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Auteur Sujet: La Psychologie de la Motivation  (Lu 11390 fois)

05 octobre 2006 à 04:01:24
Lu 11390 fois

kazar


La catégorisation des besoins humains est une tâche fondamentale pour nous guider dans nos actes de tous les jours, tout au long de notre vie, et à fortiori dans des circonstances de survie où la hiérarchisation des priorités est vitale.

> Motivation, (nom féminin): ce qui détermine un acte, une décision.

Dans "motivation" il y a "moteur"; qu'est-ce qui met en mouvement des êtres humains? On parle souvent de pulsions, d'instinct, de besoins... On parle de désirs aussi. Besoins et désirs sont-ils identiques ou sont-ils distincts? S'ils sont distincts, qu'est-ce qui fonde cette différence?

Je reprends (hors de son contexte initial) cette phrase de David (décidément elle me plaît cette phrase! :)) :

Pour ma part, je considère mon but de prolonger la vie (survie) comme un problème global, qui touche autant la santé de l'écosystème que la survie dans la nature que la vie en autarcie, les soins médicaux...  que la self-protection.  J'ai toujours eu comme principe le fait que je suis le premier responsable de ma propre sécurité, que ça soit dans une forêt, en montagne ou dans une jungle urbaine.

David

Je souligne ces mots: prolonger la vie (survie)
Y a-t-il la vie d'un côté et la survie de l'autre? Ou ce que nous appelons l'existence n'est-elle pas en définitive un problème de survie global?

Voyons, je reprends maintenant ce court extrait de Lettre de l'Economie Sociale de Patrick Viveret, chargé en 1989 de mission au Commissariat général du Plan et animateur à l'Observatoire de la décision publique:
"(...) Si l'homme n'était qu'un être de besoins doué de conscience, bref un animal "intelligent", 95% des problèmes auxquels est confrontée l'humanité depuis l'origine des temps ne se poseraient pas. Le seul problème aurait été, en effet, celui de la protection contre la nature et les espèces animales d'une part, l'affectation de ressources rares pour satisfaire les besoins de l'autre. Mais il se trouve que le principal problème de l'être humain, ce qui fonde notamment la violence sous toutes ses formes c'est, pour l'essentiel, la difficulté du rapport avec ses semblables, et de son propre rapport à lui-même à travers la question du sens de sa vie."

L'homme n'est pas seulement un être de besoins vitaux, c'est également un être de désirs. C'est cela le point aveugle. C'est précisément que l'humain n'a pas que des besoins. Plus il est satisfait plus il est Être de désir. Nous postulons souvent l'homo sapiens, nous raisonnons en termes de besoins et nous oublions, comme le note justement Edgar Morin, que l'homo sapiens est aussi un homo demens, ou, comme le souligne Arthur Koestler, que ce qui fonde le génie humain est aussi à la source de sa folie. Le psychologue autrichien Paul Diel, quant à lui, disait que l'être humain est un être mi-conscient, que l'humanité est en voie de conscientisation de ses instincts plurimillénaires.

Stéphen ;).
« Modifié: 28 novembre 2006 à 02:36:01 par kazar »

05 octobre 2006 à 06:43:14
Réponse #1

Corin


En d'autres termes, tu nous expliques que l'humanité ne connaîtrait pas autant de difficultés si les hommes se contentaient de trouver à manger pour répondre à leurs besoins et un abri pour se protéger des intempéries et des prédateurs.

En effet, l'homme - très intelligent - règle les problèmes auxquels il est confronté en se projetant dans l'avenir. Il ne cherche pas à manger pour aujourd'hui mais pour le mois ou l'année à venir. Il se lance, pour cette raison entre autres, dans des projets qui ont pour effet de modifier considérablement son environnement: agriculture, villes, routes... Nous sommes l'une des seules espèces dont une partie des membres seulement se préoccupe de fournir l'alimentation des autres. Cela témoigne de l'organisation mise en place.

Mais notre intelligence a quelques effets pervers. L'homme doit s'occuper pour ne pas s'ennuyer. En plus, il a parfois des projets à la hauteur de son ego démesuré (pour faire plaisir à sa maman - merci Freud et Maslow - ou tout autre raison). Il n'hésite pas alors à empiéter sur l'espace des autres, à leur piquer leurs jouets,...

