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Stages de survie CEETS

Auteur Sujet: l'eau en contexte dégradé: la produire ou la conserver ?  (Lu 11925 fois)

20 novembre 2012 à 14:20:46
Réponse #25

DavidManise


Seul souci...  outre le semi foutage de gueule qui me gonfle bien...  c'est que les virus résistent super bien à la chaleur.  Notamment l'hépatite A qui crève, de mémoire, seulement à 143°C.  Alors oui, bon, les cocottes minutes et tout ça, mais bref.

Faut d'urgence arrêter de se foutre de la gueule des gens, là, et rester factuel.  Merci.

David, en mode ras la touffe
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

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20 novembre 2012 à 14:43:41
Réponse #26

Aerazur


hum hum tu en as d'autres des commes ça ! :) parce que avant de la bouillir l'eau faut peut etre la filté a minima nan ?
et pour avoir disont 5-6 litre d'eau/jours  ça commence a etre franchement chronophage comme methode. ceci dit oui c'est certainement une des meilleurs methode qui soit

Bon, je reprends.... Non, ce n'etait pas du foutage de gueule.
Faire bouillir l'eau reste une solution pérenne, à moins de reelement vivre dans une situation géographique particulièrement insalubre au niveau des polluants chimiques ou biologiques. Je développe un peu plus, et vais vous exposer mon cas.
Je vis à la campagne, en zone tempérée, en France. L'environnement agricole n'est pas axé sur la production intensive, et permet d'avoir une pollution chimique réduite. Au delà, sous nos latitudes, les sources potables sont loin de manquer. Au delà, la potabilité "parfaite" est un luxe en contexte dégradé. Evitons de nous mordre l'oeil, a moins d'avoir un filtre polyvalent et sérieux, nous serons bien loin d'avoir une eau parfaite et en quantités suffisantes.  Au delà, que ce soit en ville ou à la campagne, penser que rendre potable n'importe quelle eau est un fantasme total: l'eau ne manque pas, mais il faudra accepter une donne millénaire, en celà qu' elle sera parfois loin, et que la transporter demandera des moyens. Pour moi, hors de question de m'acharner sur l'eau du lac d'a coté s'il y a une source d'eau claire à 5 km.
Revenons un peu aux fondamentaux: comment faisaient nos anciens, à la campagne, il y a une centaine d'années? Ma grand mère se cognait 20 km de grimpettes de coteaux tous les deux jours avec une mule pour aller quérir de l'eau, et c'était juste normal.
C'est un peu aussi l'occasion de préciser ma pensée, au sens large. Nous oublions bien souvent, dans nos échanges télématiques coocoonés aupres du radiateur, la notion d'effort. Je parle de l'effort véritable, pas celui que l'on prend en photo pour l'immortaliser, ou celui dont on témoigne en 3 pages parce qu' on a réussi un truc de malade qui était le quotidien de l'européen moyen d'il y a un siècle. Je parle de l'effort au quotidien, la vraie vie difficile. Cette eau, anbsolue necessité à notre existence, sera rarement aussi pure que celle du robinet. Elle sentira parfois la vase, aura un mauvais gout, etc... Mais en contaxte dégradé, je vous fiche mon billet qu' elle sera sacrément appréciée.

Donc non, je n'ai pas voulu réinventer l'eau bouilie. J'ai juste voulu témoigner du fait que dans le doute sur le terain je l'ai eu fait, et que je n'en suis pas mort. J'ai survécu sans katadyn, comme mon père, son père et tous les autres avant lui. Parce que l'eau, on ne la prend pas n'importe ou.

20 novembre 2012 à 14:53:43
Réponse #27

Brice


Un petit lien  ;)
http://wiki.davidmanise.com/index.php/Eau_:_la_purifier

L’ébullition c'est quand même pas mal même pour le VHA a priori.
I vo mé savé k'davé

20 novembre 2012 à 15:55:03
Réponse #28

Loriot


Bon désolé si j'ai foutu la m... avec l'eau bouillante... :-[

Cela dit, on trouve comme recommandation des services officiel de faire bouillir l'eau de boisson pour lutter contre l'hépatite A et aussi ( bon c'est Wikipédia je veux bien prendre des pincettes) 60 degrés C pour détruire le virus. (Cela dit ça fait 143 degrés F).

