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Stages de survie CEETS

Auteur Sujet: interrogations sur les griffes  (Lu 9794 fois)

13 octobre 2006 à 19:10:27
Lu 9794 fois

Jacques


Salut à vous,

Je trouve les griffes sympa pour leur discrétion, la bonne tenue en main apparemment et leur efficacité pour effrayer.

Mais ... j'vas m'faire des copains ... il y a quelques points qui me gênent un peu :

1)votre main est exposée aux plaies que vous infligez. Si vous vous en servez par extrême malheur contre un séroconverti multiple au VIH, VHB, VHC, vous avez un sérieux risque de goûter aux joies des trithérapies. Le seul espoir – si on peut encore parler d'espoir à ce niveau là – c'est que le sang n'afflue pas trop vite, à moins que l'anneau de la griffe permette le passage protecteur d'un gant.

2)Si jamais vous frappez à un endroit dangereux, causant une hémorragie, vous donnez des chances de survie en laissant la lame dans la plaie. Elle obstrue en effet en bonne partie le vaisseau sectionné et limite l'importance de l'hémorragie. A priori, j'imagine mal que vous puissiez laisser la griffe dans la plaie. La survie de votre agresseur, si dérangeant que cela paraisse, peut-être un gage d'issue plus facile au tribunal qu'un cadavre.

13 octobre 2006 à 19:32:23
Réponse #1

Kilbith


Salut à vous,

Je trouve les griffes sympa pour leur discrétion, la bonne tenue en main apparemment et leur efficacité pour effrayer.

Mais ... j'vas m'faire des copains ... il y a quelques points qui me gênent un peu :

1)votre main est exposée aux plaies que vous infligez. Si vous vous en servez par extrême malheur contre un séroconverti multiple au VIH, VHB, VHC, vous avez un sérieux risque de goûter aux joies des trithérapies. Le seul espoir – si on peut encore parler d'espoir à ce niveau là – c'est que le sang n'afflue pas trop vite, à moins que l'anneau de la griffe permette le passage protecteur d'un gant.


Salut,

Je ne comprends pas ce passage. A ma connaissance, si tu n'as pas de plaie ouverte il n'y a pas de risque de contamination. Si tu as des plaies ouvertes...et bien ce n'est pas le problème de la griffe.

Pour la suite, c'est sûr que la griffe a des limitations. D'un coté elle est transportable facilement et elle a une prise en main très sûre. C'est certain qu'elle a aussi des défauts : elle est petite et on ne peut pas la faire passer d'une main à l'autre façon West side story...Si j'avais le choix de l'équipement, des circonstances, de l'heure et du lieu d'une agression....je choisirais un Hecate en 12,7 avec une SundB Mil dot l'ensemble réglé à la DRO. Je suis à 300 m derrière un sac de sable et le Thug est au milieu d'un terrain de football avec un blouson DDE (j'ai le soleil dans le dos bien sûr, pas de vent et ses lacets sont défaits) !  ;D ;D ;D

Did  ;)
« Modifié: 13 octobre 2006 à 21:58:47 par Kilbith »

13 octobre 2006 à 19:46:45
Réponse #2

Patrick


et leur efficacité pour effrayer.
Si l'on parvient à effrayer avec une griffe de 4,5 cm de lame, c'est qu'on a aucun besoin de déployer une lame. Pour effrayer le bowie de 25cm me semble plus adapté.

votre main est exposée aux plaies que vous infligez.
Ce qui est mon dernier souci vu que si je suis obligé de déployer ma griffe c'est que je suis face à un individu qui veut prendre ma vie de façon brutale et injuste.
 
Si jamais vous frappez à un endroit dangereux, causant une hémorragie, vous donnez des chances de survie en laissant la lame dans la plaie.
Déjà jamais la lame ne pourra rester dans la plaie vu qu'elle est au bout d'un individu (je ne pratique pas le lancé de griffe). Deuxio, la recherche de Fred PERRIN a toujours été de rechercher le plus grand facteur possible de reversibilité et effectivement la griffe n'est pas faite pour saigner son prochain.

Elle obstrue en effet en bonne partie le vaisseau sectionné et limite l'importance de l'hémorragie. A priori, j'imagine mal que vous puissiez laisser la griffe dans la plaie. La survie de votre agresseur, si dérangeant que cela paraisse, peut-être un gage d'issue plus facile au tribunal qu'un cadavre.
T'inquiètes pas si on ne le finit pas avec la griffe, on le finit proprement avec le colt 45 que nous portons tous au cas où.  :(. Tu ne serais pas un peu fatigué l'ami ? Ou as-tu des envies de trolling ?

La théorie de l'achèvement de son agresseur, manquait plus que ça  >:(.
« Modifié: 13 octobre 2006 à 19:48:31 par Patrick »

13 octobre 2006 à 19:54:09
Réponse #3

Kilbith


Salut Patrick,

Il me semble que justement Jacques s'inquiétait de l'impossibilité de laisser la lame dans la plaie afin d'éviter une grosse hémorragie.

