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Auteur Sujet: **MULVIVOR 2020** 3 et 4 octobre, Auvergne  (Lu 25596 fois)

11 octobre 2020 à 15:46:11
Réponse #100

Vef


Un grand merci aux organisateurs et aux participants.
Ahh ces moments près du feu alors que patcha mama nous en met pleins les dents, c'est que du bonheur!!!

25 octobre 2020 à 09:46:03
Réponse #101

greenman


Bonjour à tous

Je vous présente le CR écrit à plusieurs du Mouille-Vivor du 3 et 4 octobre 2020.
De la même façon que sur RL, si certains ne veulent pas apparaitre, qu'ils me contactent.  8)
Merci Azerty pour la trame


Vendredi soir
Doc et Bojar ont écrit :

Nous quittons la région parisienne aux alentours de 18h45 sans subir trop de bouchons. Arrivé au parking vers minuit et demi, il fait frais mais il ne pleut pas. On plante le tipi sous les filets du parc de loisir, on sort les affaires et au dodo.

Départ vendredi après midi et arrivée vers 16h30 au parking. Seul. Je m’équipe, regarde la carte et suis le GR44 qui va m’approcher de la clairière qui sera demain un des lieux de rdv. Il pleut j’ai mis le poncho sur moi et le sac, chapeau de laine sur la tête on y va. La réalité et les cartes en matière de chemins forestiers ne font pas bon ménage mais j’arrive au lieu souhaité. Pas possible de camper dans la clairière. Il y a des vaches et les trous d’eau sont nombreux. Je préfère me poser sous les sapins et hêtres, petite place. Je plante cette tente pour la deuxième fois et elle parait offrir un relatif confort pour une place. Seulement un zip lâche ! troisième fois que je l’actionne peut être.
Je me chauffe un peu d’eau avec le réchaud bois. Ici toute la cellulose transpire l’H2O.
20h00 que faire? 20h30 je me couche. 21h00 je dors.
Vent sur la cime des arbres et pluie par grosses gouttes.

Nirgoule a écrit:

Départ vendredi après midi et arrivée vers 16h30 au parking. Seul. Je m’équipe, regarde la carte et suis le GR44 qui va m’approcher de la clairière qui sera demain un des lieux de rdv. Il pleut j’ai mis le poncho sur moi et le sac, chapeau de laine sur la tête on y va. La réalité et les cartes en matière de chemins forestiers ne font pas bon ménage mais j’arrive au lieu souhaité. Pas possible de camper dans la clairière. Il y a des vaches et les trous d’eau sont nombreux. Je préfère me poser sous les sapins et hêtres, petite place. Je plante cette tente pour la deuxième fois et elle parait offrir un relatif confort pour une place. Seulement un zip lâche ! troisième fois que je l’actionne peut être.
Je me chauffe un peu d’eau avec le réchaud bois. Ici toute la cellulose transpire l’H2O.
20h00 que faire? 20h30 je me couche. 21h00 je dors.
Vent sur la cime des arbres et pluie par grosses gouttes.


azerty a écrit :

je rejoins Guichen chez lui à 17h, je suis un peu à la bourre mais on prend le temps d'un café avant de partir. Nous arriverons au Lac à 2h du matin. normalement Olivier59, nayana et Anata sont deja là. En arrivant on aperçoit un bivouac à proximité du parking, on ne fait pas de bruit, on sait que ce week end il y aura par ici des gens qui dorment avec leur hache sous la main. rapide inspection des sous bois entre la parking et le lac à la recherche d'un coin à peu près plat. trop près du lac peur de l'humidité pais trop près du parking il y a du vent. On aperçoit un autre bivouac, on s'éloigne pour ne pas déranger. on finira par trouver notre bonheur à 20 mètres du panneau interdisant le bivouac wink Nous sommes couchés à 3 heures. Nuit sans pluie ni trop de vent, la condensation est très limitée. le chien n'a pas trop l'habitude du bivouac, juste 2 nuits à son actif, et il a déjà dormi toute la route, il passe son temps à observer les alentours.




Guichen a écrit :

Azerty est presque à l'heure: petit goûter avant de partir. Heure prévue d'arrivée: vers 1h00 du matin.
Une petite bouille noire court sur ma pelouse. Départ vers 17h50; pause souper à la sortie de Poitiers. Flèche m'épate: pas un aboiement dans la voiture: une vraie pâte!
Après un quart d'heure de recherches, nous nous fixons près du lac mais pas trop. C'est le 2ème montage de la knot vendue par Pala2: Azery a déjà fini son installation globale que je commence à m'installer. Pas de quoi se plaindre: un peu d'humidité, pas trop froid. Je m'engouffre dans le sac mais ne dors pas trop: j'entends parfois le chien qui s'agite et puis c'est un peu mon habitude en bivouac.


Eric le rouge a écrit :

Vendredi soir, j'ai l'honneur d'accueillir un MUL accompli : Simon, qui s'est motivé pour covoiturer avec moi vers la tempête. Discussion tranquille pendant que je suis en train de terminer de préparer mes affaires (occasion pour moi de discrètement confronter mes hésitations à l'expérience de mon invité), et même super sobre (pas même une bière, si, si). Petite pensée pour les Mulvivor déjà sur place, dans la pluie et la froidure. Qu'il est doux ce matelas, qu'elle es suave cette couette. "Mais quelle idée d'aller se jeter dans la gueule du loup glacé demain...". Il est trop tard pour reculer. Lever matutinal avant 6h, décollage à 6h30, petite pause p'tit déjà et nous arrivons à 9h10 au bien nommé parking. D'un point de vue météo, on est parti de Lyon sous un ciel clair et purgé. La route s'est faite sous une superbe presque pleine lune qui va se voiler doucement avec notre bascule en Auvergne. Plus on s'approche du mont Dore, plus les nuages se densifient. A l'orée du parking, les premières grosses gouttes s'écrasent sur le pare-brise. Les arbres commencent une danse macabre dans le vent. Winter is coming.


Nayana et Anatta a écrit :

Vendredi 15h30, Anatta et moi nous retrouvons tranquillement pour covoiturer direction l'Auvergne et l'édition Mulvivor 2020. Nous ne sommes pas du matin et partir samedi à 5h30 ne nous enchantaient guère. L'occasion de papoter et de faire un premier test matériel ce soir. Route tranquille sous la pluie (enfin pour moi vu que je ne conduis pas).
Il fait déjà sombre quand nous arrivons au lac de Servière mais la pluie fait une accalmie, nous laissant le temps de trouver un coin très bien abrité du vent, sous les arbres, pour monter nos abris. Premier test en condition réelles de la Lanshan 1 pro. Cette tente n'est pas faite pour les conditions qui s'annoncent, je le sais, mais j'ai pris un sursac pour protéger le duvet et c'est le meilleur moyen de tester ses limites en conditions safes. Couchées tôt, miam miam sous la tente, la pluie tapote doucement sur la toile, j'entends le vent forcir mais je ne le sens pas. Extinction des feux. Au petit matin, la tente à bien tenue et ne s'est pas détendue comme je m'y attendais (note: j'ai ajouté des élastiques sur les haubans). Bon point.



Samedi matin :
Greenman a écrit :

8h45, je sors de la voiture et papote avec ceux déjà arrivés (on les reconnait les mulvivors) et rapidement, j’ajuste ma tenue pour rajouter un peu de chaleur sur le haut du corps !! Du vent et de la pluie fine.
Les gens arrivent petit à petit, certains sortent de nulle part, on fait connaissance, on parle de la pluie et du beau temps…
Pas mal se connaissent déjà, l’ambiance et l’accueil est top même pour les petits nouveaux comme moi.
J'ai même le droit  à une tasse de thé  :).
La météo n'aura pas eu raison des kilts, ça me rassure un peu  :)
Tout le monde fait ses derniers préparatifs et cherche à optimiser l'emport (de liquide notamment).
A mon grand étonnement, je ne suis pas catégorisé MUL, il paraîtrait que j’ai des progrès à faire. Pourtant je n’ai même pas rempli les poches PLCE sur les côtés du sac….Je comprends pas  ;#
Top départ, on charge les sacs, on se regroupe et on lâche les chiens…
Cela fait du bien de bouger pour nous aussi

Merlin a écrit :

08h00 Les organisateurs partent toujours à l'heure, il paraît. RDV donné avec Bibichka et Diesel. Au moment où je prends le volant j'avise la jauge de carburant à moins de la moitié(mais qui donc aurait utilisé le véhicule en mon absence?), en bon prévoyant je fais un crochet pour y remédier. Je me souviens des recommandations de Diesel "équipes toi hiver+pluie, ce sera pas du luxe" dans la semaine, j'ai presque fait le sac en fonction, j'aurais du ajouter l'ensemble woolpower 400g hivernal habituel pour être plus confortable au final.
08h58 La météo est bien aussi pourrie que prévu mais les courageux participants arrivent petit à petit, il y a même un peu de troc et divers échanges louches aux coffres de certaines voitures.



Eric le rouge a écrit :

Bon côté échange, j'arrive avec deux dons : une vieille grosse polaire Eider, bien lourde, bien chaude (qui va me faire fantasmer à plusieurs reprises pendant quelques claques glacées), et une ancienne gore-tex North Face (à re-traiter)... Mais cela ne va pas déchaîner les passions. Tant pis, retour dans le coffre, où je termine de me changer, et revêtir mon magnifique surpantalon en tyvek blanc-immaculé-pas-pour-longtemps-vu-la-boue (cela va d'ailleurs être un concours secret entre moi et les deux beaux chiens de Doc : qui sera le plus blanc cassé aujourd'hui).



