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Auteur Sujet: Systèmes de chauffage : vers plus d'autonomie en habitation  (Lu 9918 fois)

28 janvier 2023 à 18:16:49
Réponse #50

Krapo


Un cercle à douche ne doit pas être très difficile à bricoler.
Laissons glouglouter les égouts !

28 janvier 2023 à 18:23:38
Réponse #51

Dutch


Il y en avait un aussi chez mes grand-parents, malheureusement balancé à leur décès... :(

Je poursuis avec les systèmes de chauffage inappropriés*, ensuite j'aborderai ce qui est perfectible et aussi les mesures de sécurité pour faire fonctionner ce matériel old tech.
En effet, on n’installe pas un appareil de chauffage centenaire sans un minimum de précautions & de tests préalables.

*J'allais écrire achats inutiles, mais me suis ravisé, parce que j'ai beaucoup appris de ces erreurs qui ont permis de mieux cibler les systèmes adéquats.






Les systèmes non retenus:


_ Ce poêle bois/charbon ultra-simplifié fin 19ème, appelé poêle russe pour une raison que j'ignore (40€ en brocante):
.Faible autonomie
.Trop salissant au niveau des retombées de cendres/poussières
.Pas étanche, donc odeurs et fumées au démarrage
.Risque de projection d'escarbilles par fort vent








_Chauffage à gaz début 20ème (30€ aux puces):
.Il est calibré pour une petite pièce et le gaz de ville n'arrive pas jusque dans les chambres
.Pas du tout confiance dans son système de régulation trop obsolète & pas rassuré de dormir à coté d'un engin comme ça (risque d'explosion et/ou d'asphyxie) :-\
.Un des diffuseurs en céramique sans doute choqué préalablement est tombé en miettes au 1er essai (à l'extérieur), donc il est foutu.







_Chauffe pieds ou chauffe lit en fonte émaillée (5€ aux puces):
.Inutilisable car à l'époque, les semelles de chaussures n'étaient pas en plastique (j'aurai pu y penser avant... :-[)
.Idem dans un lit, de nos jour les matelas, couettes & draps contiennent +/- de synthétique, alors risqué d'y mettre des braises.
.Pour contourner le problème, je l'avais rempli de billes d'acier (pour fourches de vélo/mobylette) et on le faisait chauffer sur le poêle pour profiter ensuite de la chaleur par inertie.
Évidemment, un jour il a benné et on en a retrouvé pendant deux ans... >:( Comme il n’avait rien d'indispensable, il a terminé en vide poche...





S'il s'avérait nécessaire de chauffer les lits, de classiques bouillottes ou briques en terre vernissée donnent le même résultat sans risque d'incendie:






_Non retenu également, cet insert à bois Deville (20€ les deux, dont un pour pièces sur le Bon Coin):
.Erreur de casting, je préfère conserver la polyvalence de la cheminée à foyer ouvert pour cuisiner.





_Lampe radiante Camping Gaz (3€ aux puces):
.Trop petite pour nos pièces, on s'en servira en bivouac





_Réchaud-poêle à pétrole Flamme Bleue début XXème (15€ les deux, dont un pour pièces aux puces):
.Dangereux, s'est mis subitement à produire de fortes fumées après plusieurs essais concluants en extérieur (bilan des opérations: une pièce à retapisser)
.A la 4ème chauffe, une soudure étain du réservoir a lâché et le pétrole s'est répandu. Heureusement qu'il était posé dans un bac inox, on a frôlé l'incendie... ^-^






_Poêle à pétrole à mèche années 50 (3€ en brocante):
.Consommation de carburant quasi identique aux modèles catalysés-rayonnants, pour un rendement nettement inférieur.
.Léger dégagements d'odeurs désagréables, donc éliminé dans les pièces à vivre (sert occasionnellement à l'atelier)






_Poêle-brasero en fonte des années 1920 (5€ sur le Bon Coin):
.Initialement conçu pour chauffer une lessiveuse, je comptais le détourner pour chauffer les seaux & pulvérisateurs des douches, mais en fin de compte nos autres poêles font mieux le job.
.Par la suite, j'avais inversé le moteur de l'aspirateur pour en faire une soufflerie raccordée à ce mini poêle, lui même placé dans la cheminée du salon afin d'y fondre de l'aluminium.
Malheureusement, mon épouse n'a pas trop adhéré au projet... :wife:
C'est vrai qu'un peu de cendres volaient dans la pièce, mais c'était juste pour un usage occasionnel. :-[








_Salamandre à charbon début XXème (60€ en dépôt-vente):
.S'est avérée défectueuse & dangereuse à la révision (corps de chauffe fondu et percé)





_Poêle bois-charbon début XXème (100€ chez un antiquaire):
.Erreur de mesures, le manteau de notre cheminée empêche l'ouverture complète de la trappe supérieure d’alimentation. :'(







La suite plus tard... ;)

Edit: cohérence des photos avec les textes
« Modifié: 28 janvier 2023 à 18:50:49 par Dutch »
En essayant continuellement, on fini par réussir.
Donc: plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. (Devise Shadock)

29 janvier 2023 à 07:54:30
Réponse #52

gmaz87


Salut Dutch,

Hé oui, les grandes idées ne vont pas sans tâtonnements,  ;D

Mais qu'en fais tu ensuite de tous ces trucs si ils ne vont pas?, à la longue ça doit encombrer un max.
Ceci dit, beaucoup ont vraiment de la "gueule", les anciens savaient joindre l'esthétique à l'utile.

