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Auteur Sujet: 20 j en montagnes avec sandales, claie de portage, duct tape et couverture laine  (Lu 7651 fois)

01 juin 2021 à 18:46:48
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oajfh


Bonjour.

Petit retour sur un voyage récent qui en intéressera ptêt certains.

Je vais pas rentrer dans les détails de où, pourquoi, et me cantonner à quelques détails, mais bref, j'avais envie de marcher, j'ai marché un peu. Parfois 25-30km par jour, avec un peu de dénivelé, parfois 15km avec beaucoup de dénivelé. 3-4 jours de repos complet ou avec beaucoup moins de marche.

Je suis parti un peu à l'arrache, et avec ces quelques contraintes de matériel, dans le but (entre autres) de se forcer travailler un peu le système D, d'élargir la zone de confort, de nuancer certains 'besoins', tout ça tout ça.

Je dois aussi avouer que j'aime pas trop le matos porn qu'on voit souvent, même ici, et qu'après mes premières pérégrinations timides avec du matos de survie moderne, ces temps-ci je préfère comprendre en profondeur pourquoi un objet peut m'être utile et si j'en ai réellement besoin avant de l'acheter ou de le remplacer.

Du coup, je suis parti avec une claie de portage plutôt qu'un sac à dos.

Pour ceux qui ne voient pas ce que c'est, ça ressemble à l'une des images en PJ. Trois bouts de bois en triangle, on enroule ses affaires dans une couverture ou autre, on l'attache au cadre, on a des sangles pour les épaules (et la hanche si on veut), et c'est parti.

Il en existe différentes formes (rectangulaires, avec des extensions ou des plateformes, ou avec des branches plus longues pour pouvoir se reposer en s'agenouillant au sol, ...). Là la sangle est en cuir, elle ne l'était pas pendant mon voyage.

Mon sac 70L 'débutants' m'était un peu inconfortable. Pas envie d'en racheter un sans avoir la certitude qu'il serait 'mieux'. Envie de tester les claies de portage (Mors Kochanski disait qu'il avait ça pendant des années sans besoin de sac à dos).

Avantages de la claie :
-Pas cher (en l'occurrence, ~3-4 euros pour la ficelle de sisal, et ptêt 8-10 pour deux sangles, et on peut imaginer quelque chose de semblable pour du cuir), voire gratuit si on est dégourdi
-Adaptable à la morphologie
-Facile à réparer dans beaucoup d'endroits
-Plus léger
-*Très* confortable, quand tout est bien ajusté

... (je dois oublier des trucs)

Inconvénients :
-Tout ce qu'on enroule et attache à la claie, si on veut le sortir, faut tout défaire et refaire, ça demande du temps.
-Mal ajusté, c'est pas très confortable (sans doute un peu moins qu'un sac à dos pas parfaitement adapté). Ca peut cisailler, ou frotter, ou être un peu déséquilibré.
-Ca paraît bête, mais dans les endroits étroits on a un peu plus de chances de se prendre un mur ou une branche à cause du bois qui dépasse. Faire gaffe aux vitrines de magasins quand on entre De même, il faut faire attention à la couverture, enfin, à l'enveloppant, aux déchirures possibles
-Les petites poches des sacs à dos, c'est pratique, quand même
(Pareil, je dois oublier des trucs)

J'ai pas ressenti de souci particulier avec le vent.

Le bois, c'était du noyer. Les morceaux longs étaient pas extrêmement droits, mais j'ai l'impression que c'est plus important que ce soit bien centré et à peu près équilibré (et de même diamètre, à peu près). C'était du bois qui commençait à sécher, mais qui n'était pas complètement vert.

(Pour l'anecdote a un c****** près d'un verger abandonné dans lequel je passais auparavant qui l'a entouré de barbelés, estampillé 'propriété privée' et abattu des noyers devant pour rendre l'accès plus difficile. J'ai pas de soucis avec le fait que ce soit ses fruits et qu'il décide d'en faire quelque chose d'un coup, mais j'ai des soucis avec le fait qu'il a abattu des arbres pour rien).

Perso, je suis parti sans tester la claie. Je recommande de faire des ajustements avant de partir, ce sera plus facile. Au début, la sangle beaucoup trop souple cisaillait à fond. Il vaut mieux avoir une sangle RIGIDE, autant que possible, qui ne se replie pas sur elle-même. Style 'mule tape', les sangles pour fixer ce qu'on trimballe dans un camion ou une remorque. Ou sinon, du cuir. J'utilisais mes gants anti-coupure et un morceau de cuir pour limiter le cisaillement au niveau des épaules. J'ai pu en acheter une un peu moins souple en cours de route, mais c'était largement perfectible.

Le fait de ne pas avoir initialement évidé le bout de bois horizontal (cf photo) et tiré la couverture pour envelopper ce morceau de bois, faisait qu'il y avait un seul point de contact avec le dos, et un bleu est vite arrivé. Un chtit coup de duct tape, quelques coups de couteau pour évider, et le problème était vite réglé.

Il est important que ce soit serré autant que possible, et que ça force les épaules en arrière. C'est beaucoup plus confortable comme ça. Les sangles que j'ai utilisées étaient trop longues, et il m'a fallu un peu de temps pour trouver une bonne façon de la fixer sans que ça ne se détende. J'ai testé différents trucs, jusqu'à tomber sur une façon de les fixer qui (me) convenait. Les frottements au niveau des hanches, je les ai réglées en serrant mon short un peu plus, et en glissant des petits bouts de bois pour éviter le contact entre la sangle ma veste.