Diesel a écrit :

Après avoir rejoint Bibichka et Merlin nous nous mettons en route pour rejoindre le lieu de départ.
Bibichka est déjà la victime de nos blagues pour une malheureuse histoire de plein d'essence.
Arrivé sur place à l'heure, nous constatons que nous ne seront pas seuls pour cette sortie. Notre dernier espoir de rester au sec est douché. Nous repérons vite des randonneurs qui ne passent pas inaperçus vu leur équipement.
Petit à petit tout ce petit monde arrive en s'étalant de 9h à 10h. Pour une fois tout le monde est à l'heure !
Alors que les retards sont légion, ce ne sera pas le cas cette fois. Ce qui a pour effet de nous faire arriver tranquillement au lac dans les environ de 11h alors que j'avais prévu un retard conséquent. Nous partons donc pour faire le tour du lac histoire de perdre un peu de temps et ne pas manger trop tôt. Arrivé à la moitié du tour du lac, Doc repère un endroit relativement bien protégé du vent ou nous nous posons pour manger. Il doit être à peine plus de 11h. Pas de quoi nous démotiver de manger de toute façon. Si certains avaient des doute sur la présence de la pluie ce week-end, ils sont rassurés. Les nuages sont bien calés sur le massif et ne semble pas disposés à le quitter.



Nirgoule a écrit :

7H30 je me lève histoire de ne pas manquer le rdv du samedi matin. Je replie tout. Je ne suis pas sur que l’on passe la prochaine nuit ici.
9H15 je rejoins le parking où se trouvent déjà une dizaine de participants. Le reste du groupe arrive peu à peu et finalement nous sommes une vingtaine. Je reconnais quelques visages. nous papotons un peu et partons.
Nous devons effectuer une boucle en passant par le lac de Servière. Il pleut par intermittence et la météo annonce pire pour la nuit prochaine.



Merlin a écrit :

10h00 on se met en route, déjà dégoulinants, vers le lac et l'ambiance n'est pas morose. Le temps de prendre des nouvelles, de faire connaissance. De réaliser que la météo ne va pas s'arranger... On fait une pause un peu avant midi pour la restauration de chacun, on partage des spécialités et certains, bien organisés, montent des 3X3.
Viens le moment de décider si on passe par les crêtes avec la météo pourrie ou si on se dirige directement vers le bivouac. Nous décidons de lancer deux groupes pour permettre à chacun de trouver son bonheur.



Azerty a écrit :

on se leve vers 8 heures. Le chien cours deja dans les bois depuis une heure. Nous commençons à plier le camp quand on aperçoit Olivier59 qui arrive en Vélo, normal.  Un disque jaune brillant se lève à l'est et nous réchauffe 2 minutes, on dirait un soleil mais ça m'étonne que ça existe en Auvergne, on ne le reverra plus. Anata et Nayana nous rejoignent. Le clan MUL est au rendez vous. Je pense que l'on peut rejoindre les autres à pied mais le rendez vous c'est maintenant et à 4 kilomètres, donc direction les voitures. On arrive au point de RDV, il y a pas mal de monde, c'est super, les prévisions météo sont pourries mais pas assez pour décourager tout ce petit monde. On se retrouve, on fait connaissance, il commence à pleuvoir, on se couvre et on tremblotte en attendant le départ pour se réchauffer. Le chapeau restera dans la voiture, trop de vent. Première sortie MULVIVOR pour ma part, les kilts et les sacs font sourire mais soyons honnêtes, pour être là c'est qu'on est tous aussi frapadingues les uns que les autres. L'ambiance est deja très conviviale et le week end s'annonce bien. les gens du Nord MULVIVORS ont dans le cœur le soleil qu’ils n’ont pas dehors

Guichen a écrit :

Je demande à maître Azerty l'heure: c'est l'heure de se réveiller mais dur de sortir du sac de couchage. J'entends mon compagnon s'adresser à Olivier59. Je me décide à sortir de l'abri: bah oui, Olivier en kilt et en vélo: tout à fait normal surtout en Brompton! Il avouera que la sortie ouest de Clermont c'est hard (côte de la Baraque).
Oui, un peu de soleil: je me demande après coup si j'ai eu la berlue! 2 bourguignonnes sont là: ça me rappelle le Vercors en 2018. On embarque le vélo à Olivier dans notre carosse. Olivier file avec les filles: direction le lieu de rendez-vous. Le trio nous sème mais on y arrive.
Ca commence à pluvioter et le froid s'en mêle: j'ai l'impression d'assister à une rencontre entre les antiques et les modernes: des multicolores d'un côté et des verts de l'autres. Je ne sais pas ce qui nous réunit; il y a bien sûr Diesel et Merlin. Si, la synthèse arrive: béret, kilt gris et sac Golite sortant d'une Renault. Miss Sonic.
Dans un coin, certains évoquent des couteaux, d'autres des sacs légers...Ca caille, il est temps de partir!

Vef a écrit :

arrivé vers 9h30, je fais un rapide grand bonjour à l'assemblé (je suis timide!!) et retourne à ma voiture pour faire mon sac. En partant de chez moi, j'avais jeté ce qui me semblait utile dans le kangoo. En bon survivor MUL (matériel ultra lourd), j'ai rempli mon petit sac de 70l. Je mets mes chaussure et grosses chaussettes en laine que je remonte juste sous les genoux, en dessous du kilt. Quelques instants après, c'est parti sous la pluie et le vent, pas de soucis, le poncho de l’armée allemande fait le taf. En moins d'un kilomètre, mal de hanche qui apparait, je vais en chier, ça fait longtemps que j'ai pas porté de sac. Je sais qu'en arrivant dimanche soir chez moi, je vais squatter le forum RL ^^

Nayana a écrit :

Samedi matin, nous retrouvons Azerty, Guichen et Flèche qui finissent de remballer et ont été rejoint par Olivier59... et son vélo pliant (what ?). Leur nuit a été plus agitée car moins abritée. Direction les voitures et le lieu de rendez-vous. C'est chouette de retrouver des têtes connues et de découvrir de nouveaux visages. Le week-end devrait faire honneur aux prévisions météo mais le mulvivor a du soleil dans son cœur et il va y avoir une éclaircie, promis !
J'ai enfilé ma tenue "justement, il me manquait quelque chose pour sortir les poubelles" et je suis parée pour passer sous la douche.

Anatta a écrit :

Après une bonne nuit, nous rejoignons les autres au parking. Nous comparons nos tenues de "Mouille-vivors". Je suis assortie à Nayana avec mon pantalon sortie de poubelle. Je louche en direction d'un MUL avec un élégant pantalon blanc en Tyvec. Je suis jalouse. Mais la suite me dira que finalement, l'élégance ne paye pas... J'admire aussi le courage des "kilteux " jambe nues. Le Mulvivor est courageux !


Samedi après midi :

Diesel a écrit :

La pause déjeuner est, comment dire, assez misérable. Olivier59 résume à lui seul l'image que j'en garde.
Assis contre un arbre, prenant la pluie et faisant chauffer son repas. En fait il ne lui manque qu'un panneau en carton "à votre bon coeur, pour manger !". Sous la pluie on à tous l'air d'être de pauvres réfugiés (climatiques bien sûr).
Certains s'organisent un peu mieux et montent à la hâte des abris en tendant des tarps au dessus de leur tête. Malgré tout l'ambiance est bonne et les paquets de chips et autres produits commencent déjà à s'échanger. Nayana affranchit les nouveaux sur les us et coutumes des MULs et de la meilleure façon de s'alléger dès le début de la rando. Et surtout de l'importance d'inclure des nouveaux qui ne sont pas encore rodés à notre habitude d'offrir dès le départ ce qui peut représenter un poids inutile à transporter. Le défaut de cette habitude, c'est qu'il faut compter sur la générosité des autres par la suite.
Après la pause déjeuner, Merlin et moi proposons deux options pour la suite: Les crêtes ou aller directement au lieu de bivouac dans les bois.
"Si on prend les crêtes on va en prendre plein la gueule" prévient Diesel. A notre grande surprise, les 2/3 du groupe sont chaud patate pour les faire. Des fous qu'on vous dit !
Et c'est parti pour une ascension en direction du soleil (qui doit être présent mais avec une bonne couche de nuages entre lui et nous !).
Nous pataugeons donc joyeusement dans l'eau et au fur et à mesure que nous montons, le vent se fait plus présent.



Anatta a écrit :

après un grignotage sous la pluie battante, pas découragée, je choisi le groupe des crêtes. Du vent et de la pluie battante dans la tronche ? Ouaihhh !!! Partante !!! Je ne serai pas déçue. Il y a tout ça et bien plus : du brouillard, du froid, du passage de barbelés en mode commando dans la boue... ça n'entame pas notre bonne humeur.



Eric le rouge a écrit :

Nous longeons des champs paturés sous le regard stoïque de jeunes vaches. Une scène étonnante : un troupeau de génisses se met à nous accompagner de l'autre côté de la barrière : il semblerait bien que l'un.e d'entre nous leur ai tapé dans l'oeil de velours (à moins que ce soit déjà l'odeur). Mais chut. On ne dénoncera pas l'ami.e des bêtes. Elles finissent par être bloquées, et regardent disparaître dans la brume le triste train mouillé des mulvivors.
Nous sommes de moins en moins protégés par le massif. arrivé à un col, nous partons hors piste pour rejoindre le GR qui nous amènera au point de bivouac dans les bois.
Vous connaissez le dicton  "dans le brouillard tout le monde s'égare" ? Et bien c'est un peu ce qu'il se passa.
Les lunettes embuées, le grésille qui vous picore le visage, les kilts qui volent, ..... Fidèle à son instinct, Diesel part dans la direction supposée ..... Sauf que dans le brouillard, tout le monde s'égare, c'est bien connu. avec un regard aussi perçant qu'une taupe et une visibilité réduite à 30m, pas facile de repérer quoi que ce soit. Après quelques temps et enfin, un oeil sur le GPS, la troupe repart dans le bon sens après avoir sans doute fait un "léger" détour. Bah, tout le monde n'y a vu que du feu de toute façon.  :)



Greenman a écrit :

On finit la pause midi de 11h15  :D, la pluie se maintien. Le kilt est encore sec.
Je choisi de suivre le groupe qui poursuit la rando par les sommets, le deuxième partira en direction du camp par la vallée.
Là-haut, on nous promet du vent, de la pluie et du brouillard. Comment refuser  :)
Les promesses sont tenues, notamment sur la dernière montée. Excellent !!
On essaye de ne pas faire de pauses trop longues pour ne pas se refroidir après les efforts.
On entame la descente direction le bivouac et on retrouve les autres.
Je suis plutôt content, le haut du corps est plutôt bien en terme de chaleur et d’humidité, les couches choisies fonctionnent bien. Veste (bien qu'encore étanche dessous), kilt et chaussures contiennent je pense 10% de l’eau sur terre.
Le béret Écossais marche super bien….pour une première, j’adore.   