Une idée pour le poêle à pétrole à mèche, c'est le genre d'engin qui pourrait aider à chauffer une serre en période de froid hivernal, de conception ça semble assez proche des systèmes de chauffage à pétrole pour les serres, le prix en moins, car les trucs modernes ce n'est pas 3€  :-\

A+
Gérard
Quand le débutant est conscient de ses besoins, il finit par être plus intelligent que le sage distrait.»
(Lao Tseu)

L'ennui naquit un jour de l'uniformité

29 janvier 2023 à 10:52:44
Réponse #53

Dutch


Mais qu'en fais tu ensuite de tous ces trucs si ils ne vont pas?, à la longue ça doit encombrer un max.

Je confirme, mais si la vue d'un atelier encombré évoque un esprit encombré, que penser d'un atelier vide? ;#

Un copain brocanteur passe régulièrement remplir son camion et me rachète une partie du bazar, ça équilibre un peu le budget.

Mais même comme ça, l'espace est un souci permanent.
Là j'ai trois bécanes des années 60 sablées, repeintes, rechromées, avec leurs moteurs neufs sur les étagères..... et pas la place au sol de les remonter avant d'en avoir évacué trois autres à la maison de campagne... :-\

Et puis il y a des choses qui serviront plus tard. Les gros inserts Deville par exemple, vont être découpés pour récupérer des L et U en fonte, destinés à habiller l'intérieur de la cheminée du salon pour en augmenter l'inertie.
L’ajout d'une plaque au fond du foyer a considérablement amélioré la chauffe (on sent la chaleur jusque 14H00 après avoir mis la dernière bûche), alors entièrement coffré, ce devrait être encore plus performant.

A 20€ la paire d'inserts sur LBC, ça coûterait plus cher d'acheter la matière brute & de la souder...






Idem pour le caisson thermodynamique derrière le poêle Rosières (actuellement en placoplâtre), je vais refaire la plaque dans cette même ferraille afin qu'elle accumule des calories.






L’expérience aidant, j'ajouterai ce type d'aérateurs au plafond du caisson, actionnables de l'extérieur via une tringlerie.
Ils permettront de moduler la température dans la pièce lorsqu'on a trop chaud, en évacuant le surplus dans le conduit maçonné où passe la gaine inox.






Dans le même ordre d'idée, je vais construire des clayettes dans le caisson, avec d'anciennes grilles de four.
Ça permettra d'y faire sécher mes bûches compressées, en évacuant l'humidité hors de la maison. :)

Bref, rien n'est jamais perdu, mais c'est vrai qu'entre ce qui peut servir et ce qui va réellement être utilisé, il y a un delta de 80-90%.
De toutes façons, il suffit de balancer un truc qui traîne depuis X années, pour en avoir besoin la semaine suivante... ::)
« Modifié: 29 janvier 2023 à 19:17:37 par Dutch »
En essayant continuellement, on fini par réussir.
Donc: plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. (Devise Shadock)

29 janvier 2023 à 11:48:29
Réponse #54

gmaz87


Je confirme, mais si la vue d'un atelier encombré évoque un esprit encombré, que penser d'un atelier vide? ;#

 :lol: :lol:, c'est clair, je pense que nous relevons de la même pathologie  ;#

L’ajout d'une plaque au fond du foyer a considérablement amélioré l'inertie (on sent la chaleur jusque 14H00 après avoir mis la dernière bûche), alors entièrement coffré, ce devrait être encore plus performant


Oui, je confirme l'efficacité, j'avais récupéré d'un pote une des grosses plaques en acier qui servent en ville à recouvrir temporairement les tranchées de TP pour permettre le passage des véhicules, utilisée comme plaque foyère pour surélever le feu dans la cheminée ouverte de ma maison à la campagne, elle emmagasinait superbement la chaleur et la restituait lentement.

De toutes façons, il suffit de balancer un truc qui traîne depuis X années, pour que j'en ai besoin la semaine suivante... ::)

Ahaha, c'est l'argument que je sers à ma femme pour justifier le bord..l qui est dans les deux granges, elle me semble moyennement convaincue  :D

Ta méthode est la bonne, pour avoir suivi un peu "l'évolution" de la qualité des fontes et aciers utilisés dans les poêles modernes, je ne suis pas convaincu d'une amélioration, bien au contraire, du moins sur leur capacité à emmagasiner et restituer les calories donc récupérer des pièces anciennes ne peut qu'apporter un plus.

Tes conduits de fumées sont gainés jusqu'au toit?, si oui ne pourrais tu pas ajouter des grilles sur le conduit, au niveau des étages pour y restituer les calories excédentaires prélevées plus bas?
De mémoire, c'est un mode de chauffage complémentaire qui était pratiqué avant.