http://www.bag.admin.ch/themen/medizin/00682/00684/01076/index.html?lang=fr

Je bois volontiers de l'eau non purrifiée en haute montagne. De l'eau filtrée en moyenne montagne. Et de l'eau filtrée et purrifiée en plaine. Je ne joue pas avec la courante qui as des effets assez efficace sur moi.
Quand Pourine veut la lune tu lui baises les pieds

20 novembre 2012 à 16:05:13
Réponse #29

Kilbith


Revenons un peu aux fondamentaux: comment faisaient nos anciens, à la campagne, il y a une centaine d'années? Ma grand mère se cognait 20 km de grimpettes de coteaux tous les deux jours avec une mule pour aller quérir de l'eau, et c'était juste normal.
C'est un peu aussi l'occasion de préciser ma pensée, au sens large. Nous oublions bien souvent, dans nos échanges télématiques coocoonés aupres du radiateur, la notion d'effort. Je parle de l'effort véritable, pas celui que l'on prend en photo pour l'immortaliser, ou celui dont on témoigne en 3 pages parce qu' on a réussi un truc de malade qui était le quotidien de l'européen moyen d'il y a un siècle. Je parle de l'effort au quotidien, la vraie vie difficile. Cette eau, anbsolue necessité à notre existence, sera rarement aussi pure que celle du robinet. Elle sentira parfois la vase, aura un mauvais gout, etc... Mais en contaxte dégradé, je vous fiche mon billet qu' elle sera sacrément appréciée.

Pas faux...mais le truc c'est que s'il est possible d'éviter ce type de désagrément, c'est mieux.


Par le passé une grande partie de la mortalité infantile et autre dans nos régions venait précisément de l'absence de règle d'hygiène de base, de la mauvaise qualité de l'eau et du chauffage au feu de bois. On avait les moyens d'éviter chacun de ces problèmes, mais on ne la faisait pas par ignorance, manque de diffusion des innovations, habitude ou parfois manque de capitaux disponibles dans un monde n'admettant pas le prêt à intérêt et la dématérialisation de la monnaie.

De nos jours on peut essayer de mieux faire. Ne serait-ce que parce que ma femme n'est pas prête à se taper 20km, et qu'au mieux j'irai une fois sur deux.  :o


Pour en revenir aux procédés de purification de l'eau et de conservation :

- Faire bouillir l'eau est une méthode sûre et éprouvée, mais elle est longue et très gourmande en ressource énergétique fossile qui seront certainement rares en cas de nécessité. D'où l'idée d'améliorer le rendement (cocotte minute, chauffe eau solaire, échangeurs sophistiqués...) ou de faciliter le truc.

- Filtrer l'eau : c'est impeccable pour les gros polluants, moins pour les petits (virus et autres prions, plasmodes...).

- Décantation : Pratique mais efficace que sur les gros agrégats et il faut souvent ajouter un agent de floculation.

- Traitement chimique : le problème c'est que cela ne peut facilement éliminer que les formes de vie très dissemblables de nous (donc pas bon pour les protozoaires qui sont des eucaryotes). Et c'est peu ou pas efficace sur ce qui ne vie pas ou peu (formes résistantes des micro organismes, virus...).

- UV : l'intérêt c'est que cela détruit à peu prêt tout et qu'il n'en reste aucune trace après. Mais c'est hitec et cela ne fonctionne qu'avec une eau limpide.

- Reste le problème des polluants chimiques, du PH inadapté

- On peut aussi être sioux en se basant sur les caractéristiques des micro organismes et sur leur "écologie" : la pasteurisation fonctionne comme ça. Dans le lait, les bactéries sont inactiviées à une température relativement basse lors de la pasteurisation, les "bonnes" bactéries présentent dans le lait se chargeant de liquider les pathogènes. Le fait d'oxygéner (battre) régulièrement l'eau des tonneaux dans la Royale (au temps de la voile) avait pour effet de gêner le développement des pathogènes de type anaérobie, réputés les plus nocifs.

- On peut aussi oublier d'être bête :  éviter de manipuler des récipients avec des mains souillées, éviter de laisser de l'eau tiède stagner ou de l'eau additionnée d'éléments favorisant le développement bactérien....

