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Auteur Sujet: 4 heures de marche en pleine tempête.  (Lu 8178 fois)

03 décembre 2007 à 20:45:56
Lu 8178 fois

Robert


Ce matin à 5h15 je prenais la route à la noirceur pour tester la marche avec pulka en pleine tempête au Québec. Comme c'est un terrain connu près de chez moi c'est parfait pour tester et en tirer des conclusions.

Mon premier point d'arrêt est un endroit qu'en tant normal je rejoins en 20 minutes avant d'entrer dans le boisé. Ce matin cela m'a pris 60 minutes et j'ai fais une petite vidéo avec son à la noirceur tout près d'un lampadaire, car c'est un bon moyen d'avoir un aperçu de réalité de chose. 

http://rdc.podzone.net:81/images/00001.mpg

Première constatation, ce n'est pas une bonne idée de sortir la caméra par ce temps. Je commençais la journée et la lentille était déjà gelée.  ;D



Un des buts était de tester de nouvelles bottes que j'ai récupérer usagés dans une friperie pour 10$. J'aime bien quand je tombe sur ce genre de chose avant d'acheter neuf. Depuis le temps que je cherchais des bottes de fabrication canadienne dans le style des bottes de montagne européennes.

Cliquez sur les photos pour agrandir


Les bottes ont une isolation thinsulate recouvert de cuir à l'intérieur. C'est parfait pour la marche d'hiver, car ce n'est pas trop chaud, mais suffisant pour ne pas se geler les pieds. Après 4 heures de marche dans la neige j'avais les pieds bien secs sans transpiration. Bref, pour le moment, je suis bien content de mon investissement.

Le site du fabricant en ligne est en construction
http://www.prospectorfootwear.com/



Même si je n'avais pas l'intention de coucher surplace en pleine tempête j'avais chargé la pulka tout même pour voir si le tout résisterait à la neige tombante. De ce coté tout est rester bien au sec. J'utilise des sacs poubelles comme première couche est des sacs fourre-tour a cordon en seconde couche.



De retour à la maison retrouvant mon forum préféré et le fil sur les VTT, j'ai compris pourquoi au Québec on appelle ce type de bicyclette Vélo de montagne et non Vélo Tout Terrain.   


Ça ne passe pas en vélo...  :o


04 décembre 2007 à 11:52:04
Réponse #1

Diesel


Bon, au moins on sait pourquoi tu est complètement givré maintenant.  ;D

Tu comptes randonner avec ta pulka cette hiver ?.
Vous avez des trucs secrets pour gérer l'humidité dans vos chaussures là-bas au fait ?.  :blink:

04 décembre 2007 à 12:00:05
Réponse #2

piedsnussurlaterresacrée


ils sont fous ses Québécois  :blink:

04 décembre 2007 à 15:59:25
Réponse #3

Ishi


Nous avons eu droit à quelques images au infos de treize heures.
Au moins, ça, c'est une tempête.
C'est vrai que tu es un peu givré de te lever à 5 h 15 pour aller là dedans.
Bravo pour ton courage.
Steph.
« Modifié: 04 décembre 2007 à 16:10:22 par ISHI »
La terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre.

04 décembre 2007 à 16:01:13
Réponse #4

Kilbith


Difficile de se rendre compte de ce type de temps quand on vit ici : pas d'équivalent.

Mais même question que Diesel : quid des chaussures la nuit ?

04 décembre 2007 à 16:25:25
Réponse #5

zoltan charles henderson


Et quand il ne fait pas "grand beau", que prends-tu comme équipement ?  ;D

04 décembre 2007 à 17:36:43
Réponse #6

Robert


Difficile de se rendre compte de ce type de temps quand on vit ici : pas d'équivalent.

Contrairement  aux ouragans, tornades, avalanches, inondations, tremblements de terres, les tempêtes de neige impliquent des risques dissimulés. Autrement dit, c'est là que l'expression de David : "- 3 secondes avec la connerie" prend tout sont sens.

Un bel exemple de connerie au cours de la journée d'hier.

 "(INFO690) - Alors que la tempête faisait rage et que toutes les écoles du grand Montréal étaient fermées pour la journée, des parents ont tout de même laissé leurs enfants à la porte de l'école.

Mis au fait de la situation, des policiers sont allés cueillir les gamins à l'école.