A+
Gérard
Quand le débutant est conscient de ses besoins, il finit par être plus intelligent que le sage distrait.»
(Lao Tseu)

L'ennui naquit un jour de l'uniformité

30 janvier 2023 à 16:40:09
Réponse #55

Cheyenne



31 janvier 2023 à 06:10:59
Réponse #56

gmaz87


Quand le débutant est conscient de ses besoins, il finit par être plus intelligent que le sage distrait.»
(Lao Tseu)

L'ennui naquit un jour de l'uniformité

31 janvier 2023 à 10:28:36
Réponse #57

Dutch


Tes conduits de fumées sont gainés jusqu'au toit?, si oui ne pourrais tu pas ajouter des grilles sur le conduit, au niveau des étages pour y restituer les calories excédentaires prélevées plus bas?
De mémoire, c'est un mode de chauffage complémentaire qui était pratiqué avant.

C'est ce que je compte faire coté Ouest de la maison, lorsqu'on installera la cheminée-cuisinère.

Sur la face Est, nous avons un conduit maçonné dans la cheminée du salon (qui a été contrôlé au delà des normes) et un deuxième conduit indépendant dans la chambre au dessus (maçonné également mais qui a été gainé inox aux normes actuelles*).





Lorsque nous avons acheté il y a 20 ans, tous les conduits étaient bouchés depuis 1937, date d'installation du premier chauffage central.
Pour une raison que j'ignore, le père de l'ancienne propriétaire avait aussi condamné les puits...

On a profité du changement de la toiture pour rouvrir les cheminées d'un coté, mais à l'époque je ne voyais pas l’intérêt de le faire partout & je le regrette aujourd'hui... :(
Entre l'inflation et la modification de toiture qu'ils nécessitent, les travaux vont se chiffrer entre 3 & 4000€, contre 1000-1500 si on les avait réalisés en même temps que le toit.

Mais même comme ça, ce serait tenable en cas de défaillance du chauffage central.
Les pièces, chauffées au bois ou au substitut de charbon représentent une surface d'environ 60 m2, largement suffisante pour y "survivre" à cinq.

Puis avant d'en arriver là, il faudrait qu'on ait épuisé le carburant du groupe électrogène, car chaque chambre est équipée une lampe radiante et un chauffage auxiliaire à bain d'huile en cas de pépin.






Ce sujet est vraiment intéressant, partant du chauffage on évolue doucement vers le bâti et les interactions entre les deux :)

Ce bâtiment présente un autre atout thermique: à l'étage, le plafond du pallier a été délibérément rabaissé à l'époque, de sorte qu’avec un seul poêle au milieu (celui à pétrole coffré fonte en 1ère page), il est possible de chauffer toutes les chambres.
Rien qu'en ouvrant leurs portes, la chaleur s'y achemine naturellement: :)








L'air chaud s'accumulant au plafond, j'ai profité des derniers travaux pour installer des ventilateurs réversibles.
La forme "conique" des pièces sous les toits s'y prêtant bien, c'est suffisant pour obtenir une température confortable à hauteur d'homme sans allumer la chaudière à l'intersaison.







*Concernant le poêle à charbon devenu poly-combustibles, j'ai un doute sur les raccords inox aux normes actuelles... :-\
Il seront remplacés au printemps par des modèles en fonte bien épaisse, parce qu'à force de vouloir tout optimiser, j'ai probablement atteint leurs limites. :-[

Je m'explique: pendant longtemps, je bloquais sur le rendement dans la durée, en m'acharnant à remplir horizontalement ce minuscule foyer de 20 X 15 X 25 cm.
C'est à dire en mettant le combustible à plat, comme dans une cheminé classique ou un feu en bivouac.

En fin de compte, ça marche beaucoup mieux en le chargeant verticalement, à la façon d'une bûche norvégienne avec un tirage d'air central:






Sauf que derrière, ça m'inquiète un peu... ^-^





Edit: précisions
« Modifié: 31 janvier 2023 à 12:04:04 par Dutch »
En essayant continuellement, on fini par réussir.
Donc: plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. (Devise Shadock)

01 février 2023 à 06:30:06
Réponse #58

gmaz87


Salut,

En ce qui concerne la combustion avec les bûches à la verticale, j'ai un pote qui fait de même avec un poêle type 'brule-tout", le modèle avec apport d'air par un turbo, et de fait ça carbure sévère, au point que son tuyau de fumée vire au rouge si il n'est pas attentif à bien gérer son entrée d'air.
En gros, il recrée les condition d'activation du feu dans une forge.
Je pense que les bûches placées comme ça, la circulation d'air est plus active et booste la combustion.

Je suis d'accord avec toi, la montée au "rouge" c'est très moyen question sécurité, surtout quand c'est en aveugle dans l'arrière du conduit, je ne suis pas certain en effet que les tuyaux modernes en gainage inox ( en inox léger quand même) en accordéon soient vraiment prévus pour des montées extrêmes en T°, sur la durée  il doit y avoir un risque de dégradation, et peut être d'incendie dans le conduit si celui -ci est bistré ou mal ramoné avant le gainage.
De plus tu as un max de calories qui se barrent inutilement dans le conduit d'origine, mais bon ça ce n'est pas lié au matériau du conduit.