Un souci inattendu, c'est les 'interférences' possibles entre les brelages fixant les bouts de bois, la corde (j'utilisais une corde d'escalade charge 40kg trop longue, mais c'était ce que j'avais sous la main) qui fixe la charge, et les sangles. Il a fallu que je resserre les brelages de temps à autre. Faudra que je trouve moyen de limiter l'usure de la ficelle de sisal.

(En fait, tout ce que je me souviens avoir pu entendre Mors dire à ce sujet dans ses vidéos, mon expérience confirme qu'il avait raison)

Pour pallier à l'inconvénient de ranger ou ressortir des trucs, j'avais un cabas de supermarché qui contenait les trucs que j'allais utiliser dans la journée (gourdes d'eau, ...). C'est résistant ces trucs. Je pouvais le ranger sur la claie sans soucis (et le retirer et le remettre sans avoir à poser la claie), et les coutures au niveau des anses ont tenu. J'avais un bout de ficelle enroulé autour de ma gourde pour pouvoir l'extirper du cabas sans avoir à fouiller ou le retirer, et je pouvais le faire pivoter un peu pour la remettre.

Au niveau cisaillement, c'est aussi une question de poids. La claie + couvertures + affaires enveloppées devait peser 7-9 kg. Avec peut-être 1 ou 2 kg complètement inutiles, au passage. Le cabas, 6-10 kg selon la quantité d'eau et de bouffe à un instant donné. J'avais aussi un petit sac de 10L dans lequel je regroupais pas mal d'affaires, pour éviter qu'elles ne tombent du cabas, sait-on jamais. Mais en-dessous de 10kg, bien serré, les soucis de cisaillement étaient bien moindres.

La couverture en laine que j'ai prise (enfin je crois que c'était de la laine ?) est un truc en laine feutrée de type pled pour deux. Pas épais, mais y avait pas de petites pluches qui partaient, et c'est également hydrophobe. Il m'est arrivé de me prendre une grosse averse de 15 minutes, et une autre fois de passer 5 heures à marcher sous un crachin constant, et mes affaires étaient sèches. Les quelques portions humides de la couverture (à part la bordure), suffisait de les frotter entre les mains et c'était bon. Pas génial niveau isolation du sol, mais elle était assez large pour que je puisse m'enrouler complètement dedans, et avoir deux couches superposées d'isolation dessous. Et assez mauvais face au vent, par contre.

La journée, j'avais une chemise et une veste en coton solide, un short, un slip laine mérinos. S'il faisait chaud, je mettais pas la chemise, ça faisait veste très aérée qui prenait peu la transpiration mais mettait le corps à l'ombre. J'avais un pantalon aigle pas assez épais pour résister à l'abrasion et déjà abîmé en partant, il a pas tenu, et j'ai préféré le remplacer par un short solide trouvé en friperie.

Pour les nuits, j'avais aussi une couverture de survie épaisse (comme tapis de sol, évitant d'abîmer la couverture en laine), un bonnet et une écharpe plus épaisse en laine, un minishort, un T-shirt large en coton naze, un poncho, une tarp, un pull en laine. Une paire de chaussettes en laine (qui a sans doute aussi évité que mes ongles de pied n'abîment la couverture), et un collant en laine mérinos qui remplaçait le slip le soir. J'ai dormi par temps de pluie, sans doute par des températures proches de 1-2°C plusieurs fois. J'ai pas dormi tout le long, il m'est arrivé de devoir réajuster mes vêtements pendant la nuit (rajouter le poncho ou le t-shirt, pour isoler du vent et du sol), mais j'ai pu dormir toutes les nuits suffisamment pour ne pas me sentir fatigué la journée. Je pense qu'il y a moyen de se débrouiller avec un peu moins de matériel (par exemple, virer le t-shirt, la bâche, et le minishort, et dormir systématiquement avec la chemise), en acceptant de peut-être un peu moins dormir certaines nuits, et faire des siestes la journée.

Je n'ai fait aucun feu pour me réchauffer. Pour info, je fais 1m82 et 64kg environ, et même un peu plus acclimaté au froid que la moyenne des gens, je suis loin d'avoir un gabarit incroyablement résistant. Par contre, je cramais quelques calories la nuit. J'ai beaucoup mangé, peut-être que les choses auraient été différentes avec moins de nourriture à disposition.

Un peu d'humidité au niveau du poncho certains matins. Je pense que mon approche fonctionne jusqu'au point de gel. En dessous, il faut pas dormir toute la nuit, je pense.

Les sandales, faut faire attention si elles sont trop détendues. Si le pied vire tout le temps, il faut les resserrer, quitte à les humidifier. J'ai eu assez mal à une cheville pendant un jour ou deux du fait de ne pas les avoir assez resserrées (et de plus pouvoir, j'étais au max). Un passage éclair chez un cordonnier, deux trous de plus, et le problème était réglé. Je croyais que j'avais une mini-foulure à un moment, et j'ai acheté un bandage dans une pharmacie. Inutile. Dans les chemins très boueux, il vaut sans doute mieux marcher pieds nus. Plutôt agréable. Le seul truc vraiment problématique, ce sont les sentiers très rocailleux. Bâton(s) de marche indispensable(s), mais encore plus sur ce type de sentier.

J'ai pris des sandales pour essayer, et parce que j'en avais marre des chaussures de rando qui me faisaient des ampoules horribles au bout de 2 jours. L'hiver, j'aime bien les bottes larges avec 2 paires de chaussettes. Là me suis dit que j'allais essayer les sandales.

