Ceci est un compte rendu et un retour d’expérience sur mon premier et seul voyage, effectuer d’aout 2013 à mars 2015 et le matériel utilise.
Ca s’adresse je pense avant tout aux debutants (car en tant que débutant ce sont les infos qui m’ont permis de profiter pleinement de la vie sauvage et du voyage), j’espère que les autres pourront aussi apprendre quelques petites choses. Toutes les informations et connaissances de vie sauvage sont disponible ici, puisque c’est sur ce site que je les ai apprise moi-même. Ce serait plus une synthèse de ce qui m’a servit.
A la base je voulais écrire ce retex après environ 4 mois de marche, mais le voyage a pris une autre ampleur (le con..) et mon idée modeste d’être juste une sorte de synthèse « matos pour voyager toute l’année » pour débutant comme moi, s’est transforme en compte rendu général sur tout un tas d’expériences du voyage et de la vie sauvage.
Plutôt qu’une vulgaire liste xis avec poids et fonction de chaque élément, j’ai essayé d’expliquer ici pourquoi j’avais choisi de partir avec tel ou tel équipement, et mon retour après expérience.
La raison de ceci est que lors de mes propres recherches, je me suis peu ou pas intéressé aux listes toutes faites. J’étais beaucoup plus intéresse par les longs articles sur un matériel, les explications de pourquoi il était bien ou pas. J’ai dévoré les posts par exemple, qui expliquent précisément ce qui a fonctionné ou pas.
Je n’ai pas non plus fait de liste moi-même, pour le matos que j’allai emmener. Comme pour les questions théoriques, pour les recherches matos j’ai procédé utilisant un petit carnet et en écrivant des interrogations que j’avais, puis je devais les résoudre par le choix du bon matos. Comment faire s’il pleut ? S’il fait froid ? Etc.…
Je n’ai jamais posté pendant mes recherches, que ce soir pour raconter des trucs ou surtout poser des questions sur les centaines que j’avais, et ce pour deux raisons. La première c’est que je n’avais aucun signal satisfaisant à donner vu le niveau du forum, et la deuxième surtout c’est que toutes les réponses ou presque se trouve déjà ici. L’index est une mine d’or, une encyclopédie.
Ce forum m’a permis d’étudier et d’avoir une réflexion objective sur la vie sauvage (chose que j’allai entreprendre) plus que tout autre livres ou sites de « randonnée ».
La décision de partir s’est prise sur un coup de tète, et j’ai ensuite procédé par recherche et cette méthode de question/réponse à moi-même pour la recherche sur la vie sauvage et le matos en rayant les questions auxquelles j’avais trouvé les réponses. Je ne suis pas très bon pour organiser mes pensées et raisonnements. Pour ce compte rendu j’ai essayé de synthétiser de manière logique (…) comme je pouvais, toutes les petites notes prises pendant le voyage concernant le matos ou les conseils, de relire mon carnet et repenser à ce qui m’avait servit. Si c’est un peu bordélique je comprends et je vous demande de m’en excuser. J’ai essayé de faire un post perso sans m’inspirer de ce qui existe déjà.J’espère donc avec ceci apporter un peu de signal, rien de nouveau mais une expérience supplémentaire ; et aussi du vécu. Je ne pourrai pas séparer ce que j’ai appris sur ce forum de ce que j’ai appris par la pratique, j’ai tout appris ici, et j’ai tout appris dehors…
Petite présentations :
Je suis un homme né en 1989.
Je mesure 1m77 pour 72/74 kg.
Pas très sportif au moment du départ.
Pas particulièrement frileux.
Langues parlées au départ : français et anglais
Voila ce qui je pense à de l’importance pour certains éléments de ce retex.
Pour s’y retrouver un petit peu….Projet
.Cahier des charges
.Trajet
.Equipement Moral et forme physique
Le sac
Abri et couchage
- Le tarp
- Le hamac
- Sac de couchage
- Tapis de sol / couverture
- Sac en soie
- Moustiquaire
- Poncho Vêtements - Chaussures
- Pantalon
- Système multi couche
- Imper / coupe vent
- Autres
Cuisine - Réchaud
- Popote
Objets - Lampe
- Gourde
- Couteaux
- Scie, machette
- Gants de travail
- Cartes, boussole
- Carnet Pharmacie
Accessoires
Papiers
.Retour d’expérience La marche
Le bivouac
Nourriture
Hydratation
Hygiène/Sante
Sécurité
Autostop
Hébergement
Compagnon
Solitude et occupation
Orientation
Intempéries
Milieux
-Ville
-Forêt
-Montagne
-Désert
-Jungle Thermorégulation
Sommeil
Autonomie
Communications
Mœurs, Coutumes et législation
Argent
Sujets sensibles
.Fiches pays, frontières
.Conseils en vrac Cachettes sur soi et dans le sac
Se camoufler, camoufler son sac
Parcs et sites touristiques
Rangement
Les mines .Retour
.Erreurs
.Techniques Nœuds qui servent
Amadou, feu
Pèche
Cueillette
Stations services
Radeau.Questions et changement matos
.Sérieux, merci Brève explication du projet, préparationLe projet!? ???... euh.. il n’ya avait pas vraiment de projet en soi.
Arrêter ce que je faisais, changer de vie, c’était ça l’idée. Et vivre et dormir dehors, principalement.
Je voulais en chier aussi, au fond de moi je le sentais bien, comme pour assouvir certaines recherches de limites ; et expérimenter des difficultés « concrètes » et non les conneries qui m’épuisaient au quotidien.
Forcement j’ai vite compris qu’il valait mieux coupler cela à la marche. Alors je me suis donné un objectif (Vérone) pour commencer sans trop d’idée de ce que j’allais faire ensuite. 4 mois après le départ, au Liban, je pensais même rentrer en France, je suis parti au canada sur un coup de tête.
Il n’y a pas eu de préparation d’itinéraire avant de partir, j’ai emmené des cartes des alpes, quelques-unes d’Europe, et j’ai décidé du chemin une fois sur place. Je me suis donc concentré sur la préparation matérielle et l’apprentissage théorique.
Je n’ai testé mon matériel que deux fois, une fois seul et une fois en stage. Volontairement je suis parti, comme ça en apprenant sur le terrain, en ne sachant rien d’autre que la théorie et en mettant en pratique. Réflexion, action, (erreur), réflexion, action….
Je ne suis parti avec aucun principe du genre bilan carbone 0, marche uniquement, etc.… J’en avais un peu rien à faire. Je voulais être dehors, marcher, cuisiner, manger… Laisser les hommes (ceux que je connaissais du moins), laisser la routine.
Vivre dehors, tout simplement, le projet pourrait se résumer à ça. Et ensuite sont venues s’ajouter au fur et à mesure d’autres éléments, d’autres sentiments, d’autres envies. L’objectif unique du départ (Vérone) atteint, pour la suite le projet s’est fait au présent.
Sur la première partie « marche » du voyage, je suis aussi à de rares reprises monté dans un véhicule, au gré des rencontres avec les gens, je ne faisais pas d’autostop et c’était uniquement sur proposition. Parfois je refusais, sans aucun principe, voulant marcher c’est tout.
J’avais par contre un principe con de vouloir dormir dehors en toutes circonstances, et j’ai mis très longtemps à accepter un hébergement à l’intérieur de chez quelqu’un. (Liban)
J’aime la nouveauté, tenter des expériences, pour cela je n’étais pas allé dormir dehors avant de partir, je voulais avoir tout à découvrir. Et ça à marcher, en tout cas un temps, la curiosité et le gout pour cette nouvelle vie. Puis les habitudes se sont installées et les choses étaient différentes, mais si je m’étais bien rendu compte d’une chose c’est que la vie dehors, et en particulier dormir en sentant le vent, j’adorais ça.