A+
Gérard

Quand le débutant est conscient de ses besoins, il finit par être plus intelligent que le sage distrait.»
(Lao Tseu)

L'ennui naquit un jour de l'uniformité

01 février 2023 à 09:16:36
Réponse #59

Dutch


C'est arrivé peu de temps après l'allumage, parce qu'on avait laissé le tirage grand ouvert le temps de répondre au téléphone. :-[

En le réduisant, ça revient rapidement à la normale, mais tu as raison, la perte calorique doit être élevée...
Je me demande si un raccord à clé de tirage améliorerait la régulation. C'était compatible aux installations de l'époque, mais quid avec mon patchwork de poêle vintage + combustibles home made raccordés à un conduit moderne? :-\

Vu la configuration, ça implique de réaliser la pièce sur mesure et des essais préalables en extérieur.
On verra ça au printemps, car je ne vais pas tout démonter au milieu de l'hiver.
En attendant on fera gaffe...






En essayant continuellement, on fini par réussir.
Donc: plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. (Devise Shadock)

01 février 2023 à 11:24:35
Réponse #60

Puk


Bonjour,
L'utilisation d'un régulateur de tirage ne pourrait il pas éviter l'effet forge sur l'installation ?
https://www.poelesabois.com/dossiers-speciaux/regulateur-tirage-moderateur.php

La maison est chauffée grâce à un fourneau bouilleur (cuisinière à bois avec système de chauffage d'un circuit d'eau pour alimenter les radiateurs de l'étage) et le conduit est équipé d'un régulateur se qui permet d'éviter l'emballement du foyer.

C'est efficace mais nécessite d'être entretenu. Il y a un dépôt de bitume sur la face arrière de la trappe du régulateur et donc le calcul du contre poids se fausse dans le temps, un coup de brosse métallique sur perceuse et c'est réglé pour le remettre à neuf.

Mes 2 calories de contribution...
Au plaisir de vous lire
"La chute n'est pas un échec. L'échec c'est de rester là où on est tombé"

01 février 2023 à 17:35:32
Réponse #61

Dutch


Ce serait l'idéal, mais peu probable que ce soit compatible avec mon installation... :-\
Le déclenchement de ces modules doit être conçu pour un volume de chauffe & un flux gazeux déterminés, avec un combustible stable/régulier.

A mon avis sur mon bidule poly-combustibles des années 60, un papillon old tech serait plus facile à réaliser.







 ‌
Je suis d'accord avec toi, la montée au "rouge" c'est très moyen question sécurité, surtout quand c'est en aveugle dans l'arrière du conduit, je ne suis pas certain en effet que les tuyaux modernes en gainage inox ( en inox léger quand même) en accordéon soient vraiment prévus pour des montées extrêmes en T°, sur la durée  il doit y avoir un risque de dégradation, et peut être d'incendie dans le conduit si celui -ci est bistré ou mal ramoné avant le gainage.
 

Cette histoire m'a inquiété, alors j'ai refait un essai sous contrôle sans la plaque de booster/hotte pour bien visualiser.

Le test est plutôt rassurant: le rougeoiement reste localisé en sortie de poêle. Au delà, la dispersion semble suffisante et il ne s'étend pas au T de raccord/ramonage, donc encore moins au flexible inox.

J'attribue ce phénomène à la finesse du raccord 100<125 mm (quelques dixièmes alors que la buse de sortie en fonte fait 8 mm d'épaisseur).
A première vue, ça semble plus impressionnant que dangereux...

Pas de souci au niveau du conduit, je suis très (parfois trop) rigoureux avec ça.
Il a été ramoné, mis en chauffe avec un produit de nettoyage du bistre, re-ramoné, puis mis sous pression au compresseur (avec des plaques étanchées au silicone à chaque sortie), afin de déceler d'éventuelles fuites.
Ensuite seulement il a été gainé par un professionnel (histoire d'avoir une facture pour l'assurance), qui a admis ne pas être aussi méticuleux la plupart du temps.

Reste le problème de déperdition calorique, mais je vois mal comment évacuer les fumées sans perte et ça s'annonce compliqué à évaluer...
J'ai déjà perdu une bonne partie de mes repères* à cause du réchauffement climatique, alors je ne vois pas du tout comment chiffrer ça. :huh:




*J'avais établi un barème pour évaluer l'efficacité de mes élucubrations:
_Couper le chauffage central lorsque la température extérieure descendait sous -5°C
_Ventiler les pièces jusqu'à les faire descendre à +5°
_Refermer, puis mettre en route mes systèmes auxiliaires, avec un thermomètre à hauteur des lits, un à hauteur d'homme & un au plafond.
_Chronométrer le temps nécessaire pour remonter à une température de confort.

