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Auteur Sujet: Sortie trappeurs "nouvelle génération"  (Lu 10790 fois)

01 février 2015 à 08:18:29
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guillaume


Salut tout le monde !

Cette année, notre traditionnelle sortie « trappeurs » s'est déroulée du 24 au 25 janvier.

Cette édition a été l'occasion de faire une sortie plus « engagée » que les années précédentes.

En effet, l'idée du camp de base fixe a été abandonnée afin de pouvoir se déplacer avec tout l'équipement sur le dos.
Pour rappel, l'an dernier le camp avait cette allure :



Pas vraiment transportable à dos d'homme...

En conservant le même esprit, c'est-à-dire matériel et vêtements traditionnels (laine, coton, cuir, etc.), nous devions fonctionner en groupe, afin d'emporter tout le nécessaire.
Ainsi, en plus du matériel individuel, nous nous sommes répartis le matos collectif : cuisine, nourriture, éclairage, outils, etc.

Cela n'est évidemment pas sans rappeler le fonctionnement du « groupe de combat » ou par analogie, n'importe quel groupe devant survivre. En ajoutant l'ancien équipement à l'équation, nous nous sommes tout logiquement inspiré du paquetage du bidasse français en partance pour la Norvège en 1940 (documentation abondante et bien illustrée) :



Avec quelques évidentes concessions à la sécurité, comme l'emport d'un ensemble de couchage moderne aux températures de confort en rapport avec la saison, des chaussures au choix de chacun ou encore nos frontales, ainsi qu'un matelas de sol afin d'éviter le fastidieux et destructeur matelas d'aiguilles de sapins.

Sans entrer trop dans le détail (un article dédié au matériel devrait suivre d'ici quelques semaines), nous avions tous :

-Un sac à dos type Bergam,
-Un carré NVA avec mât, sardines et ficelles,
-Un deuxième carré NVA ou une [ulr=http://www.davidmanise.com/forum/index.php?topic=63567.0]pèlerine polonaise[/url],
-De l'eau,
-Une partie de la nourriture, soit directement dans le sac, soit dans une musette à part,
-Une partie du matos commun : poêle à bois, poêle à frire, lanterne, outils de campement, etc.,
-Matelas de sol,
-Un peu de rechange,
-Sac de couchage.



Le départ s'est fait sous la neige (entre 0 et -2°C). Rien de mieux pour tester cette nouvelle configuration :).



Après une courte marche où les sacs se font lourds (15 à 20 kg) et peu confortables, c'est déjà l'heure de la pose repas.
Chaque pose est l'occasion de brosser bonhommes et équipements afin d'éviter que la neige se transformant en eau ne pénètre en profondeur dans les vêtements :



Les traditionnels gésiers + spaetzle sont dignes d'un 3* dans ses conditions : y'a des protéines, du gras, c'est chaud et c'est BON !  :D.



Pour la cuisine, nous utilisions la base d'une Méta 50 avec un PRS et une poêle. RAS dans ces conditions.



Nous repartons. En hors-piste, parce que sinon c'est moins drôle...



À noter que Vieuxmora et Deun étaient équipés de canne et bâton ferrés : sans compter l'équilibre que cela procure, c'est très pratique pour faire tomber la neige avant notre passage.
À ajouter à mon paquetage...

Nous nous arrêtons déjà. En effet, la nuit tombe tôt et ce genre de campement ne s'installe pas en 5min. D'autant plus que nous ne sommes pas encore vraiment rodé pour le montage envisagé. Montage prévu pour s'adapter au nombre de participants.

Après avoir trouvé un coin suffisamment grand et plat pour l'abri, nous nous répartissons les tâches. Cette répartition permet d'accélérer l'installation du bivouac, ceci afin de s'assurer que personne ne se refroidisse et aussi pour ne manquer de rien lorsque c'est terminé.

