on explique comment il faudrait gérer gérer la nature, pourquoi manger de la viande c'est mal, que la chasse c'est la barbarie, qu'il n'est pas normal de puiser de l'eau pour abreuver les troupeaux, bref beaucoup de griefs à l'encontre de ceux qui ne modèlent pas la nature selon le prisme de vision d'un citadin qui plus est, souvent hyper consommateur.
Sans doute un cousin de ceux qui, l'été venu, parsèment nos routes de campagne de cannettes vides, de papiers gras, d'emballage de bouffe de m*rde de fast food mais auto proclamés "amoureux et défenseurs de la nature" (sans doute selon Walt Disney).
La solution que tu proposes "supprimer les aides, pour aller vers la faillites des élevages", pas de problème et même sans supprimer les aides, à terme nous allons vers la fin des paysans "ceux qui façonnent le paysage" et donc l'entretiennent.
Le jour où ils auront disparu, la nature redeviendra un immense parc naturel, les chemins disparaitront, les accès aussi, sans doute aussi les chemins de randonnée.
Peut-être que cela conviendra à une infime minorité de randonneurs mais je reste convaincu que la majorité rouspètera car la plupart sont infichus de s'orienter sans les flèches, veulent pouvoir rejoindre rapidement leurs bagnoles, cherchent le pittoresque du spectacle de l'autochtone etc...
Ce sont aussi les randonneurs en tong qui comptent sur une arrivée rapide des secours quand ils se flinguent une cheville, se perdent, manquent d'eau, ou plus simplement envahissent (entre autres) les gorges du Verdon car ça le fait de poster une photo de soi en canoé sur facedebouc.
Car contrairement à ce qui est souvent pensé par les gens, les PNR sont des lieux ou vivent des gens, pas des réserves figées.
C'est mon avis sur le sujet et il n'engage que moi.
Petit aparté dans le même esprit:
Dans mon coin depuis longtemps cohabitent chasseurs et non chasseurs, d'aucuns d'entre eux n'étant pas des fanas de la chasse mais s'en accommandant.
Dans la nuit de samedi à dimanche (jour d'ouverture de chasse) un artiste en herbe est venu taguer un bâtiment en bord de route (il m'appartient mais là n'est pas le sujet) et un panneau municipal d'inscriptions anti chasse.
Je passe sur les textes en question, mais assez mal venus quand à leur formulation.
Perso, je suis pour la liberté d'expression mais pas sur le mobilier urbain (qui coûte un bras et pas plus sur un mur qui est à moi et dont je vais devoir me taper le nettoyage).
Je suppose que le coui*on auteur de ce délit habite une maison et que sa facade était tout aussi apte à recevoir une banderole avec les mêmes inscriptions, il aurait fait d'une pierre deux coups: ne pas tomber sous le coup de l'article L 322-1 du Code Pénal, montrer à tous la force de ses convictions et donc les assumer.
Bizarrement, il a préféré l'anonymat de la nuit pour clamer (braire?) son opposition.
Bref, il reste un long chemin à parcourir.
A+
Gérard