Il n’y a plus qu’à servir et à déguster tranquillement. Assis sur mon carré de mousse, je profite de la sérénité du paysage.

Le temps passe vite et il me faut rentrer. Le soleil va se coucher. Je rince mes ustensiles de cuisine, je vide les braises du réchaud dans un coin de roche et je les arrose soigneusement. Enfin je remballe le matériel dans mon sac et je repars. Je profite des dernières lueurs du crépuscule pour rejoindre le chemin avant la nuit. Là, je peux continuer en toute sécurité malgré l’obscurité. Impossible de me perdre. La nuit est tombée complètement lorsque j’arrive au village.
Je rentre chez moi, satisfait de ma petite virée sans prétention.

Histoire d’apporter un minimum de signal, je détaille ci-dessous mon habillement et mon équipement avec quelques commentaires.
Niveau habillement, rien que du classique :-
Boxer en synthétique
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Tee-shirt D4 en coton que j’ai gardé par flemme et dans lequel j’ai transpiré : j’aurais dû mettre un synthétique
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Chaussettes D4 de chasse en laine majoritaire bien épaisse et chaudes
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Polaire D4 de base suffisante pour la saison
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Pantalon D4 de chasse en coton : un basique. Sa composition en coton n’est pas l’idéal par temps de pluie ; ça tombe bien, il y avait du soleil ce jour-là
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Veste russe Gorka S : le vêtement de terrain par excellence, simple, rustique, solide, coupe vent, résistant à une petite pluie, avec une capuche bien pensée et des poches pratiques (ventrale pour le petit matos, chauffe main pour les gants, la scie..., carnier pour le carré de mousse) [
Édit : achetée en novembre 2009]
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Casquette D4 basique en coton
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Bottes en caoutchouc Parcours Aigle : bonne tenue au pied, semelles confortables à la marche, un poil étroites désormais (avec l’âge les pieds s’aplatissent), elles m’accompagnent dans mes sorties et mes activités en extérieur depuis une vingtaine d’années. Un must ! Je voudrais les mêmes en version doublée pour temps froid, mais le prix pique un peu
Pour finir, le matos :-
Sac à dos Millet Epsilon de 30 litres avec trois poches extérieures et une poche sous rabat. C’est un vieux sac que j’avais acheté il y a peut-être 30 ans et que je n’ai jamais beaucoup utilisé. Je l’ai retrouvé au fond d’un placard. Il est suffisant pour des petites sorties. Ses poches permettent de stocker le petit matériel qui est ainsi facilement accessible. L’absence de sangle de poitrine que j’apprécie habituellement ne pose pas de problème sur ce sac vu l’emport et le poids limité
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Poncho Todomodo : en réserve en fond de sac le plus souvent, il n’a pas souffert et est encore utilisable malgré ses 7 ou 8 ans d’âge, contrairement à mon poncho ABL qui est totalement délaminé et à mon modèle BW qui a bien vécu (RIP, il faut absolument que j’en rachète un). J’apprécie sa face intérieure aluminisée qui permet en l’enfilant de se créer une bulle de chaleur lors des pauses par temps froid. J’ai par contre des doutes sur son imperméabilité. À vérifier.
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Couverture de survie lourde munie d’un mètre de paracorde sur chacun de ses quatre œillets : sert de tapis de sol, mini tarp, sit-pad, etc. Indispensable ! Elle commence à être bien usée et rapiécée.
Posé sur la Space blanket :
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Une boite de petites pastilles Esbit pour simplifier l’allumage du réchaud. Alternative : un lot de cotons à démaquiller imbibés d’huile dans un ziplock fait parfaitement l’affaire
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Sitpad taillé dans un matelas mousse D4. Pour s’asseoir, bosser à genou sans se salir ou se mouiller, ventiler son réchaud... Ne pèse rien, ne coûte rien, il peut être à la limite remplacé par la space blanket repliée.
- Sur le sitpad, dans un sachet orange de récup, mon hamac filet. Très pratique pour se poser quand tout est détrempé, peut servir de siège ou pour une sieste improvisée.
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Lot de cordelettes, paracorde et dynema (suivant ce qui me tombe sous la main) : si nécessaire pour monter la Space blanket en abri en cas de pluie
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Poche à eau MSR de 6 litres, rarement remplie à bloc (mais qui peut le plus peut le moins). Très solide, son bouchon à débit variable est des plus pratique.
Sur l’outre :
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Petite bouilloire Primus dans sa housse de rangement, idéale pour faire bouillir de l’eau rapidement grâce à sa forme plus large que haute.
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Réchaud à bois dans un sachet plastique. Les vieux briscards auront naturellement reconnu l’égouttoir Ik*a à 2 balles. Simple et efficace, il avale du bois humide sans broncher mais avec force fumée. Moins performant sans doute en terme de chrono qu’un modèle à double paroi, il compense par son caractère totalement idiotproof : un allume-feu au fond, on remplit de bouts de bois et on allume par le cul.
Sur la Gorka, de haut en bas :
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Bonnet en laine : l’accessoire indispensable contre l’hypothermie à toujours avoir sur soi
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Petit buff, complément du bonnet
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Casquette D4 sur la tête en permanence : protège du soleil, d’une petite pluie, des branches basses dans le visage. Je ne saurais m’en passer que pour enfiler le bonnet
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Bout de savon d’Alep dans son ziplock : pour se laver les mains avec la poche à eau suspendue et son bouchon réglé sur petit débit
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Gratounette et son ziplock pour faire (jamais !) la vaisselle sur le terrain. Je pourrais m’en passer.
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Gants en cuir fin : pour manipuler le réchaud, la bouilloire ou le mug sur le feu sans se brûler, pour bricoler... Indispensables !
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Scie d’élagage Bahco : son extrémité orange la rend bien visible sur le terrain. Elle coupe en poussant et en tirant, idéale pour les fainéants
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Couteau Mora N°1 dont j’ai toxifié le manche pour améliorer le grip et limiter les risques de dérapage des doigts vers la lame. Celui-là ou un autre, peu importe.
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Briquet Zippo pratique pour allumer le réchaud par le bas. L’essence étant volatile par nature, s’assurer de refaire le plein avant de sortir
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Kit feu de secours accroché par un mousqueton à la boutonnière de la poche ventrale de la Gorka : firesteel, briquet Bic sécurisé par un collier de serrage, avec une réserve de tape et de chambre à air, plus un œuf remplis de coton vaseliné, ainsi qu’un sifflet - boussole - thermomètre D4
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2 paquets de mouchoirs en papier pour se torcher, allumer un feu, compresser une plaie, voire se moucher. Un basique incontournable
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Tasse pliante en plastique fold-a-cup que je possède depuis 35 ans environ. Le complément parfait de la bouilloire pour boire le thé. Éventuellement, selon l’humeur du moment, un simple mug en titane avec son couvercle remplace ces deux contenants