Merci Chill pour les explications, et les liens. En particulier le barème que je trouve très intéressant.
Je comprends mieux l'existence des longues dates de péremption dans mon cas : qualité de l'emballage + faible manipulation + rangé dans une mallette rigide et opaque = grande date de péremption. Par contre, si je retirai un de ces items de la mallette pour le mettre dans ma trousse perso, en lui faisant subir les même contraintes que le reste de mon matos, sa date de péremption chuterai bien vite. C'est bien ça ?
Sinon je vous rejoins sur le fait qu'un matériel emballé mais périmé reste mieux que pas de matériel du tout, spécialement dans l'urgence.
C'est pour un tiers : comment puis-je prouver au juge que j'ai agi au mieux des intérêts du-dit ?
En France, du fait de la présomption d'innocence, ne serait-ce pas à l'accusation de prouver que les séquelles post-traumatique (je pense ici à une infection), ont été provoquées par l'utilisation de matériel périmé (mais qui a tout de même sauvé la vie de la victime), et non à l'exposition de la victime à un milieu "contaminé" ?
Dans cette optique, si l'on fait tester, par exemple, des compresses provenant du même lot que celles utilisées sur la victime, et ayant la même date de péremption, comment prouver que, parce que il y a parmi les compresses du même lot, des échantillons souillés, celle(s) utilisée(s) sur la victime l'étai(en)t aussi ? (Puisque, bien évidemment, le matériel utilisé sur la victime n'est plus testable sur le point de la stérilité...)
Bien sûr, si les analyses révèlent sur les compresses, le même type d'agent
pathogène que sur la victime, et que cet agent est absent du milieu auquel la victime fut exposée, difficile à défendre j'imagine... Mais bon là, j’extrapole un peu trop je pense...
Au plaisir,
Pnoey