Petit à petit le gout de la découverte de l’aventure, de tracer un trait sur la carte, et de vivre la vie tout simplement se sont installés. Alors malgré les doutes (failli rentre depuis le Liban), le fait que je n’avais rien résolu du tout au niveau personnel, et que je commençai à m’enmerder (c’est un virus chez moi), j’ai continué.
J’ai tracé un itinéraire ensuite en Amérique au jour le jour, en fonction de ce que je voulais visiter, de ce que les gens racontais, des endroits à contourner, des rencontres… L’idée d’atteindre Ushuaia est venu bien tard, en argentine je crois.
Au niveau de la préparation elle fut donc purement théorique en ce qui me concerne, par contre j’en ai bouffé un paquet. Puis ça a été l’apprentissage sur le terrain, seul et sans trop de possibilité de se planter (un peu le but), ça relève tout de suite ce que peux faire une personne je pense.
Avec beaucoup d’erreurs la pratique qui au final reste le plus important s’installe. Tout revient à ça, sortir et essayer. On apprend vite dans la nature selon moi.
Petite remarque tout de même il y a beaucoup, je pense, d’erreurs que je n’ai pas faite, grâce à ce site principalement, et les informations que j’y ai trouvées. Je veux dire par la que même si selon moi la pratique reste primordial (peut même se substituer complètement à la théorie), avoir tout un tas de connaissances inculquées par ceux qui ont l’expérience m’ont permis d’aller plus rapidement dans l’apprentissage, de faire attention à ce qui réellement importe, de comprendre que la réalité est ce qu’elle est.
Et bien sur, à propos du matériel. Sur ce point j’ai été très satisfait. Tout ce que j’ai acheté étaient mes premiers achats du genre, et je n’ai rien laissé, j’ai réussi à choisir et ne pas me perdre dans la masse de matos qu’on trouve aujourd’hui (et donc d’avis de gens dessus). Et c’est en grosse partie grâce à ce site, bien plus que toutes les merdes commerciales ou les sites de survivaliste fous. Grace à l’enseignement et la compréhension du cahier des charges plutôt que de baver sur des caractéristiques et des tests. La compréhension de ce qui était nécessaire réellement à sa survie, des systèmes d’habillements et pourquoi ils fonctionnent etc.…
Apres c’est sur que c’est une question de confiance en soi pour certains, de partir bien équipé et entrainé. Moi je n’avais pas beaucoup de confiance en moi concernant ce dont j’allais être capable une fois dans la verte, je m’en foutai un peu je crois, j’avais surtout confiance dans tout ce que je ne voulais plus. Le reste est venu, ça prouve que c’est possible. Il faut rester calme et avoir un peu de bon sens (3 sec…), puis profiter de cette nouvelle vie.
Je crois même pouvoir aller jusqu’à dire qu’une préparation à ce genre de truc, c’est très relatif, quand je vois tout ce que j’ai vécu ou appris (je n’aurai pas parié sur le quart en partant).
J’ai complètement laissé le côté recherche d’info légaux et pratiques sur les pays, sécurité, visas etc.… ça aussi je ne sais pas si c’est à conseiller, mais j’ai fait comme ça, je ne savais pas trop où j’allais de toute façon, et puis j’avais un peu cette idée que je découvrais la terre en tant que… terre, avec ses montagnes ses rivières, et puis les frontières, les lois et tous ces trucs, ben c’est pour ceux que ça intéressent.
Je me suis donc pointé à chaque frontière la fleur au fusil sans trop savoir quoi que ce soit avant, et bien sur grâce au passeport français, ça passe souvent café crème. Bref ça marche aussi en ne préparant pas ce côté là. J’ai quand même eu quelques « anecdotes » plus que des problèmes, à certaines frontières, où on aime pas trop le « je sais pas, je viens visiter » à la question qu’est ce que tu fais là.
Je ne prenais jamais non plus d’info sur les lieux touristiques ou les sites naturels, pas de photos, la découverte par les yeux en premier, ça reste le mieux.
En ce qui concerne les vaccins, je suis simplement allé voir mon médecin traitant et lui ai expliqué un peu ce que je comptai faire. Je suis allé faire une séries de vaccin plutôt classiques, à voir dans la section santé.Cahier des chargesN’ayant aucun but précis, ne sachant pas trop où aller, et avec pour seul envie de dormir dehors, mon cahier des charge s’est vite résumé à :
-Pouvoir être
autonome et dormir dans un relatif confort
à peu prés partout.Dans la limite du raisonnable bien sur. Mais je ne savais pas où j’allai, avec quel climat à chaque fois. Et je voulais vraiment pouvoir aller de partout ou presque sans me soucier d’avoir l’équipement nécessaire ou de regarder la météo avant. Je voulais pouvoir m’adapter avec ce que
je savais et ce que j’avais.
Je voulais pouvoir gravir une montagne, ou traverser une forêt, avec ce que je portais sur le dos, puis poser le camp et dormir sans aucune autre nécessité (autre que trouver de l’eau.)
Les recherches s’oriente naturellement vers le matos 4 saisons, et robuste, car ce n’est pas que de marcher tranquillement le plan. Je dirige tout aussi naturelles mes recherches théoriques sur la vie sauvage plus que sur la randonnée.
Et j’ai vite compris que les connaissances me serait bien plus utiles que le bon matos, et qu’il valait mieux comprendre comment le corps gagnait et perdait de la chaleur plutôt que de connaitre par cœur la particularité des vêtements ou des membranes par exemple.
Je n’y connaissais rien, je n’avais jamais bivouaqué avant (ni voyagé seul), et suis partis de 0. J’ai pris un carnet puis ai noté toutes les questions qui me venaient en tète. Souvent classées en catégorie. Par exemple : bivouac – comment le monter, où... ? Eau – où la trouver, comment la traiter … Comment avoir chaud, quel nourriture pour marcher, quel nœud utiles etc.….
Des centaines de questions, de la plus c*nne à la plus compliquées, j’avais tout à apprendre. Je balançais mes questions dans ggle tout simplement, et puis au bout d’un moment à toujours tomber sur ce même site tout vert ben j’y suis resté. Surtout après avoir découvert l’index. Je trouvais toutes mes réponses ici, ou en tout cas des débuts de réflexions et des liens vers d’autres connaissances. Et surtout des mecs pas cons qui donnent des conseils après expérience.
Les objets nous font croire qu’on en a besoin et ça m’a permit de réellement savoir ce qui était important et ne pas acheter n’importe quoi. Je n’ai pas fait de liste à proprement parler, mais là encore des catégories pour classer le matos (habit chaud, lesquels ? en cas de pluie, lesquels, dormir au chaud, quel SDC etc.…) puis je cherchais ce qui était polyvalent et rentrait dans plusieurs catégories.
Je me rends compte après coup que mes recherches auront été uniquement sur la vie sauvage et la marche, jamais sur des sujets légaux ou administratif, ou bien sur des infos sur les visas etc.…
C’est surtout mon état d’esprit je pense qui a fait ça, je me cassais vivre dehors à la base, pas voyager et traverser des frontières. Concrètement c’est très facile de se perdre dans la masse de l’offre en termes de produits de randonnée. Il faut faire attention à ne pas se créer le besoin, ce qui vient vite car c’est justement le principe marketing associé. Afin de vendre à des gens qui n’achèteraient normalement pas ce genre d’objet.
Quelques critères associés à ce cahier des charges :
- apprentissage théorique, avant tout.
- matos pour marcher longtemps, confortable, matos pour se protéger des intempéries, pour réguler sa température corporelle, pour se laver, pour cuisiner,…. dans la nature.
- matos robuste, simple d’utilisation, et fiable (retex). Look sobre.
