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Stages de survie CEETS

Auteur Sujet: (liste) matos rando montagne été, qui marche, depuis longtemps...  (Lu 5976 fois)

01 août 2011 à 13:57:20
Lu 5976 fois

Karto


Salut :)

Poster une liste, je sais, ça fait vraiment réchauffé. Surtout que là en me baladant juste 3 jours 1/2 sous la pluie et le soleil dans le Valais, j'ai réalisé que si plusieurs articles sont récents, en essence le système n'a presque pas changé depuis celui que que je trimballais pour traverser les Alpes du sud il y 6 ans. Mais justement, je me suis dit que cette constance était peut-être bon signe, et que finalement ça vaut peut-être la peine de partager ça à cette saison même s'il n'y a aucune surprise. Surtout que j'ai vu assez récemment sur le forum quelques listes dont les contenus m'ont beaucoup étonné.

Ce choix de matos est prévu pour passer plusieurs jours confortables en autonomie en moyenne montagne de genre alpin. En été ou en demi-saison pas trop mauvaise (genre de 5°C à 30°C le jour, avec du vent, jusqu'à 0°C la nuit de manière confortable, puis plus froid si accident météo mais alors un peu plus crispé). Les limites c'est : pas pour jouer dans la neige, ni pour frapper la glace, ni pour faire des activités "aériennes" (je voulais mettre "gazeuses", mais bon...). Dans ces cas là le matos est choisi tout autrement.

Ma liste est prévue pour donner un très bon confort, certes au détriment du poids, et pour pouvoir fonctionner un peu en mode dégradé juste au cas où. Ca reste vraiment pour du loisir, mais dans ce contexte ça marche très bien.

Y'a des tonnes d'améliorations ou d'adaptations possibles. Mais c'est une base qui fonctionne bien pour moi. A chacun de faire sa soupe en fonction des circonstances :)

Poids à sec (sauf t-shirt, froc, chaussures) : environ 5.3 kg.
Volume, sans le matelas : environ 40 litres avec de la bouffe humaine (pain, sauss', fromage, fruits secs, chocolat, bouillons cubes etc...) embarquée pour 3/4 jours pour un bon mangeur.




Beaucoup d'objets sont franchement multifonction, du coup c'est difficile de classer tout ça en catégories fonctionnelles. Alors je fais un peu en vrac, par taille...
Le choix de marque/modèle est tellement subjectif/aléatoire que je ne le donne que parce que je sais que certains demanderont, mais en fait on s'en fiche un peu. Une bonne partie de ce matos ne m'a pas coûté le prix public, une partie ne m'a même rien coûté du tout. Sinon j'aurais des trucs moins chers, mais pour un résultat presque aussi bon.

Les vêtements sur moi par défaut

  • pantalon qu'on peut bien aérer s'il fait chaud, mais bien fermer quand il y a du vent froid ; solide et léger ! (Montane Terra)
  • t-shirt... normalement en coton, là j'en ai un en mérinos, c'est vachement bien mais jamais je n'aurais acheté ça si j'avais dû en payer le prix public. Du coup c'est jusqu'à ce qu'il soit trop troué partout, puis ce sera de nouveau du coton. (Ice-breaker)
  • baskets, ou alors si vraiment on prévoit un "terrain souple" et beaucoup beaucoup de pluie alors je reviens à des grosses en cuir. Là aec 3 jours de bonne pluie j'ai regretté de ne pas les avoir. Alternative des malins : les SealSkinz... jamais essayé.
  • chaussettes qui ne donnent pas facilement des ampoules
  • le caleçon propre qui me reste le jour du départ



Gros trucs
  • Sac à dos, 40 litres ça suffit. Léger et solide. Pas vraiment besoin d'armature pour ce poids, surtout avec les mâts de l'abri à l'intérieur...
  • Sac de couchage : un bon en synthétique, qui reste bien jusqu'à environ 0°C. Un des rares objets à vraiment bien choisir ! (Haglöfs Zensor 1S, en plus contrairement à d'autres Haglöfs fait des sacs de couchage en vraie taille adulte)
  • Tapis de sol, n'importe lequel en mousse.
  • Toile légère et grande. Avant j'avais toujours une bâche très légère. Là je me retrouve avec un abri Go-Lite Shangri-La en prêt à (très ?)-longue-durée et avec l'abri élégamment fermé pour 800 grammes tout compris on se sent monter dans une autre classe sociale, c'est clair. Mais une bâche 3x2 c'est parfait aussi, juste plus lourd et moins élégant. Prévoir des mâts (récup) si on n'utilise pas de bâtons de rando, et quelques piquets. Parce que sinon monter sa bâche à 2800 mètres d'altitude ça demande parfois de l'inspiration...
  • Poncho : pour la pluie, pour gérer l'urgence, pour faire un plancher dans l'abri si le sol est détrempé... (Poncho de l'armée belge, super rapport poids/solidité/prix)
  • Pull coupe-vent (Rab Vapour-Rise stretch top). Encore une fois là c'est une version luxueuse du concept. Un pull bien coupe-vent qui respire très bien, gère assez bien la pluie et reste solide pour un poids-plume, mais en fait une polaire coupe-vent à 20 euro c'est tout ce dont on a vraiment besoin, c'est juste plus lourd, plus encombrant et plus moite, mais ça marche.