Il faudrait en parler à certains chefs d'Etat ;).

Pour nous, cela peut amener à penser les choses de la manière suivante: tu recenses tes besoins, tu sécurises ton environnement et tu ne la ramènes pas. ;)

A+

05 octobre 2006 à 13:42:31
Réponse #2

Robert


Citer
L'homme n'est pas seulement un être de besoins vitaux, c'est également un être de désirs. C'est cela le point aveugle. C'est précisément que l'humain n'a pas que des besoins. Plus il est satisfait plus il est Être de désir.

Effectivement, une idée qui me vient rapidement. Par exemple, une personne (survie nature ou urbaine) qui se retrouve à court de nourriture. Parmi, les premiers sentiments ressentis c'est l'envie de pleurer qui remonte à la surface. Pour bien exposer le phénomène prenons un fait que la plupart des randonneurs ont probablement vécus: se retrouver désorienté en forêt.  Encore là, sans expérience de la chose c'est l'envie de pleurer qui remontera à la surface en tout premier. Cette manifestation de sentiments provient l'enfance. Ainsi, bébé à faim, bébé pleure, maman satisfait le besoin de nourriture. Enfant 3 ans, perdu au centre commercial, enfant pleur, maman retrouve enfant, enfant satisfait. Cela peut paraître anodin mais c'est un point départ que je trouve intéressant au niveau de la psychologie de l'être humain vis-à-vis un état précaire.


En examinant les synonymes du mots désirs on y trouve toutes sortes de troubles psychologiques plus ou moins graves.

désir : ambition, amour, appel, appétence, appétit, ardeur, aspiration, attente, attirance, attrait, avidité, besoin, bouillonnement, boulimie, but, caprice, chaleur, concupiscence, convoitise, cupidité, curiosité, demande, démangeaison, desiderata, dessein, envie, éros, espérance, espoir, exigence, faim, fantaisie, feu, flamme, force, goût, humeur, idée, impatience, inclination, intention, intérêt, libido, objectif, passion, penchant, prétention, propos, prurit, rapacité, résolution, rêve, revendication, salacité, sensualité, soif, souhait, tendance, tentation, vanité, velléité, visée, voeu, volonté, vouloir

Bref, la motivation émanant du désir peut être grandement faussée par rapport aux besoins réels. Encore, au niveau supérieur de la simple envie de pleurer, on retrouve la crise d'agressivité. On peut facilement imaginer que celui qui se retrouve perdu en forêt peut se mettre à frapper sur un arbre avant sombrer dans le désespoir et se mettre à pleurer. Même à l'âge adulte on est jamais très loin de cet état. Surtout lorsqu'il y a déséquilibre de nos habitudes.

Oui, le point aveugle nous guette constamment...

a+

22 avril 2013 à 21:52:37
Réponse #3

Furion


Bonsoir.
alors j'en suis venu à déterrer ce sujet, en ayant lu l'article sur la théorie de Maslow sur le Wiki, ce qui m'a fait hérissé les poils.

Son succès est uniquement populaire. Elle a été réfutée expérimentalement, Maslow n'a jamais cherché à la valider empiriquement. Par exemple, comment expliquer le suicide, les kamikazes, la grève de la faim ? ce sont des comportements pour "satisfaire des besoins cognitifs" alors que le besoin physiologique est pas satisfait.
 Elle a cependant été validée seulement partiellement. Si elle est encore mise en avant aujourd'hui, c'est pour son aspect visuel, sa facilité de compréhension par rapport aux autres théories et pour une autre raison que jpeux développer mais HS de la vie sauvage/survie mais attention c'est subversif...)

Jsuis étudiant en psychologie, et j'ai eu 14h de cours sur la motivation, jpeux partager mes notes de cours (assidument très bien prises) éventuellement si vous intéresse. Sinon, le manuel de Fenouillet "La motivation" est pas mal et court, 120 pages, fait le tour des théories majeures de la motivation.
Ya moyen que je participe pas mal du wiki pour la partie psychologie. Jy avais pas pensé jusqu'à présent. Par contre, je sais pas si je vais trouver beaucoup d'autres domaines que la motivation qui sert à la vie sauvage / survie...


