Il y a d'un coté le souhait légitime de clarifier le vide juridique ou l'absence de cadre réglementaire, entourant les stages de "survie" aujourd'hui en France, on peut aussi se poser des questions légitimes sur les conséquences de cette évolution sans que cela soit du scepticisme, juste essayer de prévoir la suite.
Aujourd'hui il n'y a pas de cadre, c'est ce qui permet à la fois à n'importe qui de faire n'importe quoi, c'est aussi ce qui a permis à David de créer le CEETS, entre autre, de choisir ses moniteurs et de les former, avec un niveau d'exigence qui a contribué à sa réussite.
Je lis dans le texte de la pétition: "création d'une fédération", "concertation nationale regroupant toutes les parties prenantes" et sur le site de survivologie.org "nous, cinq acteurs historiques, travaillons en commun pour construire un socle".
Ce qui pourrait se passer, c'est que ces activités marginales, une fois bien structurées et encadrées par une fédération, elles deviennent un marché de niche. Ceux qui en feront partie pourront en vivre, les autres risquent de disparaitre.
D'autres acteurs pourraient avoir envie d'intégrer cette fédération, je pense au monde du survivalisme notamment. Il y a peu de chances que cela reste limité à 5 acteurs, quid de la direction de cette fédération?
Imaginons dans dix ans une fédération regroupant quelques dizaines d'acteurs de différentes natures: "opérateurs, prestataires, revendeurs" (cf texte de la pétition) dont la direction (élue?) prendrait des décisions contraires aux valeurs d'un des acteurs historiques. Ca deviendrait compliqué pour lui.
Ca ne veut pas dire qu'il ne faut rien faire, mais il faut essayer de prévoir un ou deux coups d'avance, si possible.