Le duct tape, très très utile.

Ca faisait longtemps que j'avais porté des sandales. J'ai eu une énorme ampoule au niveau de la plante des pieds le premier jour, et une moins grosse à l'autre pied. J'ai mis du duct tape dessus sans percer. Les frottements sont devenus tout à fait tolérables. Pareil, les cisaillements, duct tape, bim, problème grandement atténué. Je remplaçais le duct tape de temps à autre. Ca résiste bien mieux à l'eau que les sparadraps, mais pas indéfiniment non plus.

La petite ampoule a fini par se résorber, la grosse, en partie, mais pas complètement. J'ai marché dans un peu de neige à un moment et ça s'est percé. Légèrement moins confortable à gérer, mais un peu de duct tape et tout passe, ou presque. La peau sous l'ampoule avait tout de même eu le temps de se consolider un petit peu, c'était pas aussi sensible que ç'aurait pu l'être.

Le duct tape m'a servi à 2-3 autres reprises. L'un des morceaux de bois de ma claie s'est fendu l'avant-dernier jour. J'aurais pu le remplacer de suite, mais j'ai préféré le faire tenir un jour de plus en le scotchant maladroitement.

Bref, voilà l'essentiel des détails pour l'équipement que l'on pourrait qualifier d'un peu plus 'rustique' que la moyenne.

Mais je pense que je vais rester sur la claie de portage pour les voyages plus longs. Bien ajusté, c'est très agréable, et je ne ressens pas le besoin d'acheter un sac plus poussé. J'imagine qu'au fil du temps je trimballerai un peu moins de matériel aussi.

J'ai d'autres remarques sur d'autres aspects du voyage, et si z'avez d'autres questions (ou critiques, remarques, nuances, etc.), allez-y. J'ai sans doute oublié des détails.

Hygiène :
-Je me suis lavé UNE fois en vingt jours (une nuit dans un gîte, la seule), et j'ai passé le gant de toilette sur les parties poilues une fois, ptêt deux. Il ne faisait pas encore trop chaud, et je transpire peu de base. Ca fait quelques temps que je ne me lave plus tous les jours, ça devait aider un peu. Je ne puais pas, et je ne me sentais pas sale non plus. Sauf le dernier jour où il a fait beaucoup plus chaud et j'ai plus transpiré.
La veste et la chemise étaient en très bon coton, et bien solides (elles datent du service militaire de mon grand-père et ont fait un bout de la guerre d'Algérie, sans être typées militaire), et j'ai l'impression que ça joue. Pareil, sous-vêtements en laine vs sous-vêtements en coton cheap, grosse différence. Après avoir entendu Mike Horn dire que pour le Pôle Nord, il avait deux ou trois caleçons en laine et qu'il ne s'est jamais lavé, je m'étais dit que pour 2-3 semaines ça devrait aller, et c'était le cas.

-J'ai chopé un coup de soleil sur les mains le lendemain après m'être lavé, alors que, 'fragile' de peau, mes mains sont habituellement l'une des rares parties sans besoin d'attention particulière.

-Je n'ai rien désinfecté, ou presque rien. Jeune homme en bonne santé. J'ai passé quelques coupures au savon une fois ou deux. J'ai utilisé des sparadraps deux fois, pour une petite ampoule à un orteil, et une autre sur le pied. Le duct tape semblait moins bien tenir à cet endroit-là. J'ai acheté un baume de consoude + cire d'abeille + HE de qqch + huile de tournesol que je mettais sur une coupure au pied et sur les craquelures qui se sont formées sur la couche de corne, mais j'ai eu quelques jours sans encombres avant de l'appliquer. Ma pince à échardes a servi une fois à retirer une écharde après avoir entaillé le cuir solide du pied au couteau. J'aurais peut-être mieux dû refermer certaines plaies au niveau des ongles ou des doigts, elles auraient été légèrement moins douloureuses, et seraient présentes moins longtemps, mais ce n'était que des gênes mineures éphémères.

-J'ai retiré des tonnes de chtites tiques qui grimpaient sur ma jambe, j'en ai vu aucune en train de me pomper le sang. En sandales, on en fauche plein. J'ai un peu lâché prise à ce niveau-là, et un peu plus commencé à vivre avec que lutter contre, ce qui est psychologiquement très agréable. Adviendra ce qui adviendra.

-Dans un voyage plus long comme celui-ci, les ampoules sont un problème beaucoup plus important. Si vous n'êtes pas capables de les gérer, votre voyage pourra s'arrêter prématurément.

-Le fait de ne pas avoir d'oreiller idéal désaxait légèrement ma mâchoire. Pas trouvé de parade sur ce point-là.

-J'avais une mini-boussole qui ne m'a quasiment pas servi et deux cartes IGN 75000 qui brassaient l'ensemble de la zone montagnarde parcourue. Ca m'a contraint par moments à prendre des routes. Peut-être que plus de cartes 25000 ç'aurait été mieux. La veste avait une poche dans laquelle la carte se rangeait sans encombres. Je recommande vivement d'avoir un emplacement pratique pour la carte, ça évite d'avoir la flemme de la sortir.