Ils les ont amenés au poste et ont fini par retrouver les parents, dont une majorité sont des immigrants qui ne maîtrisent pas le français et qui n'ont pas, comme une majorité de Québécois, écouté la radio ou regardé la télé hier matin.

Il faut dire que le quart des élèves de la Commission scolaire de Montréal ne sont pas nés au Québec."
Source


Bref, je n'aime pas trop le fait que l'article met l'accent sur les immigrants. Ce n'est pas seulement des immigrants qui ont agit ainsi. Par contre, cela démontre bien qu'avec le manque de bon sens il suffit de peu pour se foutre soi-même et les siens dans une situation précaire qui peut dégénérer rapidement.


04 décembre 2007 à 20:46:57
Réponse #7

Robert


Pour débuter je réponds aux questions de Diesel et Kilbith.

Je compte bien faire quelques sorties aux alentours de chez moi pour tester et améliorer mon autonomie à long terme dans des conditions extrêmes. Et comme par hasard, environnement Canada prévoit l'hiver le plus rude pour ma région depuis 15 ans. Il neige sans arrêt depuis dimanche soir et cela devrait arrêter mercredi dans la journée. Les activistes du réchauffement climatique vont avoir de la difficulté à nous vendre leur salade cette année.  ;D

Pour la question d'humidité dans les chaussures, je dois avouer que je suis surpris avec le Thinsulate. Je l'utilise déjà depuis longtemps au niveau des mitaines, mais au niveau des bottes c'est nouveau pour moi. En fait, je pense avoir trouvé une combinaison lowtech/hitech pas loin de la perfection. Après un premier test de 4 heures directement dans la neige, je suis plein d'espoir. Reste à expérimenter sur une plus longue période dont la nuit. Ce que je devrais faire d'ici quelques jours. Par contre, il est à noter que pour le statique et la nuit je suis équipé de mocassins avec doublure en shearling. 

3M donne une bonne description du Thinsulate pour les bottes sur son site. (En anglais). Je n'ai pas eu le temps de chercher en profondeur, mais cela commence à convenir à mes fantasmes lowtech, mais faut que ça dure à vie sinon c'est de la m*rde.  ;D

Pour revenir à la question de marcher pendant que la neige tombe, c'est un peu la même chose que de marcher sous la pluie avec comme différence qu'il fait plus froid et que la neige trempe les vêtements plus lentement. Conséquemment, comme sous la pluie il est préférable de rester sur place bien à l'abri pendant une tempête. Néanmoins, ma petite virée sous la neige m'a permis de vivre ce qui se passerait sur une longue randonnée.

Ainsi, connaissant les vertus et les problèmes du coton, j'ai pris soin de porter un pantalon 100% coton question de voir ce qui se produit.

Résultat, on fait deux heures environ avant d'être tout trempé et après quatre heures, je ne peux pas dire que j'avais froid. Par contre, si j'aurais voulu continuer je n'aurais pas eu le choix de m'installer avec un gros feu pour sécher le tout.   

Habituellement, je porte du 100% polyester l'hiver, c'est très efficace pour rester au sec dans la neige, mais c'est très fragile et ce n'est pas chaud du tout. Je fais environ une semaine avec ce type de pantalon. Autrement dit, sur une longue période ce n'est pas évident à gérer et on se retrouve vite en lambeaux. Donc, on niveau pantalon le coton est résistant, mais demanderais beaucoup de temps et d'énergie en séchage. À moins d'être combiné avec une salopette de ski c'est presque qu'impensable d'utiliser le pantalon de coton pour une rando long terme dans la neige. Reste que j'ai également des réticences et des doutes sur la résistance des salopettes de ski.

Alors quoi utiliser dans un esprit lowtech sur une longue période? J'ai ma petite idée et je vais y revenir dans un autre message. Je vais également traiter du haut du corps versus coton.
« Modifié: 04 décembre 2007 à 21:00:23 par Robert »

05 décembre 2007 à 07:53:26
Réponse #8

Kilbith


bonjour Robert,

Je suis aussi sur la phase réflexion question "low-tech". J'appelle "low tech" les solutions qui durent très longtemps sur le terrain....pas obligatoirement des solutions "anciennes".

Des nouvelles bientôt.


