Hello!
Oui, j'ai des retours, peu positifs pour l'instant, la difficulté principale a été que je n'étais pas suffisamment présent pour suivre les ruches.
Les échecs :- La première année, j'ai "laissé faire la nature" et ... la ruche est morte dans les premiers mois d'hiver.
J'ai récolté une partie du miel de la ruche morte, le reste était souillé par les teignes. Miel vraiment excellent, mais assez dépité.
- L'année suivante j'ai récupéré un essaim déjà très installé, j'ai découpé les rayons et les ai intégrés dans la ruche : mauvaise idée, les abeilles n'ont pas bien pris place dans la ruche. Je ne le referai plus : abeilles installées je ne touche plus.
- La même année : j'ai récupéré un autre essaim qui a bien démarré. Entre temps je m'étais équipé en acides pour le varroa. Mais malgré les traitements, il c'est fait matraquer par les frelons en fin d'année : pas assez d'abeilles pour l'hiver, mort dans les premiers mois. J'ai récupéré les éléments très rapidement et les ai placé au congelo pour tuer les éventuelles teignes. Ensuite je les ai conservés dans des sacs plastiques. En regardant de près les éléments, j'ai trouvé une dernière abeille morte : la reine
On s'acharneCette année j'ai récupéré un essaim un peu tardif, fin juin. Nous l'avons placé dans un des éléments récupérés. Nous avons fait un premier traitement acide formique
On arrive maintenant à la fin de saison, l'essaim est suffisant, mais les réserves ne le sont pas. On nourrit au sirop de sucre bien épais pour les aider à faire des réserves. Les frelons sont là mais moins que l'an dernier, on piège, on en choppe à l'épuisette quand on les voit.
Nous allons bientôt attaquer les traitements varroa. A priori la situation est meilleure que les années précédentes, affaire à suivre.
Ce que j'ai apprisIl faut traiter contre le varroa : acide formique et oxalique pour ma part, c'est bio, présent dans la nature (acide des fourmis, acide de l'oseille) et déjà présent dans le miel sous forme de traces. Par contre c'est compliqué de mise en oeuvre. Apivar à l'air ultra efficace et simple à mettre en oeuvre mais c'est une molécule de synthèse que je ne souhaite pas utiliser.
Les abeilles ont besoin de soins. J'ai vraiment l'impression qu'elles ne peuvent pas franchement se débrouiller seules. Ou en tous cas pas chez moi (beaucoup de champs de grandes cultures sans aucun intérêt apicole).
Il faut nourrir si l'essaim n'a pas suffisamment de réserves.
Il faut tuer le maximum de frelons asiatiques, fondatrices au début de saisons et tout ce qui tourne autour de la ruche après. Il existe d'autres solutions mais elles sont coûteuses.
C'est bien d'avoir une présence régulière, ne serait-ce que pour nourrir. Les ruches sont chez mes parents et depuis que ma mère s'y est mise c'est beaucoup plus simple et mieux géré.
Pour l'instant je n'ai pas réussi à prouver que l'apiculture simple et autonome est possible
. On verra au printemps prochain!