Si ce type de questionnement me paraît un peu spéculatif...il est à l'honneur de Jacques qui recherche justement une solution non léthale...Vous êtes d'accord sur ce point  :D

did
« Modifié: 13 octobre 2006 à 19:55:41 par Kilbith »

13 octobre 2006 à 20:13:54
Réponse #4

Kilbith


Camarade Patrick,

Toujours chaud sur le sujet... quand tu es à distance de saisie...tu privilégies la vitesse !  ;D

Certes Jacques ne poste pas souvent mais ce n'est pas son premier post. Il a déjà eu des contributions positives, par exemple sur le sujet "Derzou Ouzala".
De plus un Troll cela ne laisserait pas son adresse email visible...Tout au plus emploie-t-il la technique de "prêcher le faux pour savoir le vrai"

AMHA, il veut profiter de ton expérience pour l'éclairer dans l'utilisation de la griffe.  ;)

did  ;)
« Modifié: 13 octobre 2006 à 20:21:34 par Kilbith »

13 octobre 2006 à 20:31:27
Réponse #5

Corin


Vous avez demandé la police. Ne quittez pas.

Si notre ami s'interroge sur les griffes. Peut-être n'imaginait-il pas s'en prendre un coup (de griffe) par Pat' (quel jeu de mot!!! :'()?

Enfin, en ce qui concerne l'efficacité de la griffe, elle est d'être une lame adaptée à un combat qui ne respecte aucune règle. Pas de risque assuré de blessure profonde. Donc, c'est une arme mais moins dangereuse qu'un long couteau, avec une préemption plus sûre que la plupart des objets que l'on peut tenir en main. Les assises ne sont pas assurées et on ne risque pas de se retrouver planté par sa propre lame. Bref, une griffe est adaptée au combat de rue.

A+

13 octobre 2006 à 20:31:54
Réponse #6

Patrick


AMHA, il veut profiter de ton expérience pour l'éclairer dans l'utilisation de la griffe.  ;)
Camarade casque bleu, je salue ton sens aigü de la diplomatie qui me fait parfois (souvent  :down:) défaut.

Je vais séjourner quelques jours dans une grotte et méditer  :)

Quand à mon expérience elle se résume à suriner le moins possible mon prochain sauf à ce que celui-ci soit déterminé à me vouer à un sort funeste, et alors dans ce cas mon souci est décidément peu tourné vers la médecine forensique.

Dans un cadre général, nous sommes nombreux à nous accorder pour dire qu'un coup d'estoc ne génèrera pas un stopping power ni une douleur suffisamment importante pour faire cesser une agression, aussi celui-ci perd il de son intéret en coup unique.

Je doute, de plus, que dans un cas aussi extrème le sang (désolé) froid nécessaire à une risposte raisonnée (raisonnable) soit possible. Plus probablement, le défenseur terrifié fonctionnera comme une véritable machine à coudre qui ne cessera qu'au défaillement de son agresseur.

Désolé pour les détails morbides et crus et que les modos virent ce post s'il est par trop déplacé.

13 octobre 2006 à 20:37:29
Réponse #7

BULLYSSON


1) coupe en slash : la main est déjà loin du sang quand il jaillit. de toute façon le risque 0 d'attrapper une saloperie (HIV) n'existe pas à partir du moment où on décide d'entrer en action.
en pique je ne vois pas en quoi la griffe exposerai plus la main qu'un autre couteau.

2) petite griffe = lame d'environ 3/4 cm donc "limite" les risques de blessures profondes... de plus même avec une lame plus longue perso je n'irai pas volontairement la laisser dans le corps de celui qui voudrait me prendre ma vie pour protéger la sienne. Pas le temps de penser à ça. je me sépare volontairement de mon arme quand je me sais suffisament loin du danger.

reste que ça reste difficile d'aborder ces questions tant il est illusoire de vouloir trouver une solution parfaite et que l'on a vite fait de passer pour un expert du clavierjutsudelamorkiturlututuàdonf.


@+


BULLYSSON
Une seule loi dans ce Monde :
http://youtu.be/41Q21B7ap9M

13 octobre 2006 à 20:50:21
Réponse #8

DavidManise


Salut Jacques,

Pour répondre spécifiquement à tes deux questions... 

1) contaminations diverses : oui, effectivement il y a un risque si tu te prends du sang contaminé dans l'oeil ou sur une plaie ouverte.  Sinon le risque reste infime.  Et vu les techniques de coupe employées dans le système Perrin (coupes principalement sur le bras armé de l'adversaire pour le désarmer, puis enchaînement avec des percussions et non plus des coupes), les risques d'éclaboussures sont somme toute limités, a fortiori si tu emploies une lame aussi courte que la griffe sur un avant-bras.  Sauf si tu touches très près du poignet, tu verras surtout du sang veineux, donc à pression plus faible.  Ça coulera, ça ne giclera pas. 