-Même ma peau de roux s'adapte un peu au soleil. J'ai quand même eu quelques soucis et ai dû me protéger, mais j'ai appliqué de la crème avec parcimonie (et de la boue aurait sans doute fait l'affaire aussi). J'atteins mes limites, bien sûr, mais elles sont un peu au-delà de ce que je croyais

-Un foulard pour les cheveux longs mais pas suffisamment pour des chouchous ou une queue de cheval, ça évite de les avoir dans les yeux.

-Attention à ne pas se faire caca dessus en larguant des caisses en marchant. Ca ne m'est pas arrivé, mais quand on n'a qu'un seul sous-vêtement, on y prête attention. Cela dit, j'aurais ptêt pu m'en passer, la journée, du slip.

-Je crois que je n'ai jamais bu plus de 3L d'eau par jour. J'ai marché un peu de temps avec des randonneurs en vacances avec de l'équipement plus moderne (sac à dos, vêtements synthétiques), des gens beaucoup plus sportifs que moi mais dormant en tente et qui ont marché moins longtemps. L'un d'eux buvait 6L/jour. Je sais qu'il faut bien s'hydrater pour les articulations, mais à mon avis si on en est à 6L/jour et qu'on n'est pas en plein soleil en activité toute la journée, il faut quand même se poser des questions. Mieux disposer ses vêtements, avoir un foulard humide, enfin quelque chose quoi. Les bergers de montagne ils boivent pas 6L d'eau la plupart du temps, je crois (attention, j'ai indiqué je *crois*, peut-être que d'autres eux le *savent*, auquel cas je suis curieux).

-Il vaut mieux avoir des réserves de corde, des sangles et du duct tape de rechange, et surtout UN BON KIT COUTURE. Pour un voyage plus long. Mon pantalon n'était pas assez solide pour tenir le coup, mais même un vêtement plus solide peut se déchirer, et parfois la ville la plus proche est à 3 jours de marche (ou bien on peut être à quelques heures d'une route passante, a minima). D'autant plus qu'en cette période de commerces qui ferment de façon parfois imprévisible, il peut être plus difficile de se procurer un kit de couture. Au-delà de 3j de marche, la couture, c'est important.

-Ca fait bizarre en revenant en ville de se dire qu'on se met à nouveau à polluer beaucoup plus en faisant caca dans de l'eau potable, alors qu'en faisant caca dans la verdure (loin des cours d'eau) on aggrade plutôt le sol.

-Si on a des vêtements secs de rechange et qu'on est en train de marcher, le coton mouillé n'est pas vraiment un souci dans les températures positives. Peut-être que ça ne s'applique que pour du bon coton solide. Mais ma veste aérée mettait du temps à prendre la pluie, et ne me refroidissait pas énormément.

-Cela dit, je n'ai jamais eu de tempête, ni d'averse de grêle, ni de situation forte pluie + vent fort, c'était l'un ou l'autre, donc ne pas prendre la remarque précédente (ni tout ce que j'ai dit niveau nuits) à la lettre.

-Recharger son portable quand certains commerces sont fermés peut être problématique.

-J'ai dû déplacer mon camp une nuit parce que le vent était trop violent et ma bâche fouettait. Pas trouvé de parade.

-Quand on est seul, que son portable a une batterie limitée et lâche parfois quand il fait froid, bizarrement, on est PRUDENT. Ce sentier plein de neige à 1800 que personne n'a pris dans la journée ? Si je me foule une cheville je vais sans doute galérer et personne viendra me chercher ? Ben je le prends pas. J'avais jamais eu cette réflexion auparavant, mais j'ai l'impression que plus on a de systèmes de protection et de secours (du palliatif), plus les gens se sentent en sécurité et vont prendre de risques (ie négliger le préventif). Ca s'applique à d'autres domaines, mais j'ai vu des gens partir en rando à la journée sur des sentiers enneigés sans prendre d'eau, ni rien pour se protéger du vent en cas d'arrêt non anticipé.

-C'est une bonne idée de mettre un timestamp dans les sms qu'on envoie pour indiquer où on est à quelqu'un, si jamais ça capte pas. Comme ça, on reçoit pas un truc un jour plus tard indiquant la position de la veille en pensant que c'est la position actuelle.
« Modifié: 02 juin 2021 à 19:42:08 par oajfh »

01 juin 2021 à 19:13:55
Réponse #1

Krapo


Laissons glouglouter les égouts !

01 juin 2021 à 20:00:42
Réponse #2

oajfh



01 juin 2021 à 21:33:29
Réponse #3

Loriot


Quand Pourine veut la lune tu lui baises les pieds

01 juin 2021 à 23:11:50
Réponse #4

Cheyenne



02 juin 2021 à 04:33:06
Réponse #5

Jean-Yves


Salut Oajfh, j'ai eu plaisir à lire ton message, merci du partage détaillé.

Ce que j'en retiens :
- c'est intéressant de tester du matériel "hors des standards actuels" pour comprendre quelles solutions nous vont ou pas, et pourquoi;
- chacun a des besoins différents, donc le one size fits all est souvent trompeur.

Je vais reprendre ton exemple des sandales :
- J'ai essayé la rando et la course avec des sandales faites pour, et j'ai adoré les sandales sur terrain sec. Par contre, tu le dis bien, dès que c'est mouillé le pied glisse dedans. Je préfère donc randonner en souliers pas pour la raison habituellement invoquée de maintient de cheville ou semelle crantée, mais juste parce que mon pied ne glisse pas.
- Certaines personnes sont sujettes aux ampoules, d'autres non. Je fais partie des chanceux à ce niveau-la, mais une personne qui se sait sensible devrait essayer une nouvelle solution sur de petites randos.