Trucs moyens
  • chapeau en coton, modifié par mes soins pour rendre les attaches pratiques, et le haut complètement étanche. Du coup c'est vraiment multi-rôle pluie/soleil/vent.
  • un buff en laine, ça pourrait être un bonnet mais le buff c'est vraiment plus polyvalent... un bon complément de confort thermique en cas de petit accident météo comme il en arrive de temps à autre (le coup de grésil en juillet à moins de 2000 mètres...)
  • un grand bandana en coton : truc à tout faire ! (filtrer, éponger, boucher, manipuler, maintenir, serrer, rafraîchier etc etc etc...)
  • Des gourdes. Là c'était deux litres parce que la zone était humide. Dans les Alpes du sud même avec 3 ou 4 litres on se retrouve facilement à sec selon les itinéraires qu'on fréquente. A voir.
  • Une tasse qui passe au feu, bien que le feu ne soit pas au programme.
  • un caleçon de bain, qui fait caleçon pour les journées diluviennes et les heures de séchage après la lessive, et qui permet de se baigner avec classe dans les lacs de montagne sans laisser deviner la vraie froideur de l'eau.



Les petits trucs
  • petite lame
  • boussole + cartes kivonbien dans un sachet plastique
  • frontale
  • briquets + allume-feu + 3/4 mètres de ficelle + des tas de cachetons pour l'eau, dans un sachet plastique
  • des lunettes des soleil catégorie 4 et un téléphone portable qui cohabitent dans un boîtier semi-rigide (souvent écrasé quand je cale le sac comme réhausseur sous mon matelas la nuit, pas de souci)
  • une brosse à dent entière !
  • PQ dans un sachet


Pour le coup j'avais oublié un petit cube de savon (coupé sur le savon de la maison), un peu de crème solaire (heureusement là il a plu 4 nuits et trois jours, mais sinon le soleil ça écorche bien les bras quand-même), j'aurais pu prendre quelques pansements et anti-inflammatoires si j'avais été sérieux, et une trousse à pharmacie complète si j'étais responsable d'un groupe... Le short à la place du froc ça le fait bien aussi, et on peut complémenter par un caleçon long en synthé, c'est très léger.

Bon allez assez écrit de blablates.

Bonnes vacances à tous ceux qui en ont encore !  :)


« Modifié: 01 août 2011 à 21:53:05 par Karto »

01 août 2011 à 14:30:36
Réponse #1

** Serge **


Citer
qui permet de se baigner avec classe dans les lacs de montagne sans laisser deviner la vraie froideur de l'eau.

C'est au sens du détail que l'on reconnait le maître.
"The quality of your life is a direct reflection of the quality of your communication with yourself and others." - Anthony Robbins
http://jahozafat.com/0029585851/MP3S/Movies/Pulp_Fiction/dicks.mp3
"Communications without intelligence is noise; Intelligence without communications is irrelevant." ~ Gen. Alfred. M. Gray, USMC

01 août 2011 à 20:38:09
Réponse #2

Karto


C'est au sens du détail que l'on reconnait le maître.
Y'a un gars une fois qui disait qu'un gentleman honnête devrait toujours voyager avec dans sa valise un smoking et un sac de couchage  ;#

Super liste! Ya pas d'objets superflus, t'as tout de même un certain confort, c'est compact, bref super! :up:
Merci de partager, ça aide les gens bien moins expérimentés (exemple: moi ;#) que toi!

C'est le but, et ça fait plaisir de voir que mon message peut servir :) Il y a un certain nombre de choix discutables dedans, et je varie un peu bien-sûr en réalité, mais je n'ai pas posté la liste pour qu'on me la décortique. Plutôt pour faire une proposition à ceux qui veulent démarrer ou réarranger leur matos, parce que j'ai mis longtemps à y voir clair moi-même dans ce que d'autres montraient, et leurs choix ne me correspondaient jamais ou presque.
Au poil :) Merci pour le feedback !
« Modifié: 01 août 2011 à 20:48:56 par Karto »

01 août 2011 à 20:39:40
Réponse #3

texto31


Pour ce qui est du T shirt  en Merinos, j'en ai acheté 4 chez  D4  à 7 euros pièces ( valeurs habituelle à 12 euros) pour du XXL.. pas si cher !

01 août 2011 à 20:41:26
Réponse #4

Cyril


Encore un post à marquer et à étudier à tête reposée. Merci beaucoup !
Par contre, quand tu écris que dans ton sac tu mets "de la bouffe humaine", c'est pas immédiatement clair que l'humain est le destinataire de la bouffe, et pas la source :D

01 août 2011 à 20:44:29
Réponse #5

Karto


Pour ce qui est du T shirt  en Merinos, j'en ai acheté 4 chez  D4  à 7 euros pièces ( valeurs habituelle à 12 euros) pour du XXL.. pas si cher !

Ah effectivement, je ne connaissais pas ce filon.
Là Icebreaker c'est du merinos équitable et durable de NZ, et un produit bien pensé, mais autrement plus cher normalement. Je jetterai un coup d'oeil à ceux de D4.
Merci.

Par contre, quand tu écris que dans ton sac tu mets "de la bouffe humaine", c'est pas immédiatement clair que l'humain est le destinataire de la bouffe, et pas la source :D

 ;#
On trouve du saucisson à tout, sur les petits marchés ;)
Non je voulais surtout démarquer ça des lyos que certains emportent. Faut quand-même qu'à un moment le plaisir prime sur l'efficacité. De temps en temps je prends des fruits frais, ou l'occasionnelle bouteille si j'ai quelqu'un avec qui la partager :)

03 août 2011 à 09:45:31
Réponse #6

Outdoorsman


Bonne liste, bien épurée et cohérente.

Quelques remarques :

Tu ne cites pas une 2ème paire de chaussettes mais il me semble qu'on la voit sur la photo. Sur plusieurs jours, ça me parait indispensable pour alterner avec celle qu'on a rincé la veille si elle n'a pas eu le temps de sécher.

Pour une rando plus alpine, je rajouterais une veste imperméable type gore tex en plus ou à la place du poncho et surtout une paire de gants.

