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Auteur Sujet: Apnée en eau froide  (Lu 5271 fois)

07 juillet 2020 à 16:18:55
Lu 5271 fois

piero


Bonjour à tous,

J'ai remarqué qu'au contact de l'eau froide, ma respiration à plutôt tendance à s'emballer, ainsi que le cœur. Jusqu’à être relativement essoufflé.
Une fois sous l’eau, j’ai des sortes de spasmes réflexes difficiles à réfréner, ce qui rend l'apnée difficile. Genre 15 secondes max.
Le fait de ne pas porter de masque (eau dans le nez) et d’ouvrir les yeux sous l’eau, renforce encore le phénomène.
Dans ces conditions, difficile de rester sous l’eau plus de quelques secondes.

Pourtant en recherchant sur le net, je trouve tout l’inverse. L’exposition du visage à l’eau froide, engendrerait un réflexe spécifique, qui fait chuter le rythme cardiaque.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Réflexe_d%27immersion_chez_les_mammifères

Suis-je le seul à être essoufflé dans l’eau froide, contrairement à ce que semble dire la science ?

Autre question : tête immergée dans l’eau très froide, j’ai déjà eu des douleurs au front et aux tempes. Un peu comme ces crampes que l’on peut rencontrer parfois. Dans ce cas, je sortais vite la tête de l’eau par prudence, car cette douleur n’était pas rassurante. Quelqu’un aurait une explication/conseil ?

Je ne cherche pas à battre des records, simplement à dépasser un peu ces ressentis pour être plus à l’aise sous l’eau.
J’aime pas rester avec ce genre de limites, y a un blocage à  travailler je le sens ^^
Et puis savoir tenir un peu de temps sous l’eau même froide les yeux ouverts, me semble utile.


Bien sûr tout cela ne doit pas donner de mauvaises idées, prudence !

07 juillet 2020 à 17:29:04
Réponse #1

Loriot


Salut. Bon je te précise tout de suite que je ne pratique pas l’apnée.

C’est quoi l’eau froide pour toi?
Pour moi le plus froid c’est deux degrés. Mais là je nage pas, je reste immobile, c’est beaucoup plus soutenable et agréable.

De mon expérience je ressent au début une augmentation du rythme respiratoire en entrant. Des fois ça revient assez vite à la normale mais pas toujours. Pas de problème de douleurs pour la tête quand le corps est immergé. Mais par contre j’ai déjà expérimenté la tête dans une fontaine de montagne glacée en plein été, j’ai bien pensé mourir! Cette sensation de se faire écraser la tête par un quarante tonne...
La vasoconstriction doit être responsable de ça.

Pratique tu l’apnée en eau froide en nageant? Ou tu restes tranquille à ta place? De jour ou de nuit? Dans un lac, une rivière ou l’océan? La baignoire?  ;D

Pour moi la nuit, je n’ose même pas entrer dans l’eau... je me force et je ressort en panique... j’ai peur du poisson avec les grosses dents dans Nemo... celui avec la lumière devant... c’est un peu idiot je reconnais.
Donc oui, le mental nous fait faire des choses idiote...

Mais être essoufflé dans l’eau froide ne me semble pas être exceptionnel. Il y a quand même une contraction de tout les muscles dont les muscles de la respiration. On respire moins bien et moins profondément. Des fois les scientifiques ont de drôles d’idée...
Quand Pourine veut la lune tu lui baises les pieds

07 juillet 2020 à 22:46:19
Réponse #2

Munos


Je ne cherche pas à battre des records, simplement à dépasser un peu ces ressentis pour être plus à l’aise sous l’eau. [...]
Et puis savoir tenir un peu de temps sous l’eau même froide les yeux ouverts, me semble utile.
Bonne nouvelle, c'est possible, d'expérience personnelle :) Je ne pratique pas l'apnée, mais pour ce qui est d'apprivoiser le froid, la méthode consiste à s'y exposer graduellement.