-1 personne dégage la neige de l'emplacement choisi, puis aide pour la collecte des branches et du bois,
-2 personnes montent l'abri (en l'occurrence Deun et Mézigue),
-2 autres font du bois pour le foyer extérieur et pour le poêle, puis allument le feu,
-1 autre encore, coupe quelques branches de sapin pour isoler le matos de la neige et aide aux divers et indispensables préparatifs du campement.





Le bivouac a été monté en 3h30 à 6 personnes. D'expérience par rapport aux autres années, il faut entre 3 et 4 heures pour monter complètement ce genre de bivouac (d'où la nécessité de se répartir les tâches).

La suite de la soirée fut fort sympa, comme vous l'imaginez ;). Une première partie autour du feu puis sous l'abri en raison de la neige qui persistait bêtement à tomber.





À noter : avoir toujours une bouilloire sur le poêle procure de l'eau chaude en permanence. Cela semble trivial, mais dans ces conditions la production d'eau chaude est un luxe qu'il faut anticiper.

Au petit matin, on s'aperçoit que la neige tombée la nuit est la cause (évidente) de l'affaissement des toiles sur les côtés, ce qui réduit légèrement l'habitabilité et augmente l'humidité intérieure. On ne peut pas tout avoir...





Pour la prochaine, les sursacs seront probablement rendus obligatoire afin d'éviter de mouiller le sac de couchage par contact avec la toile.

Après un petit déjeuner au lard blanc, c'est l'heure de remballer.
Cette opération prend 2 bonnes heures puisqu'il faut brosser les toiles gelées, nettoyer le plus gros. Bah oui, si jamais nous devions passer une nuit supplémentaire ? (et puis surtout le fourrier du secteur est d'un genre pas commode !)





Enfin c'est le départ pour le sommet du coin. Toujours en hors-piste comme de bien entendu !



Et voilà les affreux !



Petite conclusion personnelle :

Après toutes ces sorties à utiliser du vieux matos, voici quelques points qui me semblent intéressants :

-Dormir par des températures négatives, voir fortement négatives se fait très bien même avec des vêtements en laine et une couverture en laine. Il faut cependant un bon abri et un moyen de chauffage à l'intérieur.

-Tout le matos habituel peut être remplacé par de l'ancien ou ce qu'on trouve sur le terrain. Même le matelas d'aiguilles de sapins, long à faire, marche très bien. Ou encore faire du feu au briquet à silex.
En revanche, il y a un objet dont je n'arrive pas à me passer : la lampe frontale. Je vous mets au défit de monter un camp de la sorte avec une lanterne à bougies...

-Utiliser du vieux matos n'est pas aussi inconfortable qu'on le pense. Il faut cependant être rigoureux dans sa gestion : éviter autant que possible qu'il se mouille (le brosser pour enlever la neige, suspendre le sac à dos) et le sécher à la moindre occasion. Par extension, ce matos va de pair avec la possibilité de faire un feu.

-On apprécie d'autant mieux la construction des sacs à dos modernes en utilisant les anciens... :D

Deun et Guillaume

01 février 2015 à 09:00:06
Réponse #1

bloodyfrog


Merci pour le retex et bravo.

Vos aventures se lisent chaque année comme un roman, toujours un plaisir de voir vos trombines!
Content de voir que Deun (et "l'autre" Vieux... ;) ), fût-il laid et vil, ne perd pas sa jeunesse! ;D

L'année prochaine, je verrais bien un plastron de Feldgendarme avec side-cars et bergers allemands... et pourquoi pas une gretchen un peu fourbe...



 ;D

Manu.

01 février 2015 à 10:14:46
Réponse #2

DEUN


L'année prochaine, je verrais bien un plastron de Feldgendarme avec side-cars et bergers allemands... et pourquoi pas une gretchen un peu fourbe...