Enfin, une petite pharmacie semble manquer à la liste ainsi que de la crème et du stick solaires.
"On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du coté de la forêt. " Ivan Tourgueniev
"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" Edward Whymper
"Dégaine toi du rêve anxieux des bien-assis" Léo Ferré

03 août 2011 à 10:04:36
Réponse #7

Karto


Outdoorsman, tafdak avec tout  :)

Les chaussettes de rechange oui c'est indispensable, et décoratif quand ça sèche sur le sac-à-dos. J'ai pas dû bien m'exprimer.

Le gore-tex, j'en suis revenu en fait. Trop cher et pas assez rustique. C'est vrai que ça marche mais là :
- vent => le Rab Vapour-Rise marche très bien
- pluie => poncho + chapeau OK
- pluie + vent => c'est là que le gore-tex serait bien, mais si c'est vraiment mauvais et que ça dure, simplement, je fais tomber un peu l'altitude ou bien je plante ma guitoune et attends que ça passe :)

Si je voulais continuer quand-même, j'aurais embarqué le paramo et les gants coupe-vent fins effectivement, mais ça je le fais plutôt en mi-saison quand le mauvais temps se fait plus fréquent et plus mauvais :)

Pharmacie, oui, mea culpa et je donne le mauvais exemple. Mais j'ai juste réalisé qu'il n'y a pas grand chose que je puisse faire avec une petite pharmacie que je ne puisse pas faire sans. Les seuls trucs vraiment utiles que j'aurais dû prendre c'est peut-être des steri-strips, du désinfectant et un anti-inflammatoire. Au delà on retombe dans la médecine et ça pèse vraiment son poids... dans la trousse à pharmacie j'ai pansement compressif, masque RCR, serum phy, toutes sortes de pansements etc... je la prends dès que la ballade s'annonce plus exposée. Mais sur le fond t'as raison.

03 août 2011 à 11:51:04
Réponse #8

Bison


Bonjour,

Citer
je la prends dès que la ballade s'annonce plus exposée. Mais sur le fond t'as raison.

Perso, je ne me pose pas la question. Je considère qu'une rando en montagne est toujours potentiellement "exposée".

Je ne veux pas me la poser ... ;# Car je ne veux pas finasser.
Je ne suis plus un cabri. Sur n'importe quel sentier, je peux me faire une mauvaise entorse, ou méchamment m'écorcher . J'aime bien pouvoir limiter les dégats, autant que possible, dès lors que je suis dans un milieu "difficile" ...

Trop de gens se font piéger en montagne parce qu'ils sont partis optimistes par une belle matinée d'été, et que la balade a ensuite mal tourné, par l'enchaînement de deux ou trois galères :  désorientation, orage, blessure ou malaise, épuisement ...

C'est peut-être pour cela finalement que le randonneur en autonomie sur plusieurs jours est mieux placé pour "faire face".
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

03 août 2011 à 14:17:54
Réponse #9

Karto


Bonjour,

Perso, je ne me pose pas la question. Je considère qu'une rando en montagne est toujours potentiellement "exposée".

Je ne veux pas me la poser ... ;# Car je ne veux pas finasser.
Je ne suis plus un cabri. Sur n'importe quel sentier, je peux me faire une mauvaise entorse, ou méchamment m'écorcher . J'aime bien pouvoir limiter les dégats, autant que possible, dès lors que je suis dans un milieu "difficile" ...

Je ne dis pas que vous n'avez pas raison, mais voilà la justification :
je me dis qu'une trousse de premier soins, comme tout ce qu'on emporte, doit être destinée à quelque chose.
Or, il y a peu de choses que je puisse faire avec une petite trousse de premiers soins que je ne puisse pas faire sans.

- entorse ? hormis le fait que ça ne m'est encore jamais arrivé, aucune entorse dans toutes mes activités sportives depuis tout petit, à part une fois à l'âge de 9 ans une entorse à deux doigts combinée à une fracture d'un des doigts en faisant vraiment le con... à la maison ! Parmis les entorses handicapantes, la plus vraisemblable serait la cheville. Je ne vois pas en quoi quoi que ce soit que je puisse prendre dans la trousse qui ferait une différence énorme. Je ferai de mon mieux pour immobiliser la cheville avec un bandana au lieu d'élastoplaste, quelques heures, le temps de redescendre. Un peu d'arnica à la limite oui, mais on peut vivre sans aussi.

- épuisement ? Avant d'en arriver à l'épuisement, j'aurais senti venir le coup et agi en conséquence. De plus, qu'est-ce que tu prendrais contre l'épuisement ? Coramine ? ORS ? Bon bin je me contenterai de bananes séchées, de chocolat, de bouillon cube et d'eau :D

- écorchure ? Bin oui ça arrive tout le temps, aux mains, aux jambes... bin je coupe les éventuels bouts de peau qui pendouillent, je nettoie bien, et basta... j'ai un système immunitaire costaud, le pansement peut attendre, et encore. Je protège avec ce que j'ai (en général c'est le buff qui s'y colle). Si vraiment c'était moche de moche, je redescendrais probablement, mais je n'en ai jamais été réduit à ça.

Les seuls trucs que je voudrais traiter vite c'est : les coupures, les brûlures, les trucs dans les yeux... je crois que c'est tout. Là oui j'ai vraiment péché par omission de petit matos utile. Pour tout le reste, on peut surtout improviser, mais quoi que je fasse si j'ai un os cassé à la longue il me faudra quand-même un hôpital...