(J'ai certainement oublié plein de choses)


Après l'idée globale c'est qu'aucune méthode n'est parfaite (à part la distillation, voire la double distillation si on sait gérer l’asepsie du récipient aval, sa non contamination ultérieure et/ou la conservation de l'eau) et que le mieux c'est d'en combiner plusieurs. Sur le terrain l'objectif c'est de diminuer la concentration en pathogène/polluant c'est excessivement difficile de faire de l'eau "pure". :  par exemple [ choix d'une eau la plus pure possible + décantation + filtration + traitement chimique + chaleur + récipient en métal ou verre chauffé à la flamme au préalable et hermétiquement clos.]

Il faut aussi se souvenir qu'une eau "potable" c'est relatif : ce qui est acceptable pour un individu jeune en bonne santé, va tuer un nourrisson ou un immuno déprimé. Et risque d'affaiblir encore plus un malade, un déshydraté, ou un homme affaibli.....
« Modifié: 20 novembre 2012 à 17:46:45 par Kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

20 novembre 2012 à 16:14:57
Réponse #30

Moleson


Effectivement il faut un minimum relativiser.
Le problème sont les maladies transmissible, donc la contamination de l'eau par des matières fécales humaines. Aujourd'hui avec nos égouts, ça devient de plus en plus rare de voire des épidémies de choléra.

Et comme expérience personnelle, j'ai comme enfant bu de l'eau de source chaque année pendant des mois sans jamais avoir été malade. Je te dis pas se qui traine dans le collecteur d'eau, en règle général 3-4 cadavres de taupes en décomposition.

Alors pour être pratique, pour ceux qui n'ont pas accès à de l'eau "libre" avoir un stock de qqs bouteilles de PET 1.5l que l'on fait tourner, me semble le plus simple. Dans l'urgence ont peut faire bouillir de l'eau, la filtrer avec du charbon et du sable et utiliser de la Javel pour stériliser.
Je ne pense pas que se soit judicieux de s'équiper d'un filtre Katadyn performant ou de faire des stocks de micropur.

En ce qui concerne la consommation. Ma consommation dans le désert avec comme seul aliment des dattes et de la poudre de lait, s'était 4l/j en étant bien sur bien habillé pour limiter la perte d'eau par sudation. Donc 3l devraient largement faire l'affaire sous nos latitudes du moment qu'on ne fait pas d'effort physique intense en plein soleil au mois d'Aout.

Moléson

20 novembre 2012 à 16:32:32
Réponse #31

DavidManise


Bon ok.  Mauvais exemple (et bonne nouvelle) pour l'hépatite.  On va donc passer à un truc plus fréquent et plus parlant, les virus responsables des gastros : Kobuvirus, Astrovirus, etc.  Ils résistent sans souci à des cycles de congélation, cuisson, etc...  Moins grave, mais plus fréquent.  Risque réel...  surtout en cas de période de confinement, avec peu d'eau, pas bcp de moyens d'hygiène, etc.

Aucun virus ne peut être filtré par les moyens physiques usuellement accessibles (sauf l'osmose inverse, qui se démocratise un peu).  Reste le traitement chimique... ;)

Maintenant, merci d'avoir relevé le niveau de ce fil.  J'ai appris deux trucs, et ça fait du bien de voir ça...  :doubleup:

:akhbar:

David

"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

Stages survie CEETS - Page de liens a moi que j'aimeu

20 novembre 2012 à 17:09:55
Réponse #32

Brice


David, je connais pas tes sources mais je trouve rien à ce sujet. A priori (et c'est ce que j'ai toujours lu) l'ébullition est une méthode très très safe. Tu peux citer ?
I vo mé savé k'davé

20 novembre 2012 à 17:34:37
Réponse #33

Moleson


Bon ok.  Mauvais exemple (et bonne nouvelle) pour l'hépatite.  On va donc passer à un truc plus fréquent et plus parlant, les virus responsables des gastros : Kobuvirus, Astrovirus, etc.  Ils résistent sans souci à des cycles de congélation, cuisson, etc...  Moins grave, mais plus fréquent.  Risque réel...  surtout en cas de période de confinement, avec peu d'eau, pas bcp de moyens d'hygiène, etc.

Aucun virus ne peut être filtré par les moyens physiques usuellement accessibles (sauf l'osmose inverse, qui se démocratise un peu).  Reste le traitement chimique... ;)

Maintenant, merci d'avoir relevé le niveau de ce fil.  J'ai appris deux trucs, et ça fait du bien de voir ça...  :doubleup:

:akhbar:

David


Je m'inquiéterais plus pour les rotavirus et les norovirus et surtout le choléra qui lui tue. Si on est pas immunodéprimé ou globalement salement affaibli on supporte très bien une gastro-entérite virale.


