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Auteur Sujet: Rien (ou : "Qui s'est déjà retrouvé dans une situation de survie ?")  (Lu 29409 fois)

05 septembre 2013 à 12:45:06
Lu 29409 fois

Karto


"Qui s'est déjà retrouvé dans une situation de survie ?"
Mauvaise question. On voit parfois des nouveaux venus qui la posent pour chercher de la crédibilité chez leurs interlocuteurs.

"Qui a déjà activement évité une situation de survie ?"
Bonne question. Jamais posée, et à laquelle on ne serait pas poussé à répondre. Tout le monde ou presque vit en slalomant entre les agressions pour la santé physique et mentale. Il n'y a rien de glorieux. Eviter les situations de survie, c'est un de ces boulots ingrats qui, quand ils sont parfaitement bien faits, ne laissent aucun fait marquant à mettre en avant. Un boulot dont on ne remarquera jamais qu'il était important et sagement conduit.

"Si tu meurs en abandonnant, j'irai pisser sur ta tombe."
Je n'irai jamais pisser sur la tombe d'un suicidé. J'irai plutôt pleurer dessus. On a tous un point de rupture. On a tous le droit de craquer. Quelqu'un qui a lutté jusqu'à l'épuisement finit par rencontrer... l'épuisement.
A l'opposé j'ai un ami qui est mort il y a quelques mois. Entre un bistrot et son hôtel dans une station de ski. Gelé, prisonnier d'un pont de neige effondré au dessus d'un torrent. D'après ceux qui ont vu les traces dans la neige, il a dû déchaîner tout son tempérament de guerrier pour s'en sortir. Mais il est arrivé là par négligence, et sa mort n'était pas même l'enjeu d'un pari grandiose avec le destin. Juste une mort gratuite parmi d'autres qui privent le monde de beaucoup d'éclats de rire.

Des lieux communs...
« Modifié: 05 septembre 2013 à 16:59:47 par Karto »

05 septembre 2013 à 15:57:57
Réponse #1

Bomby



Des lieux communs...

Des lieux communs, qui méritent me semble-t-il d'être mis en valeur. Merci Karto. J'épingle le fil !

Cordialement,

Bomby

05 septembre 2013 à 16:37:36
Réponse #2

** Serge **


Des lieux communs, qui méritent me semble-t-il d'être mis en valeur. Merci Karto. J'épingle le fil !

Absolument !
"The quality of your life is a direct reflection of the quality of your communication with yourself and others." - Anthony Robbins
http://jahozafat.com/0029585851/MP3S/Movies/Pulp_Fiction/dicks.mp3
"Communications without intelligence is noise; Intelligence without communications is irrelevant." ~ Gen. Alfred. M. Gray, USMC

05 septembre 2013 à 17:45:11
Réponse #3

Zecrow


"Qui s'est déjà retrouvé dans une situation de survie ?"
Mauvaise question...
Surtout que la notion de survie est variable et subjective. IL ne s'agit pas forcémernt de surmonter une traversée de forêt primaire avec la b*te et le couteau.
Pas mal de gens sont en situation de survie finalement.
« Le secret du bonheur ne consiste pas à rechercher toujours plus, mais à développer la capacité d'apprécier avec moins. »
Dan Millman

J'y travaille ! :-)

05 septembre 2013 à 17:53:01
Réponse #4

bilbo78



05 septembre 2013 à 21:41:42
Réponse #5

Unregistred


queque part chaque jour qui passe est un jour où nous avons survécu à la grande faucheuse

La vie est une maladie sexuellement transmissible dont jamais personne n’est sorti vivant
"ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait" : Mark Twain

mieux vaut être en retard dans cette vie qu'en avance dans la suivante

"La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible"

Plus dangereux que le bruit des bottes, le silence des pantoufles....

18 octobre 2013 à 14:28:11
Réponse #6

Dalz


il me semble que l'officielle c'est : La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible.

Mais c'est quand même le genre de maladie vachement cool.

18 octobre 2013 à 23:01:36
Réponse #7

DavidManise


Ouais ben moi je persiste, et vu que dans le lot y'a deux phrases à moi qui sont visées directement, je prends le temps de répondre.

