Procès d'intention ?
Pas la même compétence, certes. Mais incompétent ?
Bon WE et bonne semaine. L'associatif et SPV reprend sa 2nde vie, celle qui le nourrit.
Chill. Ni Docteur en secourisme, ni CAP de toubib.
J'ai pas dit incompétent, mais pour l'instant les compressions manuelles artérielles faites personnellement ne me semblent pas exister. Ceci pour l'expérience de la pratique et de la facilité soit disant de le pratiquer.
Je sais bien qu'on est en opposition totale entre je dirais du BLS classique et ce qui se fait dans un cadre TCCC.
La preuve en est sur 34 ans 12 hémorragies + 3 garrots, donc c'est normalement un épiphénomène, raison pour laquelle c'est pas vraiment traité et que les acquis obtenus sur les champs de batailles derniers 20 ans ne sont pas ou peu pris en compte.
Maintenant on a les attentats qui on remis les pendules à l'heure puisque on se retrouve avec des blessures de guerre dans un contexte civil. Il faut savoir que ça a mis en évidence d'énormes lacunes dans les services sanitaires civils, qui d'ailleurs sont en train d'être comblée.
Mais il y un point qui doit être gardé à l'esprit, c'est pas parce que c'est une balle 7.62x39 qui a fracassé un fémur, que c'est différent d'un motard qui s'est mangé avec son fémur une glissière.
Il y a pas deux types d'hémorragie la civile et la militaire, d’où la nécessité d'une harmonisation des procédures en intégrant les leçons apprises sur les conflits armés ces dernières années. L'énorme avantage de cette littérature spécifique, c'est qu'on a de chiffres avec des centaines voire des milliers d0hémorragies, qui permettent de comparer entre les méthodes, ce qui était impossible jusqu'à présent vu la rareté des hémorragie sévères en milieux civil.
Et si on veut entrer dans les détails pas de problème:
Le point de compression sous-clavier: Essayez une fois avec un doppler sur la radiale pour vérifier, je vous souhaite bien du plaisir.
Pour la lésion carotidienne, faut peut-être préciser pour le simple péquin qu'effectivement ont peut comprimer une carotide sans trop risque d'AVC si le polygone de Willis est compétent. Mais au final si vraiment la carotide est touchée ça vite mal se passer.
La formule du garrot.
Première précision que vous avez oublié que la pression d'occlusion monte de manière exponentielle en dessous d'une largeur de 4cm, au dessus il y a une relation proportionnelle entre la largeur et la pression d'occlusion.
C'est sorti d'un article tout a fait intéressant, mais dans la pratique les CAT ont une largeur de 3cm, parce que les pressions d’occlusions sont encore acceptable.
Mais en dehors de ces considérations théoriques il y a des implications pratiques pour l'utilisateur que vous n'avez pas suffisamment mis en évidence.
1°) Dans la pratique la tension a mettre sur une jambe est 2x plus importante que sur un bras, résultat souvent les CAT aux niveau des jambes sont efficaces que partiellement
2°) Dans ce cas de figure mieux vaut mettre un deuxième CAT que de serrer plus le premier puisqu’on divise par deux la tension à exercer
3°) Dans les tourniquets improvisé, la corde de remorquage par exemple ne va pas du tout marcher et on tombe dans le sujet comment faire un bon tourniquet improvisé.
Au niveau du thorax faudra m'expliquer pourquoi il ne faut pas occlure une plaie soufflante.
C'est faux..
http://www.jems.com/articles/print/volume-38/issue-8/patient-care/treating-sucking-chest-wounds-and-other.htmlUn bon article sur la question
Another type of injury, sucking chest wounds, are a dramatic wound pattern with a fairly simple out-of-hospital treatment: placing an occlusive dressing on the chest wound. Early treatment of a sucking chest wound included placing an air-occlusive dressing over the site and taping it on three sides.
Pour mémoire à partir d'un trou d'une surface de 2cm2 > Trachée on a plus de pression négative dans le thorax à l'inspirium et la respiration du côté non lésé devient impossible. De plus on ne peut pas exclure un phénomène partiel de valve qui va amener à un pneumothorax sous tension.
D’où on bouche tous les trous du thorax avec si on a des chest seal, en cas de polycriblage par IED on pourrait éventuellement improviser avec du papier cellophane.
Le problème de l'aggravation d'un pneumothorax sous tension engendré par un mécanisme de type valve au niveau de la lésion pleurale est géré par les protocoles de détection de pneumothorax sous tension ou plus simple on met un "vented chest seal".
etc....
Vous n'êtes pas incompétent, on sent bien que la matière vous est familière, mais ça manque de précision et de rigueur et surtout l'aspect didactique pour la transmission du savoir est totalement absent, ainsi qu'un certain manque sur la compréhension de la physiopathologie humaine.
C'est un bon départ, mais à revoir élaguer, préciser....