Et de toute manière, comme le dit fort bien Patrick, si j'en suis réduit à sortir une lame pour me défendre, griffe ou autre, c'est que ma vie est vraiment en danger à très court terme.  Donc voilà.  Je prends le risque.  Ce type de risque n'est d'ailleurs pas du tout lié spécifiquement à la griffe, tu en conviendras.

L'histoire du gant me semble plutôt amusante.  Je me vois mal dire au gars qui veut me planter avec son tournevis affûté "attends une minute, je te connais pas, je vais mettre un gant en latex" <rire>

2) Concernant le fait de laisser les lames dans les plaies, ça peut se faire avec une longue lame plantée profondément, mais la griffe étant très courte, primo c'est déjà pas évident de toucher une grosse artère sauf en quelques points du corps où elles passent superficiellement, secundo si tu sectionnes une de ces artères là (carotide, fémorale), que tu laisses la lame dedans ou pas ça ne changera probablement pas grand chose.  Ensuite, selon le type de tissus où elle est plantée, une griffe ne tiendra pas dans le trou si tu la lâches.  La poignée est plus lourde que la lame.  Si tu piques dans du muscle, OK.  Ça va se serrer et la griffe restera là.  Mais dans n'importe quel tissus mou, tu la lâches, elle tombe.

Bref...  Tout ça me semble plutôt...  théorique... comme réflexion. 

Donc retour à la réalité :

On s'entraîne au couteau de manière très précise de manière à limiter la casse le plus possible d'abord chez soi-même, mais aussi chez l'aggresseur.  C'est justement cet entraînement et ces gestes rendus "automatiques" qui s'exprimeront en situation.  Donc  on évite systématiquement de poser des gestes léthaux à l'entraînement, pour ne pas nous conditionner à les poser.  Concrètement, ça se traduit par des coupes sur le bras armé.  Je n'ai jamais entendu un instructeur de l'ACDS conseiller autre chose, au contraire, on nous corrige si on coupe à un endroit trop dangereux, en nous expliquant à chaque fois qu'il ne faut pas s'entraîner à faire ça, pour ne pas que ça s'exprime en situation.

Bref voilà.  En espérant que ça éclaire ta lanterne... 

Ciao !

David
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

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17 octobre 2006 à 17:37:50
Réponse #9

Jacques


Bonjour,

Reprise de certains points :

Motivation de mon intervention : étude des armes blanche de défense. Le quotidien en montre parfois la nécessité hélas. Souhait de trouver ... le mouton à cinq pattes. Efficacité sans léthalité obligatoire ou fortement probable. Récemment j'ai fait décarrer à mains nues un de nos aimables gremlins urbains, sa peur l'aura sauvé heureusement pour nous trois. Nous aura sauvés. Il en est qui ne sont courageux qu'à deux, armé et contre personne désarmée. Bref.

Je ne vais pas faire partir en vrac le fil en digressions sur les différentes armes, vous l'avez fait ailleurs et mieux que moi.

En réponse à Patrick : ma réponse est sans doute inutile si vous m'avez relu et lu les interventions des autres, non ? Dans le cas contraire :
- Vous évoquez le "troll" à deux reprises et "une drôle d'entrée en matière". Non, désolé, ni troll ni entrée en matière. Troll : de façon très générale, non limitée à nos personnes, je crois et espère que chacun a mieux à faire que polémiquer, surtout inutilement. Entrée en matière : je suis le forum de longue date : la qualité des interventions fait que j'ai plus à lire qu'à écrire, d'où ma rareté apparente et mon intérêt assidu depuis bien longtemps. Au nombre des interventions que j'avais faites et dont je me souviens : signalement de diffusions de Mears, du livre de monsieur Jean Raspail sur la présence française aux Amériques, quelques remarques pour la sécurisation extérieure d'un domicile - avec un rapide hommage à Vauban -, etc. Vous trouverez facilement celles dans la nouvelle mouture de forum que j'apprécie. Je suis surpris de vos propos que vous semblez bien résumer en "Mais c'est plus personnel et sans doutes irraisonné."  ???!
- ai pas très bien compris ce qui pouvait motiver : "la fatigue", "la théorie de l'achèvement". ???! Où diable avez-vous vu cela ? Me suis-je si mal exprimé ? Auquel cas je précise : une comparution au tribunal semble moins lourde de conséquences quand vous laissez derrière vous un individu vivant qu'un cadavre.
- risque de contamination : je suis sûr que vous faites la différence entre plaie ouverte et plaie visible et que si un chirurgien vous opère avec des gants, c'est aussi pour se protéger même s'il n'a pas passé son week-end à poser du barbelé et à fendre du bois.
- bien d'accord que dans certaines circonstances le risque de projections bio est mineur par rapport à l'enjeu vital immédiat. Pour autant, cela ne dispense pas d'anticiper et de choisir, dans la mesure du possible, la solution la plus adaptée : en l'occurence celle qui fera le moins saigner si vous êtes au contact et celle qui vous protégerait le mieux des projections de sang d'un type en pleine agitation. A cet égard, l'électrocuteur (taser ?) ou l'aérosol à déboucher les glandes lacrymales sont intéressants malgré des limites certaines.
- Kilbith a bien compris mon souhait de pouvoir laisser en place la lame une fois plantée, pour réduire si possible la gravité des choses.