Au fait quand je disais que nous n'avions pas les conditions en Europe de l'Ouest, je voulais dire "tempête de neige en plaine".
Ponctuellement on peut avoir la même chose mais ce sera en haute montagne : peu ou pas d'arbre, un gros effort physique, le risque avalanche à gérer.
Ces trois facteurs changent tout :charge minimale obligatoire, mukluk inutilisables...

05 décembre 2007 à 11:27:10
Réponse #9

Diesel


Et surtout l'humidité. J'ai senti la différence lors des d'hiver que j'ai ici eu avec du froid sec. C'est le jour et la nuit pour ce qui est du confort.
Un copain qui était parti suivre des études au canada et qui s'était amusé à bivouaquer en hiver là-bas avait été plus que surpris d'être plus confortable par -15° alors qu'ici on se pelait dès -5°.

Je n'ai pas eu le temps de chercher en profondeur, mais cela commence à convenir à mes fantasmes lowtech, mais faut que ça dure à vie sinon c'est de la m*rde.  ;D
Hum, à vie ça signifie surtout à la vie de l'utilisateur. Certains produits ont effectivement duré autant que leurs propriétaire.  :)
D'ailleurs on retrouve souvent les corps au printemps. :lol:

05 décembre 2007 à 17:06:38
Réponse #10

Robert


bonjour Robert,

Je suis aussi sur la phase réflexion question "low-tech". J'appelle "low tech" les solutions qui durent très longtemps sur le terrain....pas obligatoirement des solutions "anciennes".

Pas toujours évident de tracer une frontière entre hi-tech et low-tech, mais je suis d'accord que ce n'est pas une question de solution "anciennes". Pour moi, dans la mesure du possible et de ma courbe d'apprentissage (J'aime bien le concept) je m'oriente toujours vers quelques chose qui me permet d'être autonome et que je peux recréer par moi-même à partir de la nature. Pour exemple, je pourrais considérer la cuisson au feu de bois comme low-tech et la cuisson au réchaud comme hi-tech. Cependant, si j'apprends à fabriquer mon alcool de bois je pourrais dire que mon réchaud est low-tech, je ne dépends plus d'un fournisseur pour combler mes besoins.

Si j'applique ce principe à mes pantalons, j'en viens à la conclusion que pour moi le cuir demeure la solution. Cela fait déjà quelques tests que je fais, mais il me reste encore beaucoup à faire. Ainsi, mon pantalon de cuir Yves Saint-Laurent qui coûte la peau des fesses va servir de cobaye pour les prochaines mois.  ;D

05 décembre 2007 à 17:14:44
Réponse #11

DavidManise


Yes :doubleup:

De toute manière, le low tech et le high tech sont des concepts RELATIFS. 

Un couteau en acier XC75 moderne, c'est déjà du high tech juste de par le technicité qui est nécessaire pour produire un acier aussi pur et aussi homogène.  Mais si tu prends un pliant en XC et un fixe en XC, le fixe est low tech.  Maintenant, si tu compares une dague en silex avec une dague en acier médiéval...  bah la dague en silex est low tech, et la dague en acier est high tech, etc.

L'idée c'est de prendre conscience de la complexité INUTILE, et d'accepter de la complexité par choix, et parce qu'on y trouve concrètement un avantage pour SOI-MÊME et non pas juste pour faire plaisir aux gars du marketing ;)

Complexité dans la forme, dans la fonction, dans la production, dans la logistique qui permet d'acquérir le truc...  C'est juste le rasoir d'Occam, encore une fois.  Tout ce qui n'est pas indispensable, quelque part, est superflu dans une problématique ;)

Attention à ne JAMAIS étendre ce concept aux sociétés...  JAMAIS !!! :blink:

Ciao ;)

David
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

Stages survie CEETS - Page de liens a moi que j'aimeu

05 décembre 2007 à 17:24:41
Réponse #12

Kilbith


Oui,

Pas facile à définir le "low tech". Par exemple un paire de jumelle Swarovski, c'est pour moi du "low tech" : simple d'emploi, solide, inusable, garantie 30 ans, se suffisant à elle même (pas de piles)...Pourtant la réalisation est très "hi tec" (traitement swarotop, alignement laser...)

