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Auteur Sujet: La Vraie Crise : Limousin 2015  (Lu 2616 fois)

18 février 2015 à 22:01:32
Lu 2616 fois

Nirgoule


   La Vraie Crise
   hiver 2015
   Quelque part sur le plateau de Millevaches


13-14-15 février

Le scénario :

La Vraie Crise s’est déclenchée lorsque la dette française n’a plus trouvé preneur (sauf à des taux prohibitifs. 2000 milliards au total et 200 de plus chaque année), lorsque le niveau de vie moyen des Chinois a dépassé celui des Européens (voici dix ans déjà) les prix des marchandises  se sont envolés.
Nos dernières usines se mirent à tourner au ralenti faute de pièces et d’outils devenus trop chers. Il reste maintenant trois centrales nucléaires, mais insuffisantes pour 80 millions de français.
La quatrième et la cinquième centrale ont été bombardées récemment par erreur à cause d’un bug dans le système de protection anti aérien. Un coup que l’on attribue à la Ligue des hackeurs vendéens (selon la radio nationale). On capte en grandes ondes toutes les infos de l’Etat. C’est de là qu’ils nous ont dit d’évacuer, à cause du nuage. Poitiers et Orléans ont été évacués peu après l’explosion de Chinon et de Civaux.

Message envoyé à l'équipe peu après l'alerte:

Nous nous déplacerons un peu à l’Est en dessous des vents qui rabattent sur Limoges le nuage. Nos femmes et enfants sont partis la semaine dernière plus au Sud dans les derniers trains disponibles. Il nous reste à marcher, à éviter les grands axes et tenir 72 heures.
Un mauvais moment à passer, mais nous ne sommes pas complètement pris au dépourvu. Quelques exercices les années précédentes nous ont permis de relativiser les conditions difficiles. Avec un bon moral, notre esprit de groupe et notre entraînement, ce sera presque du plaisir.



D’autant plus que nous ne manquons pas d’idées. Les glands (de chêne) sont là. C’est le moment de les ramasser, de les cuire dans au moins trois eau (pour enlever les tanins) et d’en faire une farine. Mélangée à du gras et d’un peu d’eau, nous en ferons de la fougasse à cuire au feu de bois.
Vous avez profité d’une opportunité de vente de lait. Vous en avez 5 litres, mais le frigo est en panne, usé par les coupures d’électricité intempestives. Réalisez votre propre fromage à partir de lait cru, de sel et de ferments. 
Faites germer quelques graines de ce sac de blé échangé contre votre dernière pièce en argent.
Pénurie de vin, d’apéritif. Qu’importe, El nous a fait un apéritif à base de fleur de sureau que j'emporterai.
Les cartouches de gaz sont devenues introuvables depuis le blocus russe et la guerre anglo-norvégienne. Qu’importe encore, cela n’arrêtera pas Jérôme qui nous a bricolé un réchaud à bois dans un ancien égouttoir ikéa!
Il nous reste encore quelques batteries et piles, mais les bougies de saindoux et cire d’abeille permettront de les économiser.
Depuis la vraie Crise, la robustesse des vêtements prend nettement le dessus sur la mode. On évite les couleurs vives qui attirent l’œil des drones de l’Emirat de Montreuil ou les planeurs solaires du Soviet de Perpignan. Ces derniers ont profité du vent du sud, mais là ils vont redescendre. A moins qu’ils aient été irradiés par l’explosion ?

 
Comme les couteaux des années 2015 étaient bon marché ! Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Alors, pourquoi pas un couteau a se forger à partir d’un vieux hachoir de brocante ?
 
Je sais qu’en pareille condition vous saurez faire preuve d’initiatives et nous faire découvrir vos trouvailles culinaires et bricolées.
 
Afin d’économiser les quelques briquets et allumettes restantes, nous aurons à cœur de « tenter » l’allumage de feux à partir des méthodes ancestrales : feu à friction, coton carbonné et étincelles.
Si nous ajoutons au décor la pêche, le piégeage et la préparation des animaux, nous aurons donné à notre fuite hivernale un caractère qui me rappelle nos exercices passés à se préparer. Bah maintenant le moment est venu.