J’apprécie la protection que nous procure la topo et la forêt, je traîne pas et monte la chambre tout confort.
Pour moi Tarp + Hamac, je sortirais le sdc au dernier moment.

On reste vigilent vis à vis des arbres et du risque lié au vent.
Tout le monde arrive à se trouver un coin pour faire son montage plus ou moins confort. Certains MULs sont juste timbrés....(on veut des noms !!!)
Je retourne voir ceux qui œuvrent pour la communauté en allumant un feu.



Nirgoule a écrit :

Au lac vers 11h30 nous prenons la pause déjeuner, frugale pour ma part, comme depuis que je suis arrivé d’ailleurs : le minimum, comme l’eau également.
Il pleut fort, quelques uns tendent un tarp et s’abritent tant bien que mal. Deux groupes se séparent ici. L’un ira vers les crêtes et risquera d’en prendre encore plus (du sang vent et des larmes de la grêle). L’autre groupe passera par la plaine ou le chemin à l’aller. Je choisis le deuxième groupe (7) me sentant pas suivre la cadence des jeunots   :)
Après n’avoir pu trouver passage plus direct sans s’embourber nous revenons sur nos pas et après une heure environ de marche nous atteignons le point GPS prévu: une forêt de grands sapins et pas mal d’espace pour loger tout le monde avec en plus du bois. Au cas où un fou déciderait de faire du feu par ce temps.
Les 7 se trouvent un emplacement. Comme moi tous se préparent un sol à peu près plat. L’épaisseur d’humus est conséquente et les sardines trop courtes sont souvent remplacées par des petites branches taillées au couteau.
Le groupe des crêtes arrivent peu après et chacun se réparti sur la large zone.
La pluie est encore là et même si le vent est freiné par les arbres il fait froid avec 3 à 4°. L’idéal serait un feu. Mais tout est trempé. En même temps je me dis que nous ne sommes pas en janvier après des semaines et des semaines de flotte. Il faut tenter le coup.

Je commence à tailler de fines bûchettes, très vite Sonic vient m’aider, coton vaseline+alcool solide+étincelle = quelques faibles petites flammes, il faut attiser et tailler encore et encore. Sonic souffle à tousser Doc vient l’aider, je taille, ils soufflent, d’autres taillent, et après une petite heure le feu est hors de danger de s’éteindre, ouf !

C’est alors que Merlin déclare que le droit à se chauffer nécessite d’apporter du bois. Il s’en suit de nombreux déplacements frénétiques pour aboutir à un amoncellement de bûches et de troncs qui sont posés non loin du feu. ça fume fort mais ça flambe encore plus fort. Le bois de résineux envoie des escarbilles au gré du vent. Va y avoir des trous dans le synthétique! Mais la pluie tombe à grosses gouttes on sèche devant (et on fume) on mouille dessus et derrière.
La convivialité est sauvée (Bibichka a retrouvé le sourire) on a évité d’aller se coucher chacun dans son abri sans trop mot dire (sans jeu de mot  :) )



Azerty a écrit :

la pause de midi a été dure, en position statique le refroidissement est immédiat. 3 tarps sont montés mais on est déjà tous trempés. Ma veste n'est pas de première jeunesse, pour l"instant elle tient le coup. Le pantalon imper de trail aussi mais je sais qu'il a ses limites. Au redémarrage 2 groupes se forment, un vers le bivouac, l'autre vers les crêtes. un troisième groupe nous quitte déjà. Je veux juste marcher pour me réchauffer, la chaleur viendra de l'intérieur. Je laisse le chien faire un peu ce qu"il veut, en position statique il tremblotte, il n'est pas bien épais, pour l"instant il ne s’éloigne pas trop et n'emmerde personne. même pas les 2 autres chiens bien plus calmes que lui, eux ils creusent. La marche par les crêtes est dantesque. à un moment il y a eu une éclaircie et on a vu un truc.



Guichen a écrit :

Le sentier part vers un lac. Au bout de quoi? 30 minutes? On s'arrête déjà pour la pause déjeuner: à l'endroit même où nous bretons posâmes nos abris!
Sous la pluie (et le froid), on pourrait penser à une armée en déroute. Ca et là des tarps ont été montés pour se protéger des éléments. A vrai dire, je ne sais si une grande partie de la troupe a réellement déjeuné. Je grignote quelque nourriture. Une bonne âme me propose un pounti: magnifique! La température et l'humidité prennent un peu le dessus. J'ai bien fait d'avoir embarquer le pantalon Frogg et une veste autre que la Frogg.
Ca y est on repart: 2 propositions de marche, soit plus cool soit plus exposée par les crêtes.
Je décide de partir vers les crêtes. Nous longeons d'abord le lac puis partons franchement vers plus haut.
Je me déleste de mon Duck Tape pour secourir Sonic qui a de gros soucis avec ses godasses.
Nous montons et ça ne s'arrange pas. Pratiquement vers la partie la plus haute, le grésil et le vent arrivent de face: si c'est ça l'Ecosse, bah, enfin je ne sais pas, il faut en vouloir. Mais, partis ensemble, nous arriverons ensemble!
Ca se calme: il y a même un brin de soleil éphémère, c'est cela éphémère!
Oui, Sonic a les cuisses rouges! On dirait qu'elle sort d'une séance de bronzage qui a mal tourné...
Ca y'est, je sens l'humidité au niveau des épaules: la Millet a capitulé!
On aperçoit une cabane près d'une piste: certains, je pense, croie au miracle. Diesel annonce que ce bâtiment est réservé pour les chefs.




Eric le rouge a écrit :

Dantesque, le mot est juste. Ça gifle. Ça fouette. Ça frisquaille. Le grésil gelé griffe. Les rafales déséquilibrent. Vu que l'on n'avance pas au même rythme, les pauses font passer en mode surgélateur humide. Et les pauvres derniers arrivés n'ont pas le temps de souffler que la troupe s'égaye pour rechercher un peu de chaleur dans l'effort. Que de pensées pour les kilteux.ses ! Des grand.e.s malades ! Sonic a les jambes devenues rouges luminescentes, plus vives que sa chemises à carreaux.
De mon côté, le magnifique pantalon tyvek marroné qui mouillait par les coutures de l'entrejambes (hum hum, pas de remarques bandes de malotru.e.s) depuis quelques heures a craqué au troisième (sur 45) passage de clôture. Autant dire que je ne suis plus qu'une éponge gorgée de froid (la veste a bien tenu quelques heures, mais là elle n'est plus qu'un pont humide, comme toutes les couches intérieures). C'est marrant, mais je suis vraiment prêt à marcher sans m'arrêter aujourd'hui. C'est marrant aussi car je n'ai aucune sensation de soif, aucune envie de boire alors que je ne touche pas à ma bouteille et que je m'arrête ponctuellement pour des pauses pipi niagaresque. Un peu comme si je buvais par le corps (Simon parle de s'hydrater par les pieds dans ses conditions).



Merlin a écrit :

13h00, départ vers les crêtes, le vent est encore là, la pluie aussi, le froid une sensation. On fait le tour du lac puis une grimpette, et encore une autre, on est presque bien. Le brouillard commence à isoler certains du chapelet de marcheurs alors on resserre les rangs pour finir le trajet en redescendant vers le spot de bivouac.
16h(environ) arrivée au bivouac, certains sont déjà en train de démarrer un feu de camp, Oh joie! On s'installe petit à petit en prenant garde aux arbres en mauvais état(merci Greenman pour la vigilance supplémentaire). Une fois le tipi monté et Bibichka réchauffée je retourne auprès du groupe. Nombreux ont l'air très occupés à sécher, je profite d'avoir de l'audience pour rappeler que la durée et l'intensité du feu sont directement proportionnels à la quantité de bois disponible, engendrant une frénésie facilement explicable par les conditions.



Vef a écrit :

pause déjeuner rapide, quelques noisettes et le bon pounti ? je sais plus quoi de Bibichka
Pour repartir, un choix à faire : partir avec le groupe qui va sur les crêtes ou aller directement (pas tant que ça) au bivouac. Vu ma hanche, et surtout la taille de mon sac, je me suis dit que c'était pas très sérieux d'aller dans un endroit très ventu -> direction le bivouac). On papote en chemin, on ne trouve pas le chemin le plus direct mais on y arrive vers 15h il me semble. Montage de tente (2.2kg ^^), et après l'effort, le réconfort, une petite soupe miso. Je vois que je ne suis pas le seul à vouloir me réchauffer. On se met ensuite à chercher du bois et Nirgoule commence à préparer un feu, aidé par certains d’entre nous. Et là, il faut être précis car les allumettes doivent être longues mais fines, comprendra qui pourra ^^
Le reste de la troupe, de retour des crêtes arrive enfin, ils ont l'air lessivé, j'ai compris quand j'ai vu une des vidéos Simon il me semble : c'était un peu l'apocalypse.



Nayana a écrit :

Après une pause grignotage (le pounti, c'est de la balle, merci Bibichka !), n'écoutant que mon courage et adepte de l'adage "courage, fuyons!" je me joins au groupe qui rejoint directement le bivouac de ce soir. On discute un peu sur la route mais l'option chemin facile est préférée à l'option "on pourrait couper par le champs qui s'est probablement transformé en marais prêt à avaler nos godasses". Installation au bivouac en profitant d'une accalmie (le sol est très meuble avec une grosse couche d'épines de pin et les sardines sont un peu courte), petite tisane pour se réchauffer, et on commence à rattrouper du bois pour faire un feu. Tout ce qui est à terre est gorgé d'eau mais les branches mortes de sapins offrent du bois sec. Je fais l'erreur fatale de mouiller mes gants. J'ai mal géré les mains sur ce week-end.











Samedi Soir :

Nirgoule  a écrit :

On s’échange la nourriture (saucisson, jambon pâté, chips, bonbons, chocolats, et d’autres), les boissons (gentiane, sapin, gamay, cognac, etc). On se tourne et retourne comme des saucisses sur le barbecue, le but se sécher ce qui vient de se mouiller et vice versa, sans s’arrêter car il pleut sans arrêt.