Bibliographie et sites consultés (les principaux).--Tout un tas de livres à la con de ma bibliothèque municipale sur la randonnée. Je dis bien livre à la con parce que vraiment ils ne m’ont pas servit à grand-chose, en tout cas au niveau vie sauvage. Au final les meilleurs conseils de randonnée je les ai chopées ici, comme beaucoup du reste. Que ce soit sur la marche, le portage, l’alimentation,…. Au finale ca s’adresse peut être à un autre public, et pourtant je reste persuadé que sur ce forum il y a aussi toute les infos pour marcher de façon moins « sauvage ». Il y a vraiment peu que je retire de ces lectures.
--La bible du grand voyageur. De Guillaume Charroin, Nans Thamassey et Annick Marie Bouchard.
Livre intéressant, que j’ai lu en fait juste avant de partir alors pour moi la théorie était faite. Mais je l’ai dévoré tant il est bien fait et explique de façon simple que n’importe qui peut voyager simplement et pas cher avec plein de conseil pour « passer le cap » (dormir dehors, trouver de la bouffe dans des endroits parfois louche pour le quidam moyen…)
-- Allen and mike’s really cool backpacking book de Allen O’Bannon et Mike Clelland
Sympa à lire et pleins d’astuces utiles. Bonne démystification du matos nécessaire à la randonnée également.
-- 98.6 the art of keeping your ass alive de Cody Lundin
Le ton et l’approche sont intéressant, on est déjà plus dans des connaissances éprouvés sur la thermorégulation entre autre, et les états d’esprit.
-- Vivre en pleine nature de François Couplan.
Ca a été ma source d’inspiration et base de départ de mes recherches sur les plantes comestibles.
-- Forum vie sauvage et survie (au cas ou vous ne connaissez pas, je le conseil vivement…)
http://forum.davidmanise.com/ put**n put**n put**n
Plus sérieusement, l’index il est tellement abouti et bien fait qu’il devrait s’appeler encyclopédie. Il y a tout.
-- Le site des MUL, c’est de la folie ce forum, regorge d’infos : matos, bouffes, fabrication, wiki super, conseils et j’en oublie
http://www.randonner-leger.org/wiki/doku.php?id=start -- Le site du magasine carnet d’aventure
http://www.expemag.com surtout pour les tests matos.
Brève explication du trajet.On peut diviser ce voyage en deux parties bien distinctes. La partie marche en Europe et la partie autostop en Amérique.
I - De Tende dans les Alpes Maritimes jusqu’à Taşucu en Turquie4 moisDistance parcourue : aucune idée, je m’en fous un peu
Dénivelés positifs, négatifs, moyennes,… idem.Petit bateaux jusqu’à Tripoli au Liban – Avion de Beyrouth à VancouverII – De Seattle aux Etats Unis jusqu’à Ushuaia en Argentine14 moisDistance parcourue, dénivelés et tout ça : pas plus d’idée
Nombre de véhicules empruntés : ….Remontée jusqu’à Santiago de Chile et retour à la maison.Pays traversé : 26
Je décide de partir des Alpes maritimes, car c’est de la qu’est venu l’idée de m’en aller. En partie pour mon manque d’adaptation à la région les quelques années passées la bas (qui faisait suite à mon manque d’accord avec mes choix de vie jusque la). Un départ symbolique pour laisser derrière moi tout ça. Je veux également être sorti de France le plus tôt possible, je choisis Tende, prés de la frontière.
Premier et seul objectif au départ de Tende : marcher jusqu’à Vérone. Ensuite je me suis dit qu’aller voir les Dolomites et les Tre cime de lavaredo devait valoir le coup, alors j’ai continué au nord dans les montagnes. Puis, prés de l’Autriche je décide de traverser ma première frontière, prend un bon coup sur la gueule en voyant le prix de la vie la bas, et la façon qu’on a de me regarder. J’avais dans l’idée de remonter le Rhin jusqu’au pays du nord. Je décide de changer de cap et je fais route au sud, à travers les montagnes slovènes, puis la Croatie, Arrivé en Bosnie je choisis d’aller directement à Sarajevo, seulement le nom m’attire (c’était 95% du temps mon seul critère de choix). Arrivé dans cette ville, je ne cesserai alors de penser à Beyrouth, en voyant les traces de la guerre toujours visibles sur les immeubles. Ca devient alors mon premier objectif vraiment longue distance.
Donc ensuite traversée du Monténégro, du Kosovo, de la Macédoine, Grèce, Turquie, jusqu’à Taşucu sur la cote sud. J’avais pour projet en entrant en Turquie de traverser la Syrie, et je ne saurais jamais si ça aurait été faisable ou non. En m’approchant du sud j’ai vite compris que c’est en Turquie que j’allai avoir des problèmes en m’approchant de la frontière syrienne. Avec la police et avec les réseaux de recrutement. Il n’y a pas 36 raisons pour un voyageur de vouloir traverser par ici (en 2013).
De Taşucu j’ai pris un ferry jusqu’à Tripoli et je suis resté au Liban un moment.
Ces mois de marche m’avait beaucoup fait réfléchir et j’étais toujours aussi perdu. Je pensais et voulais donc rentrer en France. Je me suis rendu à l’aéroport dans le but de trouver un billet, et après deux nuits la bas à cogiter j’ai décidé que je le regretterais, de rentrer maintenant. Que je ne voulais pas retrouver tout ce pour quoi j’étais parti.
J’ai pris un avion pour Vancouver (encore une fois seulement pour le nom, et pacque c’est loin), la bas, je suis reçu très froidement aux douanes, billet aller simple Beyrouth-Vancouver, grande barbe, style un peu pouilleux…. Beaucoup de question, de vérification, pour m’en sortir je dis que je veux marcher le PCT. Ils ne me donnent qu’une autorisation de 7 jours, j’aurai voulu visiter cette région de british Columbia, pas grave, je fais route au sud et entre au Etat Unis.
De la je commence l’autostop, vu les distances à parcourir. Pensant que ça va être long, mon seul objectif avec 3 mois de visa est de tracer tout droit jusqu’au Mexique. En 3 jours me voila prés de Las Vegas, alors je change de plan et profite du temps que j’ai pour faire un grand tour des parcs nationaux, remonter jusqu’au nord. Puis direction le Mexique. Se déplacer devient de plus en plus facile ici. Apres une pause pour travailler à Mexico je continue, traverse l’Amérique centrale, traversée du Panama jusqu’en Colombie en avion, moins cher que le ferry. A ce stade je choisis l’ouest et les Andes plutôt que l’Est et continuer dans les forêts, ou finalement je retournerai souvent. Je descends par l’Equateur, le Pérou, la Bolivie, le Paraguay, et l’Argentine jusqu’à Ushuaia, puis remonte par le Chili jusqu’à Santiago.
Dans toute l’Amérique j’ai eu cette façon de voyager, me déplacer sur de longues distances en autostop pour marcher dans des beaux sites naturels. Parfois je délaissais l’autostop et retournait à la marche le long des routes pour quelques jours, quand le paysage valait le coup
EquipementLe moral et la forme physiqueVraiment au plus bas pour les deux. Pour le premier je me suis cassé pour ça, et le deuxième ma vie de sédentaire combiné à mes habitudes de “jeunes” français l’avait ruiné depuis longtemps.
Il est bien sur plus malin de se préparer à ce genre d’aventure, si ce n’est mentalement au moins physiquement.
Le premier mois j’en ai chié comme jamais et mes jambes m’ont détesté pendant longtemps après ça.
D’un autre côté, cette expérience prouve que malgré tout, la volonté suffit, la nature se charge de vous remettre en forme, physiquement et mentalement.
Ce premier mois en particulier fut révélateur pour mois. J’ai commencé ce voyage par 1000 m d’ascension, les pires douleurs dans les jambes que j’ai jamais ressenties. Puis, j’ai eu à regravir 1000 m 15 jours après, et encore 1200 au bout de 30 jour (pour ne compter que les ascensions importantes), sans m’être arrêté une seule fois pour me reposer une journée, sans moral mais avec la volonté d’avancer, et surtout la conscience que rester planté là ça sert à rien. Toujours est-il que sur ces trois ascensions j’ai pu voir les progrès clairement. La première m’a pris plus d’une journée, la deuxième environ 8 h et la troisième un peu plus de 5h.