 

J’espère que ce message vous parviendra, jusqu’à présent mes pigeons ont bien fait le travail. Gardez espoir.

Je vous embrasse tous.

Don’t panic !
« Modifié: 19 février 2015 à 09:09:25 par Nirgoule »
"Vous les français vous ne doutez jamais de rien."
"Je doute toujours mais je ne désespère jamais." Maigret

18 février 2015 à 22:01:48
Réponse #1

Nirgoule


la suite

Le programme, les consignes, on se prépare...

Vendredi 14 Rdv au village de T... (je cache le nom car les habitants ne doivent pas être inquiétés  :o) Pas de marche de nuit comme l'an dernier, mais un départ le midi pour avoir le temps de monter le camp. En fait on n'a jamais assez de temps pour monter le camp. A 12h nous nous garerons à la place des tilleuls face à la cantine. Nous marcherons autour de ce village de haute Corrèze. Le territoire est accidenté, granitique, planté de feuillus et de Douglas. Quelques prairies de moyenne altitude (700  -800m).



Nous ne déjeunerons pas au village, mais à deux km vers l'O, en haut d'une petite colline (je tais aussi ce lieu pour les mêmes raisons  :o  :o ) sur laquelle se trouve les ruines d'un ancien château. Puis nous remonterons plus au N sur environ trois km. Nous camperons aux rochers de … (oui je sais j'exagère peut être  :camo: ) que nous atteindrons à 16h.
Il faudra rapidement trouver nos emplacements, peut être en haut des rochers? Nous commencerons alors à chercher de quoi faire nos couches (fougères, branchages), du feu (bois mort), les abris (tarp, bâches) et enfin la cuisine (eau).
Nous sommes 7. Nous aurons trois tarp ou tipi avec leurs haubans et piquets que nous répartirons dès le départ.
Il va faire plus froid que l'an passé, sans doute -5 -7 la nuit voire moins. Un bon matelas végétal sera judicieux, sursac, duvet avec capuche fermée, ajoutez cagoule laine ou polaire, caleçon, etc. Pensez aux chaussettes en laine, aux gants en laine, une paire de gants pour les travaux de camp en plus. Ces jours-ci nous avons pas mal parlé de quels vêtements emporter. A mesure que la température descendait, les couches s'additionnaient. Bon je dois dire que j'ai insisté aussi pour que tous portent des chaussures à membrane, quel que soit le temps.

Si tout se passe bien nous devrions faire un petit feu, style tourbière du longeroux (2013) lorsque nous nous entraînions encore (soupir), mais si ça se passe mal, il faudra disposer d'au moins une bonne polaire ou doudoune lorsque nous serons en statique au camp.
Il y aura de la neige, à mon avis pas une épaisseur gênante pour marcher sans raquettes. Mais rien n'est sûr, nous verrons. En tout cas ne faites pas l'économie des guêtres.
Il y aura la corvée d'eau, cette année j'ai ajouté un filtre supplémentaire (MSR). Il débite un litre à la minute grâce à une pompe en matière plastique, je vous demanderai d'y faire attention. Il doit tenir 2000 litres, donc largement ces 72h!

Le matériel dont nous disposons est précisément constitué de deux tarp, une toile de tipi, deux réchauds bois, un réchaud alcool sommaire, un filtre à eau donc, une pelle CS, deux machettes, deux petites scies, de la cordelette et pour chacun : un sac de couchage, un sursac, un matelas mousse ou gonflable, un tapis de sol.

Voilà, gardez de la place dans vos sacs (environ un volume de deux à trois litres), vous devrez porter du matériel collectif. Rappel : chacun est autonome en bouffe.

La répartition du matériel :
-Trois tarp avec haubans dont tipi (Ol), tarp centre Europe (Da) et tarp duo (JM), -Réchaud bois et kettel (Lrt) casseroles et réchaud Bush (Man).
- scie de poche, machette, pelle : à voir en fonction de ce que vous amènerez.
-filtre, (Séb ).
« Modifié: 23 février 2015 à 10:38:44 par Nirgoule »
"Vous les français vous ne doutez jamais de rien."
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18 février 2015 à 22:02:07
Réponse #2

Nirgoule


Le Départ.