Pour le cuir....c'est clairement ce qu'il y a de plus solide et c'est très silencieux. Je suis moins sûr pour la gestion de l'humidité.
De plus "le cuir" cela ne veut pas dire grand chose. Selon le tannage, l'origine, les traitements, l'endroit de prélèvement.....les performances peuvent énormément varier.

Le prix des vêtements en cuir n'incitent pas à des tests destructifs  ^-^
« Modifié: 06 décembre 2007 à 07:48:10 par Kilbith »

05 décembre 2007 à 21:06:21
Réponse #13

Frolboll


Salut,

Robert, tu connais peut-être cet article de 1995 qui présente les résultats d'une comparaison entre les vêtements "militaires", "d'exploration" et "traditionnels inuit" dans des conditions de grand froid.

www.int-res.com/articles/cr/5/c005p083.pdf

Les vêtements traditionnels en peau de caribou l'emportent assez largement, mais,

" [...] One limitation of
clothing tests is that the clothing combinations selected
may not accurately reflect the clothing actually chosen
for specific activities. For example, individuals might
select a combination of Inuit, military, and mass-pro-
duced expedition clothing to meet their own needs."

(c'est là-dedans que j'avais lu que les Inuits remuaient les bras pour faire affluer le sang aux extrémités des doigts et les réchauffer, mais seulement lorsqu'ils sont loin du métro !)


Frol

06 décembre 2007 à 14:16:53
Réponse #14

Robert


(c'est là-dedans que j'avais lu que les Inuits remuaient les bras pour faire affluer le sang aux extrémités des doigts et les réchauffer, mais seulement lorsqu'ils sont loin du métro !)

 ;D ;D

J'ai fait un petit calcule rapide, de Ivujivik à la première station de métro à Montréal c'est 67 jours de marche à 30km par jour.

Merci pour l'étude sur les vêtements, je ne connaissais pas et c'est très intéressant.


Pour le cuir....c'est clairement ce qu'il y a de plus solide et c'est très silencieux. Je suis moins sûr pour la gestion de l'humidité.
De plus "le cuir" cela ne veut pas dire grand chose. Selon le tannage, l'origine, les traitements, l'endroit de prélèvement.....les performances peuvent énormément varier.

Le prix des vêtements en cuir n'incitent pas à des tests destructifs

C'est certain qu'il ne faut pas se lancer en fou et acheter des pantalons de cuir à tout vents. L'expérience que j'ai avec les pantalons en cuir se résume à quelques promenades hivernales avec retour au chalet pour la nuit. Mais je vais rectifier cela avec quelques tests approfondis.

Un copain qui était parti suivre des études au canada et qui s'était amusé à bivouaquer en hiver là-bas avait été plus que surpris d'être plus confortable par -15° alors qu'ici on se pelait dès -5°.

Oui, c'est possible. Le mercure n'est qu'un indice et tout dépends du facteur de refroidissement. C'est-à-dire l'humidité et le vent.

Je pars de ce pas pour de nouveaux tests. -14C au mercure, -23C ressenti. Brrrrr!  :up:

08 décembre 2007 à 09:06:09
Réponse #15

Kilbith



www.int-res.com/articles/cr/5/c005p083.pdf

Les vêtements traditionnels en peau de caribou l'emportent assez largement, mais,


Bonjour,

Merci pour l'article que je ne connaissais pas....

Je l'ai trouvé très intéressant mais je vous mets en garde contre un lecture hâtive de ce type de document. Ce n'est pas parce que c'est publié "dans une revue" que c'est obligatoirement super pertinent. J'ajoute que je ne connais pas la réputation de la revue "climate research", or c'est un facteur important.

EDIT : Site de la Revue http://www.int-res.com/journals/cr/cr-home/. Ce n'est pas une revue spécialisée dans les problèmes d'isolation vestimentaire. Parution aléatoire.

Dans l'article on compare trois types de vêtement : militaire, expédition, peau de rennes. Les conditons expérimentales consistent à relever les températures corporelles de personnes exposées sans bouger à un vent important par grand froid. Le ressenti des sujets est aussi recueilli par l'intermédiaire d'un questionnaire.

Conditions : principalement une heure immobile par -28°C et un vent de 20km/h.

