Nos Partenaires

Stages de survie CEETS

Auteur Sujet: De l'importance d'écouter son corps  (Lu 1154 fois)

08 juin 2014 à 08:47:23
Lu 1154 fois

Cocoeau


Bonjour !
Il y a quelque temps, je lisais le fil "Recettes paléo" à la recherche de quelques idées de repas sympas.
Et ce fil m'a amené à une réflexion : la plupart des mangeurs paléo affirment se sentir très bien. Tout comme les végétariens* / végétaliens* - j'exclus ici ceux qui font un choix éthique pour ne considérer que l'angle "santé", les crudivores, etc.

* Les végétariens ne mangent pas de viande ni de poisson, ils peuvent manger des oeufs, du miel, des produits laitiers... Les végétaliens eux rejettent tout produit issu de près ou de loin d'un animal.

J'ai toujours eu, depuis que je suis petite, des envies alimentaires soudaines. J'en ai parlé récemment à mon médecin qui m'a répondu que le corps sait très bien de quoi il a besoin et il sait le dire au cerveau.
Mes envies ne sont pas des envies de gourmandise : pas de chocolat ou de sucreries. La dernière en date était une envie impérieuse de brocolis, j'ai eu aussi des envies de pamplemousse, de noix, de lentilles...

J'ai testé 3 jours de bouffe paléo, par curiosité. C'est bon et pas très compliqué, mais j'avais la dalle...J'ai testé le végétarisme, aujourd'hui je suis végétarienne 5j/7, mais pas avec l'objectif de devenir végétarienne à 100%. Si je peux très bien faire un repas végétalien de temps en temps, je me sens incapable de vivre ainsi tout le temps. Mes essais et réflexions m'ont amenée à la conclusion que le meilleur régime est celui que votre corps vous dicte. Si vous êtes mieux en mangeant paléo, végéta(l/r)ien, cru... Faites-le ! Sinon, bah c'est pas bien grave...

Mon père, actuellement en train de se remettre d'une blessure au genou, me disait "je reprendrais le sport quand je me sentirais prêt", alors même qu'il a déjà l'accord du kiné pour le faire. J'ai eu à l'inverse une prof de sport qui avait repris trop tôt après une foulure de la cheville. Il n'a pas fallu plus de 2 semaines pour qu'elle se la foule de nouveau...
Là aussi, on retrouve l'importance de connaître et d'écouter son corps et ses réactions.

Voilà, je voulais partager ce savoir empirique. Si vous avez des expériences similaires, ou si cela vous amène à des pistes de réflexion, je vous écoute avec joie !

08 juin 2014 à 11:30:43
Réponse #1

azur


En général, l'hiver j'ai plutôt envie de patate, de fromage cuits, de fruits secs alors que l'été, ma préférence va vers les concombres, tomates, melons... cela correspond aux besoins du corps qui aura besoin d'énergie en hiver et d'eau en été.

Mais j'ai pu vérifier le phénomène de façon encore plus marquante lors d'un séjour en Afrique saharienne avec des fortes chaleurs très sèches qui nous faisait beaucoup transpirer. De plus la nourriture habituelle était distribuée principalement en conserves. De ce fait, nous manquions de vitamines.
Au bout de quelques jours, j'en suis arrivé à trouvée infecte l'eau en bouteille, même fraiche, mais l'eau avec le soluté de réhydratation (principalement sucre et sel mélangés, proprement imbuvable sous nos latitudes) passait beaucoup mieux.
De même, le seul légume frais disponible en quantité était l'ognon, et cru, c'était un vrai délice!

Tout ceci pour constater qu'en dehors des sollicitation des publicitaires, l'appétit est effectivement commandé par les besoin nutritionnel. Rien de vraiment surprenant, au fond.
Tout le monde savait que c'était impossible... est venu un idiot qui ne le savait pas, et qui l'a fait!
------------------------------------------
Boviner, c'est contourner par le centre...

08 juin 2014 à 21:23:09
Réponse #2

Cocoeau


J'ai également lu à ce sujet que lorsqu'on alterne les goûts, l'appétit semble plus grand voire quasi infini (typiquement le phénomène qui provoque des abus à Noël, quand on alterne apéro garni - huitres - dinde aux marrons - fromage - clémentines - bûche). Cela serait dû à un instinct de diversification alimentaire : plus on varie plus on a de chances de compléter tous ses besoins.

Azur, ton expérience en Afrique est intéressante, bien qu'il s'agisse d'un cas assez extrême. J'ai lu aussi un randonneur qui racontait qu'à force de marcher dans le froid, il avait un tel besoin de calories qu'il bouffait de la mayonnaise en tubes et des mini-plaquettes de beurre sans aucun accompagnement. Mon copain lui consomme énormément de lait concentré dans ce genre de moments, et moi je me rue sur la pâte d'amandes.

Je n'ai pas parlé des dégouts alimentaires, mais la même règle peut s'appliquer : j'adore en général tout ce qui contient du réglisse, et j'ai une tension naturellement assez (voire trop) basse. Or la seule période de ma vie ou j'ai souffert d'une augmentation de la tension (liée à un traitement), j'ai été violemment dégoutée par l'odeur et le goût du réglisse ainsi que par le café (mais je n'en consomme déjà pas beaucoup habituellement).

08 juin 2014 à 21:47:02
Réponse #3

azur


J'ai lu aussi un randonneur qui racontait qu'à force de marcher dans le froid, il avait un tel besoin de calories qu'il bouffait de la mayonnaise en tubes et des mini-plaquettes de beurre sans aucun accompagnement. Mon copain lui consomme énormément de lait concentré dans ce genre de moments, et moi je me rue sur la pâte d'amandes.
J'ai eu des expériences assez similaires en milieu froid (entre -5°C et -20°C pendant 3 semaines) où nous consommions beaucoup de fruits sec gras (noix, cacahouètes), du fromage à pâte cuite... dans des quantités qui seraient écœurantes habituellement.

De même qu'en Afrique, nous remettions systématiquement du sel dans tous nos plats pour compenser les pertes par transpiration, chose habituellement désagréable en France.
Tout le monde savait que c'était impossible... est venu un idiot qui ne le savait pas, et qui l'a fait!
------------------------------------------
Boviner, c'est contourner par le centre...

 


Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


Soutenez le Forum

Les dons se font sur une base totalement libre. Les infos du forum sont, ont toujours été, et resteront toujours accessibles gratuitement.
Discussion relative au financement du forum ici.


Publicité

// // //