En réponse à Kilbith :
- oui, questionnement un peu spéculatif. Après cas concrets.
- prêcher le faux pour savoir le vrai ? Euh, en quoi, où ça ?


En réponse à Bullysson :
- oui, c'est difficile d'aborder ces questions. De nombreux paramètres entrent en jeu : contexte "géo" et juridique, marques personnelles. Vouloir trouver la solution parfaite ? La meilleure solution nous en approche, non ?


At last but not least, David : bonjour !
/ gants : a plusieurs reprises il m'est arrivé d'avoir le temps de mettre mes gants, et même posément, en fermant bien l'attache du poignet en plus. Notamment : en ville dans une ruelle sombre pour "calmer" un mec qui coinçait une nana hurlante contre un garage. A la cambrousse, pour demander poliment à un énervé de la tchatche de descendre de sa voiture pour m'expliquer autrement ses arguments. Je les enfile en m'approchant de la personne. Policiers, gendarmes et autres militaires en maintien de l'ordre font de même. Et quand l'hiver est là, pourquoi ne pas en profiter. Il est même possible de retourner la question avec un peu d'humour : en hiver, puisqu'il approche, prenez vous le temps de retirer vos gants avant d'empoigner votre griffe ? Quel est le diamètre du passe-doigt en fait ?
On ne peut donc balayer cette possibilité d'un revers de ... gant.

/ aspect théorique : pas uniquement en ce qui me concerne.
Ni pour ce qui est de trouver une solution efficace et qui laisse la liberté de ne pas trop amocher le gremlin en face de soi
Ni pour l'importance du maintien en place d'une lame plantée. En effet, souvenir d'un type accueilli avec un stylet dans la poitrine. Lame 8 cm, enfoncée jusqu'à la garde. La poignée battait au rythme du coeur que la lame frôlait. Ni artère, ni poumon, ni coeur touchés à la stupeur de toute une équipe qui en avait vu d'autres. La lame n'a été retirée qu'en bloc opératoire. L'expérience corroborait la théorie.
Alors théorie par rapport à combat ? : oui, en effet, et ma théorie est la suivante si cela arrivait par extrême malheur: elle a le mérite d'être simple et de ne nécessiter aucune réflexion, ce qui d'ailleurs et d'expérience n'est guère possible - ça gâche le shoot d'adrénaline et vice-versa - :
- Soit le type capitule et la lame peut rester en place pour majorer ses chances de survie,
- soit il fonctionne en mode "machine à coudre" sur fond musical de lambada revisitée par les Garçons Bouchers, auquel cas il y a fort peu de chance que la lame reste en place.


Enfin, de façon générale :

/ risque bio :
- Bien entendu, la brutalité de certaines situations exclue toute précaution. Mais cela ne couvre pas l'ensemble des cas que nous pouvons considérer, et parfois, expérimenter.
- Bien entendu, le risque de contamination VIH, VHB, VHC est proportionnel, notamment, à l'importance des lésions cutanées.
- Mais il y a quelques années, à l'étranger, après une exposition au sang, un médecin spécialisé m'avait prescrit un traitement antiviral. Je me souviens que la pénibilité du traitement m'avait fait envisager la connerie de l'interrompre.
--> importance de réduire l'exposition au sang si possible.

/ proportionnalité de la riposte
- importante dans notre cadre juridique et pour certains éthique
- importance pratique pour garder la capacité à réagir en situations modérées. Ne pas être prisonnier de son bazooka ...
--> capacité à contrôler l'effet vulnérant de l'arme, si possible. J'ai eu à m'occuper de cadavres, je tiens à n'en pas fabriquer, pour autant que j'en ai la liberté.


Pour moi l'altercation et l'agression ne se résument pas au tout ou rien, justifiant la réponse personnelle maximum ou l'abstention complète, et ne se déroulant que dans le quart de seconde et la plus grande stupéfaction, au milieu de cris sauvages. A différentes reprises, j'ai vu et vécu le contraire. Mais je crois savoir que plusieurs d'entre vous ont une expérience plus développée que la mienne. Vos expériences persos minimiseraient-elles statistiquement mes aperçus ?

