bonjour,
Je sais que le potager devrait être occupé toute l'année, mais mes conditions climatiques sont différentes des tiennes.
Altitude 450m, T° nocturne de ces derniers temps: 2/6°, diurnes 6/10°, pluviométrie importante avec des averses violentes, impossible d'accéder au jardin sans faire des dégâts sol les sols détrempés depuis plus d'une semaine.
Actuellement j'ai des semis de mâche, épinards, salade d'hiver, repiqué des brocolis et romanesco, poireaux qui poussent, blettes en semis spontanés, une tentative de semis tardif de haricots pas vilain mais en attente de fleurs.
Renouvellement des fraisiers juste avant les plus grosses pluies.
La serre a été un échec cette année, un peu de concombre en fin de cycle, des tomates qui ont donné mais petitement, heureusement que celles du dehors ont donné assez pour en manger et faire de la conserve.
Les courges ça a été , pas mal de butternut et potimarron, citrouille un peu.
Pour tes Pdt à laisser en terre, tu n'as pas peur des rats taupiers et des larves de hannetons?
Ils m'ont bouffés une large part des carottes d'hiver, habituellement elles passent l'hiver avec une casse acceptable, mais cette année

Je vais plus axer mes efforts sur le verger: j'ai récupéré en pleine propriété un terrain deb300m²en triangle, une forme pas simple à exploiter , mais bien situé dans le village.
Je vais y implanter des pommiers, poiriers, sans doute un ou deux pruniers d'une variété locale.
Pour les pommiers, j'ai des plants greffés d'y il a deux ans, et les poiriers du printemps dernier, il fallait que je leur trouve une place définitive.
J'ai aussi trouvé un ancien verger de pommiers, des variétés locales, des arbres d'au moins 30/40 ans, le propriétaire me laissera y prélever des greffons en janvier.
Reste à trouver des porte-greffes et ensuite un terrain pour les loger.
Une satisfaction: j'avais implanté des pieds de vigne, 6 au total, 4 tiennent le choc, je vais les conduire en cordon simple et bas, trop compliqué cette année d'accéder aux grappes de la vieille treille, les frelons et guêpes y étaient installés en permanence et je n'avais pas envie de jouer les équilibristes sur une échelle.
Pour en revenir au potager, je faisais déjà pas mal de semences maison mais le confinement m'a rappelé la fragilité des approvisionnements et du coup j'ai été plus attentif cette année à en conserver, au cas ou.
A+
Gérard