Tu parles aussi du coton et du fait que tu ne t'es pas lavé. Tu as la chance de ne pas transpirer, personnellement je transpire beaucoup de jour comme de nuit : donc attention au coton pour moi. Et ça me permet de comprendre pourquoi je dois me laver tous les jours en plein air, même si d'autres n'ont pas ce besoin.
J'ai aussi arrêté d'acheter des sacs de couchage et des doudounes en duvet (malgré tous les avantages lus ici et là), j'ai toujours gelé dedans, et je n'ai compris que bien trop tard que c'était justement à cause de ma transpiration.

En revanche la technologie nous a apporté le duct-tape, et c'est vrai que ça sert à tout. Je dirais qu'un peu de duct-tape enroulé sur un cure-dent, une frontale ultra-légère et une tablette d'Aquatabs sont les indispensables du sac de rando ou de course sur sentier.
« Modifié: 02 juin 2021 à 04:38:32 par Jean-Yves »

02 juin 2021 à 11:27:18
Réponse #6

oajfh


Merci de la correction Cheyenne  :-[ (je suis plus habitué au terme anglais de packframe).

Jean-Yves, merci du retour. C'est vrai que je néglige peut-être trop les différences physiologiques d'un individu à l'autre concernant la transpi.

Cela dit, j'ai quand même l'impression que je transpire moins qu'avant, et peut-être le fait de se laver moins souvent qu'avant joue aussi.

De façon plus ou moins analogue, à une époque je me lavais les cheveux tous les deux jours. Le troisième jour sans les laver ils devenaient très gras. Maintenant, je peux passer plusieurs semaines sans les laver, et ils deviennent légèrement gras (mais un gras beaucoup moins désagréable au toucher) au bout de quelques jours, et après ça bouge plus.

Donc je me dis, peut-être... Après c'est sûr que mon gabarit joue, et d'autres facteurs également... La qualité du coton, la présence de laine, et d'autres choses encore, certainement. C'est un point où je m'attendais pas à avoir autant de marge, en tout cas, et je me dis que pour d'autres personnes il doit y avoir un peu de marge en rab aussi.

02 juin 2021 à 12:30:15
Réponse #7

Aleksi


Bonjour oajfh,
Un grand merci pour ce retour rafraîchissant et pour le temps pris pour le partage  :)
Quel poids faisait ton paquetage environ, pour 24 / 48h d'autonomie (le grand max dont tu ai besoin j'imagine dans ce coin) bouffe et eau comprise ?
Comment imagines tu le confort de portage avec une charge plus lourde, et les limites de la claie (pour un voyage 4 saisons, tout terrain).
Arrivais-tu à convenablement reprendre le poids sur les hanches ? Si oui, quel système de tension utilisais-tu ?

Un chtit coup de duct tape, quelques coups de couteau pour évider, et le problème était vite réglé.
Je ne comprends pas ça  ;# tu peux nous expliquer plus clairement ?


Un souci inattendu, c'est les 'interférences' possibles entre les brelages fixant les bouts de bois, la corde (j'utilisais une corde d'escalade charge 40kg trop longue, mais c'était ce que j'avais sous la main) qui fixe la charge, et les sangles. Il a fallu que je resserre les brelages de temps à autre. Faudra que je trouve moyen de limiter l'usure de la ficelle de sisal.
Plusieurs possibilités :
La première et plus importante, améliore tes brêlages  ;) (cf photos).
Ensuite, jamais de contact direct entre deux cordages qui travaillent différemment.
Pourquoi le sisal ? C'est une fibre que j'extrais et utilise également beaucoups, mais plus pour de l'artisanat à base de trucs naturels.
Je pensais que ta raison était pour du tout naturel ou esthétique, mais vu ton utilisation du ductape ça n'a pas l'air d'être le cas. Pourquoi pas utiliser de la ficelle gainée, synthétique ?
Si tu tiens vraiment à utiliser ton sisal : fais de vrais, bons, propres brêlages. Pas de surpatages. N'oublie pas tes tours de frappes. Une fois terminé (avec un cabestan par ex, le plus simple), couvre ton brêlage avec des tours de ficelles à nouveau, qui auront pour unique fonction la protection contre l'usure. Propre encore, un tour parallèle à l'autre, mis en tention. Pas de surpatage. Si ton noeud n'est pas beau, il n'est probablement pas efficace.

Le fait de ne pas avoir d'oreiller idéal désaxait légèrement ma mâchoire. Pas trouvé de parade sur ce point-là.
Vraiment ? Jamais un ou deux fringues en rab' à d'aller sous la tête ? À compléter avec végétaux (feuilles mortes, etc) si besoin ? Tas de sable ? De terre ? Godasses, couvertes de végétaux, mis en forme et contenues par ton foulard ? Etc.