EDIT : bah go, si j'ai le temps avant le 15 mai (fin de mes partiels), j'éditerai le wiki.
« Modifié: 22 avril 2013 à 22:02:54 par Kekat »

23 avril 2013 à 10:03:17
Réponse #4

Bison


Citer
EDIT : bah go, si j'ai le temps avant le 15 mai (fin de mes partiels), j'éditerai le wiki.

Sois prudent ...
En sciences humaines, il me semble bien que toutes les théories ou modèles sont réfutables par des cas particuliers. Ce ne sont jamais des théories mathématiques.

Alors, si tu as quelque chose de "nouveau" et de compréhensible à ajouter, ajoute-le en complément de ce qui est "populaire". N'oublie jamais que ce qui est populaire reflète en général le bon sens et le vécu quotidien du peuple.

N'oublie pas non plus que pour faire passer un message, il faut être clair, bien choisir ses mots, construire et articuler ses phrases ... et veiller à l'orthographe.  ;)
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

23 avril 2013 à 19:52:34
Réponse #5

moss


Sois prudent ...

ok...

N'oublie jamais que ce qui est populaire reflète en général le bon sens et le vécu quotidien du peuple.

à quand un article sur l'astrologie alors ?  ;#
« Nous sommes dans la m*rde, mais ce n'est pas une raison pour la remuer.  »
Marcel Bigeard

« La fin de l’espoir est le commencement de la mort.  »
Charles de Gaulle

23 avril 2013 à 20:36:45
Réponse #6

Furion


Je répondrai après mes partiels... sinon un débat va commencer et ça va me prendre trop de temps.
edit 2 : en fait non jconsacrerai un peu de temps chaque jour mais pas jusqu'à produire une argumentation complète.

"En sciences humaines, il me semble bien que toutes les théories ou modèles sont réfutables par des cas particuliers."

Je rentrerai pas dans un exposé d'épistémologie, mais justement le propre d'une théorie est de ne pas avoir été réfutée. Quand une accumulation de réfutations se produit pour une théorie, on s'en sert plus comme référence, et elle est jetée à la poubelle quant une théorie non réfutée la remplace. Le principe d'une théorie est d'être valide pour tous les cas qui en sont l'objet.
Et justement toutes les études ayant cherché à confirmer cette théorie l'ont ... infirmé. De plus, selon cette théorie, les personnes les plus réalisées devraient être les plus vieilles, or ce sont les 40-45 ans.

La théorie de Maslow est populaire... chez le peuple, mais absolument pas dans la psychologie scientifique et qui procède par vérification d'hypothèses. (désolé pour le langage, j'espère pas paraitre prétentieux, mais j'ai appris à être précis et rigoureux quand je discute de science)

(jcontinuerai demain)
« Modifié: 23 avril 2013 à 21:54:04 par Kekat »

24 avril 2013 à 20:28:56
Réponse #7

Furion


"En sciences humaines, il me semble bien que toutes les théories ou modèles sont réfutables par des cas particuliers. Ce ne sont jamais des théories mathématiques."

C'est plus complexe et subtil que ça.
Déjà, je suis pas friand (jme trompe ptetre) de la classification moderne des sciences empiriques, à savoir l'opposition entre sciences naturelles et sciences humaines et sociales. La civilisation moderne est une des seules cultures qui opèrent selon cette cosmologie. C'est l'objet du livre de Descola "Par delà nature et culture". Dans les autres cultures (dont la civilisation occidentale avant l 'avènement du rationalisme), on observe 3 types de cosmologies : http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Descola et ça http://www.larecherche.fr/savoirs/entretien/philippe-descola-monde-dela-nature-culture-01-04-2004-76561.

Pour rester dans le cadre de la motivation, son étude est très complexe, parce que d'une part une cause peut amener à plusieurs effets, un effet peut être dû à plusieurs causes, ya des différences interindividuelles et des différences intraindividuelles (une personne peut réagir différemment à un même stimulus suivant la situation). Ya des dizaines de théories, qui sont toutes complémentaires entre elles, portant chacune sur un déterminant de la motivation.

