Tu déchaines "les passions" avec ton fil !
Question et réflexion tout haut : est-ce que les potentielles difficultés de remboursement de la dette des différents pays Européens pourrait (ou pas) ébranler les liens entre pays Européens, via un désengagement du système financier et des exigences de remboursement qui vont mettre les différents pays plus ou moins à mal ?
David
Je suis les choses de très loin et j'y comprends pas grand chose.
Mais comme j'ai lu deux trois trucs j'ai l'impression d'avoir compris deux trois trucs... Merci d'avance pour les coups de pieds au cul et autres explications.
Si la BCE a sorti le carnet de chèque et racheté sur le marché secondaire pour des centaines de milliards d'euros, c'était pas juste pour faire remonter le cac40&co et filer du fric aux copains.
Les taux d'obligations avaient montés dans certains pays (Grèce mais avec moins de 2% du PIB de l'UE et donc du budget UE (auto-censure), mais surtout Italie 15%, Espagne 10% et dans une moindre mesure la France 20%. Peut-être aussi les pays de l'Est ? Les états de la zone euro ayant renoncés à la souveraineté monétaire (emprunts sur les marchés donc), difficile de laisser une moitié économique de la zone euro ne plus arriver à se financer ou à un coût "excessif".
Avec une politique de rachat importante les marchés se sont retrouvés avec du cash plein les poches alors même que la masse monétaire augmente de manière conséquence et dilue la valeur de l'argent : bilan ca a fortement aidé les bourses à remonter (youpi les bulles regrossissent) et les taux d'obligations à redescendre.
Maintenant quel avenir économique pour les pays de l'UE avec cet arrêt partiel et quel impact sur la solidité de celle-ci quand on voit que c'est déjà compliqué quand "ca va à peu près" ?
L'Allemagne (au premier chef) ne souhaite pas voir la masse monétaire augmenter dans des proportions importantes : ca dilue le capital accumulé.
Elle met la pression à l'UE. Cf jugement évoqué.
On voit déjà les taux remonter dans certains pays, notamment l'Italie.
Voilà pour aujourd'hui.
Je vais dire une connerie (de plus) mais en gros les dettes contractés par les États européens le sont pas leur banque centrale (même si ca apparait au bilan de la BCE).
Donc sans être Nostradamus le jour où l'euro arrivera à sa fin en tant que monnaie unique (avec retour des taux de change entre états donc) on peux s'attendre à une envolée des taux d'obligations de certains pays. L'euro français, entre autres, devant alors vraisemblablement ne pas être épargné. Avec à la clef des problèmes de financements des états. D'autant plus qu'une instabilité européenne ne devrait pas rassurer "les marchés", et que s'attaquer à un État est plus facile qu'à un agglomérat plus gros (d'autant plus si il réagit comme étant un tout...).
Alors on peux imaginer plein de choses, économiquement, politiquement.
Mais bon globalement on doit pas s'avancer beaucoup en disant que ca va secouer sec.
A noter que de toute façon c'est déjà le cas, et que chaque émission d'argent magique diminue d'autant la valeur des actifs, des salaires etc.
Quantitatif/relatif.
A voir l'évolution de l'euro par rapport aux autres monnaies et les impacts...
Mais si tu as un exemple d'un état majeur n'ayant pas remboursé ses dettes (j'ai bien écris d'une façon ou d'une autre) et n'ayant pas de conséquence négative catastrophique, je suis preneur.
Béotien en économie et histoire, à plus forte raison en histoire de l'économie, je retournerais la question : existe-t-il dans l'histoire un état
majeur avec un très fort endettement, ne l'annulant pas et n'ayant pas de conséquences négatives catastrophiques ?
Fortes augmentations des prélèvements, fortes réductions des dépenses, planche à billet ? Avec son cortège de conséquences.