Avec toute la bienveillance du monde, si on passe son temps à dire à son enfant qu'il/elle est maladroit/e, timide lorsqu'il/elle rencontre d'autres personnes, qu'il/elle a du mal à l'école, bref... vous avez très bien compris, à force de conforter une personne (qui plus est pendant les phases où elle se construit) dans une situation ou un état d'esprit, elle finira par y adhérer.
D'autant plus que c'est fait avec bienveillance.
Faites le contraire, et votre enfant explosera son potentiel (heureusement!).
Que croyez vous que font les médias depuis 40 ans? En stigmatisant une certaine catégorie de population?
Mon père est arrivé en France en 62, une main devant, une main derrière, a connu les brimades, il a choisi de rentrer dans la police, et en toute objectivité a connu une carrière exemplaire, trop à mon goût d'ailleurs.
Les pires racailles demandaient à avoir affaire à lui car il faisait toujours preuve d'humanisme, même devant les plus gros enc**és, qui en avaient leur référence à chaque fois qu'ils se faisaient serrer par quelqu'un d'autre...
Il avait toujours une attitude d'empathie, une parole réconfortante pour proposer au gars d'essayer de prendre conscience de sa connerie et de penser à un repartir du bon pied avant d'en arriver à la répression, ne fut-ce qu'en offrant une cigarette, un sandwich sur ses propres deniers alors que ses collègues lui disait de laisser tomber que c'était pas son problème...
Et malgré toute cette bienveillance qu'il leur apportait, création d'associations où il s'impliquait lui-même, rentrait tard le soir, en ramenait même à la maison, leur apporter un peu de réconfort et d'encouragement pour les remettre dans le droit chemin, c'était toujours les mêmes qui faisaient leurs conneries.
Et mon frangin et moi avons grandi dans la même cité qu'eux!
Alors lire que c'est de la faute de la société, qu'on les a stigmatisés (merci les médias!), forcément, ils finissent par y croire eux-mêmes! A la base, ils fonctionnent comme vous et moi, comme les gamins dont je parlais au début de mon argument.
Et la plupart d'entre nous gobent les mêmes conneries, mais dans l'autre sens.
Donc d'un côté des mecs qui font les pires cruautés et à qui on dit, "mais c'est pas de leur faute!", et de l'autre, les victimes qui disent "oui, c'est vrai, il faut comprendre leur histoire"...
Parfait! Ne changeons rien...
Alors encore une fois, merci les médias!
Dav- (niçois!)