C'était basique, mais assez fiable.
J'ai pu m'y tenir sur la période 2002-2011, puis j'ai du revoir mon "protocole" à zéro degré et depuis quatre ans, il gèle exceptionnellement en centre ville, alors il a fallu décaler à +5° extérieur (avec +8/10° dans la maison, parce que je ne parviens plus à faire descendre la température en dessous)

Ou alors, il faudrait mener mes essais au milieu des nuits d'hiver, mais ça va être modérément apprécié par la p'tite famille... :wife:


S'il y a des retours d'expériences pour évaluer ça, je suis preneur. :)
En essayant continuellement, on fini par réussir.
Donc: plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. (Devise Shadock)

02 février 2023 à 09:28:50
Réponse #62

gmaz87


Bonjour Dutch,

Comment vas tu résoudre le problème de l'accès à la clef du papillon du volet?

De ce que je vois sur ton croquis il se situe sur le premier tuyau après le coude, or dans ton installation celui-ci devrait se trouver dans le conduit de la  cheminée d'origine donc inaccessible.

Sauf à percer le conduit en façade et à bricoler la tige de fermeture en la rallongeant pour la faire sortir dans la pièce et ainsi pourvoir l'actionner.

Pour le problème du raccord qui passe au rouge, ça doit bien exister des réducteurs de diamètre en fonte, le soucis de l'adaptation des sorties de fumées ne date pas d'hier.

Les calories qui partent dans le conduit ce n'est pas un problème si ton installation est étanche et le conduit bien ramoné et débistré, les bouches de chaleur en partie basse  devraient te permettre d'en récupérer une partie pour chauffer les pièces du dessus.

Pas d'idée par contre pour adapter ton protocole de contrôle au changement climatique, perso je ne contrôle pas, juste des thermomètres dans chaque pièces, de plus le salon (la pièce la plus grande) ayant une triple fenêtre format baie, l'apport de calories par le soleil (quand il y en a  :'(), ne rendrait pas d'autres méthodes plus fiables.

a+
Gérard

Quand le débutant est conscient de ses besoins, il finit par être plus intelligent que le sage distrait.»
(Lao Tseu)

L'ennui naquit un jour de l'uniformité

02 février 2023 à 09:59:24
Réponse #63

Kilbith


Merci encore pour vos informations détaillées dans un domaine où je suis ignorant.

Je voulais juste rebondir là dessus :
Citer
ayant une triple fenêtre format baie, l'apport de calories par le soleil (quand il y en a  :'(

Je me suis un peu documenté dernièrement sur les études thermiques et les différentes normes d’isolation.

Il semble bien que dans la plupart des cas ( peut-être pas à Lapoutroie) l’apport des fenêtres est positif quand elle ne sont pas exposées au nord. Pour autant qu’on ait un double vitrage même si celui-ci est aux vieilles normes genre 4-8-4 sans couche réflective et argon.

C’est tellement vrai que dans les dernières normes qui viennent d’arriver (rt 2020) on exige une certaine surface vitrée, ce qui est en rupture avec les blockhaus sans grandes ouvertures construits il y a quelques années.

Évidemment, là comme ailleurs, les bonnes pratiques sont importantes : vitres propres, ouverture des rideaux et volets au soleil et fermeture de ceux-ci dès que la nuit tombe.
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

02 février 2023 à 10:39:07
Réponse #64

gmaz87


Salut Kilbith,

Oui c'est le cas de la mienne, double vitrage (ancien), exposée S S/O, avec un volet roulant thermique, récent lui, et le gain est vraiment perceptible par temps ensoleillé.

De toute manière dans ma vieille maison, les ouvertures sont incontournables, c'est une ancienne petite ferme Creusoise et si on reste sur les ouvertures d'origine, c'est lumière artificielle obligatoire toute la journée  :-\.

Par contre, nous avons des vélux sur le toit pour éclairer les chambres, un seul a été changé il y a peu pour un vitrage aux nouvelles normes et je vois bien la différence lors des canicules, celui ci reste quasi tiède en plein soleil quand tous les autres sont bien chauds et transmettent donc la chaleur dans les chambres, pas terrible l'été.

Un store extérieur permet de "casser" l'ardeur du soleil et ce n'est pas du luxe.

L'immense avantage de mon coin en été, c'est que nous sommes en moyenne altitude et bien boisé et que lors des grosses chaleurs, la fraîcheur arrive vers 21h, 21h30 et qu'à ce moment nous ouvrons les vélux à fond pour reprendre de l'air plus frais, y compris la nuit car ici pas de soucis de sécurité.

a+
Gérard
Quand le débutant est conscient de ses besoins, il finit par être plus intelligent que le sage distrait.»
(Lao Tseu)

L'ennui naquit un jour de l'uniformité

02 février 2023 à 14:42:23
Réponse #65

Dutch


 ‌
Il semble bien que dans la plupart des cas ( peut-être pas à Lapoutroie) l’apport des fenêtres est positif quand elle ne sont pas exposées au nord. Pour autant qu’on ait un double vitrage même si celui-ci est aux vieilles normes genre 4-8-4 sans couche réflective et argon.

