Je parle bien de rando itinérante en autonomie totale dans des espaces sauvages.
A première vue la seule utilité (que je vois, il y en a sûrement d'autres) d'un outil coupant plus grand et plus résistant qu'une lame de scalpel pourrait être en cas de forte pluie de devoir bâtonner pour alimenter un réchaud à bois.
De mon côté je préfère prévoir quelques repas qui ne nécessitent pas de moyen de chauffage, ou si je randonne dans un endroit dépourvu de bois et où il pourrait pleuvoir tous les jours, changer simplement de moyen de chauffage (alcool liquide ou solide, voir gaz et même essence si les températures rencontrées peuvent s'avérer très basses).
Et en cas de grave blessure immobilisante (puisque c'est un peu le sujet de ce forum), j'aurais certainement autre chose à foutre que de me construire une cabane ou un arc. A noter qu'investir dans une balise de détresse me semble une bonne idée. Vive le 21eme siècle.
Je ne dis pas que c'est LA solution. J'énonce simplement une piste de réflexion basée sur une expérience personnelle, et il me semble opportun de l'explorer plutôt que de la rejeter sur des a priori.
Effectivement Gros Calou, nous nous éloignons quelque peu de la City, de ses pintes de Beamish et autres cochoncetés au combien délicieuses.

NOTA : Je ne fais que répondre à la question de Lélie, qui demandait l'avis d'un randonneur.
La City, proximité humaine donc, demande certainement à réfléchir à d'autres moyens de désamorcer ou stopper net d'autres situations délicates qu'en pleine pampa. Quoi qu'il en soit, je ne suis pas certain que porter une lame soit le meilleur outil. Mais ce n'est pas "mon rayon".