Trop de gens se font piéger en montagne parce qu'ils sont partis optimistes par une belle matinée d'été, et que la balade a ensuite mal tourné, par l'enchaînement de deux ou trois galères :  désorientation, orage, blessure ou malaise, épuisement

Ca c'est un peu générique comme réponse, non ?  ;)

Tu dis "milieu difficile". C'est peut-être là qu'on ne s'entend pas. Le kit présenté là n'est pas pour être utilisé en milieu difficile. C'est alpages/pierriers/rochers/forêt en été/printemps/automne, sans neige, sans glace. C'est pas de l'alpinisme, ni de l'escalade. C'est vraiment de la ballade. C'est pépère. C'est pour se détendre :)
Le matos élémentaire pour se protéger des éléments, ne jamais manquer d'eau, plus la prudence de base pour ne pas aller jour au macaque dans endroits exposés, c'est quand-même ça la base de la prévention.
« Modifié: 03 août 2011 à 14:27:07 par Karto »

03 août 2011 à 14:28:52
Réponse #10

Karto


En fait, par exemple, un truc que je considère comme "milieu difficile" et où j'ai toujours une trousse de premiers soins vraiment bien fournie : la bagnole !

03 août 2011 à 15:29:51
Réponse #11

Ishi


En fait, par exemple, un truc que je considère comme "milieu difficile" et où j'ai toujours une trousse de premiers soins vraiment bien fournie : la bagnole !

 :doubleup: :akhbar:
La terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre.

03 août 2011 à 15:39:34
Réponse #12

Lemuel


TUPEUPABATONNER


J'aime bien cette petite liste ancrée dans la vie, ca fait sac sur le départ constitué en piochant dans le tas de tête en toute spontanéïté et d'experience. Y a juste un truc qui me surprend, c'est l'absence d'un petit réchaud pour plusieurs jours. Je trouve que c'est un objet qui fusionne idéalement le confort insolent (vraiment le truc superflu mais qui fait plaisir quand on en a pas besoin qui provoque des petits rires joyeux quand on le sort) le réconfort utile et un peu insolent aussi (quand c'est pas nécessaire, mais que ca fait du bien de l'avoir, typiquement quand on ricane parce que plutôt que de se galérer á marcher dans un temps de chiotte on décide de monter l'abri et de se faire un thé pour être bien sûr d'attendre que ça passe) et la sécurité.
Après je concoit tout à fait le plaisir à l'arrache du "juste rien". J'imagine que c'est une question d'humeur. Surtout quand tout est réchauffé.
Don't watch the tool, the work it can do
Watch the man that's behind, yeah !


http://natureandforcefield.tumblr.com

03 août 2011 à 16:58:06
Réponse #13

DavidManise


Moi je trouve qu'elle pue l'expérience et le bon sens rationnel, ta liste de matos :)

T'as dit un jour un truc que j'ai trouvé particulièrement juste : c'est pas le matos qui compte, mais bien d'avoir un comportement adapté au matos qu'on a.

De là est né en moi l'idée de couple "matériel - comportement", et ma manière à moi de concevoir les liste de matos, qui doit être proche de la tienne en fait :

- c'est quoi les risques réels ? (probabilité x gravité)
- quelles solutions de prévention ?  solutions sans matos ? 
- il reste des risques --> quel matos je suis vraiment obligé de prendre ?
- sélection du plus polyvalent, rustique, simple, solide...  voire le "PERLE" de Corin...

Pour le reste, vive la vie :)

Ciao ;)

David
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

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03 août 2011 à 17:32:04
Réponse #14

Bison


@ Karto

Je considère la montagne d'office comme un milieu difficile, ou "délicat", parce que :
 - les secours ne sont pas toujours joignables, loin de là ...
 - un poil casse gueule quand même ... les entorses, cela n'arrive pas qu'aux autres
 - phénomènes météo plus violents qu'en plaine

Pour les entorses, un bon bandage fait une sacrée différence si on doit se traîner pendant une paire d'heures ...
Un anti-douleur aussi. Pour les grosses écorchures ... ben, j'aime autant soigner convenablement tout de suite, surtout pour les blessures à la main.
Ça pèse rien grand chose, cela ne prend pas beaucoup de place, et, de toute façon, à la journée le sac est léger ...

C'est personnel évidemment. Disons que j'ai beaucoup donné en matière d'entorses, de plaies et de bosses, quand j'étais encore jeune .

Pour le reste, c'est le raisonnement "balade à la journée => moins de précaution" qui me turlupine un peu.

Exemple typique donné récemment par notre amie Nävis :
Prémices :
Citation de: Nävis
Au programme : petite rando tranquille en moyenne montagne, fin juin, dans le massif de la Chartreuse.  Entre 850m et 1400m, pas de difficulté particulière (pas de passage aérien ou non balisé). A l’origine de l’envie, une proposition de ballade dans le parc naturel régional. Je rajoute 50% au temps prévu et je me décide. La carte explicative de la rando familiale proposée est téléchargée et imprimée. Le sac est prêt la veille au soir, avec la carte IGN 25’000 au fond du sac (on ne sait jamais!). J’hésite encore, chaussures basses ou souliers de montagne ?
Prévision météo aux infos régionales le soir. Beau le lendemain, pas trop chaud, quelques nuages en milieu de journée, risque d’orage localisés en début de soirée. Vu que je prévois un départ tôt le matin, et que le temps « recalculé » devrait me permettre un retour en milieu de journée, c’est bon.
Grain de sable :
Citer
Mais … c’est quoi ce balisage de m*** !  >:(  

Je ne vais pas tout citer, et j'espère que Nävis ne m'en voudra pas d'utiliser son récit pour illustrer le genre de galères qui peuvent arriver à tous .

Nävis n'est pas n'importe qui ... Donc, malgré la fatigue, malgré l'orage, malgré le stress, elle s'en est sortie sans casse. Elle avait quand même dans son sac de quoi retomber sur ses pattes ( vêtements, boussole, carte IGN & savoir faire ...), ce qui est loin d'être le cas de tous les touristes qui partent en "balade familiale par beau temps".