"Qui s'est déjà retrouvé dans une situation de survie" : intéressant pour illustrer ce que c'est, et comment on en est arrivé là...  l'idée étant de faire sortir une histoire qui illustre nos propos en stage.  Je vois pas trop où est le problème, d'autant que tout le monde est en permanence en train d'activement éviter de se retrouver dedans...  L'intérêt est de voir comment ils n'ont pas réussi à prévenir, justement.  Et où ça a merdé.  Pour comprendre.

"Si tu meurs en abandonnant j'irai pisser sur ta tombe" : pour le coup je le pense vraiment.  Ton pote est pas mort en abandonnant...  Et un mec qui se suicide, il abandonne pas.  Il fait un choix.  Mourir en abandonnant, c'est se laisser crever comme une m*rde parce que c'est plus facile comme ça, et je respecte pas les gens qui se laissent crever comme ça, juste par absence de choix.

Epinglez tout ce que vous voulez, ça changera pas mon opinion sur la chose :closedeyes:

David
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

Stages survie CEETS - Page de liens a moi que j'aimeu

18 octobre 2013 à 23:33:08
Réponse #8

Pier13



"Qui s'est déjà retrouvé dans une situation de survie" : intéressant pour illustrer ce que c'est, et comment on en est arrivé là...  l'idée étant de faire sortir une histoire qui illustre nos propos en stage.  Je vois pas trop où est le problème, d'autant que tout le monde est en permanence en train d'activement éviter de se retrouver dedans...  L'intérêt est de voir comment ils n'ont pas réussi à prévenir, justement.  Et où ça a merdé.  Pour comprendre.


    Exactement pourquoi j'ai pris la peine d'écrire 2 posts dans "qui a déjà vécu une situation de survie?"
Dans le but d'expliquer et comprendre les circonstances et le déroulement de cet instant ou tout bascule rapidement. Un des buts premiers de ce forum si j'ai bien compris, prolonger des vies.  :doubleup:
« On a deux vies. La deuxième commence le jour où on réalise qu'on en a juste une. »  Confucius

19 octobre 2013 à 00:14:45
Réponse #9

Karto


Ouais ben moi je persiste, et vu que dans le lot y'a deux phrases à moi qui sont visées directement, je prends le temps de répondre.

J'en visais une que je savais être de toi, en fait. Mais tant-mieux si tu te fais l'avocat d'une deuxième aussi. ;)


"Qui s'est déjà retrouvé dans une situation de survie" : intéressant pour illustrer ce que c'est, et comment on en est arrivé là...  l'idée étant de faire sortir une histoire qui illustre nos propos en stage.  Je vois pas trop où est le problème, d'autant que tout le monde est en permanence en train d'activement éviter de se retrouver dedans...  L'intérêt est de voir comment ils n'ont pas réussi à prévenir, justement.  Et où ça a merdé.  Pour comprendre.

On ne peut qu'être d'accord. Mais note que la citation mérite d'être faite jusqu'au bout :
"On voit parfois des nouveaux venus qui la posent pour chercher de la crédibilité chez leurs interlocuteurs."

Quand on pose cette question à un groupe de stagiaires, le but n'est pas de chercher de la crédibilité chez eux, ce serait ouvertement absurde. Le but est de trouver une source humaine qui permette de continuer à renseigner notre base de connaissances, et aussi de permettre aux stagiaires de réanalyser leur histoire à l'aune des outils qu'on leur a donnés, et de nos interprétations parfois un peu plus éclairées que celles des rares personnes à qui ils ont pu la raconter.

A l'inverse il me paraît saugrenu (sinon stupide) d'arriver sur un forum dont la survie est le thème central, et de dire "bon, QUI a quelque chose d'un peu renseigné à écrire ?". Les dimensions même du forum empêchent qu'un quelconque signal utile soit produit derrière une telle question, sauf à ne retenir que le premier témoignage, bloquer tous les autres, et aller au bout de l'analyse.
Pour moi y'a une différence assez nette entre les deux approches, même si les mots peuvent être les mêmes.


"Si tu meurs en abandonnant j'irai pisser sur ta tombe" : pour le coup je le pense vraiment.  Ton pote est pas mort en abandonnant...  Et un mec qui se suicide, il abandonne pas.  Il fait un choix.  Mourir en abandonnant, c'est se laisser crever comme une m*rde parce que c'est plus facile comme ça, et je respecte pas les gens qui se laissent crever comme ça, juste par absence de choix.


