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Stages de survie CEETS

Auteur Sujet: Retex ballade hivernale en solo, Kungsleden.  (Lu 13325 fois)

21 mai 2014 à 09:23:04
Réponse #25

Kilbith


Je me doute que dans des conditions aussi engagées le matériel à son importance, mais ton retour est, à mon gout, un peu trop orienté "matos" , limite test technique. [

Je voudrais préciser ce point.

Dans ces contrées, à cette époque de l'année : le matériel est utile. Ce ne sont pas des endroits propices au développement de la vie, et encore moins pour des primates dénudés. C'est aussi pour ça qu'ils sont restés "sauvages" et sans campement permanent, y vivre était trop difficile.

Vous remarquerez que j'ai essayé de citer très peu de "marques" et que je n'ai pas mis de lien. D'une part parce que je ne suis pas sponsorisé (à l'exception du sac Golite et du Primus arrivés par ce forum), d'autre part parce que les marques sont secondaires.

Il faut lire le retex en ce sens. Pas comme un catalogue, mais comme un "mode d'emploi". Pas non plus un mode d'emploi universel, ni parfait : juste un truc qui a fonctionné (ou pas) pour moi dans ce contexte. J'essaye de partager mon expérience plutôt que de la garder pour moi, pour ma famille ou de la monnayer (j'ai un autre boulot).

En revanche, je me suis attaché à décrire les fonctionnalités qui faisaient la différence. Par exemple, si je parle des polaires Patagonia à poil long, ce n'est pas parce qu'elle coutent 10 fois le prix des modèles D4. C'est parce qu'elles sont plus fonctionnelles en terme de rapport poids/isolation, de coupe et d'astuces, en terme d'évacuation de l'humidité, en terme d'élimination du givre. Et dans certaines circonstances, ça fait la différence.

Si on est capable de porter aisément un sac de 20kg sur cette distance (et/ou que l'on puisse y prendre plaisir), on peut prendre une polaire D4 (plus lourde, plus épaisse, plus encombrante, peut être en prévoir 2). Mais ce sera en connaissance de cause.

On peut faire avec du matériel plus rustique. Ce sera juste un poil moins safe et/ou confortable. Mais pas de façon considérable si on a compris les besoins fonctionnels et que l'on a l'expérience en rapport (j'avais peu d’expérience selon mes critères, donc j'avais besoin d'une bonne marge).

Moi, je préfère porter un sac de 15kg, par sécurité. Je sais que compte tenu de mes moyens physiques, plus limités désormais que par le passé, je peux voyager confortablement avec ce poids. ET DONC, que si TSHTF j'ai une bonne marge.

Est-ce que la perte des gants ayant occasionné  mon demi tours dans le white out j'ai ressenti quelque chose de particulier? Pas vraiment.
*D'une part, j'ai une assez bonne expérience de white out (mais pas totalement transposable, je l'ai expliqué).
* D'autre part, j'ai une paire de moufle de rechange plus chaude que celles oubliées. J'ai aussi les booties qui peuvent faire moufle sans problèmes.
* Au surplus je peux marcher les mains dans les poches, je peux m'arrêter sur place (j'ai un matelas, une grosse doudoune), j'ai une tente que je sais pouvoir monter sur la glace ou la neige (choix de piquets), j'ai deux compas (montre et classique) et peut donc choisir de rejoindre la bonne berge qui est entièrement balisée. J'ai une lampe puissante, avec des piles lithium qui ne craignent pas le froid, des piles de rechange d'un autre lot et le tout dans un boitier déporté. Je peux marcher avec le vent dominant à gauche (donc me diriger vers la berge balisée)....et je peux facilement marcher 10 heures avant d'être réellement fatigué, même si le temps se dégrade.  ;)

J'ai essayé de décrire le matériel par rapport à ses fonctions, pas ses attributs. Ceux qui me connaissent IRL savent que je ne suis pas très attaché au "paraitre". Je donne rarement l'impression d'être un grand romantique ou une fashion victim.

