OOUUUPPPSSS, fausse manip' on recommence.
Donc, pour commencer, on ne fait rien: pas de désherbage des « mauvaises herbes, de labour, etc...
après le guano de diplodocus ou le compost de caviar, on « béquille » le sol (on plante la bêche et on l'agite). Si pas possible, on boit un coup et on passe à la suite.
On arrose
On couvre le sol de cartons mis à plat, à recouvrement
on épand 30 cms de paillis: paille (pas foin, because plein de graines diverses), feuilles, broyat sec, ce qu'on trouve dans le coin, on s'est même servi de toisons de moutons fraîchement tondus, donc c'est sans limite, du moment que ça peut se décomposer naturellement.
A chaque emplacement où on veut planter, on écarte le paillis et on vide dans ce trou un seau de terre, terreau, compost, sable ou autre, ou un mélange, suivant les besoins de la bête et approvisionnement, compétences, etc.
on plante et on arrose bien.
Et voili! On peut enfin boire un coup (non, c'est pas la même recette que la dinde au whisky!).
Suivant le climat et le sol, il peut être nécessaire de répéter ce cycle, mais efficacité garantie. Dans 2 jardins différents où je ne pouvais pas rentrer la bêche -en sautant dessus- de plus de 1 ou 2 cms la première année (je fais 83 kgs), je rentrais la main dans le sol jusqu'au poignet la 3ème année.
Sur ce type de sol, l'important est d'apporter de la matière organique, qui va nourrir les milliards (j'ai bien dit milliards, et ça, c'est dans une pelle de sol...) de micro ou macro organismes vivant là-dedans (beuârk, c'est vraiment dégoûtant, rien que d'y penser!). C'est eux qui vont construire l'humus, le Graal du jardinier.
Notez bien que dans humus, la racine est la même que dans humble, ou humilité. Ne rigolez pas, la Pacha Mama vous écoute...
Donc, observation, patience, de toutes façons, les rayons du supermarché sont (encore) pleins de bouffe. On peut prendre le temps de faire les choses bien, non?
Bon courage et bonnes récoltes à tous les accros des vers de terre...