Désolé de briser ainsi vos phantasmes les plus avouables, Mister La Reinette Rouge,  :closedeyes:
mais entre-temps notre source d'inspiration c'est encore affinée pour la prochaine :

                   

@micalement,
DEUN
"J'adore l'hippopotame ; il est myope, il est triste, il a la peau trop longue et les dents mal plantées, il vit par couple, il sait marcher sous l'eau, il a l'air d'une grand-mère anglaise ; à quinze jours, à deux mois c'est une charmante bestiole, il dévore une prairie pour son petit déjeuner. Comme lui j'aime rêver dans les fleuves. Le découragement de l'hippopotame est une des choses les plus tristes qui soient."  (A. Vialatte)


01 février 2015 à 16:03:10
Réponse #3

raphael


merci pour le récit  :love:

quels étaient les participants ?
Se connaitre et s'accepter


01 février 2015 à 17:13:50
Réponse #4

musher


Nos parents faisaient de l'alpinisme avec du matos ancien (enfin moderne dans les années 50) avec une canadienne en coton et sans feu.

Par contre, il fallait une gestion stricte de l'humidité.
Ne jamais se mouiller, toujours enlever la neige avant de rentrer dans la tente, ouvrir le sac dos au vent...

Quand on a connu la rando en coton et laine par temps humide et/ou froid, on apprécie à sa juste valeur les matériaux modernes du XXIème sc  :love: (Un peu comme une bonne douche chaude quand on a passé 48 h mouillé et gelé)

Le sac Bergam avec ses bretelles en cuir doublé de feutrine qui te sciait les épaules et te tirait en arrière si tu l'avais pas bien rangé.

Bravo pour ce récit et les photos

01 février 2015 à 18:24:52
Réponse #5

Moleson


Pour l'anecdote dans la trousse de nettoyage de chaussure de l'armée suisse.



On trouve une brosse à vêtement. Eh bien le but est de brosser la neige. Très important avec les tenues que j'ai encore eu qui tenaient du papier buvard.

02 février 2015 à 14:36:01
Réponse #6

JuDK


Excellent, super sortie !
Quel est ton retour sur la cagoule/anorak chasseur AF ?

02 février 2015 à 14:41:48
Réponse #7

Kilbith


Aurais-je aperçu des bandes molletières?  :huh:

J'ai aussi l'impression que des chaussettes en laine non désuintées avaient été laissées "en rebord" sur les brodequins réglementaires... :glare:
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

02 février 2015 à 22:07:32
Réponse #8

DEUN


Aurais-je aperçu des bandes molletières?  :huh:
Bien vu Maître Did  :closedeyes:, mais plus modestement ce ne sont que des bandes chevillères. Produits originaux issus des stock de l'ABL et basés sur le modèle anglais (j'en fais tenir une paire à votre disposition s'il est besoin).

Le souci est que ce n'est guère compatible avec nos chaussures de marche contemporaines pour cause de bourrelet de confort trop important, bref cela remonte et ne rempli pas son office.

Mais nous persisterons (Guillaume et Ma Pomme), histoire de voir quels avantages cela pouvait apporter.

J'ai aussi l'impression que des chaussettes en laine non désuintées avaient été laissées "en rebord" sur les brodequins réglementaires... :glare:
Là, c'est une autre paire de manches, si je puis dire :

 - la laine grasse devient un denrée bien rare de nos jours et lorsqu'on arrive à s'en procurer, il faut encore trouver une tricoteuse bénévole et experte en chaussettes
 
 - l'autre souci est de trouver/fabriquer des "bas de skieur" (chaussettes dépourvues de chaussons) pour limiter les épaisseurs et éviter de comprimer le pied dans la chaussure. Mais ce devrait être plus facile que pour des chaussettes en laine non désuintée.