Mon pote n'est pas mort en abandonnant. Je le citais juste parce que c'est l'exemple le plus récent que j'ai du manque absolu de romantisme d'une mort non-naturelle. ;)
Pour le reste, je te remercie de cet éclaircissement sur ce que tu entends avec cette phrase. Celle là était effectivement de toi, et m'avait toujours déplu. Ce n'est plus le cas, même si je ne comprends pas la subtilité qu'il y a entre faire le choix de ne plus faire de choix d'une part, et ne plus faire de choix sans l'avoir décidé d'autre part. T'avoueras que c'est subtil et que le résultat est complètement le même... Dans un cas comme dans l'autre, on meurt en abandonnant.



Epinglez tout ce que vous voulez, ça changera pas mon opinion sur la chose :closedeyes:

On n'est pas là pour changer les opinions. On est juste là pour se faire mutuellement chier par forum interposé.  :doubleup:


    Exactement pourquoi j'ai pris la peine d'écrire 2 posts dans "qui a déjà vécu une situation de survie?"
Dans le but d'expliquer et comprendre les circonstances et le déroulement de cet instant ou tout bascule rapidement. Un des buts premiers de ce forum si j'ai bien compris, prolonger des vies.  :doubleup:

Bah tu permettras que quand je lis la question, le mot interrogatif oriente clairement mon interprétation : "QUI a déjà vécu une situation de survie ?". Réponse : moi, Karto, et aussi David, et plein plein plein d'autres ici. Et alors ?
Tu piges ce que j'entends par là ? Cette question ne va mener nulle part qui soit exploitable par un support en ligne. Au contraire elle exprime, sur ce support et dans mon esprit tordu, un a priori de mépris et une recherche de comparaison un peu juvénile.
La même conversation à voix basse autour d'un feu ça aurait été différent.

19 octobre 2013 à 10:53:05
Réponse #10

Claude Ponthieu


"Qui a déjà activement évité une situation de survie ?"

Au préalable, pour éviter une situation de survie, il faut réaliser ce que nous entendons par situation de survie.
Certains sont ou peuvent être en situation de survie, mais sans en avoir pris conscience, d’autres sont en situation de survie due à leurs croyances/chimères : combien de personnes sont lucides de leur propre condition face aux circonstances et conditions extérieures ?. :glare:


Mourir en abandonnant, c'est se laisser crever comme une m*rde parce que c'est plus facile comme ça, et je respecte pas les gens qui se laissent crever comme ça, juste par absence de choix.

Beaucoup de jugements dans cet énoncé, voir des gens mourir donne à réfléchir sur nos propres jugements. ;)

La vie, la mort, pourquoi ?
Si la vie a un sens, alors la mort devrait-elle en avoir un ?

Je crois comprendre ce qui est essayé d’exprimer ici, mais j’en profite pour découper ce texte, voir sortir de son contexte des extraits, pour mettre en exergue ces jugements.

Dire que :
  • mourir en abandonnant [...] parce que c’est plus facile comme ça, c’est vite conclure — rares sont les personnes capables d’accepter leur propre mort, chez certains le passage est plus que pénible, il suffit de voir leur visage post-mortem ;
  • [...] les gens qui se laissent crever comme ça, juste par absence de choix.
    Encore faut-il qu’ils aient pris conscience de possibilité de choix ou qu’on leur a transmis d’autres choix possibles — il y a peu, un adolescent de mon entourage s’est laissé mourir comme ça, juste par absence de choix, mais qui est vraiment responsable de cet absence de choix ?

Notre attitude face à la mort dépend de nos croyances qui elles-même, dans la plus grande majorité des cas, ne sont que la conséquence de nos jugements — jugements, issus de notre Ego, qui sont tout sauf la Vérité.

Bien des cultures ont mis en avant l’apprentissage de la mort qui, rappelons nous, est un passage obligatoire. :D
Nous avons eu une culture riche en expérience et pauvre en information.
Aujourd’hui, nous sommes riches en information, mais au seuil de pauvreté de l’expérience réelle.

20 novembre 2013 à 05:52:07
Réponse #11

undujura


Je cite :<<Mauvaise question. On voit parfois des nouveaux venus qui la posent pour chercher de la crédibilité chez leurs interlocuteurs.>>
Position un peu doctrinaire qui tue un débat susceptible d'être riche d'enseignement.