Mes interrogations / griffe s'alimentaient de ces considérations.

17 octobre 2006 à 19:27:25
Réponse #10

BULLYSSON


devant une telle argumentation , je crois qu'on ne peut qu'être convaincu de la sincérité de ta recherche jacques.

Je pense que la griffe perrin est le couteau  de survie urbaine par excellence de par sa taille, sa prise en main, son type de port au cou, son efficacité de coupe....  Après il est vrai que cela dépend aussi de la façon de se servir du couteau. Plutôt que façon je devrai plutôt dire principes d'ailleurs. Je ne serai sûrement pas le mieux placé pour te parler de l'aspect technique du maniement de la griffe, je pense que Patrick ou David seront plus à même de la faire (ce sont des disciples du GHC de beaucoup plus longue date que moi). Je dirai juste par exemple que le fait de limiter la perte de sang ou la léthalité (ça se dit ?) des techniques au couteau dépandra autant de l'arme utilisée que des zones frappées ou de la manière de les atteindre (slash ou pique). On peut immobiliser quelqu'un en lui tranchant la fesse, les ligaments du genou ou le tendon d'achille... il n'est pas nécessaire de lui enfoncer un pique dans le thorax pour ça...
eh voilà je me remet à parler comme un expert killeurdelamorkiturlututu...  ;D ;D ;D


BULLYSSON
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17 octobre 2006 à 21:33:05
Réponse #11

kazar


On peut immobiliser quelqu'un en lui tranchant la fesse? Je n'y avais jamais pensé.

17 octobre 2006 à 22:46:33
Réponse #12

SurvivalFred


Salut,

Premièrement, pour ce que j'ai retenu du stage du GHC, c'est qu'en mode défensif on utilise plutôt son surin, ou la griffe dans le cas présent, en slash (vive la rapeluche) et tout de même assez peu en estoc (Pat et les autres habitués peuvent me corriger) ... donc, la lame a très peu de chance d'atteindre un organe vital (c'est le but si je ne me trompe) et encore moins de se "planter" dans l'adversaire ...

Citer
risque de contamination : je suis sûr que vous faites la différence entre plaie ouverte et plaie visible et que si un chirurgien vous opère avec des gants, c'est aussi pour se protéger même s'il n'a pas passé son week-end à poser du barbelé et à fendre du bois.

En fait, le chirurgien porte des gants par respect de l'asepsie et assez peu pour se protéger, sinon il porterait des gants autrement plus performants contre les perforations que des gants stériles en latex ou autre ... bon, on peut me sortir l'argument de la dextérité nécessaire qui justifie les gants fins mais il existe des gants tout aussi fins et protégeant mieux que les gants de chir.

Citer
On peut immobiliser quelqu'un en lui tranchant la fesse? Je n'y avais jamais pensé.

En fait, tune lui "tranches pas la fesse", c'est pas du jambon, mais il est certain que porter atteinte au nerfs sciatique partant du quart supéro-interne de la fesse et se prolongeant à l'arrière de la cuisse et le creux poplité limite grandement l'envie de courir ... cela dit sans entrer dans un cours d'anatomo-traumatologie lésionnelle  ::)

@ +

Fred

PS: Pat s'emballe toujours très vite lorsqu'on lui chatouille la griffe ... j'me souviens encore de notre premier échange mon pat  ;) :honte:


« Modifié: 17 octobre 2006 à 22:59:04 par SurvivalFred »
 

Vous êtes trop devant votre écran d'ordinateur, allez donc pratiquer dehors !!

18 octobre 2006 à 00:25:23
Réponse #13

DavidManise


Jacques,

J'entends bien tes arguments.  Je ne voulais pas sous-entendre que tu n'avais pas d'expérience concrète en disant que "le débat" devenait un peu trop intellectuel/théorique à mon goût.  Je parlais bien juste du débat.

Nous -- vieux padawans du GHC :D -- pratiquons dans une optique de survie...  donc, a priori, si j'ai le temps de passer une paire de gants, c'est que j'aurais aussi du temps devant moi pour mettre en oeuvre une tactique où le couteau n'interviendra PAS. 

Selon la situation et le rôle que j'ai à jouer (civil ou forces de l'ordre ou militaire), ça ira du sprint (nike defense) à la mise en oeuvre d'un couvercle de poubelle en passant par le dégainer de mon arme de service, etc.  Donc moins de risques de contamination...  même si le risque zéro n'existe pas.