Donc, affaire à suivre...   ;)
« Modifié: 03 février 2015 à 10:24:22 par DEUN »
"J'adore l'hippopotame ; il est myope, il est triste, il a la peau trop longue et les dents mal plantées, il vit par couple, il sait marcher sous l'eau, il a l'air d'une grand-mère anglaise ; à quinze jours, à deux mois c'est une charmante bestiole, il dévore une prairie pour son petit déjeuner. Comme lui j'aime rêver dans les fleuves. Le découragement de l'hippopotame est une des choses les plus tristes qui soient."  (A. Vialatte)


02 février 2015 à 22:55:26
Réponse #9

azur


Mais nous persisterons (Guillaume et Ma Pomme), histoire de voir quel avantage cela pouvait apporter.
De ce que j'en sais, les bandes molletières ont été généralisées dans les armées principalement à cause d'un manque de cuir pour faire des bottes ou des jambières. L'armée française, montrant une fois de plus sa remarquable capacité à évoluer, les a conservée jusqu'en 1940 mais elles n'étaient pas du tout appréciées.

Pour en avoir porté à l'occasion d'une reconstitution, j'ai pu vérifier ce qu'un ancien combattant m'en avait dit: long et compliqué à mettre correctement, ça se gorge d'eau rapidement et en plus, pour peu que ça soit un poil serré (et il vaut mieux ajuster si on veut que ça tienne), ça peut devenir inconfortable à force.
Tout le monde savait que c'était impossible... est venu un idiot qui ne le savait pas, et qui l'a fait!
------------------------------------------
Boviner, c'est contourner par le centre...

02 février 2015 à 22:58:10
Réponse #10

Kilbith


Là, c'est une autre paire de manches, si je puis dire :

 - la laine grasse devient un denrée bien rare de nos jour et lorsqu'on arrive à s'en procurer, il faut encore trouver une tricoteuse bénévole et experte en chaussettes
 
 - l'autre souci est de trouver/fabriquer des "bas de skieur" (chaussettes dépourvues de chaussons) pour limiter les épaisseurs et éviter de comprimer le pied dans la chaussure. Mais ce devrait être plus facile que pour des chaussettes en laine non désuintée.

Donc, affaire à suivre...   ;)

 Je me demandais surtout si cette façon de porter était tout a fait réglementaire.  :sgt:

Pour les chaussettes de laine non désuintée on peut les laver avec une cuillère de lanoline, ou pour faire plus moderne et moins odorant, du nikwax. Il est toujours possible de trouver des bas de laine rustiques (avec les restes de chardon).
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

02 février 2015 à 23:02:26
Réponse #11

Patapon


Yo,

Question qui n'a rien à voir avec le mouton (et sa laine....oui, elle était mauvaise ;# ): La cheminé du poêle, c'est quoi? C'est lourd?  :popcorn:

Tcho

Hugo
"Prenez soin de la méthode avec laquelle vous vous mettez des choses dans le crâne."

02 février 2015 à 23:03:19
Réponse #12

Kilbith


De ce que j'en sais, les bandes molletières ont été généralisées dans les armées principalement à cause d'un manque de cuir pour faire des bottes ou des jambières. L'armée française, montrant une fois de plus sa remarquable capacité à évoluer, les a conservée jusqu'en 1940 mais elles n'étaient pas du tout appréciées.
Possible.

En 1914 on avait bien des tenues rouge et bleue car notre industrie chimique était incapable de produire des colorants de synthèse en grande quantité avant 1900 et après cette date du fait du lobbying actif des élues des régions produisant garance et indigo. Mais on faisait plein d'essais "prototype " (on a échappé au réséda).

Mais c'était aussi l'équipement standard des "sportifs" des années 1900/1920. en fait une grande partie de l'équipement des AF qui semble désuet...est juste ce qui se faisait de mieux 30 à 40 ans auparavant.

Le sac bergam est un bon exemple (copie du modèle norvégien). Le sac des années 50 aussi (sac lafuma). Le sac F1 était une copie d'un modèle millet des années 70/80.

