J'ai parfois un peu de mal à te suivre Chill...
Je ne suis décidément pas doué en comm.
Comment le dire ?
L'éclairage a été porté sur les hémorragies garrotables. Elles ne représentent pourtant qu'une fraction ridicule des atteintes de la vie courante.
Il y a plus de "chance" de croiser en civil un ACR ou une fracture. Et le saignement qui sera rencontré sera (presque toujours) arrêté par une compression manuelle locale.
Murphy étant joueur, même celui qui transporte son garrot commercial tout le temps rencontrera un blessé présentant 2 membres à garroter.
Il me semble donc important de savoir se débrouiller avec rien, savoir poser correctement un garrot improvisé, mais aussi un compressif improvisé, mais aussi mettre en PLS ou masser "dans le rythme". Toutes choses apprises dans les formations "grand public", sans matériel dédié.
Le formé au SC est réputé être doté de la trousse ad-hoc, avoir les liaisons et l'encadrement adapté. Seront-ils tous capables d'agir au retour de plage, en tong et maillot ?
Madame Michu, avec dans son cabas sa bouteille d'eau, un sucre, son smartphone, son paréo et la photocopie plastifiée de son diplôme PSC1 (récent) saura agir sur la plupart des cas plausibles.
A la lecture des divers documents SC ou TCCC portés à ma connaissance, le garrot est fréquemment la réponse au saignement, mais pas systématiquement. Les notions "civiles" de débit ou de réponse "par défaut" (sous le feu) sont expliquées.
Je ne suis pas critique, je tente de démythifier. L'hémorragie garrotable n'est peut être que 0,01% (source : Bloodyfrog 2017) des cas, alors n'en faisons pas le centre de nos pratiques à l'exclusion de celles que nous croiserons plus certainement.
Reste le maintien des acquis, les recyclages. Vaste problème qui touche aussi au droit de conduire
ou celui de voter.Le monde parfait n'existe pas encore. Contentons-nous de le rendre meilleurs ...
Suis-je plus facile à suivre ?
Chill.