Azerty a écrit :

arrivés au bivouac chacun cherche son petit coin pour monter l"abri. Je trouve le mien un peu en hauteur du camp. On oublie vite les petites sardines en alu au profit de branches qui trainent un peu partout, il faut aller chercher 20 à 30 centimètres de profondeur pour que ça tienne, et vu le vent annoncé il faut que ça tienne fort. à peine le tarp monté le chien rentre et se couche, il est crevé, il ne s'est pas ménagé aujourd’hui. Je suis trempé, la veste imper a pris l'eau de partout, mais la petite polaire tient le coup. Le pantalon trail me donne satisfaction, je sens bien de l'humidité mais globalement le pantalon est sec en dessous. Je sors la doudoune (duvet) pour ajouter une couche mais elle va vite prendre l'eau. j'ai les pieds gelés. Les plus expérimentés nous offrent un énorme feu qui fera du bien à tout le monde. Mais je ne vais pas rester longtemps. Je n'ai pas mangé ni bu de la journée et je me sens naze. au moment de filtrer un peu d'eau sous l'abri je vais m'allonger, erreur fatale. Je ne m'en relèverai pas.



Guichen a écrit :

Le bivouac est près d'un ruisseau; après quelques minutes, je décide de m'installer un peu en hauteur: sympa, je laisse un endroit qui semble bien moussu à Azerty.
Le montage n'est pas simple, mon emplacement n'est pas de niveau et surtout, il y a un tel humus que sur une dizaine de centimètres, c'est hyper souple. Je m'épuise à remettre les sardines, retendre, bouger les bâtons: je comprends que le plus simple est de virer une grande partie des sardines et de jouer à l'homme des bois en me munissant de branches de bois.
Je ne me change pas avant le repas d'autant que grâce à Sonic et sûrement le mulvivor qui écrit en rose (je crois) et surtout les kilteurs qui ramènent des morceaux de bois comme s'ils s'agissaient de cure-dents!
Le feu est là et tout change: je me voyais mal ramener en Bretagne avec mes 30 crêpes, mon muscat corse et ma liqueur de châtaignes corses.
Ca discute, ça échange, ca rigole; le feu s'étend...
Je ne vois plus Azerty: je monte voir s'il se porte bien.
Bientôt, nous ne sommes plus que quelques uns autour du feu. Y'en a un qui n'a de cesse de montrer ses fesses au feu: j'apprendrai plus tard qu'il a dormi dans sa voiture!




Merlin a écrit :


début de soirée avec le soleil qui se couche(18H?). On échange de la boisson et de quoi grignoter, il se met à pleuvoir des trombes d'eau. Sur une recommandation de Sonic' j'essaie d'étendre le foyer pour faire un feu en long, je dois m'y reprendre à deux fois avec l'assistance de quelques survivors bienveillants.
La scène est surréaliste, on est en cercle autour des flammes, des seaux d'eau nous tombent dessus et menacent le feu comme les participants d'un refroidissement définitif. Mais on reste là, à rire et partager des conseils ensemble dans ces conditions dantesques.






Vef a écrit :


Comme l'ont décrit certains, très bonne soirée près du feu malgré la pluie qu'on ne sentait même plus, merci le feu de camps (qui pique quand même les noeils lorsque le vent tourne!!). Échange de victuaille, d'élixir, de conseils sur le matos, un vrai régal!!!



Anatta a écrit :

soirée un peu surréaliste : on est tous debout autour d'un feu sous des trombe d'eau à s'échanger des victuailles. Vu de l'extérieur, ça doit être très très étrange. J'apprécie bien le feu qui réchauffe. Merci à ceux qui l'ont allumé et entretenu.

Nayana a écrit :

Chouette soirée mais ce qui se passe dans les bois, reste dans le bois ! Bon, en vrai il pleuvait trop pour oser sortir les appareils photo. Avec le froid et les liqueurs de sorties, je laisse la bouteille d'Auxey-Duresse 2018 dans le sac. Tant pis, ce ne sera pas perdu, je suis en train de siroter un verre en écrivant ce compte-rendu. Merci aux experts du feu de nous avoir tenu chaud moins froid. Mais de toute façon le mulvivor a du soleil dans son coeur.


Nuit de Samedi à Dimanche

Bojar a écrit :

Je suis peut être le premier à aller me coucher, salut à tous et bonne nuit. Chance, je trouve la tente du premier coup car pas pris la frontale. Je m’aperçois que je suis trempé jusqu’aux os. Mais je ne pouvais garder le poncho ou tout autre synthétique pour allumer le feu. La smock pèse une tonne, la chemise de laine 500kg et le TS laine est une éponge. Seuls les pieds sont sauvés à moitié grâce au gtx. Je garde chaussettes, slip et TS et m’enfile dans le sac de couchage synthétique, un vieux D4, qui au va me garder au chaud toute la nuit. Pourtant je me retourne plusieurs fois et ça frotte contre les parois mouillées de condensation de la tente



azerty a écrit :

j'ai dormi tout habillé, j'ai juste enfilé des chaussettes sèches. la pluie est incessante et de fortes rafales secouent les grands arbres mais sans toutefois descendre malmener nos abris. Le tarp est resté bien tendu, je suis content de mon montage. J'ai dormi dans le duvet + le sursac que m'a preté Guichen. Pendant la nuit je ne ressens pas le vent mais la pluie s'invite dans l'abri sur 1 mètre. tout ce que j'ai laissé devant l'entrée est trempé. Le chien dort. Moi ausis j'ai passé une bonne nuit.

Guichen a écrit :

Enfin, je me change! En arrivant près de l'abri, j'ai bien vu qu'entre temps, ça s'était un peu distendu: tant pis, on verra ça demain.
Tout est humide: heureusement que notre périple ne dure pas longtemps!
Nuit assez agitée: ça souffle et être au milieu des arbres, ça ne rassure pas trop! La pente ne me gêne pas finalement. Je n'entends pas Flèche: il doit être crever.
Je m'endors assez repu de cette nourriture et autres délices échangés.



Eric le rouge a écrit :

coucher vers 22h, après une dernière tournée de rhum (merci) et de rhume (bouuuh le nez qui goutte). Bien sûr j'avais laissé ma frontale dans le sac, et à la lueur du smartphone je me promène un peu dans les bois avant d'attraper mon abri éloigné (non ! ma trajectoire zigzagante n'a rien à voir avec les diverses boissons qui ont été partagées pour se réchauffer). Tel Bob l'éponge oublié dans une casserole d'eau froide, je m'assoit piteusement dans mon abri 6 Moon Design Deschutes. Je m'y sens plus sécurisé que si j'étais sous un Tarp comme certains voisins. Bien content d'avoir gardé un TS ML et une paire de chaussettes sèches pour le moment du coucher. Le reste de mes vêtements trempés finit dans un sac poubelle.
Moment de solitude 1 lorsque je réalise que la toile de mon abri (déjà assez vieux, achat d'occasion que je n'avais pas encore testé sous groooosssse et loooongue pluie) est saturée d'eau, et qu'il y a de nombreux points de passage pour l'eau... Je me place au mieux loin des gouttes à gouttes (illusoire, mais l'espoir fait dormir), en espérant que le dudu en plume ne morflera pas trop (bilan : j'ai vraiment compris l'intérêt d'un sursac dans des conditions comme celles-ci + il va falloir que je refasse l'étanchéité de l'abri).
Moment de solitude 2 lorsque le vent déjà fort se met en mode baston : heureusement, les amarrages tiennent bon (sur le judicieux conseil de Simon - Merci -, j'ai doublé les points de fixation : les sardines ont une petite ficelle, que j'utilise pour mettre un deuxième ancrage "bâton" en jouant avec les angles pour améliorer la tenue), ce qui m'évite une sortie lamentable et humide pour rattacher tout de nuit... Tandis que l'abri me soumet au supplice japonais de la goutte sur le front, je finis par m'endormir vers minuit pour une nuit un peu hachée et un réveil à 8h ! Le duvet est un peu humide mais a tenu bon.

Vef a écrit :


Le bon côté Survivor : deux polaire à manches longues, un caleçon long en polaire et une paire de chaussettes en laine, le tout sec bien sûr ^^ heureusement car mon sdc 5 degrés était limite. Quelques réveils pour s'hydrater (surement trop d'élixir autour du feu) mais superbe nuit!!

Nayana a écrit :

Difficile de rentrer dans la tente sans rentrer des paquets d'eau. Le temps d'enlever toutes les couches mouillées, j'ai mis de l'eau à peu prêt partout dans la tente. J'ai oublié ma lavette à la maison en partant, je n'ai rien pour éponger. Tant pis, j'utilise le pantalon qui est déjà à moitié trempé pour essuyer l'excédent d'eau. Assise sur le matelas à peu près sec, j'enfile mes couches sèches (grosses chaussettes de laine, collant laine, doudoune, bonnet), sors les 700g de duvet que j'avais rangé dans le sursac puis le sac étanche ce matin. Bien m'en à pris, le sac "étanche" décathlon ne l'est pas du tout. L'extérieur du sursac est tout mouillé, heureusement il a fait son job et protégé le duvet qui est sec.
Je m'installe pour la nuit. J'ai du mal à m'endormir parce que pas très fatiguée et le bruit du vent qui forcit et de la rivière qui grossit me tiennent éveillés. Il bruine dans la tente avec la condensation régulièrement projetée par le choc de la pluie sur la face extérieure. Le bruit des rires des muls restés autours du feu me bercent. Je suis protégée dans le sursac, je suis au chaud et au sec, je suis bien. Extinction des feux.



Anatta a écrit :

Je ne m'attarde pas trop autour du feu, je commence à avoir froid. Après avoir mis mes vêtements sec, je me glisse avec délice dans mon duvet. Et là, j'entend : plic, plic, plic... Mon abri fuit ! Bon tant pis, je ne peux rien faire. La pluie continue de plus belle. Fatiguée, je m'endors. Au milieu de la nuit avec mon duvet mouillé par endroits, j'ai froid. Je me fais une petit bouillotte avec l'eau qui me reste et je me rendors jusqu'au matin.