Ce qui est bizarre c'est que l'on compare trois types de vêtement, sans les décrire de façon précise.
*Le poids n'est pas indiqué, ni même l'épaisseur totale de ces ensembles.
*Il y des erreurs dans le descriptif (ex: p.85 Gortex à la place de Goretex). Cela m'ammène à m'interroger sur la qualité de la relecture....
*De même, nous ne savons pas si les vêtements esquimaux ont été réalisés "sur mesure". Or, dans la littérature les utilisateurs de ce type de vêtement, insistent sur l'importance d'un ajustement parfait entre ces vêtements et le porteur.
*Les sujets portent le même type de sous vêtement en coton/polyester. Sans plus de précision. Pas certain que le coton polyester soit l'idéal pour les climats polaires !

*Aucune information sur la valeur d'isolation théorique mesurée sur un mannequin résistif. (Clo, Tog, W/M²...).
A partir de là, compare-t-on des choses comparables ?

*Les auteurs (p.85) insistent sur le fait que les vêtements sont "rated for use at -40°C (unspecified activity level and conditions)" Or, c'est un point fondamental. Selon l'activité la production de chaleur issue de l'activité musculaire peut varier énormément !
Si les vêtements esquimaux sont prévus pour -40°C statiques et ceux d'expé pour -40°C en activité, la valeur d'isolation peut varier du simple au double.

*L'expérience dure une seule heure. Nous savons bien que le problème par grand froid c'est surtout de gérer l'accumulation d'humidité (issue de la transpiration) dans les couches isolantes et les chaussures sur plusieurs jours. En une heure en statique, on ne sature pas les sous vêtements en coton/polyester ou les couches isolantes hydrophiles et peu aérées...

Les résultats:
Ils indiquent que les vêtements en rennes sont beaucoup plus isolants et adaptés à cette activité précise (immobile par grand froid).
Si ce résultat est obtenu alors que les vêtements des esquimaux pèsent 3 fois le poids des vêtements d'expéditions ou militaires.....l'intérêt est limité !
Nous savons tous que ces vêtements sont bien adaptés pour des activités légères par grand froid, si ce n'était pas le cas, les esquimaux n'auraient pas survécus jusqu'à nos jours.

L'article montre, une fois de plus, que le problème c'est surtout disoler les extrémités : mains et pieds.


En résumé:

Des informations intéressantes (condition dans un igloo, même si elle me semblent un peu trop "agréables"), mais à relativiser.
-L'important d'après l'article, c'est la protection des extrémités.
-En cas de faible activité ou d'activité traditionnelle (chasse, pêche....), les vêtements autochtones sont bien adaptés. On s'en serait douté....
En revanche, ils ne permettent obligatoirement de répondre aux besoins d'un sportif qui souhaite traverser en solitaire les régions arctiques en tirant ou portant une lourde charge...

did, ;)



« Modifié: 08 décembre 2007 à 09:33:12 par Kilbith »

08 décembre 2007 à 14:04:18
Réponse #16

Robert


Tout à fait d'accord avec le fait que l'article en question à de grosses lacunes. D'ailleurs, je me méfie toujours des tests en laboratoire. En bref, même si cela est intéressant l'étude me fait penser à un travail d'étudiants.

Le coton est très employé au Canada, les inuit, militaires et corps d'expédition l'utilisent depuis longtemps. Reste qu'au niveau expédition c'est un fait que c'est difficile à gérer en hiver dans la neige. Aujourd'hui, le polyester semble prend le dessus à plusieurs niveaux, mais encore là rien n'est parfait. Le 65% polyester 35% coton demeure le plus courant.

Un lien qui va t'intéresser kilbith, il s'agit du programme militaire canadien au niveau des vêtements.
Habillez le soldat

Pour ce qui est du cuir, j'ai fait une petite sortie de quelques heures et je me sentirais vraiment en sécurité de partir avec des pantalons de cuir pendant une longue période dans la neige. Reste que je ne conseillerais pas cela à n'importe qui et surtout n'importe comment. Ma prochaine étape va être de passer une nuit dehors. Ce qui devrait se faire au cours de la semaine qui vient, si on ne m'accapare pas trop avec des contrats d'informatique. On ne me laisse pas tranquille en ce moment...

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

« [...] ce qui devrait toujours nous éveiller quant à l'obligation de s'adresser à l'autre comme l'on voudrait que l'on s'adresse à nous :
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