C’est tellement vrai que dans les dernières normes qui viennent d’arriver (rt 2020) on exige une certaine surface vitrée, ce qui est en rupture avec les blockhaus sans grandes ouvertures construits il y a quelques années.

Évidemment, là comme ailleurs, les bonnes pratiques sont importantes : vitres propres, ouverture des rideaux et volets au soleil et fermeture de ceux-ci dès que la nuit tombe.

C'est tout à fait exact, mais à moduler car avec l'évolution du climat, le bâti a souvent un temps de retard.
Je m'explique: depuis quelques années, les "épisodes caniculaires exceptionnels" sont en passe de devenir la norme.

Dans la baraque en Catalogne que tu connais, je relève les températures qu'on avait au Liban il y a 20 ans. L'été dernier, c'est monté à 46° à hauteur d'homme dans le village.
Une fois que la chaleur a pénétré les pierres, c'est invivable (au point qu'à l'avenir, on décalera nos séjours au vacances de Pâques)
Heureusement que l'éloignement & d'autres priorités nous ont fait différer l'agrandissement des ouvertures, car ce n'est plus opportun désormais .

Idem à Chalon. Même si c'est dans une moindre mesure, les périodes de l'année où l'on cherche à se protéger de la chaleur ont une nette tendance à s'étendre.
Coté Sud, mes fenêtres ont été transformées en larges baies vitrée aux alentours de 1920-1940, d'après les matériaux employés.

Depuis 2-3 ans, ça devient un handicap au plus fort de l'été & je cherche une parade, pas si évidente à trouver... :-\
A l'étage, la température peut atteindre 34° dans les chambres et je compte remplacer les persiennes métalliques contre des modèles en bois, mais ça n'aura qu'un effet retardateur.

Idem pour ces rideaux prétendument "barrière thermique" (on retrouve le principe de la space blanket), j'ai profité de soldes pour tester, mais sans trop d'illusions...








Sinon, pour les courts épisodes au delà de 30°, j'ai fait en sorte de rendre les poêles amovibles & leurs conduits compatibles avec ces climatiseurs mobiles.
Mais bon, c'est énergivore & on se repose moins bien quand ces ces engins tournent...







Bilan des opérations: lorsque la canicule est installée, le mieux reste de descendre dans une chambre aménagée au sous-sol semi enterré.
Il y fait 10 à 15° de moins que sous les toits, mais on retrouve l'ambiance bunker avec de toutes petites ouvertures... et un sentiment d'oppression mal supporté par mon épouse.







Comment vas tu résoudre le problème de l'accès à la clef du papillon du volet?

De ce que je vois sur ton croquis il se situe sur le premier tuyau après le coude, or dans ton installation celui-ci devrait se trouver dans le conduit de la  cheminée d'origine donc inaccessible.

Sauf à percer le conduit en façade et à bricoler la tige de fermeture en la rallongeant pour la faire sortir dans la pièce et ainsi pourvoir l'actionner.

C'est l'éternel problème de ces vieilles baraques: rien n'est compatible sans adaptation...  :bang:
Je vais m'abstenir de modifier le conduit pour des raisons de conformité & d'assurance.

Le seul endroit où poser un papillon facilement accessible sera sur le raccord en sortie de poêle, mais ça implique d'en fabriquer un sur mesure un peu plus long que l'actuel (et tant qu'à faire plus épais).
Encore un truc s'ajoutant à la longue liste des bricolages... ::) Heureusement, il y a de quoi usiner & souder à l'atelier, autrement ce ne serait pas rentable.

Je vais me documenter, mais l'emplacement du clapet ne semble pas changer grand chose.
Sur certains poêles, il est intégré en sortie appareil, exactement là où je compte installer le mien:

En essayant continuellement, on fini par réussir.
Donc: plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. (Devise Shadock)

02 février 2023 à 16:55:40
Réponse #66

Kilbith


Mon problème est tout autant la chaleur que le froid… :)

Cela fait environ quinze ans que ma façade sud dispose d’un store repliable sur toute sa largeur. Les jours de canicule quand le soleil d’été est haut il projette de l’ombre sur 3/4 de ma façade qui est peinte en jaune clair.

Comme j’ai 40cm (R9) d’isolant dans mes combles perdues (sur ourdit brique+chape) c’est assez efficace (bonne isolation, bonne inertie, bon déphasage). Après quand il fait 40 en journée et 30 la nuit…au bout d’une semaine tout est chaud.

La clef c’est de se relever vers 3/4h (avant il fait trop chaud) et de ventiler en grand la maison ce qui n’est pas sans poser problème en zone urbaine et avec les moustiques. Il faut avoir des volets en bas restant fermés mais permettant une certaine aération et pouvoir aérer dans les étages.

Mes fenêtres au sud sont du double vitrage ancien. Si je mettais du double vitrage moderne avec une couche réflexive externe (et non interne comme c’est l’habitude) je limiterais l’apport solaire extérieur en été (au prix d'un moindre apport en chauffage en hiver). Pour l’instant je baisse les volets roulants (qui ne sont pas aussi performants en isolation que les modèles actuels) les jours ou le vent ne permet pas la mise en œuvre du store.