Merlin a écrit :

ça bouge fort durant la nuit, le vente s'engouffre par rafales entre les arbres la pluie, intermittente rejoins ces bourrasques pour donner une impression de lessiveuse par vagues. Le tipi 3FUL tiens bien. Il fait froid et comme j'ai peu mangé je suis en limite de confort dans mon SDC(cumulus 400), j'enfile la doudoune. Heureusement que nous ne sommes pas restés sur les crêtes.



Dimanche matin :



Greenman a écrit :

Le réveil se fait en douceur à 8h, je suis content de voir Flèche qui vient me dire bonjour.
Pendant que j’allume mon réchaud à bois pour mon petit dèj, tout le monde se réveille, on prend des nouvelles des voisins, les sourires sont là smile.
Cafés, miam et on bourre le sac soigneusement avant d'entamer la dernière marche.
RDV au petit bar du village bien chaleureux pour terminer ce WE qui fut pour moi une grande leçon d'humidité !!  ;#





Nirgoule  a écrit :

Au matin les sous vêtements (+1 TS de change) dans le sac de couchage sont secs. Je sais que je vais devoir enfiler pantalon chemise et veste trempés. Je retarde ce moment au maximum et attends que la plupart des Mulvivors soient levés. 8h30 faut y aller.
C’est moins la galère que prévu, les deux TS secs me préservent. Pas de douche glacée mais un lent refroidissement me remplis. Je rejoins le groupe près de l’ancien feu. Mange une pomme et une tranche de pain avec du miel. Je fini les trois gorgées de ma seconde gourde d’eau ça ira jusqu’à la voiture. On ressent moins la soif avec un air saturé d’humidité.
Le sac est prêt mais tous ne le sont pas. Il reste quelques retardataires dont un ou deux dorment encore ! Le feu éteint, je vais congeler si je bouge pas. Je propose à Merlin et Diesel de faire deux groupes dont un partirait de suite. Diesel nous conduit jusqu’au parking.
Se changer, mettre du sec. Et puis un pot ensemble en conclusion de ce week end bienvenu. Un petit troquet de la station de ski. La patronne et surtout le patron sont très coquets. Les regarde t on ? absorbés que nous sommes a reprendre les discussions sur les exploits passés mais surtout le matos. La mode mulvivors de la saison prochaine, au kilt semble s’ajouter le sous vêtement à maille très ajouré. Sonic entame un défilé (ouais dommage la brassière).
Voilà c’est bientôt fini pour moi, merci aux organisateurs Diesel et Merlin.
Tchao à tous, que de bons moment et… à dans deux ans!

azerty a écrit :

je susi reveillé assez tôt mais j'ai la flemme de me lever. Les chaussettes d'hier ont pris l'eau toute la nuit et à un moment il faudra bien les remettre, je pense même à les faire bouillir. Je vois que ça bouge un peu en bas et je laisse le chien quitter l'abri. Je grignotte un peu puis je commence le rituel, enfiler des chaussettes mouillées, puis des chaussures mouillées, puis ranger un tarp mouillé, et deja les doigts sont engourdis. La veste et le pantalon imper ont été posés en boulle au fond de l'abri hier soir, il sont aussi trempés dedans que dehors, mais  peine enfillés on les voit fumer, il faut rester actif pour produire de la chaleur. On se regroupe, on prend des nouvelles de la nuit des uns et des autres. Guichen distribue les craquelins mais sans beurre et sans confiture c'est un peu sec. On se met en route pour la dernière section vers le parking puis vers le bistrot du village, surchauffé, pour un moment de convivialité.

Guichen a écrit :

Oui Azerty, tout est mouillé. Je suis vivant mais en rogne: j'ai laissé les chaussures trop près de la toile et mes gants et mon haut en mérinos sont restés exposés alors que je devais les coincer sous moi.
Ceci dit mes chaussettes n'ont guère séchées! J'attaque ma paire de chaussettes sèches et suis décidé à sortir du lit.
Je pensais être dans les derniers mais non! Allez, du courage. Les derniers efforts de rangement de l'abri sont un peu difficiles car les doigts ont froid (plus tard, on m'annoncera la température de 4°). Je sollicite l'aide du voisin pour alléger mon abri humide. Je l'aiderai ensuite.
Je cours m'alléger ensuite en proposant mes craquelins, certes un peu secs mais mangeables.
Nous sommes tous saufs. Il faut repartir et un mulvivor est toujours sous son abri...
De nouveau, 2 groupes sont constitués: les plus matinaux et les autres. Je ne veux pas être mauvaise langue mais les muls étaient dans le 1er groupe.
Sur le chemin, je sens que la troupe est gaie, heureuse d'en finir avec ce temps de bourrique.
Un passage au café permet de nous réchauffer et finalement...

Vef a écrit :

réveillé vers 7h30, pas de bruit dehors à part la pluie, je n'ai pas envie de sortir, je vais attendre le réveil des autres, en imaginant ben que tout le monde se disait pareil. Je check une application radar de pluie, c’est censé s’arrêter vers 8h30 et reprendre à 10h ce qui s'est bien passé. Enfilage du kilt mouillé (pas très agréable sur les cuisses) et des chaussures dans le même état, pas grave, les chaussettes en laine restent chaudes. Re petite soupe miso, démontage de l'abri et c'est parti... ba sous la pluie. Arrivé au parking, pause café au bistrot et retour à la civilisation.
Super WE, on s'en souviendra longtemps, mille mercis aux orgas  :up:



Nayana a écrit :

Réveillée tôt, j'attends de voir si ça bouge dehors mais les mulvivors n'ont pas l'air matinaux. Je finis par me motiver à sortir du duvet, fait le sac, me rhabille (ah la joie du pantalon et des chausettes froides et mouillées au petit matin me rendent nostalgiques de la Nouvelle Zelande) et sort de la tente, accueuillie par Flèche qui est content de voir du monde debout. Je m'éloigne pour prendre une photo du camp en avalant mon petit déjeuner (pains au lait, miam). Ca commence à bouger sur le camp... C'est presque fini mais le bistrot et le resto sauront prolonger agréablement des moments de rencontre improbable au fond des bois par une météo qui nécessitait beaucoup de soleil dans nos coeur wink
Un dernier détours pour déposer Olivier59 à Clermont-Ferrand, une route de retour rapidement passée et c'est le bonheur simple d'une douche chaude qui cloture ce week-end.
Merci à tous smile

Merlin a écrit :

il fait frais alors je reste un moment au lit puis fais une grosse timbale de thé bien chaud. Je profite d'une accalmie de la pluie pour faire le tour des premiers réveillés pour m'assurer que tout s'est bien passé, certains ont eu un peu de mal(froid) ou un abri perfectible en protection mais les sourires sont présents. J'ai donc la confirmation que MULvivor a pour trait principal d'être le mélange du doux dingue et du vétéran bien préparé. On remballe doucement et on éparpille les restes du feu pour laisser un impact minimal. La pluie se remet à tomber et rester statique nous pèes, nous faisons donc deux groupes en direction du retour et avons le plaisir de partager un grand café tous ensemble dans l'auberge locale "très typique".
Bilan, la pluie c'est pédagogique et ces conditions sont probablement parmi les plus difficiles à gérer correctement en demandant une bonne discipline et une bonne adéquation humain/matos/terrain.


Dimanche midi (enfin bouffe de 13h à 17h) :


Azerty a écrit :

à la sortie du bistrot nous sommes une dizaine à choisir de prolonger l"aventure autour d"une table, nous y resterons jusque 17 heures. une heure de plus et on rempillais pour le service du soir. C'est le moment de se quitter et de reprendre la longue route vers la Bretagne. Nous avions pensé rester une nuit de plus avec Guichen mais la journée d'hier a refroidi nos ardeurs. Dommage car il va faire beau ce dimanche après midi. Comme j'avais posé mon lundi ça fera une journée cool à la maison pour préparer la prochaine sortie de novembre. j'ai constaté les limites de mon matériel d'été. J'achète déjà un brynje et une paire de chaussettes en laine. Je commence à réfléchir au sursac et à un abri un peu plus protecteur, mais je ne me résoud pas à m'encombrer d'une fermeture éclair.

Guichen a écrit :

... comme nous n'avions que 8 heures de route et que nous avions dormi comme des loirs, Azerty et moi, nous décidons de prolonger notre séjour dans la terre du Milieu.
Direction Orcival au restaurant: truffades, charcuterie du pays, verre de rosé, Crème brûlée et café permettent de reprendre des calories chèrement perdues la veille.
Nous devions rester une journée de plus mais hélas des affaires urgentes ne nous laissèrent point la possibilité!
Stop souper avant Poitiers et arrivée à Redon à 1h00 du matin.
Super rencontre en tout cas et très instructive (gestion du froid et de l'humidité).
Merci aux gentils organisateurs et à vous tous, muls et mulvivors et les super chiens!