Apres ces premières semaines je pouvais enfin faire confiance à mes jambes. Le poids du sac, l’abnégation et la montagne les avaient forgées rapidement.
Voila, pour dire qu’il ne faut pas faire une fixation sur la forme physique, même si elle reste importante et primordial en termes de survie. La volonté ça suffit pour commencer. Sortir de chez soi au moins. Le reste vient tout seul avec un sac sur le dos et quelques milliers de pas.
Pour le moral, ben ça dépend ça….
Mais la vie dehors prend tellement de temps et d’énergie qu’on en oublie beaucoup de problèmes. Si en plus on voit de la belle nature.
Le sacJe suis partis avec un sac Helsport Spitsbergen 95L. Et la première remarque, c’est gros. Il n’y a pas de doutes. J’avais l’habitude de penser que ce n’était pas moi qui marchait mais mon sac qui voyageait avec quelqu’un pour le porter.
J’ai été globalement très satisfait de ce sac. Mais il y a aussi beaucoup d’inconvénient suivant ce que l’on en fait.
En ce qui concerne ces derniers, ben c’est gros, lourd, large, avec toutes les conséquences qui en découlent (physiquement, transport public, broussailles…)
Attention en fin de journée intense de marche, à ne pas partir en arrière à cause de la fatigue et du poids du sac.
Autre point négatif, je pense que ce (mon) sac a une faiblesse au niveau du tissu sur le haut de l’armature. Il s’est usé trop vite à mon gout, en 3 mois je devais déjà recoudre par ce que les barres sortaient en arrachant le tissu. Je crois que c’est l’utilisation des sangles d’ajustage du haut du sac, que j’ai du trop tendre avec un sac parfois plein.
L’autre truc qui a pété, la bretelle droite. Elle s’est décousue de l’armature tout simplement. Cela est du sans aucun doute de ma part au mauvais traitement que je lui ai infligé. Le portant tellement souvent juste sur une épaule, le balançant à l’arrière des camions. Maltraite aussi dans les aéroports, écrasés par des tonnes de bagages cubiques.
La bretelle a lâchée au Honduras, j’ai trainé une semaine avec un rafistolage ficelle puis recousu basiquement, elle a tenu depuis.
En bref ce n’est pas un sac fait pour ça. Au départ de mon voyage si, il correspondait parfaitement à la marche et le bivouac en ayant le temps. Mais il n’est pas adapté à l’autostop.
Apres c’est une question d’habitude comme pour tout. Perso il m’a parfois fatigué par son attitude très pesante avec moi, mais j’en étais toujours content et il rentrait dans les endroits étroits avec moi comme un chat. Ou un gros chat méchant peut être.
Ce que j’ai apprécié :
Confort de portage et tout pleins de possibilités de réglage (y’a des sangles partout). C’est quand même très simple et intuitif.
Solide (à part voir plus haut), il a vraiment trainé de partout, dans les broussailles, dans les rochers. Il est tombé de haut… Les fermetures sont très solides et aucunes n’a jamais cassées.
Je le soulève souvent par n’importe quel endroit.
S’ouvre de partout : on a vraiment accès à tout le sac très facilement. Ouverture supérieur, central, inferieur. Deux poches externes amovibles, poche supérieures énorme et amovible aussi, ça donne une sacoche très grosse. Une poche pour affaire mouillées. On peut très facilement ouvrir un peu le sac, y glisser la main pour récupérer quelque chose de petit. Le soir au bivouac je ne sort rien à part ce dont j’ai besoin. Une fois posé à plat et l’ouverte centrale complètement ouverte, on a accès à tout le sac. Avant d’aller me coucher je range tous mes affaires, et ne sort que le sac de couchage et ce dont j’ai besoin pour dormir (en dernier, même pleins, sortir le SdC n’est pas un problème.) Ca élimine le problème du « ce que je cherche est toujours au fond » ça a beau être un sac énorme, j’ai accès à tout dedans sans le vider. Au bivouac c’est vraiment pratique, ça fait une sorte de meuble dans lequel je vois tout mes affaires. Par contre comme ça il est posé sur les bretelles et donc ça les abimes forcement un peu. J’ai vraiment beaucoup apprécié la facilité d’utilisation et d’accès de ce sac.
En marchant je règle régulièrement le sac, pour qu’il soit constamment ajusté.
Ce sac possède un nombre de point d’attache impressionnant. On peut accrocher par des sangles des affaires en dessous, sur les côtés. Il y a deux rangées de chaque côté d’accroche mousquetons.
2 Attaches sur la tête du sac, 1 sur la partie centrale. Les poches externes et la tète sont amovibles. On peut y fixer des trucs de partout.
Avantage en général d’un gros sac. Je sais qu’on ne va pas me le voler et partir en courant. Ca permet de le laisser hors de vue environ 10 seconde, ou pouvoir s’éloigner de quelques mètres.
J’ai vu plein de gros gars bien balèze vouloir essayer mon sac pour impressionner leur copines ou leurs potes, et ils galèrent tous, n’arrivant parfois même pas à le mettre sur le dos. Car ils essaient de le porter comme un poids normal, sans technique pour le soulever. Ca m’a toujours rassuré de voir ça.
Moi je suis assez maigre et pas très fort, et pourtant avec l’habitude, mettre le sac, l’enlever, marcher ou courir avec, le porter sur une bretelle, enlever ma polaire sans enlever le sac, tout ça devient très facile. Le sac devient une extension habituelle. Je marche différemment, d’autres muscles sont utilisés. J’utilise la technique plutôt que la force pour le mettre et le porter.
Un autre avantage c’est qu’on peut réellement avoir des affaire protégés, si placés au milieu de tout le reste. Protégés de la pluie mais aussi du chaud ou du froid.
Très utiles pour garder de la nourriture fraiche par exemple, ou protéger l’appareil photo.
J’ai aussi beaucoup aimé les fois ou la taille du sac décourageait les douaniers ou la police de pousser leur fouille plus loin. Il y a tellement de poche à ouvrir que j’en ouvrais certaines en montrant les affaires de camping et en général on oubliait les autres.
La nuit je dormais contre mon sac au cas ou, j’ai parfois beaucoup apprécié sa fonction de coupe vent ou de « dossier de canapé »
Autre petite remarque un sac de ce volume il ne faut pas le laisser se mouiller. Sa taille fait qu’il maintiendra longtemps les affaires au sec à l’intérieur, mais au contraire une fois trempé il est dur de le faire sécher rapidement. Je le protégeais avec le poncho le plus souvent possible en cas de pluie forte. Il supporte quand même les petites averses, ou bien de tomber dans l’eau quelques secondes sans que l’intérieur soit trempe.
Abri et couchageApres de longues recherches, mon choix s’était progressivement porté sur la combinaison tarp + hamac, pour les diverses combinaisons possible, séduit par le fait de dormir quand le terrain n ‘est pas plat, mouillé etc.… Ceci allant être ma première expérience de voyage, marche et bivouac, j’ai préféré être raisonnable, et je suis parti avec une tente. Pensant que je ne supporterais pas de vivre sous tarp. Je suis donc parti avec une tente légère helsport ringstind light. Je ne peux pas vous en parler, je ne l’ai jamais utilisé, elle a repris le chemin de la France via la poste arrivé en Grèce.
Tarp + hamac c’est bel et bien génial, ça doit aussi être une question de goût, je lis part ci part la les avis différent. Moi j’adore le tarp, c’est confortable, spacieux, on voit autour, si on va dormir dehors autant dormir dehors non? On peut le monter dans beaucoup d’endroit où une tente tu oublies (mais il y a aussi certain endroit où la tente c’est bon et le tarp non), et couple au hamac ça rajoute encore plein de possibilité. Ca ne se lave presque pas, ca ne s’encrasse pas. Le hamac permet de se reposer tranquillou n’importe quand.