Le vrai problème en cas rupture d'approvisionnement sera le problèmes des excréments et la souillure des eaux potable.
Le vrai progrès qui fait disparaitre les épidémies liées aux eau potable est une mise à l'égout efficace. Pas les traitements des eaux.

Moléson

20 novembre 2012 à 17:37:19
Réponse #34

Kilbith


David, je connais pas tes sources mais je trouve rien à ce sujet. A priori (et c'est ce que j'ai toujours lu) l'ébullition est une méthode très très safe. Tu peux citer ?


"Oui mais" (page 7 en bas...et suivantes) : http://fcorpet.free.fr/Denis/W/Cours-Ecologie-Microbienne-polyWord-DC08.pdf

(et puis ce qui tue la bactérie ne tue pas pas la spore et ne tue pas la toxine qui est souvent thermostable)


Citer
Je m'inquiéterais plus pour les rotavirus et les norovirus et surtout le choléra qui lui tue
Yep : ça me fout une trouille bleue.  ;)
« Modifié: 20 novembre 2012 à 19:44:09 par Kilbith »
"Vim vi repellere omnia jura legesque permittunt"

21 novembre 2012 à 10:41:34
Réponse #35

Aerazur


Yep : ça me fout une trouille bleue.  ;)

D'ou l'interet de quitter les villes et leur système d'approvisionnement bien trop fragile. En cas de pépin, il y a des choix à faire. Le premier est le choix du lieu à occuper, et celui ci est très dépendant de l'approvisionnement en eau de qualité, qui a mon sens est le paramètre le plus sensible. Il y a d'autres paramètres essentiels, mais qui ne sont pas pas l'objet de ce sujet. Cependant, chacun eut, dans une optique prévisionnelle, au cours de ses ballades et voyages, noter toute source d'eau claire, si possible dans une position dominante, ou l'agriculture est possible...

Il y a quelques années, j'avais été très surpris, dans ce forum, de lire l'intervention d'un admin qui expliquait que lorsqu' il se déplaçait, son regard et ses pensées étaient automatiquement attirées sur tout objet présent dans son champ visuel et qui pourait etre utilisé en moyen de défense. Un automatisme salvateur, que j'ai pris comme une obsession semi-parano à l'époque (mais je n'ai rien dit, le silence a des vertus imenses, comme celle de nous éviter d'écrire des conneries qui, des années après, nous font honte tant l'esprit se modèle et évolue  :-[).
Aujourd hui, je me rends compte que je réagis selon ce schéma qu' il a décrit à l'époque. Non au sujet des armes potentielles (je n'ai pas sa pratique ni son intelligence du combat), mais dans un sens large, d'adaptation, de recherche inconsciente de la pérénité, quel que soit le contexte. Voila pourquoi, hier lorsque j'ai écrit, il m'a semblé évident que plutot que de potabiliser de l'eau croupie il vaut mieux se déplacer pour en quérrir de la bonne.
Dans une thématique plus large, c'est grace, en très grande partie, à ces années d'imprégnation dans ce forum qualiteux, et dans la mise en pratique quotidienne, sans etre un Rambo, d'un mode de réflexion sain, sans se mentir, que l'on trouve des solutions souvent simples et constructives. Simples, dans la mesure ou elles sont économiques en temps et en moyens. Parce que quand quelque chose cloche, c'est le temps qui devient le meilleur allié, le plus sûr soutien.

Voilà, petit hors sujet, mais pas totalement, essentiellement destiné à clarifier envers vous tous, et peut etre plus précisement envers David, l'optique de mon propos que j'ai hier probablement ammené de façon maladroite, et je vous prie à toutes et tous de bien vouloir m'en excuser... :-[

23 novembre 2012 à 22:55:04
Réponse #36

jbc


c'est que les virus résistent super bien à la chaleur.  Notamment l'hépatite A qui crève, de mémoire,

yep
je renvois sur se lien de sawyer filter http://www.sawyer.com/tech-water.html ou manifestement ils arrivent a filtrer une bonne partie des virus avec le system 0.02 micron

une fois reçut je ferait un test  ;D le tout etant de trouver un virus a filtrer  :lol: :lol:

08 décembre 2012 à 13:50:05
Réponse #37

LOOPING


de facon pratique et concrete :

- quelques pack d'eau d'avance
- un jerrican d'eau courante (20L par exemple) traité à la micrropure argent (tranquille pour 6 mois - eau à changer tous les 6 mois pour la conserver potable.)
- 1 bouteille d'eau de javel non parfumée (ou berlingo) permettant de traiter l'eau claire - (attention une fois ouverte ne pas la stocker trop longtemps l'eau de javel se dégrade avec le temps) un compte goutte ou seringue

- si tu as la place chez toi : systeme de recuperation d'eau de pluie (bidons, cubi 1000L...)

option pour ceux qui veulent investir :

pompe à main (ou electrique sur 12v)
filtre à osmose inverse
préfiltres pour impureté, eau boueuse....

(le traitement de l'eau c'est une spécialité chez certains humanitaires et même en france la securité civile à ses unites de traitement de l'eau en cas d'evenement)

je suis sur un projet de systeme de ce type transportable dans un format valise, à budget le plus réduit possible, projet commencé depuis 2 ans pas encore fini. le but et de produire de l'eau potable à partir d'eau trouble voir boueuse. ;)



09 décembre 2012 à 00:03:21
Réponse #38

modl


J'en étais resté à la potabilité par eau de javel.
J'ai un vieux Science&Vie des années 50 qui explique d'une goutte dans un jerrican de 20l suffit.
Le dessin montre un Jerrican type "bidon de jeep", et une pipette pour mettre une goutte.
J'ai cherché pendant un moment, mais impossible de remettre la main dessus. Dans ma mémoire, une pompe à main alimente le jerrican, donc pompage type nappe phréatique, mais pas de souvenir du dosage de la javel...
Autrement, le parcours classique : filtrage pour les gros morceaux, avec filtre fin si on peut, puis potabilité avec les possibilités (du mricropur à la javel en passant par l'ébulition...).
Et, plutôt que se compliquer la vie, la bonne méthode, c'est celle qu'on peut appliquer avec ce qu'on a sous la main  ;)
PS : c'est confirmé pour le 143°F pour l'hépatite ? Ca me tracasse un peu, entre 143°C et 143°F...
Heureux les fêlés, ils laissent passer la lumière...

09 décembre 2012 à 09:51:59
Réponse #39

VieuxMora


Bonjour

Après recherches, et sous toutes réserve, n'étant pas médecin.

- Il apparaît que les virus Hépatite C sont inactivés par exposition à la température en 8 minutes à 60°C et en 4 minutes à 65°C
Cette zone de température cadre avec les 143°F

Source: http://www.virologyj.com/content/7/1/40
(Choix de cette source: des informations bien structurées, recoupant ce que j'ai trouvé de façon plus fragmentée sur d'autres sources.)

- Le virus de l'hépatite C se transmet de sang à sang (coupures, transfusion, instruments rasoir, dentisterie, tatouage etc.)

- Il ne se transmet pas par l'eau.

- Pour info, une température de vapeur 143°C correspond à un pression d'environ 4Kg/cm2, ce qui n'est possible qu'en autoclave.

Pour clarifier cette notion de température de stérilisation des germes par la chaleur, j'ai regardé le sujet des autoclaves sur wiki. http://fr.wikipedia.org/wiki/Autoclave
- Les désinfections en autoclave se font jusqu'à 134°C, afin de détruire par hydrolyse les plus coriaces que sont les "agents transmissibles non conventionnels", c'est à dire les prions (les très petits organismes qui attaquent le systèmes nerveux dans la maladie de la vache folle, Creutzfeldt-Jakob)

A compléter par spécialiste.

09 décembre 2012 à 13:42:23
Réponse #40

Phil67


- un jerrican d'eau courante (20L par exemple) traité à la micrropure argent (tranquille pour 6 mois - eau à changer tous les 6 mois pour la conserver potable.)
Et pourquoi pas de simples bouteilles de 2l d'eau de source à 0,10€/l qui se conservent 2 ans sans le moindre traitement, sont plus simples à stocker dans un petit logement, ont une composition mieux contrôlée que l'eau de ville et peuvent être facilement utilisées en rotation de stock ?

De mémoire les micropures coutent 15€ les 100, soit 0,15€/l en devant les renouveler tous les 6 mois (soit 0,60€/l sur 2 ans), mais c'est clairement marginal sur de petites quantités.

