Chacun sa solution... J'ai (pour l'instant) trouvé la mienne dans l'humanitaire. Pas pendant les vacances, hein

mais comme engagement professionnel. Ca n'empêche pas des moments de grand découragement, mais dans les moments
down ça me donne une raison de vivre. Encore une fois, chacun sa méthode.
Chaque organisations a ses limites et ses défauts... mais ça renvoie juste à la "partialité tragique de l'action" dont parle Hannah Arendt: faire un choix, c'est laisser tomber l'infini des autres choix possibles. Il faut quand-même se lancer, sous peine d'être paralysé. (je fais peut-être un contresens, mais j'men fous, l'idée me plaît).
Et pour les "pitinenfants qui meurent", les cotoyer au quotidien permet aussi de voir que pour la plupart ils sont moins déprimés que nous, ils jouent, rigolent, vivent... même le ventre vide et surtout après avoir reçu un peu d'aide. Le malheur c'est toujours relatif.
Oui, ils meurent nettement plus que par chez nous... mais ça va dans le bon sens! jette un oeil à ces quelques graphes, ça va te faire du bien!
http://donnees.banquemondiale.org/indicateur/SP.DYN.IMRT.IN?view=chartSi tu es au fond du trou, tu ne seras pas forcément très fonctionnel sur le terrain... en attendant, il y a des engagements plus à distance possible. Je pense par exemple aux campagnes de courier organisées par amnesty international, qui ont parfois un grand impact sur des pays totalitaires... mais il y en a d'autres. Tu peux aussi aller à des réunions pour t'informer, ça te donnera des idées. Choisis juste un sujet, fais des recherches, et lance-toi.
Ce sont juste des idées, je suis sûr qu'il y en a d'autres.
A toi de jouer.