 ;)

(NB : ce n'est pas un plaidoyer, j'ai écrit pour répondre à une amicale et légitime question de Oim. Rien de plus.)

 
« Modifié: 21 mai 2014 à 09:44:50 par Kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

21 mai 2014 à 09:44:50
Réponse #26

musher


Juste une question sur la matos.

Tu n'as pas emporté de GPS ?
Il y a une raison technique ou philosophique ?

Dans le white out, ça aide, même si faut pas lui faire confiance à 100 % : tester dans le Beaufortin avec une ligne à haute tension qui dégradait le signal du GPS (et la boussole aussi) mais qui nous a permis de nous orienter grâce aux abeilles).

De même dans des espaces très plats, sans repère visuel, la navigation au cap avec une boussole est galère (surtout si on est seul) et le GPS donne un bon coup de pouces avec les WPT

21 mai 2014 à 09:54:28
Réponse #27

Kilbith


Juste une question sur la matos.

Tu n'as pas emporté de GPS ?
Il y a une raison technique ou philosophique ?

Dans le white out, ça aide, même si faut pas lui faire confiance à 100 % : tester dans le Beaufortin avec une ligne à haute tension qui dégradait le signal du GPS (et la boussole aussi) mais qui nous a permis de nous orienter grâce aux abeilles).

De même dans des espaces très plats, sans repère visuel, la navigation au cap avec une boussole est galère (surtout si on est seul) et le GPS donne un bon coup de pouces avec les WPT

Pas de GPS sur moi. J'ai hésité.

- Tout d'abord la kungsleden est entièrement balisée (un piquet tout les 30/50 mètres) sauf à proximité des agglomérations. Je l'avais lu/vu ET vérifié par moi même.
- itinéraire dans des vallées glaciaires encaissées et relativement "évidentes". Pas de traversée de forêt pomatoire.
- J'ai parcouru deux fois déjà cet itinéraire.
- J'ai mémorisé la carte et les points clefs.
- On reste sur des parcours fréquentés, checkpoint chaque jour aux étapes.
- J'avais deux compas et une carte.
- Je ne suis pas un expert en GPS et je n'avais pas trouvé un tracé GPX complet.
- Je n'aime pas vraiment faire confiance à un truc complexe que je ne domine pas.
- J'avais de quoi être totalement autonome plusieurs jours et le choix des raquettes vs. Ski repoussait loin l'hypothèse d'un accident.
- Dans le vrai mauvais temps, avec des lunettes de ski et la neige dans le nez, compte tenu de la presbytie qui s'installe, avec le gros froid qui peut rendre inopérant l'électronique et l'affichage led...LE GPS n'est pas la panacée.
- La seule fois où j'ai quitté l'itinéraire (surle le lac) j'étais par beau temps à la vue du refuge et sur des itinéraires de ski doo.
- Le gps, sans trace, donne une direction. Il n'indique pas le bon itinéraire. En mer ou en l'air c'est génial : en montagne pas vraiment, dans la neige non plus.
- Dans mon esprit c'est génial pour déclencher des secours en donnant simultanément sa position précise. Sauf que là, le GSM ne passe pas. J'avais mon Iphone avec une appli GPS.

Donc choix discutable et circonstancié.

Avec le recul, je prendrais peut être le GPS. C'est ce que je conseillerais à quelqu'un ne connaissant pas préalablement l'itinéraire.

EDIT : j'ai oublié de préciser le principal, tellement c'était évident : Je sais que je peux me perdre et j'essaye d'en tenir compte.
« Modifié: 21 mai 2014 à 12:00:28 par Kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

21 mai 2014 à 10:27:59
Réponse #28

musher


Effectivement avec un itinéraire réellement balisé tous les 30 ou 50 m, avec des traces conséquentes de passage, l'emport d'un GPS n'est pas primordiale.

Surtout si on maitrise pas les fonctions de base du GPS : rentrer un WPT à partir d'une carte, naviguer vers un WPT, reporter une position GPS sur une carte...