Le couteau, même de petite taille, reste une arme où la réversibilité des dommages est réduite.  Même employé sur un avant-bras, un couteau bien affûté peut bien entamer certains nerfs, tendons et tout.  Les séquelles pour l'agresseur, en termes de perte de motricité peuvent être importants et permanents.  C'est donc à utiliser en ultime recours, vraiment quand on n'a plus d'autre choix.  D'ailleurs la plupart des membres de l'ACDS travaillent et transportent aussi divers outils d'impacts, des sprays, etc, qui peuvent être efficaces comme "égalisateurs" dans un combat inégal.  Leur léthalité et la réversibilité des dommages qu'ils produisent semblent mieux adaptés à une situation où on a le temps de voir un peu venir...  ou de mettre des gants (blancs, ou latex, ou cuir noir, peu importe ;))

Pour moi, le couteau, c'est pour les situations du genre où je suis coincé et où ne j'ai aucune possibilité de produire suffisamment d'énergie cinétique avec mes membres pour me libérer.  Le couteau, à ce moment là, m'aide à "défaire les noeuds" comme le dit si bien Rod (God Save Rodolphe :)).  Si j'en suis arrivé là, de laisser ou pas la lame dans la plaie est vraiment le cadet de mes soucis.  Dans les faits je vais tailler jusqu'à ce que je sois dégagé, et ensuite je vais piquer un sprint sans laisser le surin sur place.  Je le garde avec moi au cas où on me rattrape.

Pour répondre à ta question : La taille des trous des griffe est assez conséquent.  J'ai de gros doigts, et ça rentre sans problème.  Avec des gants fins, je pense que ça passe encore, mais limite dans mon cas. 

Ciao !

David
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18 octobre 2006 à 08:40:29
Réponse #14

BULLYSSON


On peut immobiliser quelqu'un en lui tranchant la fesse? Je n'y avais jamais pensé.


Quand j'étais au collège, un petit s'était fait largement coupé au couteau au niveau de la fesse par un autre "camarade de classe" pendant une bagarre, il était tombé par terre avec la jambe toute droite et tremblante... immobilisation incontestable ! après à savoir si un nerf avait été coupé dans l'affaire j'en sais rien. Pour info l'ado qui a coupé à l'époque a été seulement sanctionné par... une exclusion du collège !!!!

En discutant avec des gars qui ont eux aussi rouler leur bosse en combat dans la rue, le truc du coup de surin dans la fesse est un truc qui revient souvent... perso je ne suis pas convaincu que ce soit la zone la moins dangereuse si l'on veut éviter de tuer l'autre parceque cette partie du corps saigne quand même beaucoup je trouve... mais en même temps elle est plus facile à atteindre que le talon d'achille par exemple...

tout ça reste des sujets un peu trash et finallement je n'aime pas trop en parler sur les forums parceque sans pratique derrière c'est de la  :branleur: je trouve




@+
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18 octobre 2006 à 10:05:16
Réponse #15

P-H


Avec un couteau, je ne sais pas mais avec un morceau de bois, c'est assuré!
ùj'ai un pote que est tombé sur une souche ou il restait des fibres arrachées et pas recoupées... impossible de se servir de ses jambes!


remarquez, moi je me suis bien assis sur une hache... vous verriez la cicatrice que ça fait, elle ne s'est jaimais refermée       
« Modifié: 18 octobre 2006 à 10:40:18 par Corin »

18 octobre 2006 à 10:19:46
Réponse #16

the grinch


pas mal le coup de la hache ! je la note ! merci !  ;D :doubleup:

19 octobre 2006 à 18:18:25
Réponse #17

Jacques


Quelques points que m'inspirent la lecture des nouvelles interventions. En majorité 1) HS mais motivés par des éléments avancés 2) contextuel

- SurvivalFred : "(...) le chirurgien porte des gants par respect de l'asepsie et assez peu pour se protéger(...)".
Non pour le "assez peu" : il pourrait laisser entendre auprès de certains que le risque bio envers le soignant est négligeable.
Discutez-en avec le chir, les instrumentistes (euh ... pas les secrétaires / maîtresses de nombre de chir de la "clinique de la mort subite", les professionnelles _qualifiées_ des établissements _équipés_), le CLIN, le médecin hygièniste, le service des maladies infectieuses, l'association AIDES, les forums usenet fr.bio.medecine, fr.bio.paramdecial et les forums ouaibe infirmiers. Je tique sur le "assez peu" et ils feront de même sans nul doute. La fonction protectrice pour le chir est certaine et exigée ainsi. A l'instar des visières occulaires, qui ne sont pas destinées à empêcher les larmes de chirurgien de contaminer le champ opératoire. Je ne connais aucun chir qui accepterait d'opérer sans protection, hors contexte de guerre avec pénurie de ravitaillement.