Les rangers étaient révolutionnaires en 1945 : semelle caoutchouc et guêtre intégrée.  ;#
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

02 février 2015 à 23:07:38
Réponse #13

Kilbith


Yo,

Question qui n'a rien à voir avec le mouton (et sa laine....oui, elle était mauvaise ;# ): La cheminé du poêle, c'est quoi? C'est lourd?  :popcorn:

Tcho

Hugo

T'as pas suivi les épisodes précédents toi.   ;#

C'est la cheminée du poêle kifaru que Guillaume a eu pour sa première dent. C'est une feuille de titane qui se roule dans les deux sens selon que l'on veut faire une cheminée ou la replier.

On voit guillaume la rouler pour la ranger.

"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

02 février 2015 à 23:11:20
Réponse #14

VieuxMora


Et qui peut servir pour pêcher les truites d'après l'ami Deplanque   ;D
Guillaume tu es grillé ! ;#

PAVC
« Modifié: 02 février 2015 à 23:40:58 par VieuxMora »

02 février 2015 à 23:26:47
Réponse #15

musher


De ce que j'en sais, les bandes molletières ont été généralisées dans les armées principalement à cause d'un manque de cuir pour faire des bottes ou des jambières. L'armée française, montrant une fois de plus sa remarquable capacité à évoluer, les a conservée jusqu'en 1940 mais elles n'étaient pas du tout appréciées.

Il y a aussi la tradition. La France (et l'Angleterre) sont des nations qui équipaient leur armée à pied de souliers, avec des guêtres. Les guêtres furent remplacés par des bandes molletières (moins chères à produire, plus rapide à mettre)
 Les royaumes germaniques (comme la Russie) ont une tradition de bottes.
Par contre effectivement l'Allemagne a équipé ses troupes en 43/44 avec des brodequins et des guétrons car il y avait plus assez de cuir pour équiper tout le monde en bottes.

Les rangers étaient révolutionnaires en 1945 : semelle caoutchouc et guêtre intégrée.  ;#
La première révolution, c'était en 1943 quand les soldats français rééquipés par les américains ont échangés leur souliers cloutés/bandes molletières de la campagne de Tunisie contre des brodequins à semelles de caoutchouc/guêtres à lacets 

03 février 2015 à 16:04:39
Réponse #16

Kilbith


Citer
À noter : avoir toujours une bouilloire sur le poêle procure de l'eau chaude en permanence. Cela semble trivial, mais dans ces conditions la production d'eau chaude est un luxe qu'il faut anticiper.

C'est un grand classique. D'ailleurs certains poêle intègrent un réservoir d'eau pour avoir constamment de l'eau chaude.

Quand on campe autour du feu, avoir une théière sur le feu est très courant. d'ailleurs lors de notre sortie dans le cantal, ta kelly kettle avait été très utilisée...même si dans un premier temps tout le monde discute de son utilité compte tenu de son poids etc...Pourtant, au final, ce qui compte c'est ce que l'on utilise.

Citer
En revanche, il y a un objet dont je n'arrive pas à me passer : la lampe frontale. Je vous mets au défit de monter un camp de la sorte avec une lanterne à bougies...

Quand on a connue "la pile ou lampe de poche" (Wonder/4,5 volt) qui durait le temps de régler les contacts oxydés, qui éclairait les pieds pour les moins de 1m70 et qui encombrait le reste du temps (Les plus chanceux ayant le modèle permettant de la poser par terre). On se souvient avec émotion de sa première Petzl à pile plate qui pesait un âne mort mais laissait les mains libres.

Et quand on a eu les premières "halogènes" qui éclairaient et duraient plus longtemps c'était génial. En même temps on avait enfin abandonné les "piles salines" pour les alcalines bien plus fonctionnelles.

Mais ce n'était rien quand on compare au leds. Instantanément "les piles" n'étaient plus un sujet de contrariété permanent. Les lampes tenaient dans la poche. On pouvait déterminer au loin son chemin.

 :) 

 
« Modifié: 03 février 2015 à 16:10:37 par Kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

03 février 2015 à 19:46:52
Réponse #17

Chris-C


de la bombe, cette sortie 2015.....  8)


VieuxMora c'est quoi la veste super ample que tu utilises?