Il y a eu un simple enchaînement de deux galères tellement banales :
 - difficulté d'orientation ... trop de confiance au départ dans la carte "rando familiale". Je gage que si Nävis était partie sur un trip plus sérieux, directement branchée carte IGN et boussole, cela ne serait pas arrivé. Mais, elle est partie sur la base - sur le modèle mental  ;) :  "balade facile". Problème d'orientation => retard, stress, fatigue accrue ...
 - dégradation météo imprévue ...  les orages se sont déclenchés beaucoup plus tôt qu'annoncé. Cela, combiné au retard => Nävis a pris un orage => vent, averse, froid => nouvelle perte de temps, sentiers mouillés, fatigue ("Je suis crevée"), pression pour rentrer (gohomeitis - on en parlait il y a quelques temps sur le forum).

Tu ne trouves pas qu'on avait là les ingrédients habituels pour une galère vraiment sérieuse :
Fatigue + sentiers glissants => entorse => impossibilité d'avancer, retard accru, nuit dehors ...

Il suffirait d'ajouter un sérieux coup de froid pendant la nuit, (ou une ballade tout aussi gentille, juste 1.000 m plus haut) et on a le scénario habituel menant aux hypothermies graves, pour peu que l'on ait pas dans son sac de quoi survivre à une nuit froide (feu, abri, vêtements).

Faut se méfier comme de la peste des randos faciles !   ;#
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

03 août 2011 à 17:43:44
Réponse #15

Karto


Pour le reste, c'est le raisonnement "balade à la journée => moins de précaution" qui me turlupine un peu.

J'entends bien :) Tu prêches un converti, d'autant que j'ai été plusieurs fois témoin direct de ce genre de scenario sur des montagnes à vaches (Vercors, Chartreuse...)
Mais je ne vois pas où dans ce fil on a pu dire qu'une rando à la journée demande moins de précautions, d'où ma réponse.
Il s'agit là bien de matos pour plusieurs jours. A la journée je prends pareil, sauf le sac de couchage, et petit bout de matelas coupé, même si je sais bien qu'on devrait...

Pour les grosses écorchures ... ben, j'aime autant soigner convenablement tout de suite, surtout pour les blessures à la main.
Par rapport à couper/nettoyer/désinfecter/panser, tu ferais quoi de plus ?
Je comprends pas le "convenablement tout de suite".


De là est né en moi l'idée de couple "matériel - comportement", et ma manière à moi de concevoir les liste de matos, qui doit être proche de la tienne en fait :

- c'est quoi les risques réels ? (probabilité x gravité)
- quelles solutions de prévention ?  solutions sans matos ?  
- il reste des risques --> quel matos je suis vraiment obligé de prendre ?

J'ai demandé à des potes qui bossent encore dans mon ancienne boîte de me faire parvenir un slide super bien foutu qui, en essence, listait en pyramide les leviers successifs sur lesquels agir pour réduire un risque. J'espère qu'ils le trouveront  ;D
C'est évidemment une seule image qui dit la même chose que toi, mais avec quelques étapes en plus.

03 août 2011 à 22:23:11
Réponse #16

Outdoorsman



Pharmacie, oui, mea culpa et je donne le mauvais exemple. Mais j'ai juste réalisé qu'il n'y a pas grand chose que je puisse faire avec une petite pharmacie que je ne puisse pas faire sans. Les seuls trucs vraiment utiles que j'aurais dû prendre c'est peut-être des steri-strips, du désinfectant et un anti-inflammatoire. Au delà on retombe dans la médecine et ça pèse vraiment son poids... dans la trousse à pharmacie j'ai pansement compressif, masque RCR, serum phy, toutes sortes de pansements etc... je la prends dès que la ballade s'annonce plus exposée. Mais sur le fond t'as raison.


Dans ma pharmacie perso (pas celle que j'emporte avec des clients) j'ai :

- un antalgique
- une bande d'élato (les entorses sont vraiment pas rares)
- une pince à tique
- une pince à écharde
- une ampoule de désinfectant
- micropur
- stérilstrips
- cortisone (médrol) : surtout pour les réactions allergiques (envenimations)
- pommade cicatrisante (cicatryl)
- pansement en bande à découper
- collyre

Ça tient dans une boite rigide de 15*7*5 cm et ça doit peser moins de 100 gr, boite comprise.
C'est pas de la medecine, ça évite juste de devoir écourter une ballade suite à un gros bobo.

Y a juste un truc qui me surprend, c'est l'absence d'un petit réchaud pour plusieurs jours. Je trouve que c'est un objet qui fusionne idéalement le confort insolent


Sur 2 voire 3 jours, en été, je fais moi aussi souvent l'impasse sur le réchaud. Dès qu'on a un réchaud, on prend plus de bouffe, une popote et le poids du sac augmente rapidement. Avoir juste un quart comme Karto permet de se faire une tisane d'épinette sur un feu, éventuellement une soupe, je trouve que c'est un très bon compromis.

Le gore-tex, j'en suis revenu en fait. Trop cher et pas assez rustique. C'est vrai que ça marche mais là.

C'est vrai que le gore tex c'est fragile mais je trouve que ça protège vraiment mieux que le poncho.
En montagne quand il pleut on a souvent du vent et on se retrouve donc dans la configuration la pire pour le poncho. De plus quand on marche en montée il faut monter les cuisses très haut ce qui est très inconfortable avec un poncho mouillé.
Perso, je n'en prends jamais et je ne connais pas beaucoup de randonneurs réguliers qui en aient en montagne. Mais ce qui est vrai en haut ne l'est pas forcément en plaine.
"On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du coté de la forêt. " Ivan Tourgueniev
"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" Edward Whymper
"Dégaine toi du rêve anxieux des bien-assis" Léo Ferré

04 août 2011 à 09:42:12
Réponse #17

Karto


Bon, pour la pharmacie, on va dire que ce post retourne le fer que je sentais déjà dans ma conscience. Il est temps de faire une trousse de 1ers soins vraiment légère que je n'hésiterai pas à emporter même quand je suis seul.