Après la navigation au GPS avec une trace, c'est utile avec un GPS avec cartes détaillés. Sur les GPS basiques, c'est beaucoup moins pratique.

Pour le froid, il y a des GPS de poignet qu'on porte sous la veste comme les Garmin 401 ou 301. Faut pas avoir besoin d'être constamment le nez dessus. Mais ça résiste assez bien au froid.

Pour la presbytie, elle me handicape beaucoup plus pour la lecture de la carte que pour le GPS.
En cas de mauvais temps (ou de nav avec le nez sur la carte), je porte mes lunettes  sous le masque (masque de ski en hiver, masque Bolle X800 hors neige pour la boue et les cailloux)

Après 100 % d'accord avec toi, faut jamais faire confiance à 100 % à des trucs électronique (GPS, altimètre, boussole de montre...)
C'est pour ça qu'on parle de BAC avec le GPS.

21 mai 2014 à 10:38:55
Réponse #29

Kilbith


Effectivement avec un itinéraire réellement balisé tous les 30 ou 50 m, avec des traces conséquentes de passage, l'emport d'un GPS n'est pas primordiale.
Oui je l'ai bien précisé.

Citer
Surtout si on maitrise pas les fonctions de base du GPS : rentrer un WPT à partir d'une carte, naviguer vers un WPT, reporter une position GPS sur une carte...
Je sais faire, mais je trouve cela long et laborieux. En revanche je sais manier une carte (et j'ai instruit parfois des gens dans ce sens) depuis de nombreuses années.

Citer
Après la navigation au GPS avec une trace, c'est utile avec un GPS avec cartes détaillés. Sur les GPS basiques, c'est beaucoup moins pratique.
J'ai un Etrex, mais pas la carte locale dessus, juste la globale.

Citer
Pour le froid, il y a des GPS de poignet qu'on porte sous la veste comme les Garmin 401 ou 301. Faut pas avoir besoin d'être constamment le nez dessus. Mais ça résiste assez bien au froid.
J'ai un 101. Mais c'est tout de même une nuisance et il faut un paquet de pile. Moi je suis là pour regarder le paysage et jouir de la rando, pas pour me prendre la tête.

Citer
Pour la presbytie, elle me handicape beaucoup plus pour la lecture de la carte que pour le GPS.
En cas de mauvais temps (ou de nav avec le nez sur la carte), je porte mes lunettes  sous le masque (masque de ski en hiver, masque Bolle X800 hors neige pour la boue et les cailloux)
Idem pour le combo (j'ai des lunettes qui se plaquent à mes yeux un peu comme le celles des miloufs, elle trouvent place sous le masque. Avec un gros masque double verre, qui couvre largement le nez et les sinus et s'adaptait à mes capuches et couvre chef (au passage...)). Et actuellement ma presbytie est compensée par ma petite myopie.


Citer
Après 100 % d'accord avec toi, faut jamais faire confiance à 100 % à des trucs électronique (GPS, altimètre, boussole de montre...)
Attention j'ai bien précisé les circonstances précises qui m'avaient amené à renoncer POUR CE VOYAGE à emporter un GPS dédié. C'est seulement valable pour moi, sur cet itinéraire, dans ces circonstances.

Cela n'a pas été parce que je n'avais pas de GPS (j'en ai trois, plus des applis GSM). Pas parce que je ne savais pas m'en servir (J'ai suivi des stages sur ces points) ni parce que je ne pouvais pas recharger des accus (j'ai plusieurs moyens sur le terrain). C'est juste un choix.

J'ajoute que j'ai randonné à une époque où l'on n'avait pas de GSM ou de GPS, et donc je ne me sens pas "nu" quand je n'en ai pas.



« Modifié: 21 mai 2014 à 12:45:50 par Kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

21 mai 2014 à 10:58:06
Réponse #30

raphael


La derniere experience que j'ai avec un GPS + trace m'a laissé septique. Je testais mon portable android avec oruxmaps : facile de preparer la carte avec la trace avant de partir.