Swipe a écrit :

Samedi matin
Arrivés juste à l'heure (9h57) avec un ami (Laurent) nous retrouvons le groupe sur le Parking. Petite pluie. Un rapide bonjour. Quelques beaux vêtements : kilts, vestes à carreaux... 3 chiens... nous partons marcher un peu pour la matinée, juste quelques km. Lac de Servière. On s'arrête pour manger sous les arbres, 2 tarps de montés. Il pleut pas mal. Je mange à peine.
Samedi après midi
Le groupe se sépare en 2, ceux qui vont directement au bivouac (4 km) et ceux qui font les crêtes (7 km). J'hésite car mon sac me parait un peu lourd, mais je pars finalement pour les crêtes. Laurent n'hésite pas, il choisit les crêtes. Ca monte pas mal par moment, le sac est lourd, il pleut et il y a pas mal de vent mais le sol ne glisse pas trop. Mes vêtements impers (en Pertex Shield, veste + pantalon) fonctionnent bien (pour le moment), j'ai même un peu chaud. Plus on grimpe, plus le vent souffle. Merlin surveille pour vérifier qu'on a pas perdu les derniers (souvent moi). Petite descente, remontée, puis on coupe pour filer vers les crêtes, le vent souffle sérieusement, la pluie redouble et même à un moment c'est limite de se transformer en flocons. Merlin dit "il pluiège".
Les ponchos claquent au vent, les sangles fouettent, la pluie glace les visages, traverse les gants, l'eau remonte par capilarité le long des manches, le long des caleçons et en bas du dos. Mes chaussures en cuir + Gore-tex restent relativement sèches.
La descente est dure, le vent ne faiblit pas, mes genoux si, sur ce sol très inégal, j'ai mal jusqu'aux hanches. Après encore quelques km nous arrivons enfin sur le lieu du bivouac. Le premier groupe a déjà monté les abris.
Laurent et moi cherchons un coin pour monter les notres. Je suis claquée, mais je vois que lui c'est pire, il est trempé, sa veste a percée et il n'avait pas de pantalon imper. Ses chaussures et chaussettes sont trempées. Je monte mon tarp D4 dernier cri (que j'ai amené moitié pour tester), il est assez vaste. J'hésite sur le montage. Au début je mets des sardines, vite remplacées par des branches pointues. On met nos sacs à l'abri.
Je monte la tente de Laurent (ma MSR Hubba) qui m'aide un peu, vraiment simple à monter. Il pleut un peu dedans le temps qu'on mette le double toit. Je gonfle son matelas et lui passe son duvet, et Laurent file dessous se réchauffer. Il est trempé et inexpérimenté, il mouille partiellement le duvet avec ses affaires trempées, finalement il ne garde que sa veste chaude (seul objet encore sec) et son slip pour se mettre dans le duvet. Je lui file la SOL (je l'ai ouverte pour pouvoir m'en servi comme sur-quilt) en lui disant de la mettre par dessus le duvet ou à l'intérieur s'il avait encore froid. Il va passer la moitié de la nuit à chercher à se réchauffer. Je prend une gorgée du thé du thermos qu'il avait préparé le matin et lui passe le reste.
Je me rends compte que mon matelas est sur de grosses racines de l'arbre à proximité. Impossible de trouver un coin sans racines. Je demande à Simon de m'aider à déplacer mon tarp, il me conseille de plutôt mettre mon Sitpad sous le matelas pour égaliser, et effectivement ça le fait.
Après j'essaie de manger tout ce qui me tombe sous la main dans mon sac de bouffe, pain et saucisson principalement. L'eau est froide et désagréable à boire. Je galère pour allumer un réchaud (beaucoup de vent, les mains froides et pire un briquet où j'avais laissé la sécurité enfant). Je fini par faire chauffer de l'eau, j'y verse un restant d'omelette lyo (dégueu) puis une soupe japonaise (très bonne) ou je rajoute plein de flocons de céréales et autres sarrasins. Après ça va mieux, je vérifie le reste de bouffe. Le fromage que je comptais partager est resté dans le frigo du gîte de la veille et je ne trouve pas les olives (je les trouverais au petit matin), heureusement il reste un pâté qui s'annonce pas trop mauvais, des chocolats et des pommes séchées.
Je vais rejoindre le groupe au coin du feu. On se partage des victuailles et des alcools (mention spéciale pour le pounti). Là il faut imaginer le truc, grand et beau feu malgré la pluie et le vent. Deux couvertures de survie nous rabattent un peu de chaleur. Mais nous mangeons debout sous la pluie, nous séchons aussi un peu (la vapeur d'eau s'échappe de nos vêtements). Merci à ceux qui ont réussi à lancer un feu par ce temps.
Nuit
Nuit compliquée à espérer que le tarp tienne (il a tenu) et à essayer de sécher quelques vêtements. J'ai amené un sursac rustique (Rab en eVent), heureusement, car la pluie vient de partout. J'espère pouvoir sécher un peu de vêtements dans mon duvet (je sais que ça marche si on abuse pas, j'ai déjà testé mais pas dans ces conditions). Finalement je mouille partiellement mon duvet. Je vire mon pantalon qui est trempé et je mets mon super pantalon en Climashield, ma veste en Climashield. Je compte bien sécher le haut de mon caleçon, le bas de mon tee shirt et le bout de mes chaussettes. Et effectivement ça marche (mais ça prend la nuit et mon duvet perd une parti de son gonflant)
A part ça, grosses douleurs aux genoux et aux hanches la première partie de la nuit. Après j'ai bien dormi. Réveil vers 8 h (un des chiens boit dans ma gamelle que j'avais laissé à remplir)
Dimanche matin
Retour au parking après un petit déj. thé café mélangé, pomme (et merci pour les Craquelins), café au bar du coin, puis super resto suivrons.
Bilan :  organisateurs au top, groupe sympa. J'ai pu tester un peu de matériel et moi même, je m'en suis pas trop mal tiré. J'ai même rigolé en pleine nuit devant ces conditions de fou. Un peu trop de matos mais bon, mieux vaut avoir trop que pas assez dans certaines situations..

Anatta a écrit :

Conclusion : week end un peu maso, mais oh combien vivifiant et ressourçant... Merci aux organisateurs !




Ma trogne et tenue pour ce MULVIVOR :


« Modifié: 25 octobre 2020 à 11:13:43 par greenman »
Voici une vidéo sur la réalisation de ma cabane - http://vimeo.com/23283003

25 octobre 2020 à 17:40:13
Réponse #102

You


Merci Greenman !
Si nous n'avions pas déjà prévu une séance de plongée venteuse et de rando aquatique ce même w-e sur les hauts plateaux de Chartreuse, nul doute qu'avec Magic Manu nous aurions été des vôtres.
Enb tout cas ça fait plaisir de voir que le port du kilt (seule tenue confortable par ce temps :P) fait des adeptes :D

26 octobre 2020 à 09:13:38
Réponse #103

Vef


Merci pour le CR, vivement dans deux ans :)

27 octobre 2020 à 18:29:54
Réponse #104

guillaume


Merci pour ce CR !

La pluie perfide... Elle ne laisse pas la place aux essaies, approximations et systèmes complexes. Sous de le grosse pluie, il faut un système éprouvé, simple, PERLE quoi ;). Et encore, cela ne fait souvent que retarder l'inéluctable...

Mention spéciale à ceux qui ont allumé le feu : belle maitrise des compétences :up:.

a+

28 octobre 2020 à 10:20:29
Réponse #105

VieuxMora


Un grand merci et bravo pour cet ouvrage collectif  :doubleup:

28 octobre 2020 à 13:42:59
Réponse #106

Kilbith


Merci !

Quelqu’un pourrait préciser les conditions météo précises pour ces deux jours (températures, force de la pluie , heure de pluie, vent)?

Idéalement ce qui a fonctionné et ce qui a moins fonctionné.  :love:
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

28 octobre 2020 à 15:41:33
Réponse #107

greenman


Alors de mémoire:

Samedi matin, pluie fine à moyenne + vent moyen, température je dirais dans les 8°.
L'aprèm pour ceux sur les crêtes, vent plus intense, pluie fine à moyenne avec un peu de grésil,  températures inconnues
Soir pluie moyenne et vent moins fort car on était à l'abri.
La nuit, pluie fine à moyenne continue, selon les emplacements (dont le mien notamment) de grosses bourrasques. Températures inconnues. Ils annonçaient 5/6° à la météo.


De mon coté ce qui à marché ou non.

Ce qui a marché :

Le fait de me dire que je serai mouillé, principalement au dessous de la ceinture, et que ce n'est pas le plus important, priorité au haut. Mentalement je ne me suis plus préoccupé du bas jusqu'au couché.

Le béret en feutre, il m'a bien protégé durant la journée contre le froid.

La caleçon de running sous le kilt, confort et protection contre les courants d'air  ;#

Le montage hamac + tarp : tarp monté en rectangle (et non en diamant) pour améliorer la protection face à la pluie projetée par le vent, j'avais resserré l'ouverture la plus exposée. 
hamac parachute + tapis de yoga +def4

Un collant de running long + woolpower 400 + bonnet pour la nuit

Le cognac et le fait de ne pas être un mul.


Ce qui a moins marché:

Le béret offre une moins bonne protection contre la pluie fine et le vent fort vs un chapeau ou casquette. (quand ça fouette bien le visage  ::) )

Le chèche qui me servait à protéger le cou du vent durant la marche a fini par être mouillé et froid, il faudra que je prenne une autre matière. (si j'enlevais le béret et mettais la capuche, pas besoin de protection particulière, mais je voulais garder le béret le plus possible)

Mon manteau D4, qui bien qu'il soit resté efficace était gorgé d'eau en extérieur en raison du tissu. (mais c'était pour le style  ;#). lourd, encombrant et ça mouille tout le reste à la longue.

J'ai manqué d'isolation durant la nuit sur les bords hauts du hamac. Je devais utiliser ma space blanket, mais on s'en était servi comme coupe vent durant la soirée et elle était trempe. Je n'ai pas voulu la mettre entre le matelas et le hamac. Mais à l'origine s'était l'idée.

Le fait d'avoir eu la flemme de mettre mes chaussettes en me couchant. Au bout de 30min 3/4h, je me décide et m'endors.

Mon tarp en silnylon qui maintenait une légère humidité sous l'abri.  :glare: 

Globalement, ça a plutôt bien fonctionné les améliorations viendraient surtout d'un allègement et d'une réduction de volume de ce que j'emporte, mais là c'était pas dans mon optique.