C'est vrai que le gore tex c'est fragile mais je trouve que ça protège vraiment mieux que le poncho.
En montagne quand il pleut on a souvent du vent et on se retrouve donc dans la configuration la pire pour le poncho. De plus quand on marche en montée il faut monter les cuisses très haut ce qui est très inconfortable avec un poncho mouillé.
Perso, je n'en prends jamais et je ne connais pas beaucoup de randonneurs réguliers qui en aient en montagne. Mais ce qui est vrai en haut ne l'est pas forcément en plaine.

Tafdak. Pour la pluie légère, pas besoin ni de gore-tex ni de poncho, la soft-shell fait tout le boulot sans souci. Mais quand ça se gâte avec du vent alors le poncho en montagne c'est pas grandiose. Ni pour les chemins escarpés. Mais dans la mesure où ces conditions durent rarement longtemps en été, je trouve que la polyvalence du poncho permet un gros allègement en poids et en prix de l'équipement, et me donne généralement parfaite satisfaction sur la montagne à vache ou la montagne facile en général, comme là dans le Valais.
Après, quand le mauvais temps se maintient plus, j'embarque le paramo, qui offre beaucoup des avantages de la gore-tex, en plus rustique et plus respirant, quoiqu'un peu moins étanche.

04 août 2011 à 10:37:36
Réponse #18

Bison


Citation de: Karto
Mais je ne vois pas où dans ce fil on a pu dire qu'une rando à la journée demande moins de précautions, d'où ma réponse.

On ne l'a pas dit... mais on a bien parlé de "balades pépères", ce qui correspond souvent (et à tort) dans l'esprit des gens avec une balade à la journée, sans prétention, sans difficultés ...

Une sorte de "modèle". La rando à la journée est la représentation même de la "balade pépère" dans l'esprit des gens ...

Parmi les randonneurs morts en montagne pour causes non traumatiques (30% des décès, à la louche), je me demande bien quel est la part de randonneurs "à la journée". (Je sais qu'il faudrait pondérer par la proportion "randonneurs itinérants / randoneur à la journée" qui est bien difficile à établir ...).

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Bon, pour la pharmacie, on va dire que ce post retourne le fer que je sentais déjà dans ma conscience. Il est temps de faire une trousse de 1ers soins vraiment légère que je n'hésiterai pas à emporter même quand je suis seul.
Je suis en train de revoir la mienne ...  :) En vue d'une réduction de poids et d'encombrement.
Par rapport à la liste d'Outdoorsman, il me manque un petit tube de pommade cicatrisante (celle que me propose mon pharmacien fait 200 g ... Ces produits en général ne  demandent-ils pas à être conservés au frais ?
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

04 août 2011 à 11:17:08
Réponse #19

Criss Kenton


Super post ! Une liste épurée, fonctionnelle, laissant le champ libre quand au choix du matos (marques, modèles, etc.) et constituant une excellente base générale  :up:

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Alternative des malins : les SealSkinz... jamais essayé.
Plutôt alternative de ceux qui se croient plus malins...  ;D
J'ai testé et pas de miracle. Les sealskinz finissent par percer. Assez rapidement d'ailleurs en fonction du type de chaussures et du type d'humidité. L'avantage est qu'elle sont confortables une fois humides, le pied est au chaud comme dans une combi néoprene et on a moins l'effet sortie de bain (peau fripée) qu'avec des chaussettes normales. Sèches (cas ou on les met en prévision d'une coupure humide) elles sont inconfortables, trop chaude et la couture crée une zone d'échauffement. De plus elles sont longues à sécher, même à côté d'un poele à bois. 120g d'un truc pas vraiment performant et polyvalent au final...

Pour avoir testé plusieurs trucs, la meilleure solution - plus efficace, plus polyvalente, moins chère - reste pour moi les sachets plastiques dans les chaussures. Avec des chaussettes en laine c'est nickel  :)

Moi je trouve qu'elle pue l'expérience et le bon sens rationnel, ta liste de matos :)

T'as dit un jour un truc que j'ai trouvé particulièrement juste : c'est pas le matos qui compte, mais bien d'avoir un comportement adapté au matos qu'on a.

De là est né en moi l'idée de couple "matériel - comportement", et ma manière à moi de concevoir les liste de matos, qui doit être proche de la tienne en fait :

- c'est quoi les risques réels ? (probabilité x gravité)
- quelles solutions de prévention ?  solutions sans matos ?  
- il reste des risques --> quel matos je suis vraiment obligé de prendre ?
- sélection du plus polyvalent, rustique, simple, solide...  voire le "PERLE" de Corin...
Tafdak. Ce genre de réflexion devrait être le prélude à toute liste. Il faut toujours tenir compte du contexte: Bonhomme (expérience, santé, etc.), Terrain, Météo => Permet de définir les risques. Et si on rajoute le Matos, permet de définir les moyens de les gérer. Après méthode PERLE pour pouvoir randonner sans se prendre la tête, parce que le matos est avant tout un moyen d'atteindre ses objectifs, quels qu'ils soient, le pur plaisir comme le challenge sportif.