Une tente dans la jungle ne doit pas être facile à monter…
Même pour dormir au sol, avec un tarp, il suffit d’avoir en fait l’emplacement où va aller le tapis de sol et le corps qui soit confortable et plat, c’est tout. J’ai souvent dormi au milieu des broussailles, pratique pour se dissimuler.
-TarpJ’ai choisit un tarp que tout le monde connait bien ici, le X tarp de arklight design.
Simple, léger, point d’attaches intelligemment placées. Il a subit beaucoup et est très résistant. Le mien comporte 5 ou 6 trous, tous fait par mes conneries, avec des clopes ou posant le tarp trop prés du feu.
On peut le monter de beaucoup de façon, choisir si on l’utilise en largeur ou longueur. Je ne l’ai jamais senti plus faiblement installé si la faitière du tarp croisait la corde faitière. Je l’utilise comme ça au dessus du hamac pour qu’il couvre bien le tout.
Au début je prenais le temps de le sécher avant de le ranger, puis plus du tout. Je le rentre dans deux sacs plastiques tous cons. Il sèche le soir de nouveau au montage.
Autres avantage, il est très discret, j’ai eu plusieurs fois la preuve que sa couleur vert sombre le cachait aux yeux de gens parfois juste en face, surtout quand les lumières de fin d’après midi se font moins vives.
Montage du tarp : cela dépend bien sur du terrain, du niveau de protection recherche (ou au contraire d’ouverture) et d’autres petits détails. Ce que j’utilise le plus c’est la canadienne, ou le demi-tipi. En utilisant ce que je peux du terrain pour compléter les ouvertures.
En cas de forte pluie ou de vent il vaut mieux un tarp bas (voir très bas, ce qui rend compliqué de vivre dedans), privilégier donc d’abord les protections naturelles qu’offre le terrain.
Je n’aime pas beaucoup le monter en appentis pour le peu de protection offerte.
Une des choses que j’apprécié beaucoup du tarp c’est de pouvoir voir en un coup d’œil ce qui se passe autour de soi. Je monte souvent la canadienne à 15/ 20 cm du sol pour n’avoir qu’à tourner la tête et pouvoir observer autour de moi.
Apres être passé par les nœuds de prussik, les mousquetons, le tarp directement accroché sans faitière, j’ai terminé sur cette technique qui est celle que je peux mettre en place le plus rapidement :
Sur le tarp étaient toujours accroché les bouts de ficelles des quatre coins, avec souvent les nœuds tendues qui restaient faits même rangés dans la house je le range comme ça et le sort comme ça. Sur les deux points d’attaches de la faitière il y a
une longueur de ficelle de 20 cm environ.Je tends une corde faitière entre les deux point d’attache (nœud de sibérien en premier puis nœud tendeur ou de camionneur).
Je pose le tarp dessus, utilise les petit bout de 20cm sur le tarp pour faire deux nœud tendeur sur la corde faitière (voila, moins long que des prussik dont il faut défaire et refaire le nœud de pêcheur, et moins lourd que les mousquetons), il vaut mieux faire un nœud tendeur en enroulant 3 fois la ficelle “seule” avant de terminer en enroulant les deux, le nœud se détend beaucoup moins.
Ca marche aussi avec le demi-tipi sur une corde faitière.
Avec l’habitude un tarp se monte en 5 minutes. J’aime beaucoup cette méthode de laisser deux petits bouts de ficelles attachées au tarp sur la faitière. C’est très pratique.
Ensuite je fixe les 4 coins avec les ficelles déjà sur le tarp (et souvent avec un nœud tendeur reste comme ça plusieurs semaines, il faut juste les ajuster un peu), si besoin je sors deux bouts de ficelle supplémentaire pour accrocher les points d’attache latéraux.
Dans le sac je trimballais quelques bouts de ficelle d’environ 2 m, une de 5 et une de 10
Je reste très satisfait des grands bouts de ficelle par rapport à plusieurs petits. Souvent quand il me reste du mou sur la corde faitière je m’en sers pour venir accrocher un point d’attache du tarp, repasser sous le tarp pour tendre une deuxième faitière (plus pratique pour la moustiquaire).
Sous la pluie, un tarp bas c’est mieux mais évidement pas pratique pour la vie dessous. Utiliser la nature pour compléter la protection, éviter les éclaboussures… Tendre le poncho pour agrandir l’espace de vie.
Sous la neige un tarp bien tendu et pas trop plat pour éviter l’accumulation de neige.
Un truc qui fonctionne bien dans le cas de pluie ou neige si on veut garder une canadienne haute, c’est d’utiliser le poncho comme une porte triangulaire.
J’attache un bout du poncho sur le tarp et la faitière en même temps, puis je viens accrocher les côtés du poncho qui passe par dessus le tarp jusqu’au piquet ou sur les points du tarp lui même. On peut faire ça sans même sortir du tarp, de l’intérieur, on ramène alors le côté vers soi et on les calles avec chaussure, gourde, sac …. Ca ferme un côté de l’abri très pratique avec une canadienne une peu penchée et donc avec deux ouvertures de tailles différentes, je ferme avec le tarp le grand côté.
Avec la neige, pas besoin de piquet. Je cale tout les bords du tarp sous des couches de neiges et ça ne bouge plus.
J’aime bien utiliser les herbes hautes, pour y monter une canadienne au milieu, un peu plus haute que d’habitude, ça donne un espace vivable assez grand, et des « murs » végétaux sur les côtés de quelques centimètres de haut.
La canadienne (plus ou moins hautes et plus ou moins droite) reste pour moi la manière la plus simple et la plus pratique, en particulier pour utiliser dessous la moustiquaire.
Souvent il est impossible de planter quelque chose dans le sol, et pas de végétation sur laquelle s’accrocher, j’utilise alors des pierre, en enroulant la ficelle du tarp sur une grosse pierre que j’utilise pour tendre la bâche, puis rajoute plusieurs autres pierres plus petites pour caller le point d’attache. A noter qu’il faut BEAUCOUP de pierres, en tout cas beaucoup de poids, pour résister à la traction du tarp en cas de vent.
Concernant les piquets j’évite de taper dessus avec une pierre, ce qui les tord. Avec la chaussure ça bousille la semelle. J’appuie dessus fort, plutôt. Avec une pierre ou un bout de bois. Normalement avec le poids du corps ils s’enfoncent, si ça bloque c’est qu’il y a une pierre en dessous, et je m’en rends compte avant d’abimer le piquet.
Dans le cas d’un sol trop mou, je fais un trou et enterre complètement le piquet.
Pour pouvoir profiter du ciel sans être absolument sur que la nuit allait être clair jusqu’au matin, je montais mon tarp en canadienne puis décrochait et relevait un côté, laissant la faitière et le deuxième côté accroché. Réveillé par la pluie ça ne me prenait que quelques instants de fixer les ficelles sur les piquets déjà plantés.
Pour conclure Je suis devenu et reste complètement fan de dormir sous un tarp, c’est simple, efficace si bien monté, ça reste néanmoins rustique et précaire et j’aimai ça. Dormir sous un tarp c’est vraiment dormir en plein nature, avec les odeurs, le vent, les mouvements de végétations…-HamacPour le hamac, c’est un hamac simple en toile de parachute de trek aventure. Il possède une house qui sert de poche à rangement au milieu du hamac. Assez petites par contre pour ranger des choses dedans. Livre avec deux longueurs de corde. Système d’attache : crochet en métal aux extrémités.
Pèse environ 500 g, se lave et sèche très facilement.
