beaucoup plus light qu'à mon habitude, et si j'arrive à formuler je mettrais quelques mots sur la pédagogie, parce que, warf, c'est abouti comme truc quand même...
- drill de bousculade, laisser les participants trouver leur rôle (celui qui escalade ou inversement) ; laisser couler, désescalader…
- position universelle de paix (position d’interview), ensuite trouver celle qui nous correspond le plus (bras croisés, dubitatif…)
- parade universelle (travail sur large crochet), accepter un coup, deux, mais pas trois => frappe aux yeux, à la gorge, sortir de l’axe de la ligne médiane du corps et/ou dégager la notre, venir coller (notamment pour éviter de se prendre un coude) et projeter ou faire chuter (attention aux cervicales et dorsales)
- prendre l’initiative par une frappe ; les deux mains agissent, ex : la gauche vient claquer l’épaule, la droite frappe plexus, gorge, yeux et même travail que tout à l’heure.
N.B : une fois qu’on est engagé physiquement, on est sur des rails, il est illusoire de penser à se désaxer, à flanquer. Si on flanque c’est avant, pour une prise d’initiative
- travail similaire mais par trois : le troisième agrippe celui qui défend comme s’il l’empêchait de se battre. Il s’agit donc d’enchainer quelques frappes en prenant l’initiative ou pas et ensuite, seulement, le cas échéant aller s’occuper de celui qui saisit.
- pour faire monter le cardio : par deux, on s’agrippe (on s’embrasse) l’un résiste pendant que l’autre essaie de le faire tourner, puis un moment celui qui résiste bloque tout.
N.B : ces deux derniers exercices permettent aussi de faire monter le cardio et d’amener ceux qui ont peu l’habitude de toucher autrui d’aller au contact sans douleur.
- travail en vision périphérique et en discutant pour prendre l’initiative avec les techniques précédemment vues ;
- travail du contre par coup de pied de face et pas au dessus du genou, sans chercher à remiser, chercher à reculer…
- travail pour aller pincer : permet à ceux qui sont peu habitués de se rendre compte qu’ils sont capables de supporter une certaine douleur ; préciser que ce n’est pas une fin en soi, s’applique très bien avec la main au visage, la pique au yeux… (cible= joue, triceps, dos, pecs… attention aux dents si pouce dans la bouche). Arrêter l’exercice dès que ça vient à qui supporte le plus la douleur (contreproductif) ;
- travail à 3 : le défenseur ferme les yeux pendant que les deux autres se positionnent, puis le défenseur ouvre les yeux => analyse de la situation, et choisir si on prend l’initiative ou non, si on recule, de quel côté on passe…
- idem avec un juste un clignement des yeux (ouvrir fermer) et intervenir les yeux fermés => travail souple, ne pas chercher la vitesse. S’agit de repérer les issues, les mains cachées et/ou armées…
- travail de contre sur soumission avec une arme à feu : à distance on fait ce qu’on nous dit, proche ou à bout touchant, si on sait faire on fait, si on se pose la question, ce n’est plus la peine. Se désaxer et désaxer l’arme par le poignet (par le poignet permet de pallier la petite taille d’une arme, il reste pour l’heure plus probable de rencontrer le porteur d’un 6.35 plutôt que d’un .45, du coup agripper le poignet évitera de placer la main ou un doigt devant le canon d’une arme de petite taille), désarmer par le bas, se servir de l’arme en percussion… Il reste possible de désarmer sur le côté ou vers haut, mais vers le bas peut vraiment s’appliquer à toute taille d’arme de poing. ATTENTION : si on désaxe, vers quelle cible pointe l’arme adverse. Et même pour le travail en salle, veiller à ce que la soumission soit une surprise et non un consentement => faire fermer les yeux au « défenseur » pour qu’en ouvrant les yeux ils découvrent la situation.
4ème édition…je modifie comme ça me revient…et si des participants veulent compléter ou rectifier…pas hésiter