Je cite: <<Si tu meurs en abandonnant j'irai pisser sur ta tombe.>>
Pour illustrer par une situation vécue personnellement. Une fois une seconde d'inattention à ski. Boum, je me brise le fémur. Avec un fémur brisé il est impossible de bouger.  Tu est vissé au sol. Seul des secouristes et une opération complexe en milieu hospitalier avec un chirurgien compétent, dans les 48H00 est à même de te sauver la vie. Je suis tombé dans les pommes à plusieurs reprise tant la douleur est intolérable. Une douleur à hurler, à devenir fou.  Dans une telle situation, tu n'as tu n'as même plus le choix d'abandonner. En l'absence de secours possible, en finir le plus vite  est me semble-t-il, une solution acceptable. Comme le coup de grâce à un cheval qui s'est cassé une patte.

PS: Je m'en suis sorti car un autre randonneur passait par là. J'ai eu de la chance. Car à moins 10° celsius. J'aurais pas tenus encore bien longtemps.

28 février 2014 à 04:29:54
Réponse #12

Kam


Che boludos!

Ca fait un bout de temps.. On s'est recemment fouttu de moi au sujet de cette mesaventure, ce qui m'a rappele VSS a mon bon souvenir.

Contexte: viree a duree indeterminee sur le continent americain, en bonne partie a pied.

Recit (deuxieme partie du post): http://randonner-leger.org/viewtopic.php?pid=331695#p331695

C'etait pas la premiere fois que je perdais un sentier - rien de grave en general - par contre, ca faisait un bout de temps que je ne m'etais pas perdu facon 'tu ne sais pas ou tu es'. Je precise aussi que les photos ne rendent pas justice a l'environnement.

Mais la ou je veux en venir, c'est que je ne sais pas ce qu'est une situation de survie. Je veux dire... je ne sais pas ou est la limite entre grosse galere et survie. Par contre, ce que j'ai appris dans ce cas, c'est qu'il y a des fois ou se dire (!= etre) que l'on est en situation de survie est le seul moyen de s'en sortir.

Dans mon cas, il s'agissait de changer les priorites. Si je ne m'etais pas dit cela, j'aurais continue a chercher un passage au nord, et je me serais encore plus perdu.  Apres, que j'ai ete objectivement en situation de survie ou non... rien a battre. :glare:

28 février 2014 à 04:39:39
Réponse #13

Kam



28 février 2014 à 08:57:01
Réponse #14

raphael


Ah le recit de Kam sur RL : j'adore de A a Z

oui le reveil de la conscience : arrete de faire le con, il faut faire gaffe maintenant.

Le sentiment de s'etre perdu est vraiment bizarre et stressant (heritage de nos lointains ancetres ???) et amplifie les erreurs.
Se connaitre et s'accepter


25 mai 2014 à 14:24:55
Réponse #15

Gizmo


Mouais... :glare:

On voit la différence et l'incompréhension de ceux qui ont le bol (par ce que OUI il en faut ! ) de faire ce qu'ils veulent et ceux qui ont une vie qui leur est imposée par ce qu'ils n'ont pas d'autre choix pour payer leurs factures et bouffer, ce qui est de la survie au quotidien dans notre monde moderne, pour ceux qui en sont conscient.

Maintenant, quand à laisser entendre que le suicide est un choix, c'est médiocre, surtout sur un sujet qui traite de la survie... Le suicide est un abandon, un conséquence ultime de désespoir qui n'a rien d'honorable mais qui est plutôt triste. Après, nous ne vivons pas tous dans le même environnement ni dans le même contexte  ;)

25 juin 2014 à 18:32:38
Réponse #16

zapi


situation de survie ? quand je me suis endormi au volant, quand un mec a coupé ma route et fait basculé mon peugeot partner sur le flanc gauche ( vitre ouverte ), quand j'ai découvert que mon meilleur ami draguait ma femme dans mon dos ( tout en protestant de son innocence ). Comment j'ai évité une situation de survie: ben les deux premieres, j'ai rien évité du tout et j'ai eu de la chance, la troisieme j'ai résisté a la tentation de peter un cable ( a plusieurs reprises ) ce qui m'a évité d'aller en prison, dans ce cas là le sport ça aide mais il fait devenir fort mentalement, ( j'ai encore beaucoup a apprendre sur ce point )

19 août 2014 à 22:33:03
Réponse #17

Aleksi


Mouais... :glare:

On voit la différence et l'incompréhension de ceux qui ont le bol (par ce que OUI il en faut ! ) de faire ce qu'ils veulent et ceux qui ont une vie qui leur est imposée par ce qu'ils n'ont pas d'autre choix pour payer leurs factures et bouffer, ce qui est de la survie au quotidien dans notre monde moderne, pour ceux qui en sont conscient.

