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Auteur Sujet: Securite et outils tranchants.  (Lu 95772 fois)

29 mai 2015 à 13:05:10
Réponse #100

VieuxMora


Il m'est arrivé de me couper.

Aujourd'hui quand je prends un outil coupant, (Pas plus tard qu'hier, un ciseau à bois) avant de l'utiliser je regarde la trajectoire prévue pour ce que je veux faire et où çà partira si je force, si çà dérape.

Important aussi: Le contrôle de la lame, en tenant l'outil au plus prés de la partie coupante, s'il faut exercer de la force.
Et visualiser les rebonds pour haches, cognées, serpes.

Une lame bien aiguisée est facteur de sécurité. 

Je me méfie aussi des autres quand ils manipulent une lame avec entrain.

 

29 mai 2015 à 13:18:10
Réponse #101

musher


Quand j'étais gosse et que j'apprenais à me servir d'outils comme une hache, une scie, une serpette, un marteau ou un ciseau à bois, mes deux grands pères me disaient "Fais attention!", pas "Mets des gants!"...
Ce qui est un peu normal car à leur époque les gants n'existaient qu'en cuir.
Quand j'ai commencé le vélo, j'avais pas de casque, j'ai fait de la varappe sans casque et quand on entendait "pierre". On levait le nez en priant que c'était pas pour notre tronche.

Aujourd'hui personne aurait l'idée d'aller faire de la paroi sans casque ni baudrier (sauf le fou volant  ;D).

Maintenant, c'est "Mets tes gants et fais attention"  ;D

29 mai 2015 à 13:36:08
Réponse #102

Patapon


Yo,

Une balade sécure, légère, où on a le temps - vraiment! - de regarder la nature, les oiseaux, toussa. On peu même passer dans des zones fraichement élaguer avec les épieux de part et d'autres et s'en foutre. Et c'est que 25kg de matos supplémentaire  ;# :lol:



Bon, sans déconner: les matériels de protection - comme le dit Musher - c'est un ratio emmerde avec / risques sans. Généralement, je préfère les systèmes de protections minimalistes en faveur d'un controle et d'une "maîtrise" de ce que je fais (et j'ai appris récemment qu'il fallait faire gaffe à ce que font les autres ;) ).

Pour illustrer mon propos, nous avons eu la même discussion il y a des années dans mon club d'AMHE: quelle protection prendre face à tel ou tel arme. L'instructeur de l'époque faisait dans la sur-protection et nous avait même fais acheter des armes en latex. Si bien que plus personne ne retenait ces coups: il n'y avait aucun risque. Aux médiévales suivantes, l'instructeur a prêté une de ces lames pour du combat scénarisé qui a été transformée en couteau a pain tant les mecs frappaient fort. Depuis quatre ans, on est repassé sur des armes en nylon qui font mal si on prend un coup, on est resté en protection avec masque, gants et pour ceux qui veulent une veste gambisonnée et on a aucun problème: pas une seule blessure; mais pas mal de bleus au début.

Ce que je veux dire par là, c'est que les protection inhibes le danger: c'est leur rôle; et comme je le disais plus avant, lorsqu'on a pas conscience du danger, on se met en danger.

Tcho

Hugo
"Prenez soin de la méthode avec laquelle vous vous mettez des choses dans le crâne."

29 mai 2015 à 13:48:46
Réponse #103

musher



Pfff, le F2 et la gourde Mle 52  :'( et après on vient chippoter parce que les mailles sont pas rivettés


Dans le ratio emmerde avec / risques sans, faut aussi prendre en compte les conséquences à long terme.

Un coup de couteau aura pas les mêmes conséquences sur une main que le même dans la cuisse. Un escarbille brulante dans l'oeil ou dans les cheveux (pour ceux qui en ont  ;D)...

Lorsque je partais en rando à cheval mes chaps étaient doublés cuir au niveau de l'intérieur des cuisses (le reste, c'était du coton huilé style barbour pour le poids).
Je m'en servais pour remettre un clou à mon cheval et en ferrure à l'anglaise, lorsque un cheval retire son pied avant que vous ayez recourbé le clou, ça fait des dégats, voir une fémorale (il y a qu'à regarder comment saute les jambes écartées un maréchal quand ça arrive et pourquoi on rebat tout de suite un clou planté dans le sabot.

La probabilité que je choppe la fémorale en coupant une branche avec mon couteau fait que depuis 20 ans mes chappes moisissent au grenier.

29 mai 2015 à 16:02:08
Réponse #104

Patapon


Pfff, le F2 et la gourde Mle 52  :'( et après on vient chippoter parce que les mailles sont pas rivettés

Nop! Le F2 me serre de BOB! ;) Là c'est un ARES (qui, au demeurant, va plutôt pas mal).