« Modifié: 28 octobre 2020 à 16:55:18 par greenman »
Voici une vidéo sur la réalisation de ma cabane - http://vimeo.com/23283003

29 octobre 2020 à 14:47:57
Réponse #108

Nirgoule


Merci à greenman pour le retex  :up:

De mon côté suite a la demande de Kilbith

Ce qui a bien marché, je reprendrai :

sous vêtement laine fine sèchent rapidement et reste chaud même humide.
Chaussures cuir et GTX, ressemelées une fois déjà, restent sèches et confortables. Marque et modèle disparus (Raichle).
Gants cuir lisse se mouillent mais reste opérationnels pour saisir et protéger les mains.
Chapeau large bords laine, chaud, ne laisse pas passer l’eau. L’équivalent en coton ciré pour températures plus élevées.
Couteau           à lame fixe et épaisse pour un poids faible. Economique, solide et efficace pour bâtonner.
Allumes feu coton vaseline, bois gras, alcool solide, fire steel. Bien protéger le fire steel de la pluie cependant. Tailler le bois blanc en long et de grosseur progressive, attiser. Laisser respirer le feu, ne pas l’étouffer. Sous pluie battante avoir une réserve de bois conséquente car le petit bois se consume rapidement, l’alimentation doit être constante. Le mieux, être deux ou trois et se partager le travail.
Sac de couchage synthétique 5°c (D4 de + 10 ans). Même sous une condensation importante garde au chaud et même mieux m’a séché mes sous vêtements bien trempés.
Matelas neoair et sac-gonfleur, très confortable, solide, efficace tous temps.
Cagoule laine , peu efficace dans le coffre de la voiture ;)
Frontale zipka, enroulée autour du bras je ne la cherche jamais la nuit si besoin. Lumière rouge évite aveuglement.
Deux bâtons, répartissent l’effort de la marche entre les quatre membres, sécurisent les passages délicats, servent de piquets pour haubans, attèle, etc.

Ce qui n’a pas marché, je mettrai de côté :
Gants laine, gorgés d'eau
« polaire » Vde en viscose bio, une éponge! Quand le marketing tourne à l’arnaque.
Chemise laine et viscose, même défaut, en revanche très bien lorsqu’il fait froid, manque donc de polyvalence.

A améliorer et je reprendrai :
Smock coton polyester pas imperméabilisée et donc pris l’eau. En revanche bien couvrante, accessoirisée et insensible aux escarbilles.
Guêtres coton, bonne protection des chevilles, rustique, mais le manque de rigidité du tissu la fait descendre. => rigidifier à la cire ou changer l’élastique. 
Pantalon Bergans coton poly elastan mélangé avec renfort imper. Imprégner le coton pour le rendre hydrophobe. Excellent système d'attache à la chaussure.
Tente arceau central, permet de se changer facilement grâce à la hauteur au milieu. Offre une sécurité chaleur et vent supérieure au tarp pour un poids équivalent 1700g voire moindre. Fragilité des éléments ici le curseur zip à réparer.
"Vous les français vous ne doutez jamais de rien."
"Je doute toujours mais je ne désespère jamais." Maigret

29 octobre 2020 à 18:23:21
Réponse #109

Kilbith


Merci pour ces retex Utiles à tous  :up:

(d’autres se lancent?). ;#


Pour la viscose : à la base c’est de la pulpe de bois. C’est agréable sur la peau mais pas très solide pour une matière non naturelle. Une fois humide c’est comparable au coton la facilité de sécher devant un feu en moins (attention une fois bien sec le coton brûle aussi très bien). Pas aussi facile à laver aussi.

Pour les gants, le cuir trempé c‘est tout de même très froid et hyper long à sécher. La laine tricotée une fois gorgée d’eau, même pressée pour enlever un peu d’eau, c’est pas terrible dans le vent.

"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

29 octobre 2020 à 19:11:28
Réponse #110

raphael


merci pour les infos.

je me demande si quitte a être mouillé lorsque les conditions sont déplorables, il ne faut pas être a poil sous un poncho (seul au milieu de nulle part  ::)) ou un haut et un bas raincut tant que l'on bouge assez pour ne pas avoir froid.

et garder les affaires sèches a mettre sur soi une fois la tente montée
Se connaitre et s'accepter


29 octobre 2020 à 23:12:41
Réponse #111

sonicflood777


Citer
L'aprèm pour ceux sur les crêtes, vent plus intense, pluie fine à moyenne avec un peu de grésil,  températures inconnues
Le vent était vraiment fort, la pluie horizontale et le grésil donnait l'impression de prendre des seaux de gravier dans la gueule...

ce qui a fonctionné :
- le tee-shirt ML Brynje, look filet à thon.
- le woolpower 200 ML en laine
- la smock Paramo qui est restée complètement sèche sur le tronc
- la surchemise Woolrich en laine et pile, trempée gorgée de flotte mais chaude (et curieusement, sèche dans le dos à l'intérieur...). Insensible aux escarbilles bien sûr
- les Meindl cuir goretex qui m'ont laissé les pieds totalement secs jusqu'à ce que mes chaussettes en laine soient trempées par le haut (port du kilt)
- la T2 ultralight pro, un bunker maintes fois éprouvé
- quilt cumulus chargé à 700 gr de plumes. Risqué par cette humidité mais bien géré, c'est une moumoute qui tient vraiment chaud.
- matelas neoair woman
- caleçon woolpower 200 et cagoule woolpower itou, pour la nuit.
- un Izula. Léger pour un fixe, costaud, efficace. A peine un poil court pour bâtonner

Ce qui a moins bien marché:
- le béret-tarte en laine. Imperméable et chaud mais en cas de fort vent, c'est délicat. Ça peut s'envoler et il faut l'orienter du côté où ça souffle. A utiliser en conditions froides
- le kilt écossais 100% laine. Il tient la pluie vraiment longtemps là où la laine est doublée (devant donc) mais pénible en cas de vent (ça fait vraiment mal quand ça claque...) et très long à sécher. Ceci étant, on peut rôtir tranquille devant le feu, ça craint déguin. En conditions froides, ça serait plus adapté je pense.
- les gants en polaires, inefficaces une fois trempés.

J'avais pris mes guêtres de l'armée suisse, que je n'ai pas mise. J'aurais dû...

A prendre la prochaine fois :
- ma cape de pluie Vertical, proche du corps avec un empiècement pour le sac à dos. Protège le bonhomme et le sac, qui était bien spongieux sous la flotte avec des sacs étanches à l'intérieur qui ont perdu leur fonction depuis longtemps...

Mes deux gouttes d'eau,

sonic.


30 octobre 2020 à 08:04:43
Réponse #112

guillaume


Citer
C'est marrant aussi car je n'ai aucune sensation de soif, aucune envie de boire alors que je ne touche pas à ma bouteille et que je m'arrête ponctuellement pour des pauses pipi niagaresque. Un peu comme si je buvais par le corps (Simon parle de s'hydrater par les pieds dans ses conditions).

Quand je lis ça, je vois toutes les conditions réunis pour une bonne déshydratation (pas d'apport, grandes quantités urinées à cause de la vasoconstriction). Je l'ai souvent constaté dans des groupes en stage, dans les mêmes conditions et de la même façon.

Je serais curieux de savoir si Eric le Rouge a eu une grosse sensation de soif/mal de crâne le lendemain matin et si oui à quel moment.


- la smock Paramo qui est restée complètement sèche sur le tronc


Quel modèle ? :).

a+

30 octobre 2020 à 12:23:06
Réponse #113

Kilbith


Citation de: sonicflood777
- le béret-tarte en laine. Imperméable et chaud mais en cas de fort vent, c'est délicat. Ça peut s'envoler et il faut l'orienter du côté où ça souffle. A utiliser en conditions froides

Orienter le grand côté pour protéger là où s’est exposé au vent, c’est le truc, y compris sous une capuche d’anorak coupe vent en coton.

On peut aussi l’enfoncer totalement par dessus les oreilles. Look s’accordant bien avec le sous vêtement brynje.  ;#
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

30 octobre 2020 à 13:02:22
Réponse #114

sonicflood777


Citer
Quel modèle ?
La Paramo Velez. Faite en Colombie, pas à Sheffield... Mais c'est surprenant d'efficacité (j'exclus les manches archi-trempées, par capillarité notamment avec la chemise Pendleton que j'avais dessous.)
J'ai un futal Paramo, fait à Sheffield lui. Juste enfilé (avec un bonheur non dissimulé !) le lendemain pour rentrer aux bagnoles.

Je n'ai pas cité ma chemise Pendleton sous la Paramo dans mon précédent post. C'est un très bon produit mais j'avais trop de couches pour les températures qu'il faisait et ça m'a plus gêné qu'autre chose d'avoir si chaud.
Si je devais le refaire, je prendrais le Brynje, le woolpower, une polaire fine pour le côté hydrophobe et la Paramo. La surchemise Woolrich est top, chaude même trempée mais lourdingue et peu adaptée pour marcher. C'est vraiment fait pour du statique en sous-bois, type bûcheronnage ou autre.

30 octobre 2020 à 13:50:27
Réponse #115

Kilbith


Le système paramo fonctionne différemment du système P&P et offre plus de polyvalence.

Néanmoins les deux systèmes fonctionnent mieux si on maintient un différentiel entre les deux côtés du système. Ce différentiel est soit une différence de chaleur, soit une difference d’humidité.


Dans les deux cas peu s’isoler (afin que le corps chauffe mieux le système)  et/ou éviter les pièges à humidité interne c’est préférable.

« Modifié: 30 octobre 2020 à 14:16:04 par Kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

30 octobre 2020 à 14:46:48
Réponse #116

Vef


ce qui a fonctionné :
- t-shirt ML mérinos décath.
- Helikon Polaire Patriot : très chaud, ne craint pas la flotte
- Merell moab 2 gtx : très bien mais comme sonic, chaussures mouillées par capillarité
- chaussettes en laine de chasse décath : très chaudes même mouillées
- kilt 5.11 : très bien à part le matin, mouillé et froid.
- matelas thermarest ridgerest + matelas gonflable décath de la longueur du torse : très bien mais bientôt remplacé par un neoair (moins lourd, moins volumineux)
- caleçon long et polaire fine décath pour la nuit : très bien.
- le rhum de Merlin ;)

Ce qui a moins bien marché:
- Helikon WOODSMAN Anorak Jacket : super coupe vent bien pensé (pour ce que j'en fait) mais pas du tout imper, à peine déperlant
- poncho armée allemande : je ne l'avais jamais essayé avec un sad. Avec mon berghaus vulcan, il était beaucoup trop petit.
- tente 2 places J Wolfskin (je ne me rappelle plus le modèle) : très bien mais 2.5kg... Remplacée depuis par un tipi asta gear (1Kg avec sardines et haubants)
- SdC proguard Field Pack : super (même si pas du tout -10°) idioproof et méga costaud mais trop lourd et volumineux (bientôt remplacé par du duvet voir un kilt maison en Apex).
- berghaus vulcan : abusé pour 2 jours... faut que je m'allège.

