Posté par Langue fourchue J'avais pensé y aller avec ma femme... Je suis sûr qu'avec elle j'aurai pas peur (quand même, c'est moi le mec, non ? Clin d'oeil) Par contre elle va flipper elle...
C'est un fait réel, l'homme a tendance à se sentir puissant devant une (sa)femme. Mais l'homme vis-à-vis l'homme à tendance à vouloir être plus fort que l'autre. Donc, inquiète toi pas, je vais m'en occuper de ta femme. Elle n'aura plus peur du bois et elle va te prendre pour un nul...

(C'est simplement une caricature de la réalité et non la nature de mes propres agissements.)
D'accord je fais du bruit! Comme punition je me lance moi-même à l'eau...
Donc, je me souviens d'une expérience particulière dans le bois la nuit comme si c'était hier. À l'époque, j'avais 14 ans (1982), moi et mes "chums" (potes) étions dans notre phase d'expérimentation de l'acide (LSD). Ainsi, sans préméditation après avoir consommé cette drogue hallucinogène, un des gars a la merveilleuse idée de nous proposer d'aller faire un feu dans le bois. Allo, bienvenue la bonne idée!!!
Nous étions six par une belle nuit bien noire à s'enfoncer dans le boisé sans vraiment connaissance du terrain, sans préparation matériel et encore moins mentale. À vrai dire, après à peine cent mètres et quelques craquements de toutes sortes, le houhou d'un hibou nous a fait partir à rebrousse poils vite fait bien fait...
Pas de panique! De retour sur la route illuminée, toujours sur l'effet de l'acide et après quelques plaintes peureuses agrémentée de pipi dans nos culottes, nous en sommes tout naturellement venu à la conclusion qu'il nous fallait nous sentir en sécurité. Alors, nous avons tous trouvé une bonne branche bien pointue qui pourra nous servir en cas de danger et nous sommes repartis dans le bois.
Le plus naturellement du monde, nous avons fini pas trouver un bon emplacement déjà paré de bonnes vieilles roches pour faire notre feu et passer une nuit incroyable.
Je m'en souviens comme si c'était hier et même si j'ai répété l'expérience à plusieurs reprises avec ou sans drogue, j'ai toujours ce "feeback". Vingt ans plus tard, je me promène facilement dans les bois la nuit, par contre j'ai quand même un bon bâton dans les mains et mon couteau pas très loin...Simple question de sentir en sécurité!!!