Pour ce qui est de la sécurité, je pense qu'il y a une notion aussi de contexte à prendre en considération: on a bien plus besoin de garde fou le soir après une journée de krapahute que tranquilement posé sur un camp fixe depuis une journée: dans le premier cas, on est fatigué, la luminosité va avoir baissé, on peut être pré-occupé par d'autres problèmes, etc Maintenant, même dans ce cas là, les gants peuvent être une stratégie, mais, pour ma part, je vais commencer par faire varier mes méthodes de coupes (par exemple, en rando-bivouac, je ne prend jamais de hache et je batonne au couteau de camp: je trouve ça plus sécure: pas de risque de riper ou de se coller un coup de lame sur les doigts).

Tcho

Hugo
"Prenez soin de la méthode avec laquelle vous vous mettez des choses dans le crâne."

29 mai 2015 à 16:59:16
Réponse #105

Ulf


Citer
La probabilité que je choppe la fémorale en coupant une branche avec mon couteau fait que depuis 20 ans mes chappes moisissent au grenier.

Vite fait pour ceux qui ne le savent pas:

Quand on taille une cuillère assis au camp par exemple, on ne s’assoie pas les cuisses écartées avec le couteau+bois en face de soi. La probabilité de se rater est peut être faible mais la conséquence du gwak, seul dans la nature, est potentiellement mortel...

Il faut placer ses jambes à 45° à gauche et ses deux mains de l'autre coté.

15 décembre 2015 à 11:06:26
Réponse #106

Phil


Bonjour.

Une question « bête »... (Je me suis laissé dire qu'il n'y en avait pas : seules les réponses peuvent l'être !)

J'ai bien compris cette règle fondamentale de sécu couteau : on ne doit jamais se déplacer couteau à la main => le ranger dans son étui avant de bouger.

Mais... supposons qu'on ait perdu ou détruit ledit étui : comment fait-on alors pour se déplacer le plus sûrement possible avec le couteau (supposé bien aiguisé et pointu) ?

Est-il préférable :
- de le garder en main ? (dans quelle position ?)
- de le glisser entre ceinture et pantalon ? (où ?)
- de l'avoir entre les dents ? (vraiment ?)

Le scénario à envisager est une chute involontaire (par ex. consécutive à une glissade), vers l'avant ou l'arrière : il faut éviter de se poinçonner ou entailler.

Au premier abord, j'aurais tendance à penser qu' :
- il vaut mieux le garder à la main
, celle-ci un peu éloignée du corps, en se préparant à lâcher le couteau vers l'extérieur (sans le jeter) en cas de chute ;
- et de préférer une prise marteau inversée, lame vers le bas/l'avant, à l'opposé du pouce.
À votre avis, je me plante (et risque de me « planter »  ;# si j'essaye) ?

NB (pour les distraits) : éviter à tout prix d'avoir à marcher sans l'étui du couteau ! Ce qui précède n'est qu'une hypothèse pessimiste de travail...
Si tu tiens à ta peau, affûte ton esprit comme ton couteau.

15 décembre 2015 à 11:45:21
Réponse #107

Arnaud


Tu peux aussi "fabriquer" un étui de fortune avec un morceau de bois vert à peu prêt droit de la longueur de la lame, tu enfonces le tranchant dedans, éventuellement un lien ou deux et voilà...
« When the last tree is cut, the last fish is caught, and the last river is polluted; when to breathe the air is sickening, you will realize, too late, that wealth is not in bank accounts and that you can’t eat money. »

15 décembre 2015 à 16:08:35
Réponse #108

Phil


Dans ce cas, une méthode qui a fait ses preuves, c'est de porter le couteau attaché à une ficelle autour du cou et dans le dos, pointe vers le bas.
Voilà une méthode éprouvée que j'ignorais. Merci !
Citer
Mais c'est un peu comme "on ne doit jamais couper vers soi" c'est bien sur le papier, dans la pratique on fait avec.
De fait, et dans la plupart des cas ça passe... jusqu'au jour où ça casse (enfin, saigne).

Jusque là, j'ai eu de la chance à maintes reprises, je n'ai jamais eu aucune blessure sérieuse.
Mais c'est quelques fois pas passé loin. Par ex. étant jeune, j'ai bien failli m'ouvrir salement le genou d'un coup de hachette mal aiguisée et mal utilisée ! Mes poils s'en souviennent. Depuis je suis devenu plus prudent.

Tu peux aussi "fabriquer" un étui de fortune avec un morceau de bois vert à peu prêt droit de la longueur de la lame, tu enfonces le tranchant dedans, éventuellement un lien ou deux et voilà...
Effectivement, c'est une autre idée pour contourner le problème.
Encore faut-il se trouver en zone de végétaux ligneux d'un diamètre suffisant... ce qui n'est pas toujours mon cas.

Merci pour vos réponses, loin d'être bêtes ! ;-)
Si tu tiens à ta peau, affûte ton esprit comme ton couteau.

 


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