A prendre la prochaine fois :
- un poncho plus grand
- une veste p&p, paramo ou autre, je suis en train de creuser le sujet
- des gants : pas de soucis en marche ou statique mais problème pour la récolte du bois, j'ai du passer 15 minutes à me réchauffer les mimines pour ensuite commencer à batoner (fines et longues Nirgoule :))

30 octobre 2020 à 16:05:02
Réponse #117

Kilbith


- berghaus vulcan : abusé pour 2 jours... faut que je m'allège.

 ;#


Citer
A prendre la prochaine fois :
- un poncho plus grand

Va falloir un sac plus grand.  ;# ;#


(Sérieusement, sac plus petit = poncho bw ok)

Citer
- des gants : pas de soucis en marche ou statique mais problème pour la récolte du bois, j'ai du passer 15 minutes à me réchauffer les mimines pour ensuite commencer à bâtoner)

Des gants  ( fin en cuir si on fait gaffe de ne pas les tremper) ou même des moufles (en polaire 300 par exemple,  relativement chaudes si essorées régulièrement) c’est bien. Pas un hasard si c’était fourni dans le paquetage des conscrits.

Citer
(fines et longues Nirgoule :))

Pour ça on peut lui faire confiance.  :closedeyes:  ;#
« Modifié: 30 octobre 2020 à 16:27:22 par Kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

30 octobre 2020 à 20:44:19
Réponse #118

DEUN


Merci pour ces retours. :closedeyes: (ça m'a bien distrait en ce début de reconfi... ture)
"J'adore l'hippopotame ; il est myope, il est triste, il a la peau trop longue et les dents mal plantées, il vit par couple, il sait marcher sous l'eau, il a l'air d'une grand-mère anglaise ; à quinze jours, à deux mois c'est une charmante bestiole, il dévore une prairie pour son petit déjeuner. Comme lui j'aime rêver dans les fleuves. Le découragement de l'hippopotame est une des choses les plus tristes qui soient."  (A. Vialatte)


30 octobre 2020 à 23:21:26
Réponse #119

Nirgoule


pour ensuite commencer à batoner (fines et longues Nirgoule :))

Ça marche aussi au masculin  ;D

Pour ça on peut lui faire confiance.  :closedeyes:  ;#
Copyright DM :sgt:  gaffe
"Vous les français vous ne doutez jamais de rien."
"Je doute toujours mais je ne désespère jamais." Maigret

31 octobre 2020 à 10:23:19
Réponse #120

Swipe


Retour sur le matos utilisé (swipe)

Ce qui a marché, en fait presque tout :
Tarp Décathlon trek 900 : vaste (par rapport à ce que j'utilise d'habitude), relativement léger  (360g sans haubans supplémentaires ) monté un peu trop aéré vu les conditions, bien imperméable mais garde pas mal d'eau quand on le range le matin après la pluie.

Sursac : Rab Alpine Bivy, dessus en eVent, bien, très respirant, j'avais la toile sur le visage la moitié de la nuit, aucune gène et pas d'humidité sur le visage malgré la respiration. On peut l'ouvrir plus largement qu'un sursac classique, c'est un plus pour rentrer et sortir facilement. On peut aussi le fermer complètement. Je l'avais laissé ouvert en début de nuit, plus tard je n'ai laissé que 30 cm d'ouvert sur un coté. Il est quand même lourd (470g)

Matelas : Prolight short, bien comme toujours. Sac à dos au niveau des jambes.

Vêtements de rechange : veste à capuche Cumulus et pantalon Astucas (Climashied 67) utilisés  pour dormir (et compenser le duvet un peu humide), très confortable. Les pieds c'était limite avec des chaussettes Woolpower 200 (surtout que j'avais marché sur mon sitpad mouillé juste avant de rentrer dans le duvet). Pantalon coupe vent Astucas Millaris, utilisé le matin à la place de mon pantalon trempé.

Chaussures : Aku Gore-tex pas neuves mais peu utilisées (un ou deux WE et pour aller bosser par temps froid ou neigeux) ont bien résisté, un peu d'humidité au bout des pieds. Chaussettes légères Icebreaker mix mérinos/synthétique.

Tenue de pluie : veste Montane Atomic + pantalon Montane Minimus en Pertex Shield  : plutôt efficace dans la journée. C'était quand même bien humide (voir trempé) à l'intérieur le soir.

Pantalon : Montane Terra pant. Ok.

Coupe vent Decathlon trail + gilet Montbell synthétique en couche intermédiaire. Très bien vu les températures. Le tout a fini très humide en fin d'après midi.

Sous vêtements : TS MC Décathlon en mérinos, TS ML Montane mix laine/synthétique, ont fait le job, caleçon long Uniqlo synthétique (le moins chaud de la gamme), idem.

Gant Décathlon synthétique + surgant imper Outdoor Research coutures non étanchées (tout s'est retrouvé trempé dans l'après midi mais pas eu froid). Gant de rechange Icebreaker mérinos très fins. Je n'ai pas eu froid aux mains, mais 3-4 degrés plus bas c'aurait été problématique. Bonnet Icebreaker très fin, ok.

Un poncho Helsport en back up, utilisé à la pause de midi, le soir au coin du feu et prêté à Laurent pour le retour aux voitures. Efficace. Il est cousu sur les cotés ce qui le rend plus résistant au vent, mais difficile de l'utiliser avec un sac à dos volumineux.

Réchaud miniature BRS 3000 utilisé pour la première fois sur le terrain, rien à dire, efficace.

Non servi : cagoule Astucas (climashied 67), filtre à eau (j'ai collecté de l'eau de pluie)

Ce qui a moins marché :
Sac à doc : Granite Gear Crown VC60 : trop vaste pour mon physique, trop chargé, trop lourd pour rester confortable en montagne.

Duvet : Feathered Friend Flicker 30 (328g de plume 900 cuin US), très efficace par temps sec (0° sans problème), mais j'ai apporté de l'humidité (en rentrant mon pantalon trempé dans le sursac, je l'ai viré après mais le mal était fait) qui lui a fait perdre une partie de son gonflant. Après j'ai séché des premières couches sur moi ce qui ne l'a pas arrangé.

A changer : Sac à dos plus compact, tarp plus fermé (Six Moon Deschutes ?), sursac plus léger ? Poncho plus léger ? Surgants étanches, chaussettes de nuit en Climashield ou Woolpower 400. Sac de couchage ou quilt synthétique pour ce type de temps...

Je trouve sympa vos vestes résistantes au feu, mais bon le poids...

31 octobre 2020 à 13:27:04
Réponse #121

Kilbith


Merci à tous pour vos détails  :up:

@swipe

Belle liste technique mixant du matériel pointu (astucas) avec des solutions plus simples (uniqlo).


Quelques remarques :


Comme tu le sous entends à la fin, ce type de matériel est très adapté à une sortie de quelques jours.

Mais comme il ne permet pas de bénéficier pleinement de la chaleur d’un feu, c’est moins facile de gérer l’imprévu. Il faut tout pouvoir sécher sur soi ou au soleil.

Et c’est orienté rando smooth mais pas adapté pour faire le sanglier dans les bois.

Les chaussettes woolpower 400 sont guère plus isolantes que les 200. En revanche elles sont plus durables et maintiennent un climat sec sur la peau plus longtemps.

Pour l’isolation et la polyvalence, deux paire woolpower 200 sont beaucoup plus chaudes et sèchent plus vite.

Mais des chaussons synthétiques restent plus compacts et moins lourds.

Des surmoufles sont plus étanches, plus durables, plus isolantes que des gants. Pour de la rando c’est adapté.

En effet, amha, un poncho sil nylon serait plus adapté pour ton programme.
« Modifié: 31 octobre 2020 à 13:33:00 par Kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

31 octobre 2020 à 17:35:03
Réponse #122

Vef


Tite question, sous la veste Montane Atomic, ce serait pas plus judicieux de mettre une polaire pour avoir l'effet pile & pertex?

01 novembre 2020 à 12:56:22
Réponse #123

Aleksi


Les chaussettes woolpower 400 sont guère plus isolantes que les 200. En revanche elles sont plus durables et maintiennent un climat sec sur la peau plus longtemps.
Salut Kilbith, tu peux nous expliquer ca ?  :)

01 novembre 2020 à 15:15:30
Réponse #124

Kilbith


Salut Kilbith, tu peux nous expliquer ca ?  :)


L’isolation « sèche »  est essentiellement déterminée par l’épaisseur.


Le tissu woolpower 400 n’est pas beaucoup plus épais que le woolpower 200. Donc envirion la même isolation mesurée sur un mannequin sec.

En revanche il est plus dense.La densité amène d’une part une plus grande résistance mécanique dans le temps. Et d’autre part plus de capacité à fixer l’humidité venant de la transpiration.

Alors que le woolpower 200 s’use vite, perd tellement de matière qu’il isole moins, le woolpower 400 garde plus longtemps son épaisseur d’origine et conc le même niveau d’isolation.

Plus de densité pour le woolpower 400 donc plus de laine c’est aussi une plus grande capacité à lier chimiquement l’eau. En gros 30% du poids sec. Le woolpower 400 permet un effet tampon supérieur vis à vis de la transpiration par rapport au woolpower 200.

Le tissu Woolpower 400 sature moins vite lors d’un effort et il est donc plus longtemps isolant quand on transpire. En revanche une fois saturé il mettra plus longtemps à sécher que le woolpower 200.

L’idéal c’est deux épaisseurs non serrées de woolpower 200. Double épaisseur, double isolation, double capacité de stocker l’eau, double effet tampon, double surface de séchage des deux paire de chaussettes séparées  donc  séchage plus rapide et on peut alterner pour avoir la surface de contact plus longtemps propre.

Tout ceci sous réserve de ne pas être serré dans la chaussure. Et que les deux paires superposées compressent peu.

Le prix pour ces avantages : une durabilité moindre dans le temps. Par exemple plus de perte de matière lors des lavages.

Petite lecture : https://lup.lub.lu.se/search/publication/c34bf0ed-f9c1-440f-8421-3156f5f6dea6
« Modifié: 01 novembre 2020 à 20:26:40 par Kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
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