Maintenant, quand à laisser entendre que le suicide est un choix, c'est médiocre, surtout sur un sujet qui traite de la survie... Le suicide est un abandon, un conséquence ultime de désespoir qui n'a rien d'honorable mais qui est plutôt triste. Après, nous ne vivons pas tous dans le même environnement ni dans le même contexte  ;)


Considérer avoir fait le choix d'être libre comme du bol est également une forme de résiliation et d'abandon facile, que je n'aurai aucune difficulté à comparer à un suicide. C'est possible pour eux car ils ont eu le bol de pouvoir le faire, pas moi. Et qu'est ce qu'un choix de vie imposé pour reprendre ton horrible terme  :) ?
Faire ce qu'on veut est une question de choix, et ce choix existe toujours pour tout le monde. On le rend réel à partir du moment ou on prend conscience de son existence (comme beaucoup de choses). Ensuite, seul les conséquences existent et c'est la ou il faut savoir si on est prêt à les assumer, et c'est la ou on est effectivement pas tous égaux. Pas face au choix, mais face aux conséquences que ce dernier implique.
Penses-tu qu'il est facile d'être libre de faire ce que l'on veut et qu'il n'y a alors pas de prix à payer ?
C'est une réelle question, sans arrière pensée, second degrés, ou esprit moqueur.
A plus !  ;)

19 août 2014 à 23:20:47
Réponse #18

cosmikvratch


sujet du bac 1999: La liberté humaine est-elle limitée par la nécessité de travailler ?

Bac 2001: La liberté se définit-elle comme un pouvoir de refuser ?

Bac 2002: Notre liberté de pensée a-t-elle des limites ?

Bac 2003: L'idée d'une liberté totale a-t-elle un sens ?

vous avez 4 heures! 8)

-edit- oh, du coup j'en ai trouvé un beau pour ce forum:
Bac 2003: Respecter la nature, est-ce renoncer à la transformer ?

Life's a bitch (and then you die)

20 août 2014 à 08:00:20
Réponse #19

Tompouss


Philosophie en STAV de 2008 : l'homme est-il libre vis-à-vis de la nature ? (de mémoire)

J'avais eu 18  :lol:
Everybody swears that they are solid, but ice is solid too... until you put some heat on it.

25 août 2014 à 12:06:33
Réponse #20

B3n


Surtout que la notion de survie est variable et subjective. IL ne s'agit pas forcémernt de surmonter une traversée de forêt primaire avec la b*te et le couteau.
Pas mal de gens sont en situation de survie finalement.

La notion de survie est tout a fait variable, et peut concerné à la fois la vie à proprement parler ou son cadre.
J'ai deux exemples en tête:
Quelqu'un que j'ai rencontré cet été, qui a vécu sous les ponts pendant une bonne période de sa scolarité à l'IUT de Nice. Un type qui en voulait mais qui a du se battre et faire avec tout ce qu'il avait autour de lui, pas grand choses en somme mais qui y a survécu, le froid, le chaud, le ventre vide, bref...

D'un autre coté, un père de famille qui vit loin à cause de son travail et qui fait tout pour que les siens n'est pas à se plaindre et pour conserver le cadre de vie de ses petits, quitte à se mettre lui même dans des situations limite loin des réflexes de pensée et de scénario que l'on peut avoir.

1- Ce sont des situations de survie, pour soi ou pour son foyer, ce sont 2 exemples, aller en cité U ou dans certains quartier "populaires" fait prendre conscience de pas mal de choses...

2- Éviter ces situations est une évidence même je pense pour l'esprit humains (réflexe, instinct), si ca ne l'est pas c'est qu'il faut remettre les choses dans leurs contextes.