Concernant la protection pluie, j'ai la même vision que Karto. Pas de membrane parce que pas assez durable pour moi (trips longs) et vraiment galère une fois que l'imperméabilité est perdue. Néanmoins je suis d'accord avec Outdoorsman concernant le fait que c'est ce qui est le moins chiant en montagne sous la pluie et le vent (qd la veste est tjrs imperméable bien sûr).
J'ai eu plusieurs jours de ce type en Laponie, souvent passés sous le Bivanorak, sorte de grosse cagoule protégeant jusqu'aux genoux. Plus couvrant qu'un poncho, moins de prise au vent, manches et capuches réglables. Plus efficace sous la pluie qu'un poncho donc. Malgré tout pour de prochains trips arctiques dans les montagnes suédoise je prendrai un poncho car j'y vois un énorme avantage: si l'on randonne avec des bâtons on a la possibilité de monter rapidement un abri pour se protéger du vent et de la pluie. En montagne, au dessus de la limite des arbres et sous plusieurs heures de pluie c'est une vraie sécurité et la possibilité de souffler un peu, se faire une boisson chaude, manger, etc. peut faire la différence entre une journée galère et une vraie journée de m*rde...

Pour le reste pas de solution miracle pour la pluie amha, tout dépend encore une fois du contexte de la rando et des préférence du gars ou de la nana. Le tout c'est d'être conscient des limites du matos et de savoir exploiter au max les atouts. Et surtout, surtout, savoir enfiler les protections de pluie à temps. Donc pour reprendre Karto repris par David  ;D "c'est pas le matos qui compte, mais bien d'avoir un comportement adapté au matos qu'on a."
« Modifié: 04 août 2011 à 11:29:22 par Criss Kenton »

04 août 2011 à 12:14:28
Réponse #20

jeanjacques


Salut,

Citation de: Criss Kenton
J'ai testé et pas de miracle. Les sealskinz finissent par percer. Assez rapidement d'ailleurs en fonction du type de chaussures et du type d'humidité. L'avantage est qu'elle sont confortables une fois humides, le pied est au chaud comme dans une combi néoprene et on a moins l'effet sortie de bain (peau fripée) qu'avec des chaussettes normales. Sèches (cas ou on les met en prévision d'une coupure humide) elles sont inconfortables, trop chaude et la couture crée une zone d'échauffement. De plus elles sont longues à sécher, même à côté d'un poele à bois. 120g d'un truc pas vraiment performant et polyvalent au final...

Il  existe beaucoup de modèle de sealskinz, les modèles les plus fin doublé merinos (70g) sont bien plus confortable et peuvent être porter sans gène. Mais niveau respirabilité je rejoins ce que tu as dit, porter longtemps cela devient vite une étuve ;)

Citer
Pas de membrane parce que pas assez durable pour moi (trips longs)

Tu as plus d'expérience que moi sur des voyages de longue durée, mais venant de passer 1 mois en montagne en autonomie avec des conditions meteo assez mauvaise avec une veste à membrane je ne vois tout simplement pas comment j'aurais pu faire autrement. Le poncho étant tout simplement impossible à porter vu le vent constant et les passages scabreux, ma veste est presque comme neuve et à encore en grande partie sa déperlance, pourquoi se passer d'un tel équipement ?

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Malgré tout pour de prochains trips arctiques dans les montagnes suédoise je prendrai un poncho car j'y vois un énorme avantage: si l'on randonne avec des bâtons on a la possibilité de monter rapidement un abri pour se protéger du vent et de la pluie.

Pourquoi dans ce cas ne pas prendre directement un abris facile à monter ? Et si le temps se gate vraiment au point de devoir s'abriter, avoir la possibilité de monter directement sa tente aussi rapidement qu'un poncho.

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Pour le reste pas de solution miracle pour la pluie amha
Alors la entièrement d'accord, à un moment ou un autre ca percera quelque part ;#
Adhérent Unpact.

04 août 2011 à 12:59:55
Réponse #21

Karto


Tu as plus d'expérience que moi sur des voyages de longue durée, mais venant de passer 1 mois en montagne en autonomie avec des conditions meteo assez mauvaise avec une veste à membrane je ne vois tout simplement pas comment j'aurais pu faire autrement. Le poncho étant tout simplement impossible à porter vu le vent constant et les passages scabreux, ma veste est presque comme neuve et à encore en grande partie sa déperlance, pourquoi se passer d'un tel équipement ?

Quand je vendais ce matos, j'ai eu l'occasion d'avoir des discussions avec différents fabricants.
De l'avis général, une Pro Shell de bonne qualité, c'est une soixantaine de jours d'utilisation cumulée, puis la performance tombe d'un coup. Une Pro Shell de très bonne qualité (pense à une certaine marque canadienne) c'est 120 jours d'utilisation cumulée... pour près de 500 euro à l'achat.
C'est là-dessus qu'on tape, pas sur la notion de veste de pluie :)

Le haut de gamme de chez gore-tex c'est super, mais faut pouvoir le justifier :)

04 août 2011 à 13:15:38
Réponse #22

Criss Kenton


Il  existe beaucoup de modèle de sealskinz, les modèles les plus fin doublé merinos (70g) sont bien plus confortable et peuvent être porter sans gène. Mais niveau respirabilité je rejoins ce que tu as dit, porter longtemps cela devient vite une étuve ;)
Salut Jean-Jacques,
J'ai des modèles doublés merinos et c'est confortable en effet. Par contre ce n'est pas vraiment fait pour être porté par temps secs amha mais l'inconfort dans ces conditions est peut-être lié à ma façon de marcher (rapide et distance sup à 30km) et au terrain (pierriers, etc.).