Ce que j'ai observé sur moi :
- nouvel an 2019, après 3-4 mois de la pratique que je décris plus bas : trip escalade en Espagne, tous les copains sont en doudoune et se les caillent, je suis en t-shirt et me sens à l'aise, plusieurs jours de suite
- nouvel an 2020 : (après une nette baisse de la pratique courant 2019, et une reprise vers novembre) je peux me baigner dans un ruisseau normand le 1er janvier pendant 2-3 minutes sans emballement respiratoire, mais un rythme cardiaque élevé. Sans entraînement, il n'y a aucun doute que j'aurais eu l'emballement cardiaque et respiratoire que tu décris. Je pense que reprendre la pratique plus tôt m'aurait permis de rester plus longtemps. Je suis sorti de l'eau quand je me suis senti trop "agité" nerveusement. Pendant les 4-5 minutes de marche en caleçon pour rentrer au gîte, pas de sensation de froid mais un rythme cardiaque qui a mis du temps à redescendre.
- au quotidien, les jours où je ne manque pas de sommeil, une douche entièrement froide est agréable

Ma pratique :
C'est inspiré de Wim Hof, bien que je me contente de la partie "douche froide". Je ne fais pas la routine de respiration ou pas régulièrement en tout cas, ni les mouvements qui la suivent.
Chaque matin je commence par une douche chaude rapide pour me laver, puis je tourne la température au minimum côté froid. Je commence par m'asperger les pieds, puis les avant-bras, les bras, les cuisses et la tête. Ensuite, pour passer au torse, soit je suis bien réveillé et je peux y aller directement, soit il me faut quelques secondes de "focus" d'abord. Parfois, je me lave directement à l'eau froide après avoir fait le focus.
Avant d'arriver à m'encourager pour le premier jour de douche froide, j'avais commencé à m'exposer en enlevant des couches de vêtements lors des footings, au point de courir torse nu en hiver. Au début je démarrais la course avec bonnet+buff+polaire+t-shirt et retirais ces couches à mesure que je chauffais, puis plus tard j'ai pu sortir directement en t-shirt et l'enlever dès l'arrivée au parc.
Quand on sait que l'eau conduit la chaleur 20 fois plus (de mémoire) que l'air, on distingue un axe de progression clair : footing froid -> douche froide -> bain froid -> apnée froide.

Pour la douche froide, les mots clés sont "progressivement" et "sans violence".
Progressivement :
- en plus de l'axe de progression ci-dessus, il y a l'axe "durée d'exposition au froid". Tu commences par rester 10 secondes sous l'eau froide, puis le lendemain re-10, ensuite 20, etc
- au lieu d'aller directement vers "aussi froid que possible", passer par des paliers stabilisés. Stabilisés veut dire que tu te sens à l'aise sous l'eau à cette température. La progression peut avoir lieu au cours d'une douche ou sur plusieurs jours/semaines.
- quand tu sens que tu t'emballes, détourne le jet d'eau de ton corps. N'attends pas que ta respiration soit devenue irrégulière : tu sens l'"agitation" avant, retire le jet à ce moment-là. Vise à rester un peu plus longtemps sous le jet à chaque tentative, en te concentrant sur ta respiration et la détente. La détente viendra probablement lors de l'expiration, par paliers, d'expiration en expiration. Après un peu de pratique tu pourras vite t'amuser à jouer avec cette agitation et te détendre alors que tu es sous l'eau.
- commencer en juillet plutôt qu'en hiver j'imagine que ça aide :)
Sans violence :
- il faut bien comprendre que ce n'est pas une histoire de force. C'est une histoire de "mental", de concentration, mais avant d'avoir saisi le truc c'est difficile de le comprendre comme ça. Dis-toi que ton corps a plusieurs tours dans son sac pour gérer le froid : se vêtir, bouger vers un endroit plus chaud, frissonner, ou produire de la chaleur autrement. Ton boulot consiste à enlever les 3 premières options. Ça implique de ne pas frissonner : c'est là que tu concentres tes efforts. L'image qu'utilise Scott Carney est parlante : de la même manière que tu peux t'empêcher d'éternuer, il y a une sorte de bouton dans ta tête que tu peux tourner pour t'empêcher de frissonner : il faut trouver ce bouton. Quand tu l'auras trouvé une fois, le trouver de nouveau le lendemain sera plus facile. Tu peux commencer à le chercher avant d'être sous le jet d'eau : c'est le fameux "focus" évoqué plus haut.
- le froid va progressivement devenir acceptable puis agréable. Tu n'as pas besoin de forcer. Si tu forces, tu vas le payer, par exemple en grelottant pendant 15 minutes après ta douche ou ton footing, ou en subissant une démotivation dans les jours/semaines qui suivent. Vas à ton rythme.
- le retour au chaud demande autant d'attention que l'exposition au froid. Si tu t'es douché/baigné, essuies-toi, habilles-toi, et reste concentré jusqu'au retour complet à la normale. Si tu reviens du footing, ne va pas sous l'eau chaude directement. Si la vasoconstriction est importante (extrémités blanches), surtout ne te frictionne pas ! Ça causerait un retour de sang froid là où il devrait être chaud, ce qui peut causer de gros dégâts.