Même ma peau de roux s'adapte un peu au soleil. J'ai quand même eu quelques soucis et ai dû me protéger, mais j'ai appliqué de la crème avec parcimonie (et de la boue aurait sans doute fait l'affaire aussi). J'atteins mes limites, bien sûr, mais elles sont un peu au-delà de ce que je croyais

Ça c'est une erreur. Vas pas chercher tes limites à ce niveau là (AMHA). Crois en quelqu'un qui vit dehors depuis longtemps, a une peau de méditerranéen à la base, assez tanné par les éléments. Protèges toi du soleil, parce qu'on finit toujours par cramer. Oui la tolérance s'accroît au fil du temps, mais ça ne devrait pas être l'objectif, plutôt un effet secondaire. Ce que tu cherches, c'est te protéger du soleil. Ne pas surjouer le côté acoutumances à ceci, à cela (froid, UV, etc) sous prétexte que nous sommes tous, encore, homo sapiens. C'est un conseil, t'en fais ce que tu veux  :)

Il vaut mieux avoir des réserves de corde, des sangles et du duct tape de rechange, et surtout UN BON KIT COUTURE. Pour un voyage plus long.
C'est primordial !  :up:

J'ai retiré des tonnes de chtites tiques qui grimpaient sur ma jambe, j'en ai vu aucune en train de me pomper le sang. En sandales, on en fauche plein. J'ai un peu lâché prise à ce niveau-là, et un peu plus commencé à vivre avec que lutter contre, ce qui est psychologiquement très agréable. Adviendra ce qui adviendra.

 :down: pas bien. Ça, ça n'a rien à voir avec se laisser porter (advienne ce que pourra, je suis pareil) en harmonie avec la nature. C'est un manque de discipline qui se paie trés cher. Quand on vit dehors, on prend de bonnes habitudes. Pas seulement les premiers jours, puis après on arrête parce que comme il ne se passe rien, ça ne sert à rien. On tiens sur le long terme, ça s'appel une conduite à tenir, ça devient la vie. Tu as fais une belle expérience de quelques semaines, soit. Sur le long terme, tu augmentera d'autant plus ton exposition à des saloperies. C'est juste statistique.
Lyme, et malaria par exemple (il y'a eu les deux, entre autres, dans mon couple). La maladie, ça te change radicalement la vie pas dans le bon sens du terme. On a eu de la chance, ma copine est une force de la nature. Ça a pris quelques années... Fais pas le feignant, amigo...

En ce qui concerne les sandales et rebondir sur ce que Jean-Yves et toi dites. J'ai marché pendant de nombreuses années avec uniquement des sandales en pneus (semelles et lanières). Je ne les ai plus avec moi et, à chaque fois que je vais battre la piste, je les regrette plus que tout. Résultat, je vais me les faire envoyer, car je ne sais pas faire sans. Les sandales ont pleins d'inconvénients auxquels on s'habitue en adaptant notre manière d'évoluer sur les terrains différents. Effectivement dans du très gras jusqu'à la cheville, vaut mieux être pieds nus (et prudent).
Pour le problème du pied qui glisse dedans, j'ai fais deux trucs : Coudre et coller sur la semelle en contact avec mon pied une épaisseur de tissus. Ça marche, mais ne supporte pas les abus sur le long terme.
Mettre des chaussettes : ça marche très bien. Juste, on épate un peu moins les filles.  :) Simple et efficace !

Encore merci pour ton super retex amigo  :doubleup:

02 juin 2021 à 19:31:22
Réponse #8

oajfh


Salut, merci des remarques !

Citer
Quel poids faisait ton paquetage environ, pour 24 / 48h d'autonomie (le grand max dont tu ai besoin j'imagine dans ce coin) bouffe et eau comprise ?

15-16 kg je pense. Avec 1-2kg plus ou moins inutiles (pantalon déchiré, livre, ...), et souvent un peu trop de bouffe.

Citer
Arrivais-tu à convenablement reprendre le poids sur les hanches ? Si oui, quel système de tension utilisais-tu ?
Aucun souci pour les hanches. J'avais une sangle à boucle, et j'ai fini par attacher d'une manière très proche de l'image 6 de ce lien : https://www.primitiveways.com/pack_frame.html

Au passage, c'est important que la/les sangles partent du même point pour les épaules, sinon c'est déséquilibre garanti.

Tu me fais penser aussi qu'avec une claie, on peut tirer des charges plus facilement qu'avec un sac à dos.

Citer
Comment imagines tu le confort de portage avec une charge plus lourde, et les limites de la claie (pour un voyage 4 saisons, tout terrain).

A ce niveau-là, je vois pas de souci particulier selon la saison ou le terrain, en adaptant peut-être les vêtements ou autre. Rien de différent par rapport à un sac à dos ne me vient en tête, en tout cas.

Par contre, pour monter en charge, je pense qu'il vaut mieux sans doute charger plus en hauteur (tête, fesses) tout en restant proche du corps, que de rajouter du poids dans le cabas. Les limitations qui me viennent en tête concernent la couverture et les vêtements plus que la claie elle-même.

Après, je sais que des claies ou des systèmes de portage analogues (Jige coréens) étaient utilisés pour acheminer des cochons vivants au marché, par exemple. Je peux pas juger du confort, mais d'autres sont allés bien plus lourd niveau kg trimballés.

Citer
Un chtit coup de duct tape, quelques coups de couteau pour évider, et le problème était vite réglé.

Un peu de duct tape sur le bleu en bas du dos. Quelques coups de couteau pour évider le bout de bois horizontal et faire une forme qui épouse mieux le dos. Ah, et tirer la couverture une fois attachée autant que possible pour faire une couche entre le dos et le bois. Désolé, c'était pas clair du tout.

Citer
Pourquoi le sisal ? C'est une fibre que j'extrais et utilise également beaucoups, mais plus pour de l'artisanat à base de trucs naturels.

