Je poursuis en précisant le contexte entourant cette réflexion sur les moyens de chauffage.
Globalement, il est peu réaliste d'espérer une autonomie complète en ville.
C'est pourquoi, ma stratégie consiste à diversifier les sources d'énergie, puis à déplacer des curseurs en fonction du souci rencontré et en tablant que toutes les pénuries ne surviendront pas simultanément.
_En cas de coupure d'électricité:Le problème serait épineux car elle est relativement complexe à produire & à réguler. C'est pourquoi, je considère le chauffage comme secondaire, dans le sens où j'en obtiens sans électricité, rallongeant d'autant l’autonomie des autres postes.
Pour pallier à une panne électrique, nous avons bien un réchaud Biolite & quelques panneaux solaires de bivouac, mais leur utilisation restera marginale et la présence d'un monument historique à proximité m'interdit d'en installer sur le toit.
Même en ayant sectorisé le circuit de l'habitation en 3 zones d'affectations à fonctionnement intermittent (1= congélateur & frigos + éclairage, 2= chaudière + éclairage, 3= prises électriques + éclairage), ce ne sera pas tenable au delà de 8 jours avec notre groupe électrogène sans renouvellement du stock de carburant, mais on peut raisonnablement espérer un rétablissement du courant dans ce délai (et à défaut, les denrées des congélateurs auront été consommées)
Si la rupture devait durer, la distribution d'eau urbaine serait impactée, mais la présence de puits dans le jardin & au sous-sol permettrait de se débrouiller.
Pour résumer, notre production électrique sans carburant se bornerait à recharger smartphone & lampes frontales comme en bivouac, donc très limitée.
A la rigueur, l’acquisition d'un groupe électrogène mixte (gaz/essence) nous donnerait une plus grande de marge manœuvre, c'est sur la (longue) liste des projets...
_En cas de coupure de gaz:Il se poserait, outre le problème du chauffage, celui de la cuisine & de l'eau chaude.
_Provisoirement*, nous pourrions cuisiner dans l'actuelle cheminée à foyer ouvert et avec une cuisinière à gaz en bouteille de 13 kg, installée dans la véranda.
_Quant aux poêles à bois/charbon/pétrole décrits plus haut, j'ai fait en sorte d'installer des modèles plats, permettant de réchauffer de la nourriture ou un fût inox de 20 litres d'eau pour la toilette.
L'étape suivante sera de reproduire cette douche Manufrance des années 1930 dans un contenant en inox.
Difficile de faire plus simple, un crochet au mur suffit.
Après tout, certains foyers ruraux n'ont eu que ça pendant des lustres et on se contente de moins en outdoor...
*Pour la cuisine, j'ai étudié & acquis un système très abouti des années 1920, permettant de bénéficier d'une cuisinière + four + chauffage + production d'eau chaude + foyer ouvert + fumoir dans un même module.
Si ça intéresse, je peux détailler son fonctionnement & aussi indiquer le coût des différents systèmes présentés.