Euh, le 1/50000e c'était classe et bien, mieux que l'Etat-major originel au 1/80000e , mais on est un peu passé au 1/25000e …
En pratique tout ou presque est devenu disponible en open data : les fonds carto IGN, les logiciels qui vont bien pour les traiter, et les outils smartphone pour les visualiser en route. Après yapuka, en navigation GPS ou impression à la demande.
Maintenant, un esprit grincheux dira qu'on délègue à nouveau une nécessité de compétences du service public vers le particulier, déjà devenu fiscaliste, officier d'état civil, etc… Et la carto peut vite devenir rédhibitoire.
La carte papier c'est beau, et ça permet d'avoir une vue d'ensemble sur le parcours projeté, un peu de recul et de synthèse sur le terrain.
Le numérique est immédiat, dans la limite de la taille d'écran, on a des positions, des caps, des distances, des dénivelés et des fonctions de zoom pratiques pour les yeux ayant beaucoup vu. On a en plus à disposition permanente la dernière version de la carte. Et y a des coins où ça change vite.
La combinaison des deux est sympa : une impression papier (on sort de l'écolo) suivant besoins, qui permet d'avoir une référence, et le smart quand, fort de ses certitudes d'orientation, on s'est lamentablement égaré. L'impression est personnalisable à la Lambda, gribouillable, et surtout abimable, ce qu'on n'ose pas toujours avec les plis Série bleue. Un format A3 au 1/20000e suffit pour un parcours journalier d'une personne normale.
Quant aux cartes papier IGN, j'ai du mal à conevoir le volume acheté, vu la concurrence du Géoportail de la même boutique. Etant entendu que cette concurrence basique n'est effective que sur les zones à réseau.
Elles deviendront, qu'on le souhaite ou non, des objets de luxe ou de collection, pour les ceusses ayant la nostalgie de leur utilisation (j'en suis).
J'ai récemment jeté, au boulot, une centaine de Séries bleues, un peu anciennes (1980-1990). Elles n'intéressaient plus personne.