Rapide à monter, attention de bien monter le tarp au dessus, parfois il ne couvre pas assez, parfois les mouvements des cordes du hamac touchent le tarp. Je monte le mien très bas, la corde faitière du tarp est attachée en dessous des cordes du hamac sur les deux arbres ce qui donne un tarp très proche du hamac quand je ne suis pas dedans. On s’enfonce après dans le hamac et l’espace, bien que petit, deviens confortable, et c’est pour une meilleure protection contre la pluie qui ne tombe pas bien verticalement
J’emporte deux bout de cordes de 3 ou 4 m. Pour ce genre de hamac à crochet, la technique un peu partout ( et même dans la notice ) c’est de se faire une corde outil, en la pliant en deux pour la doubler, faire un nœud au bout. Puis faire des nœuds simples tout le long à intervalle réguliers, ce qui donne au final une corde qu’on passe autour de l’arbre, on passe dans la boucle, puis il ne reste plus qu’a venir mettre le crochet où on veut: C’est pratique en effet. J’ai essayé au début puis abandonné. Selon moi il y a plein d’inconvénients à cette méthode. Cela raccourcis la corde énormément (distance possible pour attache le hamac), elle est plus difficile à passer autour du point d’attache à cause des nœuds, mais surtout, très vite, tout ces petits nœuds vont devenir très difficile à enlever en fonction du type de corde. Et une corde, elle devait pouvoir me servir à autre chose qu’un simple outil pour hamac. Ou même tout simplement comme dit plus haut si je veux la rallonger. Donc la première fois que j’ai passé plusieurs minutes à défaire les nœuds, j’ai adopté une autre méthode bien plus simple.
Le seul nœud qui reste c’est le tout premier en bout de corde, pour garder une corde pliée en deux, pas besoin de le serrer comme un dingue et on pourra l’enlever quand on voudra.
Puis je passe cette corde (beaucoup plus lisse que la corde outil qui parfois s’accroche et passe mal autour des arbres) autour du point d’attache, passe dans la boucle comme pour la corde outil, tire fort pour tendre.
Même chose de l’autre côté.
Là je viens prendre mon hamac, ne sort que le crochet de la house, estime à peu prés à quel hauteur je veux la tête (ou les pieds), je viens faire un nœud simple et pas très serré uniquement à l’endroit de la corde où je veux mettre mon crochet. Je sors le deuxième crochet de la housse, tire vers l’autre arbre, le hamac se déploie, même chose, on regarde où on va placer sur la corde pour être à la même hauteur que le premier crochet, je mets le hamac entre les dents, fait le nœud sur la corde et enfile le crochet.
Apres seulement une seule nuit, les nœuds ne seront pas assez tendus pour qu’il soit difficile de les enlever, le matin je les défait et range les deux cordes en ne laissant que le nœud au bout.
Voila, longue explication pour des détails peut être logique mais cela m’étonne de ne jamais avoir lu ça quelque part.
Je me mets en diagonale pour être droit pour dormir. On ne peut pas écarter les jambes par contre... J’ai parfois trouvé l’immobilité dans la nuit gênante pour bien me reposer le corps, après de grosses journées de marche.
Pour le montage du tarp au dessus, je le fait après s’il ne pleut pas déjà, c’est plus pratique. Une canadienne dans la longueur du tarp (perpendiculaire à la faitière du tarp), accroché sur une faitière placé presque toujours PLUS BAS que les cordes du hamac. Ca donne un tarp très proche du hamac mais quand je me mets dedans avec l’affaissement ça devient vivable. Je tends parfois les deux point d’attache centraux de la faitière du tarp (placés alors dans cette configuration sur les côtés du tarp) pour écarter les bords du tarp du hamac.
Il ne faut pas laisser dépasser un centimètre, sinon en cas de pluie le hamac prend l’eau.
Bien penser aux ficelles d’écoulement sur la faitière, le hamac, tous les cordages que la pluie peut atteindre.
Pour l’isolation le tapis arkmat, même si ce n’est pas très pratique, j’ai souvent finit par mettre un peu n’importe quoi, polaire, mérinos, pantalon, cheich autour des pieds. C’est encore moins pratique ça tombe tout sous les fesse, mais bon.
C’est parfois plus facile de mettre quelque chose dans le sac de couchage. S’entourer les pieds d’un cheich ou de la polaire par exemple.
En hiver on sent le froid sur la moindre partie du corps ou le SdC est directement compressée sur le hamac.
Pour l’isolation contre les salo…. de moustique, ben le sac de couchage, ça reste le mieux, bien écarté pour tout envelopper du hamac pacque juste un bout de genoux qui touche la toile ça ne pardonne pas. Du coup on transpire du dos dans les endroits chaud et humide, moi je mets SdC, sac en soie par dessus et je dors à poil. Cheich comme couverture si la nuit se rafraichit.
Je fais aussi attention sur quoi j’accroche le hamac, quel type d’arbre, pas trop lisse de préférence (pour la flotte), et pas non plus plein d’insecte. A ce propos j’ai remarqué à chaque fois que j’avais choisit un tronc sillonné de fourmis ou autres, même si je laissais le hamac là, les insectes ne venaient peu ou pas sur la corde du hamac. Je ne sais pas pourquoi, j’essaie quand même d’éviter.
Le hamac c’est super pratique pour camper, et super agréable parfois. Je le sortais parfois pour manger assis au sec. Il m’a évité de longues minutes de recherche à la tombée de la nuit pour trouver un coin pour dormir. Apercevoir un bosquet c’est souvent l’assurance de pouvoir camper.
Et parfois la vue est cool sans même lever la tête depuis le hamac
-SdCJ ai emporté avec moi le defence4 de Carinthia. Et j’en suis peut être tombé amoureux…
Je pense que le synthétique est obligatoire pour ce genre de trip si on dort sous tarp. J’ai pensé au sursac mais bon, sac en soie + SdC ça fait déjà beaucoup. Finalement le Def4 est bien assez déparlant pour se passer de sursac.
Beaucoup doivent déjà connaitre ce sac, il est gros, encombrant et lourd. Il est aussi (relativement) chaud, confortable et agréable. Et surtout très résistant. C’est surtout le temps et l’expérience qui m’ont fait apprécier plus que tout ce point. Il craint peu l’eau, les terrains difficiles, les mauvais traitements.
J’ai tellement d’anecdotes où j’ai pu dormir tranquillement dans ce sac, le cul dans le hamac plein de flotte, les pieds et jusqu’aux genoux sous un tas de neige… Et si on l’utilise correctement on peut dormir le soir suivant sans problèmes.
Dans le temps, sa résistance ne change pas. Ses capacités si, pas mal. Je ne saurais pas dire quand c’est arrivé mais il est moins chaud, son gonflant a réduit.
Je l’ai lavé 3 fois durant tout ce voyage. 1 fois dans une baignoire et les deux autres dans une rivière. Bien plus pratique dans une rivière tant le machin pèse une fois plein d’eau. Sèche TRES lentement….. Très lentement. A prévoir donc (temps, soleil …)
Concernant ses capacités.
Je mesure 1m77 à peu prés pour 73 kg, je dors en caleçon dans le sac en soie, je ne supporte pas bien les vêtements pour dormir.
Rarement eu froid, à part parfois par le sol quand manque d’isolation.
Le plus “ froid “ que j’ai mesuré fut un -11 en Cappadoce. Dormir à poil, c’est surtout le matin que c’est dur de sortir du sac.
Les quelques fois où j’ai enfilé un Bonnet, un petit mérinos ou des chaussettes je n’ai pas eu de températures si bases, mais j’étais par contre plus exposé au vent du au montage du tarp et au lieu.
Comme ça, je me souviens de quelques nuits au Pérou dans les Andes, assez froide.
Sur certain plateaux de l’Utah ou dans le désert du Nevada.
Comme je l’ai dit ses capacités ont je pense largement baissés (d’ailleurs dans l’ordre la Turquie est venu avant les Etat Unis puis le Pérou…) Mais sa résistance générale est toujours aussi bonne.
