Salut,
Il fallait attendre que cela m'arrive pour que je m'y intéresse en détail. Pendant une randonnée de 4 jr, je me suis brûlé le bout de mon majeur gauche (première phalange et un bout de celle du milieu)...le premier soir.
Brûlure au second degrée, grosse cloque...j'aurais du m'en douter que la popote était pas encore froide...
Du coup, après m'être renseigné via internet et les différents topic traitant du sujet ici, j'ai pas mal de petites questions :
- les HE de lavande et d'immortelle, que j'ai toujours dans ma trousse de secours, semblent prescris pour les brûlures. Comment se mettent ils en oeuvre ? Dès les premières minutes ? Comment ? Sur une compresse et on tapote ? Après que la cloque soit percée ? Faut il appliquer les deux, ou c'est au choix ?
- Quand je me suis brûlé, j'étais sur une plaque de neige plus gelée qu'autre chose. J'ai immédiatement eu le réflexe de poser le doigt sur la glace pour le refroidir. Dès que je l'enlevais, la douleur revenait au galop. J'ai donc alterné, 5 minutes sur la glace, 2 minutes à préparer le couchage, 5 minutes sur la glace pour soulager, etc, et ce pendant plus d'1h jusqu'à que la douleur diminue suffisamment pour que je puisse dormir (c'était lors du bivouac du soir...). Est ce qu'il aurait fallut privilégier de plonger le doigt dans la nalgène (eau trés froide, moins de 10°C) ? Je n'avais pas de ruisseau à proximité pour faire ruisseler de l'eau dessus...
- quels sont les moyens naturels à notre disposition (hormis l'eau, la neige ou la glace) pour traiter dans les première minute une brûlure (refroidir le plus possible) et par la suite, soigner une brûlure (corps gras à appliquer) ? De ce que j'ai pu lire, l'argile humide semble être un bon moyen, avec pas mal d'inconvénients (changement fréquent de cataplasme, potentiellement infectieux entre autre). Quoi d'autre ?
- j'ai essayé de comprendre le mécanisme de qui se met en oeuvre lorsqu'on se brûle, mais force est de constater que je n'y arrive pas vraiment.
De ce que j'ai compris, lorsqu'on se brûle (je parle d'une brûlure au contact un élément solide, au second degré seulement, sur une surface inférieur à 10%), la peau au contact cuit. Plusieurs choses sont détruites, et en particulier, des cellules et les capillaires. La cloque se forme parce que le la poche contenant le "milieu intérieur" (eau où baignent les cellules, c'est ça ?) se rompent. Les capillaires du réseau lymphatique ne sont pas bouchés immédiatement également et déversent les lymphocytes dans ce "bain", formant ainsi, "l'eau" de la cloque. C'est ça ?
Ce que je ne saisi pas, c'est si ce "bain" est une conséquence involontaire ou une défense sciemment mise en oeuvre de notre organisme face à l’agression. Autrement dit, est ce que le derme et l'épiderme ont besoin de ce "bain" pour se reconstruire correctement ou est ce que cela sert juste à éviter l'infection ? Auquel cas il suffirait de percer la cloque faire un pansement + désinfectant pour protéger tout ça.
- Toujours par rapport aux mécanismes de notre corps (j'aime bien savoir comment ça fonctionne cette formidable machine
). Au bout d'une grosse heure la douleur à suffisamment diminuée pour que je puisse m'endormir. Je n'arrive pas à savoir si elle a diminué grâce au refroidissement immédiat appliqué où à la lutte mentale auquel je m’entraîne "souvent" :
"la douleur n'est qu'une information, qu'un signal électrique, qu'une information, qu'un signal..." A votre avis ?
Malgré une température autour de 0°C, dans le DEF4, avec 400 gr de polaire sur moi, le bonnet, j'étais parcouru de frissons. Pas que j'avais froid, au contraire, j'étais en sueur (mais pas de fièvre hein), c'était surement du à une réaction face à la douleur. D'où cela vient il ? De la retombé de l'adrénaline ?
ps : vous voulez des photos ?
Merci d'avance !