"Douga douga" comme on dit au Maghreb, marche par marche.

Si tu ne connais pas encore la méthode Wim Hof, c'est une excellente référence. La méthode complète (froid + respiration + quelques mouvements type étirements et pompes) multiplie les effets chouettes par rapport à la seule exposition au froid, notamment en tout ce qui touche au système immunitaire en plus du cardio-vasculaire.
Pour se documenter là-dessus : le documentaire réalisé par Vice sur youtube, le cours gratuit sur wimhofmethod.com, le livre "Tout ce qui ne vous tue pas" de Scott Carney traduit par David Manise.
On notera que dans toutes les ressources publiées par Wim Hof, il est rappelé de ne jamais pratiquer la routine de respiration dans l'eau ou au volant (ni au guidon) : il y a un risque d'évanouissement lors de l'apnée vide entre les cycles de respirations.
« Modifié: 07 juillet 2020 à 23:05:32 par Munos »

08 juillet 2020 à 09:31:55
Réponse #3

VieuxMora


Bienvenue Munos
Merci pour cette contribution basée sur l'expérience. :up:

08 juillet 2020 à 15:07:55
Réponse #4

oli_v_ier


Suis-je le seul à être essoufflé dans l’eau froide

Non, c'est tout à fait normal. Je l'ai constaté à chaque fois que je me baigne dans l'eau froid <12°C et chez de nombreux proches : plus l'eau est froide plus l'effet est sensible.
Le réflexe d'immersion (très marqué chez moi) chez l'humain entraîne surtout une baisse du rythme cardiaque. Mais le stress lié au froid sur tout le corps accélère le rythme cardiaque, donc les effets se compensent, le second l'emporte parfois :) .

Autre question : tête immergée dans l’eau très froide, j’ai déjà eu des douleurs au front et aux tempes. Un peu comme ces crampes que l’on peut rencontrer parfois. Dans ce cas, je sortais vite la tête de l’eau par prudence, car cette douleur n’était pas rassurante. Quelqu’un aurait une explication/conseil ?

Idem pour les douleurs au front, aux tempes ou à la nuque (dans de l'eau en dessous de 10°C) : c'est normal. Elles disparaissent après 5 à 20 minutes, une fois le corps habitué.

(...) dépasser un peu ces ressentis pour être plus à l’aise sous l’eau.
J’aime pas rester avec ce genre de limites, y a un blocage à  travailler je le sens ^^

Si ton but est de développer ton aquaticité (ou aisance aquatique), laisse tomber ce gourou de Wim Hof et va te faire plaisir dans l'eau toute l'année, mer ou rivière/lac, piscine. Ca peut être long et laborieux selon le niveau de blocage, mais quel plaisir après de savoir qu'on sera serein qu'elles que soient les conditions.
Nage, joue dans l’eau et sous l'eau, avec masque, tuba, ou sans, pour avoir des gestes efficaces, presque sans effort et surtout pleins d’assurance.

Certains club proposent des formations adaptées : https://www.asul.org/en-savoir-plus/devenir-a-l-aise-dans-l-eau-75336

09 juillet 2020 à 10:17:32
Réponse #5

fall7stand-up8


Salut tout le monde

Un tout petit rappel :
1/Dans l'eau le corps humain échange 25 fois plus de calories que dans l'air
2/La pression hydrostatique est supérieure à la pression atmosphérique et une variation de profondeur d'1 mètre dans l'eau équivaut à une variation de plus de 800 m dans les basses couches de l'atmosphère

D'où un certain nombre de réactions physiologiques.