Je sors le sac de couchage au dernier moment, en particulier s’il fait froid, pour éviter qu’il ne se gonfle en absorbant de l’air froid. (Et éviter que des insectes ou des animaux ne rentrent dedans)
Habit au fond : ça remplit l’espace (on sent la différence d’isolation sur les pieds) et permet de ne pas mettre des vêtements glaces le lendemain.
Seulement les habits plus ou moins propres.
Ce sac répondait parfaitement à la partie robustesse du cahier des charges. Il ne nécessitait pas un entretien quotidien pour pouvoir l’utiliser. J’ai pu dormir dedans alors que le matin je l’avais rangé dans sa housse mouillé à l’intérieur de condensation et à l’extérieur de pluie ou neige. Le soir il était toujours efficace.
J’aimerai trouver un sac moins encombrant mais je me rends compte que c’est le prix à payer pour ce rapport entre efficacité thermique et robustesse.
-Tapis de sol / couvPour l’isolation au sol. Je suis parti avec un matelas fin en mousse d’arklight, et un “auto”gonflant thermarest prolite regular.
L’idée étant bien entendu de pouvoir dormir en cas de grand froid, couple au matelas mousse pour une meilleur protection thermique et surtout protection physique du thermarest.
J’ai dormit 95 % du temps simplement avec le matelas mousse. C’est un peu stupide de transporter un tel outil de confort (l’autogonflant) et ne pas l’utiliser, mais c’est aussi une question de gout, et moi j’ai beaucoup sentir là où je dors, sentir que c’est la terre mon matelas.
Je ne sortais donc le thermarest qu’en cas de froid intense ou parfois, étant très fatigué, pour un meilleur confort et repos des jambes.
Mais toutes ces fois ou j’en ai eu besoin pour m’isoler du sol, je n’aurai pas pu fermer l’œil de la nuit sans l’autogonflant. Trop froid dans le dos.
Le thermarest est très efficace, et couplé au arkligt ça marche très bien. Je ne l’ai jamais percé grâce à cette méthode.
Facile à mettre en place et à ranger, il ne faut toutefois pas compter sur le fait qu’il se gonfle tout seul. Faut souffler dedans (éviter de boire quelques minutes avant, je pense que ça évite beaucoup d’humidité).
Transporté à l’intérieur du sac à dos.
Je chercherai surement autre chose à additionner au arkmat, plutôt que ce très bon matelas mais de 600 g tout de même. Une combinaison plus simple à mettre en place pour l’utiliser plus souvent.
Le matelas arkmat d’arklight design. Très léger, très bonne déperlance, peu de mémoire de forme (ou de déformation). Fragile, attention au mouvement brusque, à la végétation…
C’est quand même très fin, alors il faut faire attention où on dort, on sent tout sous le corps.
Bonne isolation pour une épaisseur si petite je trouve.
Transporter sous le sac horizontalement, pas forcement la meilleur idée, mais j’apprécie le fait d’avoir un amortissage sous le sac à cet endroit.
Conclusion j’ai beaucoup aimé ce matelas pour sa légèreté et ses capacités, il est fragile alors il faut faire attention.
Couverture de survie space blanket Elément très utiles, mais qui en fait n’a rien d’obligatoire si on choisit bien le terrain pour dormir.
C’est tout de même super pratique.
En plus d’une très légère isolation supplémentaire au tapis en mousse (isolation surtout mécanique contre l’humidité et le gel), ça permet d’avoir un petit “carré de vie” sans être oblige de rester sur son tapis de sol, pour poser le sac, ses affaires atours de soi tout simplement.
Les nuit dans le hamac, elle enveloppe et protège mon sac resté en dessous.
Je la transporte sous le sac avec le tapis de sol, une fois pliée en carré je l’entoure autour du tapis roulé sur lui même pour le protéger et protéger le bas du sac en cas de chute.
La mienne a finit avec tellement de scotch qu’il doit y avoir autant de vert que de gris. Ca ramasse beaucoup forcement. Parfois un petit brin de paille coupé ça traverse la couverture et le tapis très facilement… Mais elle était toujours là même après un an et demi, avec quelques grammes de scotch en plus.
Je n’hésite pas à la sortir simplement pour une pause. Ca a été mes quelques mètres carrés de vies tout au long de ce voyage.
-Sac en soieJ’ai pris un sac simple de quechua, mon idée étant simplement de l’utiliser pour ne pas salir le sac de couchage, sur de si longue période.
Le gain de température est selon moi de 0,00..? degré
C’est vraiment la m*rde de rentrer dedans, ou je ne suis pas doué, rentrer dans le sac c’est encore plus dur. Et rentrer dedans dans le sac dans le hamac…pffff Mais ça fait son boulot, le sac évite toutes la saleté resté sur soi, principalement les chevilles et les pieds.
En milieu tropical je dormais sur le def4 avec simplement le sac en soie.
On peut s’en servir de cheich, de filtre de fortune.
Ca sèche super rapidement, c’est pas par contre toujours facile à laver, la saleté sur la soie forme des petites boules une fois mouillé et reste colée.
Conclusion, rend vraiment tout plus chiant, avec le hamac j’en parle pas. Ca ne monte pas jusqu’en haut du corps pour les cheveux sales, pas de gain thermique, un petit avantage si mais en utilisation seul, pour se foutre à poil en fin de marche quand il fait frais. Pas si facile à laver les saloperies restent collées dessus mouillées.
Maintiens propre le sac de couchage. Permet de s’allonger et qu’un mille patte vous traverse gentiment les jambes sans flipper.
-MoustiquaireChose que je n’avais pas pris au départ de mon voyage, elle est par la suite devenue indispensable.
J’ai acheté la mienne dans un surplus militaire en Oregon. C’est un modèle classique (type Camargue sur le vieux), vert kaki, avec 6 anneaux d’attache, deux au centre et quatre aux coins.
Elle a plutôt bien supporte les mauvais traitements et ça se répare facilement.
Au sol, accroché sur la corde faitière du tarp, j’utilise tout l’objet à disposition (gourde, claquettes, chaussure …) pour la maintenir écartée autour de moi et qu’elle ne me touche pas le visage, et qu’elle reste bien plaque au sol.
Dans le hamac c’est plus problématique, puisqu’elle n’est pas solidaire du hamac, elle repose simplement dessus, je la callais sous le sac de couchage au niveau des pieds et de la tête, mais sur les côté elle pendait simplement le long du hamac. Plus difficile à ce qu’elle ne colle pas à la peau, j’utilisais le sac de couchage comme matelas pour la maintenir écarté un peu.
Très fréquemment le matin je me suis retrouvé avec des en…. Euhh des moustiques à l’intérieur de la moustiquaire. Je pensais que les ouverture créer par le mouvement du hamac en était la cause, mais ça m’est aussi arriver alors que la moustiquaire était parfaitement en place, au sol, ou en intérieur, hébergé dans une maison au Costa Rica, sur un canapé, par exemple.
Je pensé donc que le problème vient également du maillage pas assez fin.
-PonchoLors de l’achat du tarp, une bonne âme m’a gentiment offert de compléter avec le poncho arklight.
Un peu sceptique au début, je voyais cet article comme un poncho léger/abri minimaliste pour randonneur léger. Ca fait aussi bizarre un poncho à ce prix quand on connait l’utilisation. Mais bon du coup c’est celui que j’avais et je suis partis avec.
J’ai été assez surpris par sa résistance, à l’abrasion principalement. Toujours disponible, je le sortais en cas de pluie pour couvrirai sac. Ou bien me couvrir moi le temps de monter le camp.
Il m’a servit de deuxième tarp, pour fermer un côté d’une canadienne ou d’un demi tipi en saison des pluies. Ou bien pour créer un espace de vie au sec ou à l’ombre un peu plus grand en plus du lieu de couchage.
Je classe le poncho dans abri car c’est plus l’utilisation que j’en ai faite que comme un vêtement.
