L'opinion des autres je m'en tape et vouloir convaincre ceux qui ne sont pas intéressé une perte de temps. Je connais tout un tas de personnes dont une partie sont des amis, avec lesquels on a beaucoup de points communs, mais le sujet ne les intéresse tout simplement pas et ils ne se sentent pas concerné.
Tout comme une partie très importante de la population ne se sent pas concerné par la durabilité et ceci à tout les niveaux, autrement on n'aurait pas des gouvernements qui nous promettent le beurre, l'argent du beurre et le cul de la fermières tout ceci à crédit.
J'aime assez la règle des 5/45/50. Si je me bouge mon cul et je fais partie des 5% dans un domaine x, je peux être une source de réflexion pour les 45% (mais pas plus), le reste ....
Mais, l'expérience montre que finalement les personnes intéressées se retrouvent d'elle même sans devoir faire du prosélytisme.
Alors comme on appelle la chose, survivalisme, prévoyance ou résilience, c'est juste des termes.
Survivre en soi d'ailleurs risque fort de ne pas ressembler à l'image d'Epinal du valeureuh Warior avec sont AR15 en train de défendre sa montagne de bouffe, mais quelque chose qui se passe déjà aujourd'hui et très près de nous.
Dans les camps de réfugiés Syriens, les femmes sont obligées de se prostituer pour faire vivre leur famille. Des pères, des maris sont obligés de voir leur femme ou fille, se prostituer simplement parce que se sont les seules qui ont encore une quelconque valeur marchande. Et pas une de ces femmes n'imaginait dans ses pires cauchemars de faire pour de l'argent une pipe à un inconnu.
En Grèce et en particulier à Athènes la prostitution a augmenté de 1'500%, les maladies sexuellement transmissibles ont explosé. Dans ce même pays le nombre d'enfants déposé dans des orphelinat à également explosé parce que des mères élevant seule leur enfant n'ont plus les moyens de les nourrir et plus de toit.
Ça c'est de la vraie survie, c'est crade, c'est violent et ça détruit. Et ça se passe à côté de chez nous et ça peut très bien arriver chez nous. Sauf que c'est pas l'explosion finale des survivalistes mais une lente descente aux enfers.
Mais ce qui est le plus probable c'est une manque de confort transitoire plus ou moins marqué ou une dégradation progressive du pouvoir d'achat.
Dans ce contexte qu'est la survie, que font les notions de résiliences et autres.
Déjà peut-être commencer par soi-même, c'est pas en étant un diabétique, obèse et tabagique à 2 paquets par jour que l'on est le mieux armé à faire face à une crise. Manger correctement, bouger, se regarder de temps en temps dans un miroir, c'est déjà de la survie.
Après il y a carrément des choix de vie à faire. C'est juste impossible de ne pas dépendre d'une filière à flux tendu si on habite au centre d'une grande ville dans un appartement. Donc faut assumer, soit on s'en fout ou on a un point de chute (souvent des parents qui ont une maison avec un jardin en campagne).
Ensuite aussi des choix de consommation, comme ne pas prendre de crédit de consommation, ne pas se rendre totalement dépendant d'une banque qui va mettre à la rue, la première difficulté venue. ÉCONOMISER pour les temps dur.
C'est fou que c'est ringard et c'est quand même incroyable qu'en fait c'est ce que faisaient nos parents et grand-parents sans parler de résilience ou survie.
Les stocks???
J'aime la nourriture de qualité, pour moi économiser ne veut pas dire acheter de la m*rde au Supermarché du coin quand il y a une action pour de la côtelette de porc à 1 Euro le kilo.
Non je vais chez un grossiste qui approvisionne les restaurants et qui de temps fait des actions de 30-40% sur des produits de qualité. Là j'achète alors des pâtes pour 6 mois par exemple. J'achète un porc entier chez un paysan bio je le fais transformer chez un boucher, la viande étant congelée etc.
Avec ce système j'achète ma nourriture environ 30% meilleur marché et en bonus j'ai une réserve, ce qui peut être sympa quand t'as soudainement 6 personnes qui débarquent à l'improviste.
Mettre des vitrage double et un poele suédois dans sa maison, c'est aussi de la survie. Ca économise du fioul/gaz et en cas de coup dur on est content d'avoir chaud.
Cultiver un petit jardin, c'est l'assurance d'avoir en été des légumes de qualité, mais surtout avoir un coup de main qui permet de s0agrandir en cas de nécéssité.
Bref la survie c'est une foultitude de chose, que l'on peut vendre sous différentes étiquettes.
- Économie
- Bio
- Développement durable
- Épanouissement personnel
etc...
Suffit de juste prendre l’étiquette qui ne fâche pas.
Moléson