Sinon, pour en revenir à la pertinence d'une protection contre le risque bio dans les altercations, hormis les aperçus médicaux et les pratiques des soignants, j'observe couramment les forces de police du coin mettre des gants en cuir à l'abord d'une intervention - surtout vis à vis d'interpellés "à type zonard prononcé" (ils le font aussi par rapport à des dermatoses / parasitoses, en plus de la trilogie virale), et en mettre en latex quand ils doivent ramasser l'un des leurs sur la chaussée, à l'instar des pompiers.
Personnellement, je pense que l'appréciation de ces choses se fait sur la bases des connaissances bio disponibles, des protocoles élaborés, et loin des configurations dans lesquelles on renvoie les uns et les autres dans les cordes en les opposant par une éxagération des positions en termes de "tout ou rien", habitude commune en différents débats et qui a pour effet principal de suraffectiver les positions et de contrarier l'examen des choses. Cette remarque ne vous vise pas Fred, elle est d'ordre général et valable en de trop nombreux domaines (politiques, économiques, religieux, matrimonial, éducatif, philosophique et même culinaire ...entre autres).
Selon mes connaissances, le risque existe et n'est pas négligeable.
Pour autant, et par chance ou rigorisme épidémiologique, on ne comptait il y a deux ans qu'un cas de policier présentant une séroconversion au VIH après coup de poing dans une interpellation musclée dans les Antilles. Dans les autres populations, j'ignore. Tenir aussi compte du fait que le paramètre d'une désinfection des plaies peut biaiser l'étude s'il n'est pas pris en compte.
Fin de la digression ou alors il serait plus adapté de continuer à une autre place dans le forum pour une meilleure lisibilité ?

- David et Bullysson: oui, tout cela a un côté théorique, mais n'est-ce pas la différence entre un forum et un tatami ? Je ne pourrai plus, à mon colossal regret, vous suivre sur un tatami, David, Patrick and co, tout juste assister depuis le banc à l'entraînement et encore. Et ça m'intéresserait beaucoup si l'occasion s'en présentait en terme d'autorisation, de temps disponible, de mobilité géo. Pour moi, depuis quelques années, l'engagement physique, même sous forme d'entraînement, ne peut se faire que sur le mode Kamikaze. Maintenant, pour moi il n'y a pas d'opposition entre la théorie et la pratique bien que notre société ait tendance, voir la manie du tout ou rien et de remplacer la carence d'un élément par l'excès d'un autre. Zéro protection ou tout protection, tout prévention ou tout répression, tout intellect ou négation complète de celui-ci, tout économique ou négation de son influence. En deux mots, selon moi, théorie et pignolle ne sont pas synonymes. Pour ce qui est de l'âpreté du thème, certes, mais nous parlons d'armes ici. A mon avis, ce sont plus les intentions ou motivations qui peuvent être sordides, d'autant plus qu'elles seraient alimentées par la complaisance ou l'absence de lien avec des réalités vécues.

Et pour justement prévenir le côté "trache", je mets en garde, dans la mesure où le contexte permet de choisir, contre les blessures au niveau fessier. SurvivalFred a bien indiqué la zone de moindre de risque pour le nerf sciatique, là où sont faites les IM (intramusculaires, injections), mais si vous tranchez ce nerf, le mec va se trouver avec un gros paquet de viande inerte, ce qui lui servait de jambe en aval, qu'il aura intérêt à faire soigner de toute urgence. Cela ne me semble donc pas une cible recommandable en cas de "simple affrontement musclé".

Maintenant, at last bat not liste ? :

Pour moi, les choses se résument ainsi

Avantages de la griffe :
- faible encombrement
- port discret
- mise en oeuvre rapide
- prise en main exceptionnelle avec peu de risque de se retrouver désarmé
- capacité à infliger des blessures de gravité moyenne

Inconvénients :
- implique, à mon avis et je ne suis pas prosélyte, une gravité certaine pour être mise en oeuvre et à ce niveau d'engagement, on peut se demander s'il ne faudrait pas une arme plus conséquente si le choix est encore possible.
- ne laisse pas le choix de la maintenir dans la plaie / risque hémorragique, mais considérer : que ce risque est relativement faible vu la taille de la lame et peut-être encore réduit par le choix de la cible. L'affrontement se déroulant en zone urbaine peut également laisser espérer une intervention rapide des urgentistes.
- exposition au sang à envisager, à l'instar d'autres armes tranchantes.


Salutations à tous

19 octobre 2006 à 18:59:53
Réponse #18

kazar



- David et Bullysson: oui, tout cela a un côté théorique, mais n'est-ce pas la différence entre un forum et un tatami ?
(...)  Zéro protection ou tout protection, tout prévention ou tout répression, tout intellect ou négation complète de celui-ci, tout économique ou négation de son influence. En deux mots, selon moi, théorie et pignolle ne sont pas synonymes. Pour ce qui est de l'âpreté du thème, certes, mais nous parlons d'armes ici. A mon avis, ce sont plus les intentions ou motivations qui peuvent être sordides, d'autant plus qu'elles seraient alimentées par la complaisance ou l'absence de lien avec des réalités vécues.

