Perso j'ai arrêté de changer de vie. Je change juste des trucs dans ma vie au fur et à mesure que je peux, que j'ai le temps et les ressources de le faire.
Je me suis mal exprimé, en effet, je souhaite changer des choses et non pas de vie totalement.
C'est une nuance qu'il est bon de souligner en effet, car elle sous-entends la question de la cohérence des actions et une certaine forme de continuité générale, qui exprime et demande moins d'efforts mental.
Le kung-fu, à moins que ça rentre dans un plan générale de bien être ou de survie, est, à mon sens, bel et bien une envie.
Ce qui me permet de comprendre pourquoi il y a une temporalité pour le pratiquer (après la nécessité de faire pour ton fils et de ne pas t'épuiser).
Or, ma question porte plus sur des nécessités.
Ou du moins ce qu'on peut penser l'être.
Par exemple, lorsque je me pose je me dis qu'il faudrait que je reprenne un entraînement sérieux en self, que j'améliore la productivité de mon potager ou encore que je m'investisse pour que mes voisins soient sensibiliser aux premiers secours.
Tout ça car c'est ce que ma raison me dicte en fonction de mes préoccupations.
Cependant, je ne fais pas tout ça (au du moins partiellement) car ça me demande du temps.
Temps que je pourrai avoir si je passait un peu moins de temps à faire des jeux, des apéros, et je ne sais quoi d'autre.
Alors il est certains que le lien social c'est important, que de savoir respirer aussi, mais je me dis qu'à force de me répéter ça (ironiquement à une époque c'était l'inverse, j'ai dû apprendre à me respecter) je risque de rester sur des acquis (avec tout ce que ça implique) et de ne jamais passer à l'action.
Au niveau du mental, face à certaine situations (effort physique par exemple) j'ai l'impression d'avoir perdu une partie de ma niak.
Comme si je m'étais trop lâché la grappe et que maintenant ça avance plus aussi efficacement qu'avant.
Pour sortir de mon cas et repartir sur quelque chose de plus général, en écrivant ces lignes je me suis rappelé du livre "La densification de l’être : se préparer aux situations difficiles".
À l'intérieur on y trouve un découpage en trois parties du concepts de densification: physique, psychologique et métaphysique.
Dans la partie métaphysique (que je pense être la plus proche de mon questionnement), on y retrouve des pré-requis qui sont:
- La connaissance de soi
- Le courage physique, intellectuel et de décision dans l’adversité
- L’humilité
- La responsabilisation et le pardon
- La curiosité intellectuelle
- Le sens de l’action
- L’étique
Suite à cette lecture j'ai l'impression que ma question personnelle porte plus précisément sur la question du courage.
Et que ma question plus générale, sur les conditions de passage à l'action, avance un peu.