Ma solution c’est une large trappe de toit à l'étage menant aux combles perdues sachant que mon toit est en tuile romaine sans film (donc naturellement aéré) auquel j’ai ajouté des chatières pour maximiser l’aération nocturne. Un décapage des tuiles les rendant plus claires évite aussi le réchauffement par rapport à des tuiles ternies par le temps (l'idéal serait de les peindre en blanc, pas facile et pas toujours permis).

Après il ne faut pas se mentir, j’ai des clims splits ( Mitsubishi) dans les chambres (exposition nord est) et une au séjour (qui est exposé nord est).

Avec une bonne marque, une bonne installation et un positionnement judicieux du bloc extérieur (ventilé à l’ombre en dehors du matin) la consommation est acceptable si on refroidit vers 26c en été  :  90 kwh pour l’année dernière avec la canicule pour le salon de 35m2 ( clim Daikin).

Même si sur le plan purement économique une clim médiocre en terme de rendement, mais pas chère, est plus rentable.


La clef c’est tout de même l’isolation. Hiver comme été…et en été l’aération. Sachant que la température ambiante est une chose mais la sensation de confort une autre.

Par exemple une fenêtre performante ne donne pas la sensation de paroi froide. On aura donc moins besoin de chauffer la pièce pour une sensation de confort équivalente. Idem si les murs sont blancs plutôt que noirs.

Ici aussi le matériel est un point important, mais son bon usage est tout aussi important.

Par exemple si on a une chaudière au gaz à condensation on a intérêt à chauffer les radiateurs à basse température (évidemment un plancher chauffant est idéal). De même, la bonne utilisation des volets en été et en hiver (ouverture/fermeture) est un point très important.

Infos sur les volets : https://www.rueduvolet.fr/conseils/volets-roulants-economie-energie-combien-economiserez-vous/

Malheureusement en zone urbaine, tout cela nous rend tout de même dépendant de la disponibilité du gaz et de l’électricité. Pas facile de faire autrement.
« Modifié: 02 février 2023 à 18:10:12 par Kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

02 février 2023 à 18:15:34
Réponse #67

Tompouss


J'avais anticipé la RT2020 et rajouté des ouvertures dans la maison lors de mes travaux de rénovation. Principalement des Velux, dont un bien costaud de 134/140 qui fait puits de lumière sur le séjour. Cet été j'ai vite rajouté des volets externes, on est passé de 28-29°C à l'intérieur (36 extérieur) à 24 intérieur. Clairement si on veut occulter un ouvrant pour ne pas laisser passer la chaleur, il faut le faire depuis l'extérieur, d'où les volets et non les stores. Ça se pose relativement bien 1h pour le premier, 30minutes pour les autres. Et c'est plug&play (pas besoin d'alim électrique). Par contre c'est cher pour ce que c'est  :glare:

Pour la ventil j'ai mis un interrupteur grande vitesse sur ma VMC pour extraire plus rapidement l'air chaud durant la nuit en été. Toutes les fenêtres sont équipées de moustiquaires intégrées ce qui permet de les ouvrir en grand sans se faire pomper par les moustiques.

J'envisage aussi une clim monobloc mais pas avant d'avoir trouvé une solution de production électrique in-situ. Je pourrais mettre 40m2 de panneaux solaires mais pour l'instant j'ai d'autres travaux prioritaires (je suis justement en train de refaire toute l'électricité du sous-sol et de l'atelier qui est carrément dangeureuse en l'état.)
Everybody swears that they are solid, but ice is solid too... until you put some heat on it.

03 février 2023 à 06:25:59
Réponse #68

gmaz87


Bonjour,

Clairement ce qui ressort de nos conversation c'est que pour tous, la problématique est plus la gestion des épisodes caniculaires que des T° en hiver, excepté sans doute pour ceux qui étant urbains doivent en plus composer avec la disponibilité des énergies et leur coût qui grimpe sans cesse.

Une fois de plus, c'est la situation telle que nous la vivons en ce moment, rien ne garanti que ce soit le cas dans qq années, le Gulf Stream s'éloigne progressivement et rien ne dit que nos hivers ne seront pas plus froids à terme.

Si on se concentre sur la chaleur en été, on est tous d'accord que les surfaces vitrées, isolées ou pas sont le point faible et que l'isolation (hors double ou triple vitrage) doit être située à l'extérieur pour casser le soleil et n'avoir du coup à subir "que" la T° extérieure.

Quitte à devoir accepter de vivre dans une semi pénombre passée une certaine heure, par exemple chez moi et toujours sur les T° de ces derniers étés c'est en gros 9h30 et jusqu'à 19/20h, moment où le soleil bascule derrière la colline.

J'ai la chance d'avoir une vielle baraque en pierre, épaisseur moyenne des murs extérieurs 60 à 80cm, pas ou peu d'isolation en intérieur et je me rends bien compte que sur une semaine, voire un peu plus, la chaleur migre lentement du dehors vers le dedans, mais passé ce délai elle est là et du coup renouveler l'air ambiant suffit tout juste, l'inertie des pierres annulant cette manœuvre.