Qu'est ce qui nous attire ainsi dans ces contrées l'hiver, sachant tous, que nous allons en baver, avoir froid, peut être mal au dos, aux pieds et sûrement mal dormir. Pourtant nous savons tous que nous serons heureux de l'avoir fait. Au point où nous en redemanderons l'an prochain, et qu'il est probable que l'envie se transmette à d'autres.

Utilisant les services de l'IGN, j'ai fait imprimer une carte qui m'évite d'en emporter trois. Elle est en matériau indéchirable. Sur la couverture figure une photo de l'un de nos précédent périple ainsi qu' un titre : Limousin 2015, la Vraie Crise. Le parcours prévu est également imprimé

Ce vendredi à 12h, nous arrivons au village. Les 10 derniers kilomètres de route ont été enneigés. Pas bien épais : 10 à 20 cm tout au plus par endroit. Pas assez pour chausser les raquettes.
Deux nouveaux venus pour ces sorties hivernales à l'inconfort total. Ils seront servis : neige, froid.

Nous partons pour trois heures de marche environ. Entre temps un piquenique en haut d'une colline au milieu de ruines d'un château, la vue donne sur les méandres de la Vienne. Le paysage est en noir et blanc, la luminosité faible avec ce temps couvert.
Nous sortons nos victuailles du midi : granola de Dav, carottes et radis noirs de Lrt (1kg !), pemmican de cochon de moi même. Tiens, y en a un que l'on entend plus d'habitude, Jér se tient trop tranquille, fièvre ?

Nous repartons à travers bois et champs pour arriver à un chaos rocheux. Nous perdons un peu de temps à trouver le moins mauvais endroit : peu humide (il a beaucoup plu ces dernières semaines), plat, de l'eau proche et pourvu en bois mort, pas simple.



Nous trouvons près d'un hêtre abattu pas la tempête. Le tipi est pendu à une branche, l'empreinte au sol est dégagé à la pelle, quelques brachages améliorent le couchage. Un tarp le long du hêtre abattu, l'autre le long d'un rocher.



Deux d'entre nous spontanément se proposent pour remplir les outres d'eau du ruisseau, deux s'affairent au feu, tandis qu'à trois nous cherchons du bois mort de toutes tailles.
La nuit tombe déjà et nous ne distinguons plus trop les essences. Beaucoup de hêtre, un bois dur à couper, noueux, dur à fendre aussi. Il est aussi relativement humide.
Ce bois prend difficilement la flamme. Mais à force de méthode et d'attisage : le feu prend et réchauffe l'eau des gamelles et ainsi que les corps inactifs qui se refroidissent. Jér sort son vin chaud légendaire.

Nous enfilons les doudounes tant le froid nous enveloppe. Notre équipement est très divers, un peu juste pour certains mais rien de limite, et puis avec le feu... D'ailleurs il nous permet de tenir jusqu'à 23 heures.



Heure à laquelle nous nous enfilons dans nos duvets, nos sursacs sous tipi ou sous tarp. Le lieu est à l'abri du vent (la quatrième contrainte du lieu idéal) mais la température descend à moins 7°. Le froid et les bruits de "respiration" gênent le sommeil.



Au petit matin, tous se plaignent des ronflements des autres. Mais si tous ont ronflés, tous ont donc dormi !
Nous rallumons le feu pour le café, le thé. Nous repartons sur notre chemin, nous croisons nos amis chasseurs, peu bavards il est vrai. Il fait soleil, encore des chasseurs en 4X4 (non la Haute Corrèze n'est pas Kobané). Pas beaucoup de dames dans leurs sport, ni dans le nôtre d'ailleurs!

Par endroit ce sont bien 20 à 30cm de neige qui rendent la marche fatigante. Pour nos deux nouveaux qui n'ont pas porté de sac depuis longtemps, c'est le réglage de la ceinture et des bretelles qui entraînent quelques désagréments. Mal aux épaules, mais le sac n'est-il pas trop petit? Ah c'est celui de ta compagne!