Durant la rando j'ai regardé de temps en temps pour verifier que le GPS captait bien. Effectivement ca marche tres bien, le GPS est precis (trop ?) et oruxmaps me positionne sur la carte en superposition de la trace. Mais c'est là ou le diable apparait. On cherche a suivre la trace au mieux et du coup on arrive a douter de l'evidence. C'est le chemin a droite qu'il faut prendre ? Tu tournes le portable pour aligner la pointe du curseur avec la trace... On passe plus de temps a chercher des reperes sur le GPS et sa carte que dans la réalité. La moindre incohérence met le doute là où il n'y en a pas. Bref pour moi il faut l'oublier tant que c'est bien balisé et facile a se reperer et s'en servir pour faire un point lors d'une pause ou en cas de gros doute.
Je precise que c'était une rando sans pieges, en moyenne montagne avec un temps dégagé.
Se connaitre et s'accepter


21 mai 2014 à 11:39:29
Réponse #31

lambda


Un petit apport pour la discussion, basé sur ma façon de faire vis à vis du GPS, et cela pratiqués dans ces même régions là...(Laponie finno/scandinave).

- Comme Did, j'utilise le couple carte/compas, et de façon systématique, ceci en prenant toujours beaucoup de temps pour faire mes relevés et en me remettant en cause sytématiquement: confronter la carte à la lecture du paysage une fois l'orientation au compas faite, et cela systématiquement... Et refaire le point au moindre doute, sachant qu'il est bien facile de vouloir "voir" ce qui arrange, même inconsciemment (vécu en Finlande de façon "magistrale" sur une journée complète de crapahute...  :-[).

- J'associe l'usage du GPS, de façon très simplifiée, en le voyant comme un "élastique de jokari"... a savoir que le GPS me permet de vérifier en cas de doute si je ne suis pas trop dans les choux (comparo coordonnées cartes/GPS avec le bon système d'unité et géodésique) et si nécessaire me permet de "corriger" le tir et de revenir dans le "droit chemin (effet "élastique de Jokari").

- Le GPS est un Garmin 60, très basique, sans carto. Ceci en ce qui me concerne est important, parce que ainsi cela m'oblige à toujours confronter mon couple papier/compas aux indications du GPS, et avec toujours cette étape de lecture de paysage. Me connaissant, j'aurai naturellement trop tendance à simplement me fier en mode "automatique" a un GPS plus évolué intégrant les cartos (on peut se rééduquer il est vrai...)...

- Ainsi, (ca ne reste qu'une façon de faire qui me convient, ni plus ni moins), le trio carte/compas/GPS sans carto basique a un côté pédagogique et nécessite le fait de vraiment de se remettre toujours en question qui me plaît bien...

à+,
Lambda

"I want to live in a society where people are intoxicated with the joy of making things." William S. Coperthwaite

21 mai 2014 à 12:48:38
Réponse #32

musher


J'ai un Etrex, mais pas la carte locale dessus, juste la globale.
La gamme des Etrex, comme des Foretrex, Forerunner, sont des GPS basiques sans carto détaillés.

Comme le dit Lambda, on doit les utiliser avec une carte papier pour savoir ou on est.
Donc on a moins tendance à leur faire confiance aveuglement car on va reporter la position du GPS au papier et vice versa donc on va lire la carte et voir si la lecture du paysage correspond à ce qu'on devrait voir par rapport à la position supposée sur la carte.

J'ai des applis GPS avec carte détaillée au 1/25.000 mais je les utilise pas en rando car je veux garder cet obligation de vérifier ma position sur la carte papier et sur le terrain (comme on faisait avant le GPS) et donc de pouvoir voiir si le GPS se goure (en plus du fait que l'appli vide la batterie de mon GSM et que l'autonomie des GPS basiques est bien meilleure que celle des GPS avec écran couleur, carte détaillée).

oruxmaps me positionne sur la carte en superposition de la trace.
Sur les applis GPS, il y a une fonction qui corrige les erreurs du GPS et qui colle le curseur sur la trace. C'est très pratique en voiture car ça évite d'avoir la voiture au milieu des immeubles ou des champs et d'avoir la madame qui dit tout le temps "Tournez à droite (ou à gauche)"

Par contre en OffRoad, c'est dangereux car si la trace est fausse, le GPS va se coller à la trace et non à la position réelle.