La ficelle de sisal, c'était pour essayer. Habitué à la paracorde, c'est très chouette, mais envie de tester autre chose et j'en avais chez moi. J'avais aussi de la paracorde pour tendre ma bâche d'ailleurs.
Je pense que la ficelle a surtout subi dans les premiers jours (l'abrasion et les bleus que j'ai pu avoir aussi, d'ailleurs, et je les ai traînés ensuite plusieurs jours sans les empirer), et qu'ensuite j'ai fait des brelages mieux adaptés. Le fait de poser le sac un peu trop rudement, le jeu entre les bouts de bois initialement sans encoches, des facteurs contribuants à ce que ça se détende, aussi. Mais j'ai du travail à faire à ce niveau-là, c'est sûr.

Des épissures tardives et pas terribles, aussi. J'ai essayé d'en faire, je trouve ça galère quand y a autant de petites fibres. Doit y avoir une technique mieux adaptée (ou bien ça vient avec la pratique).

Citer
Vraiment ? Jamais un ou deux fringues en rab' à d'aller sous la tête ? À compléter avec végétaux (feuilles mortes, etc) si besoin ? Tas de sable ? De terre ? Godasses, couvertes de végétaux, mis en forme et contenues par ton foulard ? Etc.

Je sais pas trop. J'ai testé deux-trois trucs, mais il suffit d'une nuit où je suis pas confortable à ce niveau-là et ça laisse des traces pendant 2-3 jours. Faut croire que je suis sensible de mâchoire concernant l'oreiller. Faudra que j'essaie d'autres choses.

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Même ma peau de roux s'adapte un peu au soleil. J'ai quand même eu quelques soucis et ai dû me protéger, mais j'ai appliqué de la crème avec parcimonie (et de la boue aurait sans doute fait l'affaire aussi). J'atteins mes limites, bien sûr, mais elles sont un peu au-delà de ce que je croyais

Je me suis mal exprimé pour le soleil. Je voulais dire que l'adapatation en ce qui me concerne atteint vite ses limites, mais je ne suis pas allé les chercher. Je fais pas le malin concernant le soleil, mais j'avais oublié de prendre de la crème les premiers jours et j'ai bien moins subi que ce que ç'aurait été il y a quelques années. Après ça, crème sur les parties sensibles.


Pour les tiques, je vais pas rentrer dans le sujet ici (et je reste globalement d'accord avec toi et ai retiré toutes celles que j'ai trouvé). Je voulais surtout exprimer que c'est agréable de ne plus avoir ce haut-le-coeur quand on en voit grimper.

Voila voila. Et merci des conseils  :)

02 juin 2021 à 19:36:39
Réponse #9

Merlin06


Merci pour ce retour très vivant.
Perso concernant les tiques et le lavage je suis assez discipliné, quitte à perdre un peu de "spontanéité", pour éviter les "menus" inconvénients(lyme ne fait pas rire, un loup non plus. ;)
L'âme sûre ruse mal.
Le matin du grand soir il y aura de la confiture de bisounours au petit déjeuner.
Nous avons deux souverains, Dame Physique et Sire Temps.

02 juin 2021 à 21:12:00
Réponse #10

Aleksi


Merci pour tes précisions, ça m'a donné la crapahute aiguë  :doubleup:
Au niveau de l'ajustement des bretelles je confirme ce que tu dis, bien ajustées, bien plaquées.
La manière de mesurer cela de manière individuelle que m'ont enseigné les natifs, c'est d'utiliser ton avant bras comme mesure : Claie posée horizontale, au sol, armature vers le haut. Coude posé sur l'armature, avant bras à la verticale vers le haut. La bretelle part du premier point d'attache, passe entre ton pouce et ton index, et descend sur le deuxième point d'attache. Ça a toujours fonctionné nickel pour moi (à la différence qu'on utilisait des claies en palmiers faites sur place de manière opportuniste pour fruits sauvages / gibiers et qu'on avait pas de sangles sur les hanches, mais au front, le temps de se faufiler dans les bretelles et reprendre la charge sur les épaules. On utilisait de l'écorce). Peut-être que ça peut t'aider pour tes prochaines constructions  :).

Un conseil tout de même : essaie de ne pas avoir froid, la nuit. Surtout lors de températures estivales en moyenne montagne, des conditions plutôt clémentes.

03 juin 2021 à 14:19:36
Réponse #11

Claude Ponthieu


Bonjour Oajfh,

sur les photos de la claie, pour les brêlages il semble que les pièces sont sans méplats d’où une partie du problème avec les cordes, évidemment il y a des montages plus performants.  ;)
Il est assez facile d’ajouter des attaches qui permettraient de maintenir d’autres éléments, ce qui éviterait de défaire entièrement le paquetage.
La barre traversale transformée en latte et légèrement courbée sera plus confortable — voir la claie de Ôtzi (l’homme des glaces)
http://www.speerschleuder.de/Peripherie/Main5.html

https://74fdc.wordpress.com/2012/08/25/external-frame-backpacks-applying-the-old-ways-to-the-new-journeys/
« Modifié: 03 juin 2021 à 18:37:05 par Claude Ponthieu »
Nous avons eu une culture riche en expérience et pauvre en information.
Aujourd’hui, nous sommes riches en information, mais au seuil de pauvreté de l’expérience réelle.

04 juin 2021 à 11:29:47
Réponse #12

Kilbith


Merci Claude pour ce lien exceptionnel  (en fait le blog!):  :up:

https://74fdc.wordpress.com/2012/08/25/external-frame-backpacks-applying-the-old-ways-to-the-new-journeys/

Sinon techniquement je ne pense pas qu'un lien travaillant en cisaillement puisse durer longtemps. Encore plus avec une fibre traditionnelle.