Nous coupons à travers champs, longeons le ruisseau. Tiens d'assez grandes traces d'animaux, ne dis-je. Lesquels ? J'obtiens très vite la réponse en levant la tête : des vaches et leur taureau. Hum! Elles nous suivent  en courant, puis s'arrêtent. Qu'ont elles en tête ? Nous empêcher de passer? Pour finir nous traversons le champ d'un pas décidé , sortons de la zone de danger et les laissons plus interrogatives que nous. Et oui, ici elles ne sont pas à l'étable, même l'hiver.

Casse-croûte rapide à un croisement de chemin: les carottes ainsi que le radis noir s'imposent encore, mais l'on trouve aussi du pâté et du pain maison, on échange nos produits. Nous repartons d'un bon pas afin d'arriver de bonne heure.
« Modifié: 23 février 2015 à 10:51:56 par Nirgoule »
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18 février 2015 à 22:05:12
Réponse #3

Nirgoule


Monter le camp demande du temps, nous ne sommes pas en randonnée classique estivale. Nous n'employons ni tente à tapis de sol ni réchaud à gaz, des accessoires qui délivrent rapidement leur utilité. Un feu et un tarp en temps de neige consomment du temps et le jour est bien court l'hiver.

Arrivés au lieu prévu, nous hésitons sur les emplacements, toujours les mêmes contraintes.



La division du travail s'applique à nous et me voici avec Ol et Man pour la corvée d'eau au ruisseau. Nous pompons directement dans le cours d'eau et remplissons vite fait nos six litres de boisson potable. Les outres contiennent elles l'eau non purifiée mais appelée à être chauffée. Retour au camp où nous constatons la difficulté de faire prendre ce satané hêtre humide, la nuit est tombée et il est un peu tard pour s'approvisionner en branches mortes de sapin. Il faudra se contenter d'un petit feu. Le bois fume et dégage peu de chaleur, il est néanmoins suffisant pour bouillir notre eau de cuisson.
 
L'un d'entre nous refuse la triste réalité du "petit feu", c'est Jér .  Jér est malade, probablement fiévreux, il souhaite de réchauffer. Il n'est pas du genre à se laisser gagner par la résignation, il attise, il souffle. Le feu s'emballe un peu puis retombe. Il y revient 100 fois. Il titube, mais il tient toujours. De temps à autre, tour à tour nous l'aidons dans son obstination, pris de pitié pour l'homo sapiens Jér. Son rhume empire, sa gorge enfle, par moment il bredouille des mots incompréhensibles. Je me dis: voyons, s'il faut le sortir de là, ... Et j'échafaude quelques plans qui j'espère resteront en l'état. Un brancard en bois de hêtre, une cautérisation à la pelle CS chauffée au rouge, une saignée au cutter.

Plus sérieusement nous nous inquiétons quand même pour notre ami. Je lui conseille de se tenir au chaud dans son duvet. Mais l'homme résiste, il agite mon seatpad  et attise toujours, le mouvement doit le réchauffer. Jér va lâcher l'affaire une fois tous couchés ou presque. Il remporte ce soir là, la médaille du héros de la journée. Jér a quand même le chic pour se distinguer de la masse des bushcraftmen ! Après la luge il y a deux ans, le voici avec une angine au milieu des bois les pieds dans la neige, il se plaint mais tient toujours. Un héros.

Sinon, nous avons quand même auparavant partagé quelques boissons alcoolisées telles : un cognac de l'Ile de Ré, une vodka et puis sommes allez nous coucher. Je lance : "ne vous censurez pas, empilez les couches de vêtements. Le ciel est étoilé, la nuit s'annonce plus froide et le vent s'est levé.

Un truc terrible une fois l'homme dans le sac a viande, lui même dans le duvet le tout dans le sursac, c'est l'envie de pisser.
L'idée de se sortir de ce sarcophage, de chausser les pompes froides et humides, de s'éloigner en évitant la chute dans la neige, pisser pas trop près (les taches jaunes le matin, pas terrible), chiant. Et refaire les mouvements en sens inverse, terriblement chiant.
Bon je préfère aller faire mon pipi avant de me coucher, que de risquer viser dans une nalgene, même à large goulot, tout en restant dans le sac de couchage.



