On peut compléter avec ce livre de cal Newport qui traite du même sujet et donne une approche pratique pour gérer notre relation au numérique et à l'économie de l'attention.
Minimalisme numérique
https://www.babelio.com/livres/Newport-Reussir-grace-au-minimalisme-digital/1226365
Merci pour la référence.
Sur arte la serie de mini doc Dopamine traite des ressorts des réseaux sociaux qui capturent notre attention pour la capitaliser pour les actionnaires.
https://www.arte.tv/fr/videos/RC-017841/dopamine/
Et plus récement :
Dopamine, comment les applis piègent notre cerveau.
À noter qu'il ne faut pas oublier que ce ne sont pas les "applis" mais les plateformes aux quelles elles permettent d'acceder qui posent problème. Ces plateformes sont accessibles depuis d'autres vecteurs.
Le fait qu'au travers des applications pour smartphone, ces plateformes soient accessibles partout et tout le temps, agrave certes massivement les choses.
On peut consulter aussi
Anne Alombert, Schizophrénie numérique. La Crise de l'esprit à l'ère des nouvelles technologies, 2023.
L'autrice est l’invitée de l'émission radio liée.
James Bridle, Un nouvel âge de ténèbres. La Technologie et la fin du futur, 2022, traduction d'un ouvrage britannique de 2018, New Dark Age.
Merci pour la réf.
Dans un jargon souvent abscon, il y a également les ouvrages de
Bernard Stiegler avec qui Anne Alombert a travaillé.

Une traduction dans le langage de Monsieur ( Madame
) "tout le monde" ?

Les grands mécanismes du fonctionnement du cerveau et du coup, du phénomène de la pensée qui en émerge; sont le fruit de l'évolution ( grossièrement : mutations + pressions environnementales = sélection naturelle).
De ce fait, ils offrent statistiquement des chances de prolonger la vie des individus qui en sont dotés. Ils peuvent néanmoins présenter des limites et des
biais (source non scientifique) dans le cas du phénomène de la pensée , dont la mise en œuvre (volontaire ou non) est statistiquement moins fréquente et/ou dont les conséquences sont marginales sur l’espérance de vie.
Ce dont il est ici question, ce sont ces biais, ces limites ou ces routines qui offrent malgré tout des avantages et qui sont identifiés, étudiés et détournés de façon par essence imperceptible.
Les détournements ont lieu au travers de choix techniques (les fonctionnalités et leurs implémentations) optimisées au fil du temps et grâce aux volumes des utilisateurs et visent des fins mercantiles.
En gros l'économie de l'attention, le développement de l'addiction et de la compulsion comportementale.
Même connaitre l'existence de ces limites et de leurs utilisations, ne prémunie pas contre leur détournement, car les processus concernés ne sont pas conscients et procèdent de la structure du cerveau modelé par l'évolution sur des durées d'une autre échelle.
Mode jugement moral: ON
Tant d’énergies développées à dégrader la condition humaine ...
Mode jugement moral: OFF
EDIT : Les processus collectifs propres à notre espèce de mamifères sociaux, en sont également affectés.