La lutte contre le froid est enclenchée avec les moyens classiques pour lutter contre l'hypothermie à ses débuts (frissons augmentation des fréquences cardiaques et respiratoires)

L'augmentation de pression génère un surcroît de travail cardiovasculaire pendant les 15 premières minutes d'immersion (d'où augmentation de la fréquence respiratoire pour apporter plus d'o2 au muscle cardiaque) Ce phénomène est connu en accidentologie de la plongée ou on se rend compte avec le recul qu'un certain nombre des décès en plongée est du à un accident cardiaque consécutif à une surcharge sur un organisme hors de forme

Le froid combiné à la pression hydrostatique emmènent une vaso constriction périphérique et donc concentration du volume sanguin dans les organes dit nobles (coeur poumons cerveau).
Cela entraine une augmentation de la pression artérielle. le corps va lutter en diminuant le volume sanguin. c'est la diurèse d'immersion. On comprend mieux l'envie de pipi qui nous gagne dès qu'on rentre dans l'eau froide même si on a "pris nos précautions" comme disent les instits aux enfants à la piscine.

Tous ces facteurs combinés expliquent que tu ressentes des choses contraires à ce que l'apnée est censée amener.

Donc l'apnée en eau tempérée sera certainement plus facile (et moins dangereuse)

09 juillet 2020 à 12:05:30
Réponse #6

fall7stand-up8


Pour ce qui concerne ce que tu appelles des spasmes et le fait que l'eau dans le nez et sur la cornée les provoque ou les aggrave :

A mon humble avis il s'agit de "réponses inadaptées" du au fait que ton apprentissage de la natation a été soit tardif soit non structuré soit les deux (je parle sans te connaître et je peux me tromper mais j'ai un peu d'expérience dans ce domaine). J'entends natation au sens large du terme et je devrais plutôt parler d'aquaticité.

Les conseils donnés plus haut concernant le jeu et la nage en piscine me semblent pertinents.
La piscine propose les avantages suivants :
eau chaude, absence de vagues et de courant, eau transparente, parois qui délimitent le domaine et rassurent.
Tu vas pouvoir par le jeu et des apports techniques dans un milieu aménagé, t'affranchir de certains reflexes de terrien qui t'empêchent de lâcher prise dans l'eau et qui vont nuire à tes progrès en apnée.

Un des exercices de base pour cela est l'apnée en expiration se terminant à poumons vides pour ressentir tes variations de flottabilité ainsi que l'effort expiratoire nécessaire dans l'eau et la pression sur ta cage thoracique en fin d'exercice.
A effectuer en sécurité ( de préférence avec un binôme) en ayant demandé la permission aux MNS qui peuvent ne pas être d'accord et sans trop forcer ni hyperventiler avant.

Mes deux bouées canard

09 juillet 2020 à 23:17:09
Réponse #7

piero


Merci à tous pour vos réponse, il y a de quoi lire et relire  :up:

J'ai testé la douche froide toute la semaine et ça m'a permis de cerner ce qui me fait suffoquer. C'est l'eau froide sur le visage, particulièrement nez et yeux ouverts. Eau froide dans le dos, je n'ai pas de souci, je passe le jet face au visage et là je suffoque. Dans le contexte de la baignade, le fort courant n aidait pas.

Je nage pas trop mal. Ou plutôt, je suis capable de nager longtemps.  J'avais fait une traversée de lac : 5 km sans réel entraînement (Paladru en longueur pour ceux qui connaissent). Mais c'est en eau calme.

J'ai toujours nagé avec des lunettes. Sans lunettes j'aime pas ouvrir les yeux dans l'eau, je trouve cela désagréable.
 J'ai appris le crawl tout seul et j'avais du mal avec la respiration au début: je buvais la tasse lors des respirations.