Concernant les cas particuliers, évidemment chaque personne est unique, et c'est justement sur ça entres autres que repose le stéréotype "l psychologie est pas une science". sous prétexte que chacun a une histoire de vie, des processus mentaux et des comportements en apparence très différents alors que très semblables, en tout cas dans une même culture, étudier une "psychologie commune à tous" est pas possible.Suivant cette logique, étant donné que 2 arbres sont jamais parfaitement identiques, la botanique n'est pas une science ^^.
La psychologie comme la science en général étudie ce quon appelle une communauté de processus, càd qu'il existe des lois générales avec des variations individuelles. Ces dernières étant dues à l'interaction individuelle avec l'environnement, physique et social. Personne ne vit au même endroit qu'un autre, ni n'a les mêmes échanges avec autrui, etc... et ces différences individuelles sont jamais dues au hasard mais bien dues à des lois, à un déterminisme. Après delà à découvrir toutes ces lois...

"N'oublie jamais que ce qui est populaire reflète en général le bon sens et le vécu quotidien du peuple."

C'est pas exactement ça. (cette discussion est trop intéressante  :D )
Par rapport à "reflète", déjà il faut différencier la nature de ce qui est étudié d'avec le savoir élaboré sur cet objet, populaire ou scientifique. Les représentations, la mis en mots sont toujours une réinterprêtation et une structuration de ce qui est étudié. Pour que le savoir reflète véritablement un jour son objet, il faudrait qu'on soit totalement scientifique, objectifs, qu'on doute en permanence de tout ce qu'on perçoit, pense dit et fait, et je connais personne qui le soit complètement.
c'est pour ça que je suis d'accord avec une de mes profs (qui doit pas être la seule) qui pense que la psychologie est pas totalement scientifique, car elle correspond à une perspective tautologique, càd une production de savoirs sur soi-même.

Ensuite, je pense que tu confonds le bon sens et le sens commun, après c'est une affaire de définitions. Le sens commun est pas forcément le bon. ^^ En ce qui me concerne, je fais pas trop confiance à la plupart mes compatriotes sur leur avis de comment va le monde et comment il devrait être. ^^ Le bon sens, jpense que c'est la méthode scientifique, bien sûr pas besoin d'un labo pour lra pratiquer et pas besoin d'être chercheur, c'est juste le principe de logique, de remise en question, de rigueur, cohérence,etc... le sens commun est flou, utlise des impressions, très subjectif, etc...
Par exemple, les théories implicites de personnalité. Ca consiste à inférer la "personnalité" d'une personne à partir d'un de ses comportements, par exemple, une personne a eu un comportement autoritaire, le réflexe dans notre société libérale individualiste c'est de penser et dire qu'elle est autoritaire.
Ca s'appelle émettre des significations, au lieu de déterminants. Les significations sont les causes attribuées par une personne à un comportement ou un phénomène (par exemple il pleut parce que Toutatis est pas content), les déterminations sont les causes effectives (il pleut parce que les nuages machinmachin...).
Cependant, c'est pas parce que les significations ne correspondent pas aux déterminants quand c'est pas le cas que leur étude n'est pas utile.

Évidemment, la science est pas moraliste, elle est pas là pour te dire comment tu dois fonctionner et agir. Elle ne nie pas la subjectivité, et les psychologues n'ont pas tous comme objectifs de contrôler le comportement des gens. Bien sûr, ya des mauvais usages. Mais à la base, la science est neutre. C'est pas parce que 99% des gens font qqch de cette manière que celui qui fait pas ainsi devrait forcément le faire.

24 avril 2013 à 20:39:14
Réponse #8

Furion


Cela dit, je supprimerai bien sûr pas la description de la théorie de Maslow, je ferai juste un entête sur sa réfutation pour mettre en garde. Jdis pas non plus quelle est inutile, au contraire, c'est une approche de la motivation, qui a amené d'autres théories et fait avancer les choses. L'astrologie non plus n'est pas à dénigrer, ni toutes les croyances, c'était aussi une approche de compréhension du monde très louable. Paèrs faut différencier la production de savoirs et l'utilisation qui en est faite.