Au petit matin je n'essaie même pas d'allumer le feu. Je sors mon réchaud à alcool et chauffe largement de quoi offrir un bon quart de boisson chaude à chacun .
 
Man s'est un peu éloigné du camp. Il y revient avec un fort besoin de se laver les mains au savon. Visiblement la lingerie bio ne devait pas être de dimension suffisante.

Nous repartons pour achever la boucle, toujours les pieds dans la neige. Jér est à la peine, il est  distancé, Dav se propose d'aller chercher sa voiture pour le ramener. Il refuse éreinté mais il terminera son périple à pied comme nous tous.

Le reste n'est que retour vers les facilités : voiture, chauffage, restaurant, toilette, eau courante, choucroute pour les uns, cassoulet pour d'autres. Cahors, crème brûlée, café.
 
Pourtant l'homo sapiens Jér résiste encore en ne finissant pas son petit salé aux  lentilles, J est bien le héros du Week End, du début à la fin.
« Modifié: 23 février 2015 à 09:37:51 par Nirgoule »
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19 février 2015 à 10:14:50
Réponse #4

BlasterDjé


Comme tous les ans, un parfait récit de notre sortie.  :doubleup:

Comme tous les ans, j'apprends ... cette année, la leçon sera " si tu pars randonner en février avec la goutte au nez ne t'étonne pas d’être fracassé le jour d’après !"
Donc l'an prochain si j'ai la crève avant de partir ... je ne pars pas ...   ou surement pas ... ou peut être pas ... bon OK je pars !!!    :bang:

Bon, quoi qu’il en soit, on a quand même passé un bon weekend les pieds dans la neige (perso...le nez dans le mouchoir en papier), un bon groupe, un bon G.O., une pincée de froid, 20 cm de neige sont les atouts d'une bonne sortie.

Encore une fois la confrontation avec LA PATRONNE, remet tout le monde d'aplomb, fini le confort de la maison et le feu facile, on paye pour apprendre, s'endurcir, s’améliorer ...

Vivement la prochaine !!!!!!!!! :calin:



Il y a deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine ... mais pour l'univers je suis pas sûr !      A.Einstein

19 février 2015 à 21:07:54
Réponse #5

Nirgoule


Dommage que tu n'ais pas plus profité.
Mais bravo pour s'être accroché comme tu l'as fait  :up:
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21 février 2015 à 10:57:30
Réponse #6

guillaume


Excellent, merci pour le récit :).

21 février 2015 à 18:29:51
Réponse #7

gmaz87


salut Nirgoule et les autres
Belle sortie, de la neige à gogo, Lrt a été comblé semble t il.
Et à part le cassoulet et la choucroute finale, avez vous trouvé des ressources locales pour vous substenter?
amicalement
Gérard
Quand le débutant est conscient de ses besoins, il finit par être plus intelligent que le sage distrait.»
(Lao Tseu)

L'ennui naquit un jour de l'uniformité

23 février 2015 à 09:30:52
Réponse #8

Nirgoule


Salut Guillaume et Gmaz,
A vrai dire, les ressources locales ont été limitées. Nous n'avons pas gratté le sol à la recherche de gland ou pissenlits. Pas de pillage, déontologiquement nous nous l'interdisons! Pas de préparation d'animaux comme nous l'avions fait auparavant avec toi Gmaz.  :(

 Seules quelques recettes faites à la maison comme je l'ai dit plus haut.

Les journées sont déjà bien remplies, déplacement, repas et preparation du feu et de l'eau. Et la durée du jour est encore courte.

Donc les objectifs sont ramenés à l'essentiel : ne pas se blesser, ne pas avoir froid, manger, ne pas se perdre et garder la cohésion. Objectifs atteints   :doubleup:

Et si en plus, tous ont été contents du WE, c'est une grande satisfaction pour moi. Bon cela semble être le cas  ;D puisqu'ils en redemandent. Mais il se peut qu'ils ne disent pas tout  :o
« Modifié: 03 septembre 2015 à 10:41:12 par Nirgoule »
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Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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