D'où les nombreux exemples de claies en bois évitant d'avoir des cordages travaillant de la sorte. Par exemple en courbant le bois.
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

04 juin 2021 à 13:07:48
Réponse #13

Krapo


Laissons glouglouter les égouts !

04 juin 2021 à 14:45:54
Réponse #14

Claude Ponthieu


Un peu hors sujet, mais pour aller plus loin et peut être amélioré les systèmes rustiques en bois, haha

https://www.carryology.com/liking/industry/human-interface-a-guide-to-backpack-harness-innovation/
regarder la dernière vidéo, le lien suivant est son complément

https://www.hoverglidepacks.com/how-it-works
Nous avons eu une culture riche en expérience et pauvre en information.
Aujourd’hui, nous sommes riches en information, mais au seuil de pauvreté de l’expérience réelle.

25 juin 2021 à 11:15:41
Réponse #15

Karto


(HS)...
...se gratte la tête...
...relit tout et met en perspective...
...réalise...

Alexis, t'es le mec qui a fait je sais pas combien de tours du monde, qui vit "sac au dos" sur terre et sur mer depuis dix ans, qui a survécu à une attaque d'un cartel, qui est désormais autonome sur un bateau, qui se fait des amis en quarante deux secondes chrono... avec le recul tu commences à distiller les retex essentiels de cet art de vivre... et cet essentiel, les leçons de 10 ans de baroud...

...c'est de mettre des chaussettes dans les sandales...

Merci pour ta sagesse !  :akhbar:

25 juin 2021 à 12:06:46
Réponse #16

Kilbith


Citer
...c'est de mettre des chaussettes dans les sandales...

30 ans que j'essaye de convaincre ma femme.  ;#
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

25 juin 2021 à 15:13:51
Réponse #17

Tompouss


cet essentiel, les leçons de 10 ans de baroud...

...c'est de mettre des chaussettes dans les sandales...

Les Allemands ont cette sagesse depuis un bail pourtant  ;#
Everybody swears that they are solid, but ice is solid too... until you put some heat on it.

25 juin 2021 à 20:43:42
Réponse #18

Loriot


Alors… autant le dire tout de suite, je suis Suisse. Suisse romand pour être précis. Le Suisse romand se rapproche du Français pour la beauté du geste au détriment de l’efficacité.
Mais j’ai aussi des racines Suisse alémanique, le Suisse alémanique se rapproche du Germains…
Les Germains privilégient l’efficacité…
La beauté peut être vue d’une façon, différente…
Alors le coup des chaussettes dans les sandales, c’est vraiment clivant!
Mais finalement, quand on enlève nos aprioris, ont peut facilement porter des sandales nu pied le matin et mettre des chaussettes en laine le soir…
Quand Pourine veut la lune tu lui baises les pieds

25 juin 2021 à 22:13:03
Réponse #19

Aleksi


et cet essentiel, les leçons de 10 ans de baroud...

...c'est de mettre des chaussettes dans les sandales...
:lol:
Si tu veux je dois bien avoir une ou deux tophs,  chaussettes, sandales, en calbute machette à la main. J'ai remarqué que tu postais parfois ici des petites annonces, alors voilà, tu as ma candidature.
Ah put**n, pardonne nous oajfh  :)

06 juillet 2021 à 21:54:49
Réponse #20

Aleksi


J'ai marché pendant de nombreuses années avec uniquement des sandales en pneus (semelles et lanières). Je ne les ai plus avec moi et, à chaque fois que je vais battre la piste, je les regrette plus que tout. Résultat, je vais me les faire envoyer, car je ne sais pas faire sans.
Salut la compagnie,
Des photos du cadeau que je viens de recevoir  :). Mes sandales (appelées Ojotas ou Yankees au Pérou, chaussures des paysans et des plus pauvres) dont j'ai eu le snobisme de croire que j'en avais finit avec elles. Elles ont plusieurs milliers de kilomètres au compteur, garantie.
A plus  :)

06 juillet 2021 à 23:13:24
Réponse #21

Van


Mes sandales (appelées Ojotas ou Yankees au Pérou,

Les Michelin ont la meilleure adhérence  :D

07 juillet 2021 à 09:37:12
Réponse #22

VieuxMora



07 juillet 2021 à 09:57:50
Réponse #23

Karto


J'avais vu des trucs comme ça en Afrique, pas seulement des sandales mais toutes sortes d'objets fabriqués en vieux pneu. Tous étaient hyper solides, mais il y en avait pour lesquels le choix du matériau paraissait plus pertinent que pour d'autres... ll y avait des outres pour stocker de grandes quantités de flotte par exemple ; je sais pas trop ce que le pneu peut mettre dans l'eau. En tous cas, j'avais pas eu l'occasion de m'intéresser au mode de fabrication. Comment est-ce que c'est assemblé ? Et comment est-ce qu'on obtient les parties plus fines, comme par exemple les lanières de la sandale ?

(la prochaine fois que je finis d'user des Cross Climate, ça laissera de quoi faire des sandales 4 saisons je suppose)

07 juillet 2021 à 11:15:59
Réponse #24

pommeau


un cas pratique en video, ça a l'air facile mais le gars doit en avoir fait des milliers.
L'idée de la lame de cutter plantée dans le tabouret est géniale.

https://www.youtube.com/watch?v=LilhuoMFxv8
"La vie ce n'est pas d'attendre que l'orage passe, c'est d'apprendre à danser sous la pluie"
Lucius Annaeus Seneca

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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