25 avril 2013 à 10:08:32
Réponse #9

Bison


Citer
Jdis pas non plus quelle est inutile, au contraire, c'est une approche de la motivation, qui a amené d'autres théories et fait avancer les choses.

Ok, si tu peux ajouter dans le wiki quelques éléments d'informations lisibles et utiles, qui fassent vraiment avancer les choses dans le domaine de la motivation en conditions de survie (nature ou urbaine), vas-y.

Mais il faut que cela ait vraiment une valeur ajoutée, tu saisis?
Pour le commun des mortels.
Voir l'aspect "siences appliquées" plutôt que sciences "pures".

Un exemple, dans un autre domaine, celui de la motivation au travail :
"Le plus délicat, avec la motivation, c'est de pas la briser".

(Séminaire 3ème cycle à destination de cadres et dirigeants d'entreprise. La moitié du séminaire montrait, et apprenait effectivement, comment éviter les maladresses les plus courantes en la matière. Pas de théorie, mais avant tout des scénarios et des jeux de rôle ...)
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

25 avril 2013 à 18:47:55
Réponse #10

Furion


@Bison :
Bien sûr comme j'ai dit dans mon premier message, je vais seulement apporter des informations utiles à l'adaptation/vie sauvage. En l'occurence, j'ai déjà pensé à la perception de compétence, une cause centrale de la motivation, essentielle pour l'apprentissage.

Aussi, il faut différencier science et technique. La première cherche la vérité, la seconde l'efficacité. Mais une théorie fausse de permet pas de prédire et contrôler le comportement pour tous les cas auxquelles elle s'applique. Or c'est le cas de celle de Maslow. Pour qu'une technique soit vraiment efficace, il faut que la théorie sur laquelle elle se base soit valable. (si elle se base sur une théorie, dans la cas contraire il faut toujours penser que c'est l'efficacité qui compte)

@aux autres :
La très grande majorité des hommes tirent leur bonheur des relations sociales, la solitude est une des principales voir la cause majeure de la souffrance. Très peu de gens supporteraient de vivre seul ou sans pouvoir communiquer. Donc si on en était à l'époque de Maslow, jle mettrais en bas de la pyramide.
Mais depuis les années 60s et le début du cognitivisme, les psychologues n'étudient plus la perspective sous l'angle de "ce qui pousse " l'individu à agir, à savoir l'instinct, les besoins, les pulsions, mais selon la perspective de ce qui "tire "l'individu" à savoir les buts et les croyances/attentes. Ils s'intéressent à l'être humain en tant qu'agent actif agissant intentionnellement, possédant des facultés mentales qu'il utilise et met tout en œuvre pour atteindre ces objectifs.

Après, je connais pas bien la théorie de Maslow, j'ai juste appris la description rapide chaque "étage". Au niveau individuel, je le place surtout dans les besoins affectifs, qui ne sont pas exclusivement sociaux ;) , mais correspondent à l'ensemble de l'affectivité, humeur, sentiments, émotions, et affects. C'est avant tout un moyen de communication, donc oui social, mais c'est aussi un passe-temps, loisir, voir une drogue dont l'utilisation procure du plaisir ou atténue un état de déplaisir, qui ne passe pas exclusivement par autrui comme pour mater des films ou n'importe quoi d'autre.

25 avril 2013 à 18:56:56
Réponse #11

Furion


Petit ajout : je trouve pas la pyramide de Maslow utile (à mon goût) à l'adaptation et la vie sauvage. Dans de telles situations, comme une urgence, c'est évident qu'en moyenne les individus vont chercher à protéger leur intégrité physique et leur sécurité. Nul besoin d'avoir appris cette théorie, (qui n'en est plus une puisqu'elle a été réfutée, mais un ensemble de spéculations/idées) pour déterminer les priorités dans une telle situation. Les relations sociales, ni l'estime personelle, ni l'épanouissement n'en sont pas vraiment...

Par contre, j'aime bien cette "théorie" pour ce qu'elle donne une ligne "directrice" à la vie, avant de penser à s'épanouir complètement, il faut assurer sa survie physique et psychologique. Il faudrait la ranger dans la catégorie "philosophie de vie" en fait ;) .

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
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