Quand je m’en servais sur moi, c’était par exemple une fois le camp monté pour vadrouiller sous la pluie (plus pratique à sécher que la verste imper, moins grave si on le salit, moins pratique pour bouger) ou bien quelques nuits où mes erreurs et le temps, tellement violent, faisait que je pliais tout et terminait la nuit accroupi avec mon sac sous le poncho.
Souvent surpris par la pluie à l’arrière d’un véhicule ouvert, je m’en servais pour m’envelopper moi et le sac complètement.
Pour la préparation et l’allumage du feu sous la pluie, c’est le plus pratique pour ne pas le faire sous le tarp, permet de s’envelopper correctement, mieux que la couverture de survie.
VêtementsMême si tous les vêtements avec moi étaient par choix de couleurs sobres et peu visible, pour la discrétion, j’ai à tout pris évité tous ce qui peux être vu comme du matos militaire ou associé à ça. A part le woolpower vert peut être.
En France ça peut être mal vu, dans d’autres pays avec un passé violent récent aussi. En Bosnie et au Liban on m’a déjà pris pour un « espion » avec mon sac sur le dos (Serbe ou israelien), alors il vaut mieux ne pas en faire plus. En Colombie un look mili c’est militaire ou narco, les deux très mal vu.
Pour faire du stop j’imagine même pas avec un treillis. Des couleurs neutres, beige, marron, noir.. pour rester simple sans être agressif. Etre en adéquation avec la nature dans laquelle je passe du temps. Pas de couleurs claires c’est bien pour le moral aussi, à la vitesse où se salissent les fringues.
-ChaussuresMon choix s’est porté sur des chaussures montantes, principalement pour ne pas prendre de risque sur des terrains difficile.
Je suis parti avec les Meindl softline et j’en suis super content.
A l’intérieur on est comme dans des pantoufles, elles tiennent bien la cheville, et les semelles accrochent parfaitement.
Petit point noir à savoir sur ces dernières (et peut être toutes les semelles vibram), elles se sont usées assez vite, sur les bords arrières extérieurs. En quelques mois seulement. Je pensais que ça venait d’une mauvaise façon marcher. Apres mon retour en retournant au vieux à Lyon un vendeur m’a dit que c’était surement du au fait de marcher beaucoup sur les route. Le pied est beaucoup plus haut dans des chaussures de marche, on n’est pas habitué à des talons de plus d’un cm, et on traine un peu les pieds, forcement, du coup tout ça sur le goudron c’est fatale. Ce sont des semelles faites pour les sentiers irréguliers. Je crois que l’explication m’a convaincu. Il vaut mieux mettre des baskets en longeant les routes même si l’ammortissage de la plante des pieds est beaucoup moins bon.
Dans la montagne et sur tous les terrains irréguliers, ce sont de supers chaussures, avec une adhérence sur les surfaces lisses très agréable.
Elles ne m’ont jamais fait mal au pied à l’exception de rares fois mais par ma faute lacets trop serrés)
Avec le temps, elles ont finit par s’user et se percer au niveau où le cuir rejoins le part-pierre. Surement à cause des flexions du bout de la chaussure et un entretien trop peu fréquent.
C’est quand même venu assez tard.
J’essayais de brosser mes chaussure à l’aide d’une mini brosse assez fréquemment.
Pour entretenir le cuir, j’achetai un peu de graisse de porc dans un marché et l’appliquait dessus. Je sais que ce n’est pas recommande par meindl mais on trouve pas du nikwax partout.
Elles dorment proches de moi au bivouac, j’y tiens.
Tout les matins petite vérification que rien n’est venu se loger dans les pompes (animaux, branche, cailloux)
-PantalonJe cherchais la un pantalon pratique si possible, mais surtout robuste. Je suis partis avec un fjallraven barrent. Marrons. Evidement c’est un super pantalon, et très résistant. Mais pas non plus à tout. Ce qui à ramassé en premier dans mon cas c’est au niveau des chevilles, à cause des broussailles et des crochets des pompes. La flemme de mettre les guêtres aussi surement parfois.
Mais il encaisse beaucoup sans broncher. Les protections genoux et fesses sont super agréable et indispensable. Celle des fesses ne se sont jamais déchirer. Sur les genoux si, lors de l’ascension d’un volcan en Equateur, chute sur les genoux sur des pierres tranchantes. Le tissu intérieur du pantalon et mon genou sont resté intacts.
C’est par contre un pantalon assez chaud, pour l’été, sans aération ou ouverture. Remonter les chevilles aide un peu. Mais on transpire dedans ça c’est clair.
Le miens est maintenant recousu de partout, mais peu encore servir.
Concernant sa résistance à l’eau et le traitement à la cire greenland, j’ai essayé, puis trouvé ça assez contraignant sur le terrain, alors j’ai vite abandonné. Quand il pleut je me mouille.
Les deux poches sur la cuisse gauche sont assez bien faite pour carte et petit objet, par contre je n’aime pas du tout la poche cargo sur la jambe droite. Elle est plaquée à la jambe sur l’avant et possède un évent sur l’arrière, ce qui fait que tout ce que j’y mettais avait tendance à tomber, ou me gêner, quand je m’asseyais car les objets sont naturellement dirigé vers l’arrière. Un « gros » objet comme un appareil photo compact c’est vite gênant car plaque bizarrement sur la jambe pendant les mouvements. Avis perso surement. Mais j’aime ce pantalon pour sa robustesse pas pour ses fonctionnalités. Je n’utilise jamais la poche porte piolet/hache.
-Système multicouche Voyageant sur plusieurs saisons, et ne sachant pas le temps qu’il va faire, le système multicouche m’est apparu comme la façon la plus modulable de réguler sa température.
Tee-shirt en laine mérinos : 3 différent.
Le woolpower 200 avec col montant, un
icebreaker 260, et le
woolpower tee lightCommençons avec celui que j’ai le plus porté, le woolpower zip turtleneck 200. J’adore ce vêtement, tient chaud, facile de réguler la température en remontant les manches et en ouvrant le col. Fragile c’est vrai, mais au final je peux dire que le miens a supporter beaucoup. Résiste bien aux bretelles du sac, mais pas à l’accrochage sur des branches ou autre.
Chaud même mouillé, évacue bien la transpi. La coupe longue au niveau des fesses est très agréable.
Et le mieux dans tout ça, le mieux,…. C’est que même après des jours ou des semaines, il ne sent rien. Ce n’est pas qu’il est propre, si on le lave il va goutter marron, mais les odeurs fuient ce vêtements c’est dingue.
Ne sèche pas si vite après lavage. Sèche rapidement sur le corps par contre.
Est agréable sur une grande plage de température. On peut le porter sans avoir trop chaud, quand il fait simplement frais.
C’est un vêtement très agréable, et avec le temps, à force de l’avoir souvent sur moi, je trouve qu’il s’oublie, grâce aussi à sa grande marge d’utilisation thermique. Mouillé ou sec, qu’il fasse très froid ou juste un peu frais. Ca devient une sorte de deuxième peau, une petite couche de laine quoi…
Quand il faisait chaud, le tee light de woolpower. Alors selon moi il me tenait quand même assez chaud, il faut dire que je suis très poilu également, ça joue beaucoup sur l’efficacité thermique des vêtements. Par contre comme il évacue aussi très bien la transpiration l’effet de refroidissement de celle ci est assez bon.
C’est aussi une super première couche. Sous le woolpower 200 , par exemple, très efficace quand il fait plus froid.
Si ce dernier est tout mouillé, plutôt que de l’enlever et le changer je l’enlevai, enfilait le tee light puis remettait le 200 humide. On se sent au sec puisque le tee light n’absorbe pas du tout l’humidité, elle va dans l’autre sens. Et ça permet de profiter des capacités des deux vêtements sans avoir le mouillé sur la peau.