Un témoignage tout frais dans le métro d' Athènes dimanche 11 Aout ( nos logeurs grecs nous avaient prévenu de faire trés attention aux pickpocket, merci a eux !) :
Nous sommes 2 couples d'amis dans le métro sur liaison du Pirée->Athènes. On porte tous des sacs a dos , j'ai en plus un sac a main qui contient mon portefeuille (en bandoulière sur ma hanche droite ).
Nous sommes debout au fond de la rame dans le sens de la marche. La rame n'est pas trés chargée.
Montent 5 individus sans bagage (3 hommes et 2 femmes, environ la trentaine). Tous biens mis de leur personne.
Aucun des 5 ne s'asseoit alors qu'il y a encore quelques sièges de libre . Seraient ils ensemble ? => lampe orange
Insidieusement et progressivement en 1 ou 2 minute ils nous plaquent conte la paroi du fond de la rame, comme si celle-ci était bondée , du coup je ne peux plus tenir la rampe et cherche de temps en temps mon équilibre latéral => lampe rouge
Maintenant j'ai une des femmes à ma droite et l'autre presque collée contre moi de face, elle me fait un geste apaisant avec un sourire contraint comme si elle n'y pouvait rien et était comprimée elle même par les 3 autres personnes. Je lui rends vaguement son sourire mais la lampe rouge clignote dur car j' ai la désagréable sensation d'être la maman zèbre avec son petit devant la reptation des lionnes.
J 'ai la main droite sur mon sac à main et le surveille compulsivement toutes les 5 secondes
Mes amis et ma femme ressentent ce malaise et sont aussi en grande nervosité.
A noter que tout ce manège se passe dans le plus grand silence , il n'y a que des regards qui se croisent .
Je regarde quelques secondes intensivement ma femme pour lui signifier mes craintes , j'ai du a ce moment laisser machinalement tomber ma main droite de mon sac.
Toujours est-il que, lorsque j'ai à nouveau regardé la sac , la fermeture éclair était ouverte et le portefeuille n' était plus la.
La c'est la sirène et le girophare, je gueule à tout va dans le wagon que ces gens sont des pickpockets qu'ils vienne de voler mon portefeuille. Je les montre du doigts et leur demande de me le rendre.
La rame est en train de s'arrêter à la station .
Ma femme saisit au poignet le plus mince des 3 hommes , celui qui était le plus près de la sortie .. Ils semblent un peu décontenancés et nous regardent avec une mine de "c'est pas nous".
Tout à coup je vois l'objet du désir par terre a 1 mètre de moi, à leurs pieds. Je le ramasse , ouf la carte d' identité, le permis , le fric , tout est là ...
La rame s'arrête, ma femme se fait bousculer par la bande déconfite qui dégage en nous insultant.
Ils étaient vraiment fumasses d'avoir raté leur coup.
Ensuite j'ai passé 2 jours fort sympas à Athènes mais, avec le portefeuille dans le fond du sac à dos.

Conclusion :
- ils sont très forts
- on a eu de la chance
- au minimum ne pas les tenter avec une pochette apparente