Dans ce cas le jerrican vide (rangé à plat si souple) et les pastilles seraient conservés dans le cas où la pénurie d'eau se confirme et qu'il faille passer au "plan B".

- 1 bouteille d'eau de javel non parfumée (ou berlingo) permettant de traiter l'eau claire - (attention une fois ouverte ne pas la stocker trop longtemps l'eau de javel se dégrade avec le temps) un compte goutte ou seringue
Çà marcherait également en "plan C" avec des comprimés de Javel qui se dégraderaient peut-être moins dans le temps (à condition évidemment de faire plusieurs dilutions contrôlées avant usage pour traitement) ?
Nous avons deux vies, la seconde commence lorsqu'on réalise qu'on en a qu'une.

15 décembre 2012 à 09:07:38
Réponse #41

fredFLT


Bonjour à tous,

Tout à fait d'accord avec Phil67, s'il s’agit de traiter de la problématique du stockage « préventif » d’eau potable pourquoi ne pas tout simplement stocker des packs d’eau du commerce ! Par exemple pour 50 litres cela représente environ 4 packs (de 6 bouteilles de 2 litres)

Avantages :
-Achat facile
-Sécurité alimentaire assuré (tant pour le contenu que pour le contenant)
-Durée de stockage de plusieurs mois voir années
-Date limite de consommation inscrite sur chaque bouteille (donc facilité de gestion)
-Rotation du stock aisée (une bouteille consommée par semaine et le stock tourne en 6 mois)
-Transport (et déplacement éventuel) facile
-Conditionnement et déconditionnement pratique et évolutif (pack ou bouteille)
-Coût modéré
-Facilité de stockage (empilement possible des packs)
-Facilité de gestion d'un éventuel rationnement (on voit mieux les quantités consommées et les quantités restantes)
-Absence de produit chimique nécessaire à la conservation
-Récupération des contenants au fur et à mesure
-Utilisation facile : manipulation possible par un enfant, un blessé...
-D'un point de vue psychologique, le conditionnement en petite quantité appelle moins au gachis (c'est discutable mais c'est ce que je pense)

Pour toutes ses raisons, cela me semble être le meilleur mode de stockage (pour l'eau potable).

Pour l'eau qui n'a pas besoin d'être potable je pense qu'il faut adapter son choix à ses conditions de vie mais dans tout les cas il faut prévoir à l'avance des contenants (vides ou pleins, là est la question) !



18 décembre 2012 à 22:25:08
Réponse #42

Stephane


Pour les gens dans le nord-est de l'Amérique du nord, il y a surement quelque chose d'intéressant a repérer une "sucrerie" ou l'ont produit du sirop d'érable. Ces endroits sont maintenant très très souvent pourvus de systèmes a osmose inversée de grande qualité qui pourraient aider. De plus, ils sont en général aussi pourvus de grands réservoirs propres pouvant être utilisés pour le stockage de l'eau et pour la faire bouillir au besoin.  Donc, en cas de problème grave, les cabanes a sucre pourraient devenir un bon endroit ou se réfugier et s'approvisionner en eau. Elles ont a peu près toutes une génératrice pour pourvoir aux urgences donc l'électricité pour approvisionner les pompes, du moins temporairement, ne serait pas un problème!
De plus, comme elles sont habituellement en forêt, l'eau des ruisseaux autour a de bonnes chances d'être potable avec un traitement minimal si même nécessaire!!
« Modifié: 20 décembre 2012 à 01:08:24 par Stephane »
Stephane Deshaies
Estrie, Quebec

Pour conserver la même opinion en politique, il faut souvent changer de parti!

19 décembre 2012 à 15:43:33
Réponse #43

Theudric


Excellente idée... Je vais garder ca au cas où dans un petit coin de ma tête  :D

20 décembre 2012 à 01:10:35
Réponse #44

Stephane


Bonjour à tous,

Tout à fait d'accord avec Phil67, s'il s’agit de traiter de la problématique du stockage « préventif » d’eau potable pourquoi ne pas tout simplement stocker des packs d’eau du commerce ! Par exemple pour 50 litres cela représente environ 4 packs (de 6 bouteilles de 2 litres)