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Tu as plus d'expérience que moi sur des voyages de longue durée, mais venant de passer 1 mois en montagne en autonomie avec des conditions meteo assez mauvaise avec une veste à membrane je ne vois tout simplement pas comment j'aurais pu faire autrement. Le poncho étant tout simplement impossible à porter vu le vent constant et les passages scabreux, ma veste est presque comme neuve et à encore en grande partie sa déperlance, pourquoi se passer d'un tel équipement ?
Les vestes à membranes de qualité sont des vêtements vraiment efficaces et offrent une réelle protection face aux conditions vraiment mauvaises, c'est indéniable. Jusqu'à ce qu'elles percent ou qu'on ai atteint les limites du produit. Dans le contexte de la liste de Karto (randonnée de plusieurs jours en montagne) c'est une solution plus que pertinente car théoriquement les limites ne sont pas atteintes et si on flirte avec ce n'est pas pour longtemps (entretien de la veste au retour et possibilité de restauration de la déperlance).

Sur des périodes plus longues et sans possibilités d'entretien correctes, l'efficacité se fait plus aléatoire au fil du temps. Mes trips sont généralement supérieurs à 1 mois et je marche même les jours de mauvais temps, donc les limites de ce genre de vestes peuvent être atteintes de façon irréversibles et dans ce cas ça devient rapidement la grosse galère.
En fait, tout simplement: je n'aime pas et ne veux plus être dépendant d'une membrane ou d'une technologie quelconque, par sécurité je préfère des solutions plus archaïques et rustiques mais qui continuent à fonctionner sur le long terme. Pour ce trip: veste en ventile (coupée et accessoirisée comme une veste technique) + raincut (solution imper faiblement respi) + bivanorak. A force ça a fini par percer, tjrs dans les conditions décrites par outdoorsman: vent plus pluie. Je n'ai donc pas encore trouvé une solution satisfaisante sur le long terme. Là j'envisage d'aller vers du plus rustique: ventile toujours mais + veste imper cheap légère (Arpenaz 50 par exple) + poncho lourd enduction PU.
Sur les deux mois et les 1500 bornes en Laponie j'ai vraiment vécu des conditions très éprouvantes pour le matos, de façon répétée et de nombreuses situations scabreuses. Et dans ce contexte je sais d'expérience que les limites d'une veste hardshell auraient été atteintes. Ma solution a montré ses limites aussi mais elle est restée tout de même plus efficace et surtout plus polyvalente.
A noter également que j'ai très peu marché avec le Bivanorak, seulement 4 fois. Je n'aime pas marcher avec ce type de protections. La plupart du temps sous la pluie c'était veste en ventile + raincut, ce qui d'un point de vue fonctionnel est similaire au port d'une hardshell, l'imperméabilité étant assurée par d'autres moyens. Je vous rejoins donc sur le fait que le poncho n'est pas une solution très fonctionnelle en dynamique ;)

Et à la question "Pourquoi se passer d'un tel équipement ?" Ben encore une fois la réponse est dans le contexte de la rando: terrain, météo, durée, logistique, etc.

Edit: Grillé par Karto qui en une poignée de mots a résumé mon verbiage de 3 paragraphes  ;D  ;D

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Pourquoi dans ce cas ne pas prendre directement un abris facile à monter ? Et si le temps se gate vraiment au point de devoir s'abriter, avoir la possibilité de monter directement sa tente aussi rapidement qu'un poncho.
Je suis parti avec un abri Shangri-La 1. J'ai testé une fois et c'est plus long que de monter un poncho à l'arrache. Pas super rentable en terme de temps et de protection pour une pause. Et puis le poncho par temps de pluie on l'a sur soi ou dispo à l'extérieur du sac donc il est déployable rapidement sans à avoir à ouvrir le sac. Un montage à l'arrache avec un seul bâton suffit à couper du vent et se protéger de la pluie le temps d'un café ou d'une collation. 2 min montre en main. Par contre c'est pertinent si on randonne avec des bâtons, beaucoup moins sans.
Et encore une fois ça dépend de la façon de randonner et des préférences. Perso j'aime bien que ce soit efficace et rapide, surtout par temps de pluie. Donc cette solution me convient parfaitement, mlais c'est juste une solution parmi beaucoup d'autres et un des avantages potentiels du poncho ;)

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Alors la entièrement d'accord, à un moment ou un autre ca percera quelque part ;#
Ouais, du coup en fait je ne me focalise plus sur l'imperméabilité à tout prix. Le plus important étant plutôt de trouver une solution efficace pour 80% des conditions ,qui sèche rapidement et permet d'être confort même mouillé sans se mettre en danger. De ce côté là je suis content de ma solution actuelle.
En gros avoir une solution dont on connait et peut contrôler les limites. Pas d'effet de surprise. Ca impose d'être plus proche des élements, de sentir le vent, le froid, la pluie, mais everything under control  :D

04 août 2011 à 13:59:06
Réponse #23

Outdoorsman


Par rapport à la liste d'Outdoorsman, il me manque un petit tube de pommade cicatrisante (celle que me propose mon pharmacien fait 200 g ... Ces produits en général ne  demandent-ils pas à être conservés au frais ?

Le cicatryl est en petite individuelle et est très efficace sur les ampoules, coupures, etc... :
http://www.eurekasante.fr/medicaments/vidal-famille/medicament-bcicat01-CICATRYL.html
"On a beau donner à manger au loup, toujours il regarde du coté de la forêt. " Ivan Tourgueniev
"Là où il y a une volonté, il y a un chemin" Edward Whymper
"Dégaine toi du rêve anxieux des bien-assis" Léo Ferré

04 août 2011 à 16:11:48
Réponse #24

Bison


Merci, noté!

Je ferai un saut en France un de ces prochains jours si je ne le trouve pas en Belgique.
Un enfant qu'a pas une paire de bottes, une canne à pêche et un lance-pierre, c'est pas un vrai. (A. Gavalda)

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

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