Je suis maintenant trop vieux pour tenter d'y remédier, au pire je ferais comme Dutch, ma maison étant enterrée au Nord, je vivrais dans les pièces du fond.

Par contre, une de mes filles à achetée elle aussi une vieille maison (1711) et qui a conservée des enduits terre sur une partie des murs et cloisons intérieurs, elle a décidé d'en refaire d'autres sur l'ensemble des murs, un enduit assez fin ( 3 à 6 cm) et clairement sa maison a été assez fraîche l'été passé bien que, l'enduit de façade étant assez dégradé, certaines des pierres sont à nu.

Je pense donc que avec un enduit de façade, un vrai assez épais et tradi (chaux/sable), une bonne épaisseur de mur (60 à 100 cm), et pour finir un enduit terre de qualité, avec les T° estivales actuelles
(dans mon coin ça a été 36 à 40°), on doit arriver à des T° intérieurs supportables (dans mon secteur et en l'état actuel).

Ca sous-entend pas de Vélux au Sud, des volets (bois) ou persiennes à lamelles orientables sur les fenêtres , un max de végétation assez haut sur la façade Sud, des arbres à feuilles caduques qui protègent été mais laissent passer le soleil l'hiver et pour ceux qui peuvent un puit canadien pour un apport en fraîcheur l'été et en calories l'hiver.

C'est tout sauf simple et malheureusement cela reste des pistes mais essentiellement pour les ruraux, les urbains devant en plus composer avec le bâti environnant mais aussi les chaussées en bitume qui accumulent la chaleur la journée pour la restituer la nuit.

La grosse inconnue demeure la vitesse du changement climatique et le cortège des emmerdes que cela induit, incendies donc disparition des couverts végétaux qui apportent de la fraîcheur, sans doute mouvement de population vers des régions encore acceptables en terme de T° etc...

a+
Gérard

Quand le débutant est conscient de ses besoins, il finit par être plus intelligent que le sage distrait.»
(Lao Tseu)

L'ennui naquit un jour de l'uniformité

03 février 2023 à 10:39:14
Réponse #69

Dutch


Cette absence de lisibilité est un vrai casse-tête quand on cherche à anticiper. :bang:
N'ayant aucune compétence en la matière, j'ai lu quelques projections de climatologues pour tenter de me faire une opinion.

Ben c'est pas gagné... ^-^
En gros, ça donne: "Depuis X années on s'achemine vers telle tendance (merci, on s'en était aperçu), mais l'exact opposé n'est pas à exclure."
Bref, pour plus de détails adressez vous à votre cartomancienne préférée... ::)

Actuellement, je considère le froid plus susceptible de déboucher sur une situation de survie que la chaleur, mais jusqu'à quand?
Notre domicile, on y vit & on est bien obligé de s'adapter.
Mais on envisage l'achat d'un terrain de loisir avec une ruine cadastrée à retaper et ces incertitudes brouillent un choix rationnel... :-\ (région, altitude, exposition...)

En essayant continuellement, on fini par réussir.
Donc: plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. (Devise Shadock)

03 février 2023 à 12:36:38
Réponse #70

guillaume



Ben c'est pas gagné... ^-^
En gros, ça donne: "Depuis X années on s'achemine vers telle tendance (merci, on s'en était aperçu), mais l'exact opposé n'est pas à exclure."
Bref, pour plus de détails adressez vous à votre cartomancienne préférée... ::)


Normal, se sont des systèmes de projections basés sur des probabilités d’occurrence. On pourrait faire un modèle valable à 95 % (chiffre sorti du chapeau), la rigueur scientifique voudrait qu'on dise qu'on ne peut pas exclure les 5 %.
La société veut des garanties mais c'est impossible d'en donner. D'autant plus que plus le système évolue rapidement (= comprendre, plus il s'emballe), plus c'est difficile de faire des projections.
Malheureusement la seule chose certaine c'est que ça évolue plus vite que toutes les prévisions qui avaient été faites jusque là.

Je travaille très souvent sur ces sujets dans le cadre de mon travail et ce qui ressort c'est ça : apprendre à travailler dans l'incertitude.

a+
« Modifié: 03 février 2023 à 21:21:41 par guillaume »

03 février 2023 à 17:02:41
Réponse #71

Dutch


On est d’accord  là dessus, mais tu connais ma déformation professionnelle à recouper les infos pour en tirer un renseignement exploitable... (quitte à tester les solutions les moins conventionnelles si nécessaire ;#).

Je n'en veux pas aux climatologues (ni à personne d'autre d'ailleurs), mais je suis bien obligé d'admettre que la question me dépasse & que l'aide à la décision dont j'aurai besoin n'existe pas... :-\
Cette incertitude me contrarie déjà quand on plante un arbre fruitier, alors sur un projet immobilier à long terme que j'aimerai léguer à mes enfants, c'est plusieurs crans au dessus.

Si je me plante, je serai trop âgé pour recommencer dans 15 ans... :'(
En essayant continuellement, on fini par réussir.
Donc: plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. (Devise Shadock)

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
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