03 février 2015 à 20:52:35
Réponse #18

VieuxMora


VieuxMora c'est quoi la veste super ample que tu utilises?

Pour répondre au cahier des charges de Monsieur DEUN, qui acceptait des approximations civiles genre canadienne, j'ai ressorti une veste imper civile qui a eu une vie pour aller au boulot par dessus un costard normal.

Elle a des grandes poches genre smock, est en coton avec doublure synthéthique. Ses dernières sorties furent le N2 et N3 où nous étions rencontrés (corvée de bois de hëtre notamment. )

le deuxième jour le coton du dos était mouillé par la neige mais l'humidité n'avait percé la doublure.

Illustration:
« Modifié: 06 février 2015 à 15:56:50 par VieuxMora »

04 février 2015 à 17:45:14
Réponse #19

guillaume


Pour l'anecdote dans la trousse de nettoyage de chaussure de l'armée suisse.

C'est celle ci même :).

a+

15 mars 2015 à 20:37:29
Réponse #20

guillaume



26 novembre 2016 à 11:04:56
Réponse #21

beck


Hello, petit déterrage. J'aimerai bien avoir avec moi une tole facilement enroulable qui me servirait de protection pour le sol contre le feu. L'idée serait d'emporter ça dans le sac quand on fait des petites sorties avec bouffe à midi et gagner un peu de temps pour la sécurisation du feu (les feus de racines me font assez peur). Je vois ici la cheminée en titane qui s'enroule dans un sens ou dans l'autre, ça serait l'idéal. Y a t'il une épaisseur particulière à respecter pour pas que le métal devienne cassant? Un autre alliage pourrait il faire le job?

26 novembre 2016 à 11:11:18
Réponse #22

Arnaud


Pourquoi pas directement un réchaud à bois ?
« When the last tree is cut, the last fish is caught, and the last river is polluted; when to breathe the air is sickening, you will realize, too late, that wealth is not in bank accounts and that you can’t eat money. »

26 novembre 2016 à 12:00:28
Réponse #23

beck


Celui que j'ai fonctionne pour une popote mais ici je vise plus la poêle avec le lard, les œufs et les champignons si tu vois ce que je veux dire. Il faudrait alors un réchaud plus grand, plus encombrant, plus lourd. De plus je trouve le vrai feu plus réconfortant, d'où mon idée de cette tole facilement  deployable qui permettait de vite sécuriser le sol.

26 novembre 2016 à 14:46:12
Réponse #24

Chill


Citation de: beck
mon idée de cette tole facilement  deployable qui permettait de vite sécuriser le sol.

Un tour dans Wikipedia, par exemple, sur "conductivité thermique des métaux" te permettrait de faire ton choix en connaissance de cause, ou pas.

A moins de compléter par une "lame d'air" d'au moins 20mm, la conduction et le rayonnement seront, je le pense sincèrement, en mesure de bouter le feu aux racines que tu espérais protéger.
Sauf à faire une cuisine très rapide, ce qui n'est pas l'ambiance que tu décris.

A essayer : un écran thermique métallique double parois posés sur un lit de rondins verts ... ou un lit de sable/graviers.
Cela reste une "grosse" préparation pour un coin feu, à comparer au classique retrait de pavés de "gazon" à remettre en place au départ ou au cercle et sol de pierres plates.

Tout dépend du lieu, comme toujours.

J'étais adepte du feu dans la bûche, de la chandelle suédoise et de ses dérivés jadis. Solution rapide à mettre en œuvre et à éteindre, avec une empreinte au sol tellement réduite qu'il était facile de trouver le coin ad hoc. Mon expérience à moi, toussa, touça.

   Chill, pensif et nostalgique pour le coup.
« Modifié: 26 novembre 2016 à 14:56:35 par Chill »
"Un sauveteur isolé est en mauvaise compagnie."

 


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« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
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