3-Abandonner tout le monde y a droit, le suicide étant autres choses d'après moi. Mais l'abandon n'est pas un échec, c'est une fin temporaire. Nos limites physiques ou mentales sont la pour une raisons, on peut les dépasser, les améliorer, mais pas les supprimer. Un exemple personnel, j'ai du travailler dans une boite en CDD et avec des contraintes de management particulières, je ne pensais pas tenir 2 ans, et j'ai du me dépasser, mes limites ont à au moins deux reprise été atteintes, coup bas, attaque personnel etc..., mais j'ai tenu, en suis sorti plus fort, et dorénavant je peux accompagner certaines personnes quand je vois ces situations. On peut encore une fois penser que ce n'est que le travail, mais selon les contraintes et la situation, c'est différent.

En tant qu'humain, la survie de mon prochain et également mon affaire, dans la mesure ou je constate quelques choses, bien sur on ne peut se blâmer pour tout, mais il faut absolument chercher à éviter ces situations.

25 août 2015 à 23:50:20
Réponse #21

jacqueline


Ce n'est pas de la survie comme on la voit en venant sur ce forum, mais ça rentre en plein dans la première déclaration de David :  On résiste 3 secondes avec la connerie.

Je voulais parler des accidents domestiques.

"Les accidents domestiques représentent 61 % (douze mille morts par an)1 des accidents de la vie courante. Parmi les accidents de la vie courante on compte également des accidents survenus à l’extérieur (magasin, trottoir, etc.), les accidents scolaires, les accidents de sport, les accidents de vacances et de loisirs"

"Les principales causes sont (le nombre de morts indiqué est pour la France en 2004) :

   - chutes (10 520 morts, dont 95 % sont des personnes de plus de 65 ans*). Les chutes représentent trois quarts des accidents domestiques."


 * J 'en fais partie.

Il y a deux ans, je me suis endormie sur ma chaise, je suis tombée sur le coté, contre le coin du lit : deux cotes cassées, ça donne un aperçu des conséquences. Douloureux, mais je pouvais marcher, on me livrait mes courses.. Depuis j'ai acheté un "fauteuil " même si je suis en meublé.

J 'ai raté ma saison de vélo, encore trop mal, puis la suivante, j'avoue avoir perdu confiance. A 65 ans on a plus  la souplesse ni l'agilité pour se rattraper en cas de chute, au contraire un gros poids mort qui chute lourdement, alors j'imagine les conséquences d'une chute  soit que je perde l'équilibre, soit qu'un automobiliste distrait me renverse.

Je vais revendre le vélo, parce que j'en fais plus, un risque que je ne veux pas prendre à mon âge et dans ma situation.

 Une tante qui est tombée sur le trottoir a fait des mois d’hôpital et de maison de rééducation. Mais elle n'a pas de chien, ni de chat à faire garder.

 Je me suis acheté des semelles crampons pour l'hiver dernier, bien avant l' arrivée de la neige.

 C 'est plus de la prévention que de la survie, mais la survie c'est aussi de la prévention, surtout pendant ces fameuses  3 secondes à la suite desquelles tout peut basculer si on fait le mauvais choix.

 Bien sûr on peut s'équiper pour faire face à l'imprévu, mais il ne s'agit pas de le provoquer. Il vaut mieux renoncer si on est pas équipés.

 Rétrospectivement  j'ai peur parfois en repensant à certaines situations : il y a déjà une dizaine d'années avec des amis, un leader qui insiste, on a traversé un névé dans les Pyrénées, sans rien , 50 m au dessus d'un petit lac. On pouvait tous aller à la baye ! C 'est pas de la survie, c'est de la connerie en barres. Pas de gloire, ni d'excuses.

Plus jeune j'en ai fait des conneries, mais aujourd'hui je me dis que j'ai peut être bouffé mon capital chances


15 avril 2019 à 23:35:27
Réponse #22

Realitydream



Modération et bienveillance .

On s invite pas chez les gens en defoncant la porte à coup de bottes et en mettant une claque au premier invité avec qui on est en désaccord. À bon entendeur...

Chris
Raiderscouts

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« Modifié: 16 avril 2019 à 13:47:47 par Raiderscout »

16 avril 2019 à 07:14:52
Réponse #23

jeanluc



16 avril 2019 à 07:27:25
Réponse #24

Merlin06


Si j'étais pas là, vous seriez vous?
Mer il et fou!
 :lol:
L'âme sûre ruse mal.
Le matin du grand soir il y aura de la confiture de bisounours au petit déjeuner.
Nous avons deux souverains, Dame Physique et Sire Temps.

 


Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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