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Stages de survie CEETS

Auteur Sujet: RETOUR TERRAIN - Sans sac de couchage  (Lu 3392 fois)

11 avril 2023 à 19:26:07
Lu 3392 fois

VERDUG0


IDF AVRIL 23

WEWEWE !

Avec Théo on est partis faire un bivouac sans sac de couchage.

T° ressentie 3° au plus froid.

On en a profité un peu au hasard pour faire deux abris :
- une simple barriere vec de l'ecorce pour casser le vent
- un beau lean-to avec un trépied 100% végétal (pas de cordage) en aiguilles pour faire reflecteur

Des pierres coupantes, peut-être taillées, un feu de bois à la Kochanski de la cuisine de camp, et des trucs qui coupent.

Plein de photos qui bougent ici : https://youtu.be/YVXHJ7yeaUQ


Pour mon setup thermique
TSML
polaire
doudoune
poncho laine
pantalon cargo polycoton
Couverture en laine comme matelas, mais concretement le feu était tellement brulant que je me recouvrais de la couverture pour m'isoler du feu.
A la base on devait partir sur un petit feu, d'où ce système.
A refaire je partirai sur TSML, poncho, et couverture laine

En back up dans le sac : matelas mousse + tarp
Bivouacs et cuisine des bois : https://youtu.be/IxatC2v-X2k

12 avril 2023 à 11:46:48
Réponse #1

VERDUG0


Bivouacs et cuisine des bois : https://youtu.be/IxatC2v-X2k

12 avril 2023 à 21:28:16
Réponse #2

theoto


Hello,

Je fais mon petit retour aussi.

Perso j'ai vraiment adoré cette session, je pensais me mettre en difficulté en laissant tomber le sac de couchage, mais j'avais sous-estimé à quel point le feu marchait bien. La sensation de plénitude quand on se couche a coté du feu cozy et bien au chaud sous un simple poncho en laine est assez incroyable.

Par contre il n'y a pas que des avantages loin de la. Entre le trop chaud, le trop froid, la fumée dans la gueule... clairement c'est plus compliqué que de zipper son sac de couchage et dormir directement. Mais c'est aussi pour ça qu'on était la  ;)

J'en retiens qu'en fait le froid était bien plus facile à gérer que ce que je pensais. Je pensais me réveiller en demi hypothermie des que le feu serait un peu moins actif et de devoir peiner a remettre des buches en tremblant mais rien de tout ça. En fait je me réveillais a chaque fois bien avant que ça soit critique, j'ai jamais eu plus froid que quand je dois mettre un pull en plus la nuit dans mon sdc.

Au final, j'ai pas dormi plus de 3-4h, mais c'est pas à cause du froid, c'est plus le combo sol dur, abri un peu relou, et puis les effets secondaires du feu, la fumée, parfois le stress un peu de la braise qui sort et menace de cramer ses environs... et aussi le fait qu'on s'est levés à 7h pour rentrer tôt.

Pour une prochaine fois je choisirais je pense un endroit un peu plus dégagé, qui me permette d'avoir une pile de bois proche de moi et de bouger plus facilement autour du camp sans enjamber le long log fire.

En tout cas c'est vraiment un kiff que je referais bien de temps en temps, par contre pas n'importe quand car ça implique d'avoir un feu quand même conséquent (ça fait partie aussi des rares fois ou un gros feu est plus safe, car on a moins besoin de se rapprocher au risque de rouler dedans ou de se prendre des braises/escarbilles).

En parlant d'escarbilles, je me suis promis en voyant les escarbilles toucher les aiguilles de pin de mon lean-to de ne jamais tenter ça avec un abri de feuilles mortes.

Niveau setup j'avais:

en haut:
-t-shirt manches courtes merinos
-ullfrotte 200 mili
-pull suisse
-smock polycoton
-poncho laine alpaga (mais très fin) en couverture

en bas:
-collant fin merinos
-pantalon polycoton

J'ai moins eu trop chaud que Verdugo, mais j'étais plus loin du feu

12 avril 2023 à 23:16:48
Réponse #3

Khee Nok


Bonsoir,

Merci pour le reportage. J'ai aussi une MPL-50 et un Skrama et ça fait toujours plaisir de les voir dans leur milieu naturel.

Une question par rapport au (joli) feu.

Apparemment c'est dans une zone riche en résineux, le sol un tapis d'humus d'épines (je ne serais pas surpris qu'on y trouve aussi de gros blocs de grès avec parfois, au sol, les corps de grimpeurs maladroits).

J'ai bien vu que vous faisiez gaffe de dégager la zone du foyer.

Ainsi que l'attention à remettre les lieux en état en masquant les traces de feu etc.

Mais quand vous partez le matin, comment faites-vous pour éteindre le feu de manière à être sûrs qu'il n'y a rien qui couve sous la cendre ?


PS: j'ai par contre eté absolument choqué de voir qu'alors qu'un lit de braises les attend, les saucisses sont cuites à la poële. On en voit même une qui essaie désespérement de s'échapper, "out of the frying pan into the fire", mais en vain. J'en ai presque versé une larme.

12 avril 2023 à 23:45:29
Réponse #4

VERDUG0


Salut Khee Nok !

Idf, des sapins, du grès, des grimpeurs hollandais, je vois pas ;#

Pour le feu, on l'a laissé s'éteindre et quand il n'y avait plus que quelques braises, on les a éparpillées. Après on a remué le sol (qui fumait encore à cause des pierres brulantes) jusqu'à tomber sur un sol froid. Dernière vérification en passant les mains dans le sol, les charbons etc.

En démontant les abris j'ai mis les materiaux (branchages verts et grosses écorces) sur la zone de bivouac mais j'aurai pas du, ca ressortait beaucoup plus qu'avec juste le tapis d'aiguilles.

La viande était excellente ! à refaire !  ;#
Bivouacs et cuisine des bois : https://youtu.be/IxatC2v-X2k

 


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