Avantages :
-Achat facile
-Sécurité alimentaire assuré (tant pour le contenu que pour le contenant)
-Durée de stockage de plusieurs mois voir années
-Date limite de consommation inscrite sur chaque bouteille (donc facilité de gestion)
-Rotation du stock aisée (une bouteille consommée par semaine et le stock tourne en 6 mois)
-Transport (et déplacement éventuel) facile
-Conditionnement et déconditionnement pratique et évolutif (pack ou bouteille)
-Coût modéré
-Facilité de stockage (empilement possible des packs)
-Facilité de gestion d'un éventuel rationnement (on voit mieux les quantités consommées et les quantités restantes)
-Absence de produit chimique nécessaire à la conservation
-Récupération des contenants au fur et à mesure
-Utilisation facile : manipulation possible par un enfant, un blessé...
-D'un point de vue psychologique, le conditionnement en petite quantité appelle moins au gachis (c'est discutable mais c'est ce que je pense)

Pour toutes ses raisons, cela me semble être le meilleur mode de stockage (pour l'eau potable).

Pour l'eau qui n'a pas besoin d'être potable je pense qu'il faut adapter son choix à ses conditions de vie mais dans tout les cas il faut prévoir à l'avance des contenants (vides ou pleins, là est la question) !



Quand on demeure, comme moi, en campagne, et qu'on est dépendants d'un puit artésien, donc d'électricité pour avoir de l'eau, on apprend bien vite a garder quelques litres d'eau embouteillée du commerce qu'on remplace périodiquement. Ca dépanne souvent.
Stephane Deshaies
Estrie, Quebec

Pour conserver la même opinion en politique, il faut souvent changer de parti!

21 septembre 2013 à 08:09:36
Réponse #45

Corazon


je renvois sur se lien de sawyer filter http://www.sawyer.com/tech-water.html ou manifestement ils arrivent a filtrer une bonne partie des virus avec le system 0.02 micron
une fois reçut je ferait un test  ;D le tout etant de trouver un virus a filtrer  :lol: :lol:
As-tu pu faire le test entre temps ?
Le monde est réservé à ceux qui se lèvent tôt.

21 septembre 2013 à 10:45:44
Réponse #46

Moleson


Quand on demeure, comme moi, en campagne, et qu'on est dépendants d'un puit artésien, donc d'électricité pour avoir de l'eau, on apprend bien vite a garder quelques litres d'eau embouteillée du commerce qu'on remplace périodiquement. Ca dépanne souvent.

http://www.boutiquesolaire.com/catalog/product_info.php?cPath=21_39&products_id=101&osCsid=40de2044c161d1b25531612a7f8abd89

Il y a des alternatives  ;D

Moléson

14 octobre 2013 à 20:34:37
Réponse #47

Luffy


Petit témoignage qui met bien les choses en perspectives   ;) :

SURVIVRE SANS EAU : Rupture d’approvisionnement en eau potable à Dakar

http://lesbrindherbes.org/2013/09/30/temoignage-direct-survivre-sans-eau/
"S'éloigner de tout rapproche un peu de l'essentiel." Loïck Peyron

22 mai 2014 à 23:53:13
Réponse #48

olivier111



Trois systèmes de filtration 'd'urgence' à utiliser successivement si on ne peut pas faire bouillir l'eau.

- Filter à travers un tissus (ou mieux, filtrer par capillarité) pour enlever le plus 'gros' (résidus, insectes, larves...)
- Quelques goutes de javel pour tuer le gros des bactéries, amibes...
- Puis ajouter une noix d'argile par 5 litres, remuer, laisser reposer

(l'argile filtre (aglomère) nombre de toxines, comme celles du choléra. De plus, il aide à traiter les gastros- qui déshydratent énormément. Si on ne dispose de rien d'autre, l'argile peut suffire... si on a de la chance.




23 mai 2014 à 05:39:28
Réponse #49

François


- Puis ajouter une noix d'argile par 5 litres, remuer, laisser reposer

(l'argile filtre (aglomère) nombre de toxines, comme celles du choléra. De plus, il aide à traiter les gastros- qui déshydratent énormément. Si on ne dispose de rien d'autre, l'argile peut suffire... si on a de la chance.

A condition de trouver de l'argile saine. Si l'eau est polluée, l'argile le sera probablement encore plus.
Espérer le meilleur, prévoir le pire.

 


Keep in mind

Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
avec bienveillance, curiosité et un appétit pour le dialogue et la réflexion que l'interlocuteur peut susciter. »


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