Quand j'étais petit j'avais une phobie de l'eau. Mauvaise expérience de la natation à l'école. :-\

En apnée j'ai toujours été beaucoup plus fort avec un masque qu'avec des lunettes. Et sans lunettes j'avais jamais vraiment testé.

Tous ces éléments (dans le désordre, désolé pour le manque de structure). M amènent à penser qu'effectivement je n'ai pas une bonne «aquacité». Je vais continuer les douches froides et à m'exposer dans les situations qui me procurent l'inconfort. En suivant vos conseils. Je vous dirai si je vois une amélioration !

10 juillet 2020 à 05:48:20
Réponse #8

François


A mon avis, ce n'est pas les douches froides qui vont améliorer beaucoup des aptitudes en apnée. Pour une bonne apnée, il faut être à l'aise et détendu. Ce qui d'ailleurs n'est pas toujours souhaitable dans de l'eau très froide. Si en plus s'ajoute le stress de la pleine eau, c'est pas gagné.
Pour éviter les stress et être à l'aise, il faut pratiquer. Pas forcément nager comme un performer, mais jouer en pleine eau, avec les vagues, le courant, les reliefs la faune et la flore des profondeurs. Bien maitriser sa flottaison et sa respiration plutôt que bien nager :)
Espérer le meilleur, prévoir le pire.

12 juillet 2020 à 15:43:32
Réponse #9

fall7stand-up8


Merci à tous pour vos réponse, il y a de quoi lire et relire  :up:

J'ai testé la douche froide toute la semaine et ça m'a permis de cerner ce qui me fait suffoquer. C'est l'eau froide sur le visage, particulièrement nez et yeux ouverts. Eau froide dans le dos, je n'ai pas de souci, je passe le jet face au visage et là je suffoque. Dans le contexte de la baignade, le fort courant n aidait pas.



Ce que tu décris n'a rien à voir avec la température de l'eau.
Le reflexe d'apnée est déclenché par la présence d'eau sur la cornée et/ou sur la muqueuse nasale.
si tu te mets une poussière dans l'oeil et que tu vas te rincer l'oeil sous le robinet tu vas "suffoquer "comme tu dis même si au demeurant tu as mis de l'eau tiède.
Si ta sensation est mauvaise c'est parce que cette apnée est involontaire, déclenchée par un reflexe, et donc tu as l'impression que tu manques d'air. Rien à voir avec une apnée à sec que tu aurais déclenchée volontairement.
Au risque de me répéter, les apnées expiratoires ou tout simplement la nage en crawl sans lunettes vont t'amener à domestiquer cette sensation et à rééduquer ce reflexe.
Observe des nageurs (surtout ceux ayant commencé jeunes). La premieère chose que tu verras quand leur tête s'immerge ce sont des bulles. Ils ont un conditionnement inverse de celui des non nageurs. dès qu'ils sont sous l'eau ils soufflent. c'est acquis alors que le reflexe d'apnée est inné.
Tu peux observer les "bébés nageurs" (qui ne nagent pas soyons clairs) quand leurs parents leur font faire leurs premières immersions. Ceux qui hésitent et les immergent tout doucement leur font boire la tasse car les bébés continuent à respirer avec de l'eau dans la bouche. Ceux qui font une immersion rapide enclenchent le reflexe d'apnée car tout le visage, y compris yeux et nez, se trempe en même temps. Tout ça se passe dans une eau à 32 degrés donc neutre d'un point de vue thermique. (32° est la température de la peau. à cette température là on n'échange pas avec le milieu liquide)

12 juillet 2020 à 18:14:35
Réponse #10

piero


Verdict après une semaine d apnée sous douche froide en pleine face, j'ai beaucoup mieux maîtrisé mon apnée yeux ouverts.
J'ai plus que doublé mon temps immergé, et je luttais beaucoup moins, pas encore en confort comme dans de l'eau tiède, mais vraiment mieux.

Pour le reste je note le crawl sans lunettes, à tester. L'alternance eau/air me semble un peu délicate. On plonge pendant quelques minutes. On nage pendant des dizaines de minutes, j'ai peur que cette exposition beaucoup plus longue soit mauvaise pour les yeux ... à voir...

 


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