Yo,
En vrai, c'est un sujet qui est très complexe. En France - contrairement aux US par exemple - le choix a été fait d'encadrer la liberté d'expression par des limites et des contre parties. Malgré ça, ça n'empêche pas les énormités de circuler.
Au délà de ça, le premier point est "où met on le curseur?". Si je reprend l'exemple de la satanée grenouille "faire disparaitre un corps" (on est d'accord, c'est un exemple). On pourrait se dire "ok, si c'est juste pour utiliser contre les méchants, c'est ok", mais qu'adviendrait il si c'est l'assassin d'un de nos proches qui l'utilise? Serait on toujours d'accord pour que l'information soit disponible? Comme souvent, on est toujours ok quand les choses vont dans notre sens, mais on trouve très désagréable lorsque la situation se retourne (et, ne vous y trompez pas: la situation se retourne toujours un jour ou l'autre).
L'autre point, c'est "qui assume"? Premièrement, tout un chacun est il toujours ok pour assumer les conséquences de ce qu'il dit? Si je raconte une connerie qui nuit à une ou plusieurs personnes, suis je ok pour qu'il y ait des conséquences? En moyenne, la réponse sera "c'est de la responsabilité des gens qui écoutent", mais auquel cas, où est la limite des conneries que je peux raconter? Sujet compliqué, d'autant plus à l'air des réseaux sociaux et des influenceurs; on l'a d'ailleurs très bien vue au cour de cette crise!
De fait, pour conclure, le monde change, comme ces problématiques et ces tabous. Dès lors, les sujets, comme leur traitements doivent évoluer eux aussi. On peu toujours ce dire "c'était mieux avant", mais on oublie tout ceux que la situation précédente lésait, qu'on comprend peut être mieux aujourd'hui.....ou pas. Pour la modération, c'est un peu la même question: le propos, dans notre contexte actuel, est il acceptable ou pas?
(oui oui, je suis HS....j'assume)
Mes 5cts