TAFDAC. Et de toute évidence les intentions et motivations des membres davantages "guerriers" de ce forum sont tout autant concrètes qu'honorables. C'est aprés avoir mieux compris cela que j'ai décidé d'avoir l'esprit plus ouvert sur ce sujet.



Avantages de la griffe :
- prise en main exceptionnelle avec peu de risque de se retrouver désarmé (...)

Inconvénients :
- ne laisse pas le choix de la maintenir dans la plaie / risque hémorragique, (...)

Dans quelles situations et/ou dans quelles partie du corps peut-on être amené à laisser involontairement sa lame coincée dans un corps?

Dans le cas d'un couteau de faible diffusion, comme un custom marqué par le poinçon du forgeron, et à fortiori numéroté, cela représente un inconvénient certain, non? Un instrument à l'identité "stérile" n'est-t'il pas plus recommandé?

Stéphen.

19 octobre 2006 à 19:54:14
Réponse #19

the grinch


je confirme pour Patrick sur le banc ! mais il fait de belles photos le Pat !  :doubleup:
Par contre quand il n'est pas sur le banc c'est d'autres qui s'y trouvent aprés so passage !  ;D ;)

19 octobre 2006 à 22:43:13
Réponse #20

DavidManise


Jacques,

Je crois que nous sommes d'accord au sujet de la griffe.  Je crois aussi que nous sommes d'accord au sujet de la théorie vs. la pratique.  La théorie peut nourrir la pratique et inversement.  Le danger, c'est quand elles sont cantonnées chacunes de leur côté sans jamais qu'on les relie.

Je pense (sens ?) que tu as pas mal de vécu et d'expérience.  Je ne dis donc pas cela pour toi.  Je parle en général.

Ciao :)

David
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

Stages survie CEETS - Page de liens a moi que j'aimeu

21 novembre 2006 à 15:44:12
Réponse #21

pops



Bonjour à tous;

bien  que reconnaissant évidemment la paternité du concept (et la qualité du travail) de griffe à monseigneur Perrin, je me demande si j'ai envie de risquer de perdre une lame de cette valeur lors d'une marche, un séjour d'escalade ... :o

Mise à part l'amour des beaux objets efficaces, je trouve quelques "clones" chez des fabriquants industriels ( Griffe emerson, bien sur, mais aussi BEAR CLAW Crkt, Badge Knife S&W, surement d'autre   )...

Partant du prinicipe que je me sert des lames que j'achète, je vous serait reconnaissant de m'indiquer si quelques uns d'entre vous ont fait l'acquisition de ces ... objets , pour ne pas leur donner le nom de griffe réservé à l'invention citée ci-dessus...   et, le cas échéant quelle utilisation vous en faîtes.

Enfin je veux dire si vous ne les détruisez pas comme des bikers détruiraient un "clone" japonais de Harley!!  ( heu,  c'est juste une blague   ;D )

21 novembre 2006 à 19:22:38
Réponse #22

Moonlight


A la base, une griffe Perrin si belle soit elle est destinée à servir.
Ensuite je vois mal comment il est possible de la perdre : soit elle est en neck et ça ne tombe pas facilement, soit elle est en inside (moi j'accroche la corde de l'étui à la ceinture et la griffe est dans la poche).
Tu ne pourra jamais avoir le tranchant d'une vraie griffe sur une copie.
Puis la griffe entre plus dans une optique de petite lame urbaine...

21 novembre 2006 à 19:35:44
Réponse #23

BULLYSSON


moi je préfère me ballader avec une "adriana karambeu", m'en servir le plus souvent possible (i have a dream) et risquer de la perdre... que de me ballader avec une "raymonde" ou une "micheline" teinte en blonde, pâle copie de la première, et être sûr (encore que ?) qu'on me la piquera pas !!!  ;D


Bully, aka "el macho gouja" parfois !!



Ps : mes plus plates excuses aux raymonde et aux micheline... hein... ce n'est pas une attaque personnelle...  et respect aux femmes de se forum qui je l'espère ne s'offusqueront pas de ce parallèle un peu très très limite j'avoue... :akhbar:
« Modifié: 21 novembre 2006 à 19:57:32 par BULLYSSON »
Une seule loi dans ce Monde :
http://youtu.be/41Q21B7ap9M

21 novembre 2006 à 20:09:26
Réponse #24

Patrick


Cool les gars, faut pas se talibaniser, hein. Le couteau utile c'est celui dont on se sert. Si notre ami Pops ne se sent pas de se servir d'une griffe Perrin custom, il a tout à fait raison, même si personnellement je préfère mettre un peu plus cher (mais pas tant que ça) dans une lame à laquelle je peux être amené à confier ma vie.

Celle par exemple qui vatrancher net une corde, alors que la copie chinoise à 4€ va mettre plusieurs secondes.

Mais ce sont là peut être des arguments subjectifs et inexacts, mais ce sont les miens.

 


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« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
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