Bonsoir,
/!\ Long ...
Une seule question : la PLS doit être systématique sur le côté atteint en cas d'hémorragie ou il y a des cas particuliers ? (outre les classiques femmes enceintes, etc.)
ça dépend
Je parle de la PLS dans le paragraphe "Thorax". Pour une atteinte du thorax chez un inconscient qui respire, il est demandé de favoriser le travail du poumon valide. Donc si la mise en PLS du coté de la lésion du thorax ne cache pas le garrot du bras ou de la jambe, si il a été possible d'interposer une barrière de propreté entre la plaie soufflante et le sol poussiéreux, etc. on fait.
Comme pour les remarques sur le livre du Manitou, on n'applique pas que des recettes, certaines fois il faut se souvenir des principes pour s'adapter à la situation.
Dans le cas des SMV, privilégier la mise en PLS sur le côté gauche peut être une recette ...
Pour moi, l'explication du chauffage électrique en plus du chauffage hydraulique est de trop. En matière de circulation des fluides, il faut rester dans les fluides: c'est plus clair!
Oui. Le but n'est pas atteint. Je cherchais à faire comprendre la notion de "
ça saigne PAS plus fort ici qu'ailleurs" car la pression n'augmente pas, ce qui n'est pas évident dans un circuit de chauffage centrale, mais généralement admis pour la tension électrique.
Par contre la vitesse du fluide passant par un ajutage augmente, ce qui donne un jet portant plus loin. Paradoxalement, plus le jet de sang va loin, plus ce serait facile à arrêter par une compression manuelle car indice d'une "petite" surface de fuite, donc nécessité d'un "petit" effort d'obturation.
Pour la notion de pouls ou pas pouls après la pose du compressif, pour ma part, en tant que technicien, j'ai besoin d'un indicateur pour évaluer ma réparation. Donc, en gros: un avant/après. Donc si j'ai un autre indicateur (l'arrêt du saignement par exemple) qui me permette d'évaluer ma rustine de façon relativement sûr, je suis preneur...après il faut prendre en compte l'expérience de l'intervenant. Quelqu'un qui pose des compressifs tout les jours aura une bonne idée du dosage. Quelqu'un (comme moi) formé à la pose du compressif mais qui n'en pose jamais (sinon pour s'entrainer), va avoir beaucoup plus de mal à doser. Hors "serrer au max de la tension de la bande" est plus simple a évaluer que "serrer suffisamment fort pour arrêter la fuite", d'autant que le pansement la cache.
Comme ta
pression manuelle est
efficace avant que tu penses à utiliser ton "Israélien", tu as déjà une bonne idée de l'effort à fournir pour que ça ne fuit plus.
Ensuite, le meilleur indicateur est "Plus de fuite !". Assez binaire, non ?
De toute façon, il y a très peu de chance qu'un effet "garrot" soit réalisable avec un lien de plus de 10 cm de large. Si la formule que j'ai récupérée est bonne, et mes calculs exacts, pour une bande de 15 cm il faut plus de 100 kg(f) pour atteindre la Pression d'Occlusion Artérielle pour le bras de 10 cm de diamètre d'un patient avec une PAS à 150 !!!
Il me semble que le point de compression à distance a été abandonné et n'est plus enseigné car inefficace.
Le fait qu'ils ne sont plus enseignés n'implique pas qu'ils sont interdits.
Je n'ai pas mentionné les liens causant de l'efficacité des points de compression. Ce qui est sûr est qu'ils sont difficile à maîtriser.
Juste que le paragraphe "De l’utilité, ou pas, des points de compression" suit celui portant sur " Brefs calculs simplistes de baignoire qui se vide " pour tenter de sensibiliser à la rapidité de l'action.
Je précise aussi, suite à une remarque de fry, que cela concerne "... le sauveteur [qui] est formé et entrainé" et je précise que c'est un acte réflexe. Je n'ai rien combiné avec fall7stand-up8 qui relate ici l'emploi à bon escient de cette technique.
Cette notion de "contre la montre" fait que je n'ai même pas parlé d'enfiler des gants avant d'appuyer. L'avoir déplié dans la paume prend bien moins de temps.
J'ai pu voir en situation réelle un point de compression huméral pratiqué avec succès sur une blessure au poignet remplie de débris de verre.
[...]
Si la compression à distance est indiquée et si le sauveteur se sent à l'aise avec cette technique pourquoi ne pas l'utiliser?
[...]
Si une technique s'est avérée difficile à mettre en œuvre pour des personnels non entraînés mais qu'elle marche pour certains et qu'ils l'ont bien drillée, je trouve dommage de s'en priver.
CQFD
Dans le cas d'espèce il n'y avait pas de tourniquet dans les sacs premiers secours du sdis13 en 2008. Le toubib du SMUR dès son arrivée a mis son brassard tensiomètre sur le bras blessé de la victime et l'a gonflé à bloc. C est une forme de tourniquet.
Il s'agit plus d'un garrot pneumatique, le must selon les études cités par fry et
iciJe suppose qu'un brassard à tension était aussi à l'armement du VSAB ...
Saignement massif d'une extrémité: Tourniquet
Saignement modéré d'une extrémité: Pansement compressif
Ailleurs Packaging: + si possible Pansement compressif
Succès= ça arrête de saigner.
Si ça continue de saigner: 2ème Tourniquet ou premier si c'est un pansement compressif.
[padawan]
Chef ! oui, chef !
C'est quoi la valeur entre massif et modéré ? (pour Hurgoz, hein ...)
Pour le cas de fall7stand-up8 qui saigne modérément : compressif ou garrot ?
[/padawan]
Ok pour le critère de succès. Cependant l'endroit qui saigne semble avoir peu d'importance, tout comme la différence artère/veine (Nävis dixit). Mais le fait de savoir si il est possible d'appuyer, et la notion d'efficacité de la compression manuelle semblent de bons critères pour décider de la marche à suivre.
Pour le packaging, outre le fait qu'il faut en avoir, c'est à ce jour une solution réservée à certains privilégiés, militaires ou personnels de santé. Efficace certainement, mais pas dans les mains de Mme Michu.
C'est pas de la Rocket Science.
Connais pas ?
Je croyais qu'on essayait de donner du signal à ceux qui voulait savoir pourquoi et comment ça marche, en killant au passage certains mythes. C'est pas ça ?
Chill.