On passe plus de temps a chercher des reperes sur le GPS et sa carte que dans la réalité.
Les cartes sont en général fausses (chemin supprimé, chemin créé, batiment rasée ou monté, foret rasée...) entre le relevé de la carte et quand on l'utilise.

Il faut toujours lire le paysage (différence de culture dans un champ qui montre l'existance d'un chemin rasée, chemin tout neuf, friche, batiment trop neuf...) pour voir sur le terrain ce qui a changé par rapport à la carte.

Après avec l'habitude, on mémorise son tracé (axe de progression) et on avance avec la carte et/ou le GPS dans la poche.
On ressort la carte qu'en cas de doute.

En traineau (sur neige ou sur terre), j'utilise un porte carte de bras.


Je trace mon itinéraire sur du papier calque, avec les points remarquables qui me permettront de me repérer lors de l'axe de progession, et je le mets dans le porte carte de bras. Et je laisse le porte carte Etat Major avec la Top 25 dans le sac.


Je le sors qu'en cas de doute pour refaire un point ou pour refaire mon itinéraire 

21 mai 2014 à 12:57:57
Réponse #33

Kilbith


 Plus précisément : Etrex legend HcX

"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

25 mai 2021 à 17:48:22
Réponse #34

Kilbith


Finalement...

Je peux illustrer ce que je disais sur le GPS en utilisant une expérience vécue quelques années plus tard sur le même terrain.

Contexte : Rando hivernale en Février sur la Kungsleden avec mon épouse et mon cadet. Nous ouvrons la trace dans la mesure où c'est la première journée d'ouverture des refuges.

A la suite d'une petite blessure (grosse ampoule) mon fils a effectué une partie du voyage retour entre deux refuges sur un skidoo.

Mon épouse et moi effectuons la jonction durant la journée dans un temps très correct (juste des bourrasques de neige, visibilité d'une cinquantaine de mètres) et pas très froid (disons -10°C).

A mi-chemin on croise un jeune homme super équipé full goretex avec une grosse pulka derrière lui. Il a sur le ventre une console avec différents instruments dont un GPS.

On s'arrête pour discuter et il nous demande ou se trouve le prochain refuge car il est fatigué de trainer sa pulka sur un terrain vallonné.

D'ailleurs il a couché cette nuit dans une petite cabane intermédiaire avec son copain car ils étaient trop épuisés pour atteindre le refuge suivant (d'où nous venions). Le copain est d’ailleurs encore dans la cabane à 30 minutes et le suit (nous on sera à cette cabane intermédiaire en 10 minutes)

Je luis indique que plutôt que de trainer sa pulka le long du lac (alimenté par des nombreux ruisseaux donc du relief), ce qui correspond à la trace GPS du parcours d'été, il ferait mieux de descendre 50 m et de tirer facilement la pulka sur le lac gelé en direction du refuge.

Et là, le jeune "qui se préparait pour une expé dans l’arctique" découvre que le lac est à coté mais qu'il ne l'avait pas vu car il "suivait" la trace!  ;D

Pour moi cette anecdote est représentative du risque du GPS : comme il facilite la vie, on ne "sent" plus le terrain, parfois même on se passe de carte.

On a tous cette expérience en voiture : en suivant servilement le GPS on se retrouve à traverser un village aux rues étroites plutôt que de prendre le contournement plus rapide. Parfois même on se retrouve sur un "bras mort" de la route.

De plus, l'utilisation servile du GPS ne développe pas vraiment ce fameux "sens du terrain" si utile pour minimiser le risque et l'effort en montagne.

En résumé, le GPS est un bon outil mais un mauvais maitre.  ;)

"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

 


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