Hello,
Bonjour à toutes et tous,
Récemment, un vent de panique a touché les parisiens suite à différents articles sur de l’eau contaminé (https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/calvados/association-normande-denonce-contamination-radioactive-eau-potable-1700670.html).
Si le sujet t'intéresse, j'ai un peu décrypté ce point médiatique sur Oldu ici :
Nucléaire en France, des news ...En gros, on est dans les pouillèmes de dose, bien loin de la simple exposition naturelle. En revanche, et c'est ce qui a été poussé par l'ACRO à la base de la publication, il faut envisager le tritium plutôt comme un traceur de contamination. Cad la possibilité que la présence de tritium puisse révéler celle d'autres radioéléments.
Ne sachant pas quels sont les polluants radioactifs possible et supposant que le sujet est vaste
, je compte sur vous pour cadrer le sujet aux plus probables.Evoquons dans un premier temps le tritium et extrapolons aux autres éléments radioactifs.
Est-il possible de rendre de l’eau de rivière contaminée potable ? Si oui par quels moyens ?
Alors d'office avec le Tritium c'est niet, car c'est un isotope de l'hydrogène. Donc du point de vue physique, chimique et physiologique, les propriétés sont quasiment identiques. Aucun filtre ne pourra le retenir. C'est pour ça qu'il est rejeté en quantité par les centrales et les usines de retraitement.
Là où cela devient potentiellement traitable, c'est plutôt quand on est en présence d'autres radioéléments.
En général dans les plans d'intervention, on envisage en général l'iode 131 et le césium 137 lors des accidents nuke. L'iode peut être sous forme gazeuse, donc très volatile et dissoute, tandis que le césium est un analogue physiologique du potassium, donc va se concentrer dans les sédiments (selon la dureté et le pH de l'eau) et la chaîne alimentaire.
Amha un filtre à charbon actif peut les capter, mais dans le cadre d'un accident nuke, je passerais tout de même par la prise
- d'iode stable; pour rappel, les tablettes 65mg de la pharmacie centrale des armées étaient accessibles dans la plupart des pharmacies depuis quelques mois) :
Iodure de potassium (risque nucléaire) comprimés d'iode- et de Bleu de Prusse : Là c'est beaucoup plus compliqué pour avoir un produit de qualité pharmaceutique (pas d'AMM en France). D'où le tuto que je développe pour en fabriquer :
Bleu de Prusse (risque nucléaire) Césium et comprimésSinon, pour d'autres polluants "inconnus", je partirais sur un filtre au charbon actif. Et si on est dans un scénario type fallout-bourrin-post-guerre-nuke, j'essayerais plutôt une distillation fractionnée, qui vire les polluants volatils (sinon on les concentre...) et les substances dissoutes. On ne garde que ce qui s'évapore entre les deux, mais suivi d'un filtrage car même la meilleure distillation est chargée de mélanges azéotropes (que l'on sépare difficilement)...j'avais dit que c'était bourrin
Mais en rando sans mon compteur Geiger qui s’excite, une purification usuelle devrait suffire