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Auteur Sujet: Gérer son eau en milieu froid  (Lu 12502 fois)

01 décembre 2007 à 13:55:45
Lu 12502 fois

emmuel


Salut !
Le thème a déjà été évoqué dans l'ancien forum. Pas ici dans mon souvenir.

Comment trouver faire de l'eau en milieu froid ? La traiter (peut être un autre fil…) ?

Comment gérer le transport, la production et le stockage de l'eau quand il fait bien froid ? A savoir la garder consommable sans y passer des heures et économiser du précieux carburant pour le moment où on en a besoin.

Comment consommer de l'eau froide ?

Quelques réflexions purement spéculatives sur le vif, non étayées par l'expérience, ou issues de vagues souvenirs.

Il est difficile de s'hydrater avec un glaçon. L'idée est donc d'avoir une eau consommable quand on en a besoin c'est à dire avant que ne survienne la déshydratation donc fréquemment.
D'autre part, plus la température de l'eau est proche de celle du corps, plus celle-ci est assimilable rapidement. Bien entendu boire de l'eau plus chaude aidera à conserver une température corporelle adéquat. Un liquide chaud est aussi susceptible de vous faire transpirer. Ce que dans certains cas nous voulons hésiter.

Boire une eau trop froide refroidira le corps et consommera une énergie précieuse pour réchauffer la machine. Une eau encore plus froide est succeptible de vous donner des crampes d'estomac. (à partir de quelle température, quelqu'un sait ça ?)

Remarque HS / Question
J'ai dans mon cerveau une info dont je ne connais pas la provenance et la fiabilité. Boire chaud quand il fait chaud est bon. Cela active le phénomène de transpiration et aide à refroidir le corps. Boire froid quand il fait chaud peut être mauvais, cela met en route la machine à chauffer. Info ou intox ?
Si info, peut on en déduire le contraire en milieu froid ? (Question stupide mais sait-on jamais…)

Quelqus trucs
Au transport
-Trouver un moyen de transporter le liquide près du corps pour l'empêcher de geler. La poche à eau du sac à dos, par exemple.
- Penser à ne pas remplir à fond le contenant à "eau de reserve si celui ci est susceptible de geler. La galce prend plus de volume que l'eau. Risque de faire péter le contenant. (des chiffres de volume exact ?)

Au stockage
- cf point deux précédent.
- Enterrer la réserve d'eau pendant la nuit (info ou intox ?)
- Garder la réserve dans son sac de couchage après avoir vérifié la fiabilité du récipient. (c'est l'avantage de la bouillotte, elle réchauffe le soir et on a de l'eau consommable au petit déjeuner….

J'attends vos commentaires et informations avec impatience.  :)

01 décembre 2007 à 14:07:57
Réponse #1

Olcos


Un truc tout con que j'ai oublié de faire une nuit l'an dernier, vider le tube de mon kamelback. Résultat, j'avais 1,5L d'eau non gelée (pas eu le temps en une nuit à -10), mais impossible de boire...

Donc le soir, on souffle dans le tube !
"Le chien apprend à l'enfant la fidélité, la persévérance... et l'obligation de tourner trois fois sur lui-même avant de se coucher."

Robert Benchley

01 décembre 2007 à 18:55:46
Réponse #2

guillaume


Un truc tout c*n que j'ai oublié de faire une nuit l'an dernier, vider le tube de mon kamelback. Résultat, j'avais 1,5L d'eau non gelée (pas eu le temps en une nuit à -10), mais impossible de boire...

Donc le soir, on souffle dans le tube !

Tafdac, ça m'est arrivé aussi.

a+

03 décembre 2007 à 08:56:52
Réponse #3

DavidManise


Salut ! :)

Quelques trucs en vrac...

1) Le camelbak (ou la grosse outre MSR, encore mieux) : on le porte sous la veste, sur le ventre.  Je trouve ça préférable au port dans le sac, et dans le dos.  Non seulement ça risque moins de péter quand on tombe sur le dos (et on tombe plus souvent sur le dos à plat dos que sur le ventre...  et quand on tombe de face en général les mains amortissent le choc), mais en plus ça équilibre bien la charge avec le sac à dos.  Seule limite : si, comme moi, on a un peu de bide, ça peut limiter la vision qu'on a de nos pieds, et en terrain scabreux parfois c'est pas cool.

2) Le soir, l'outre MSR sert d'oreiller.  Ca permet de la garder un peu au chaud et d'éviter qu'elle ne gèle.  Par contre si l'eau est froide dedans ça fait vite une méga pompe à chaleur.  Sinon, la même outre MSR peut faire une bonne GROSSE bouillotte.  6L d'eau à 40 ou 50°, c'est le sauna garanti pendant deux ou trois heures dans le duvet.  Plus si on met l'eau dedans à 60 ou 80° et qu'on enveloppe l'outre dans une polaire...  ce qui permet à la chaleur de partir tout doucement...  et accessoirement de sécher la polaire (attention à ne pas humidifier l'isolant du sac de couchage par contre, surtout si c'est de la plume)...

Bon...  j'ai pas de parts chez MSR hein.  Je vous rassure ;)

3) Le tuyau des gourdes souples : c'est une m*rde à gérer, et ça finit toujours par geler s'il fait froid...  tube neoprene ou pas.  Deux solutions, qui peuvent être combinées : lever le tuyau en l'air et presser la valve de manière à laisser entrer l'air et vidanger le truc entre CHAQUE utilisation (sinon c'est la m*rde)...  ou laisser la valveet le tuyau DANS la veste.  Par très grand froid, l'un n'exclut pas l'autre...  car il arrive que ça gèle aussi à l'intérieur des premières couches de vêtements.

Ce qu'il faut comprendre, dans les environnements très froids, c'est que la seule flotte liquide qu'on trouve, c'est celle qui est chauffée par le métabolisme (ou le réchaud), et dont la chaleur est préservée par une couche d'isolation.  Et c'est valable aussi pour l'eau qui est contenue dans nos doigts de pied.

Ciao ;)

David
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

Stages survie CEETS - Page de liens a moi que j'aimeu

03 décembre 2007 à 09:33:06
Réponse #4

Nem-Rod


Par grand froid, je n’utilise pas les gourdes souples avec système à tube. J’utilise des gourdes SIGG (métal)  avec des housses isothermiques de protection. La housse,  prévue initialement pour protéger de la chaleur, protège efficacement du froid aussi, c’est un peu plus volumineux mais ça ne pèse presque rien. L’avantage de la gourde métalique, est qu’on peut lui chauffer le cul avec une bougie ou autre si nécessaire, la servir de bouillotte, ou de fer à repasser pour dégivrer le matin. Le défaut de la gourde SIGG, c’est que le bouchon n’est pas solidaire et que suivant ou on le laisse tomber, ça peut être très emm.....t.  (en paroi, dans la poudreuse, etc.).  J’ai aussi réchauffé des mains à l’intérieur des housses de gourdes, ça fait des mouffles de secours très chaudes.
Dans les surplus des troupes de montagne on trouve pour presque rien, d’anciennes gourdes avec le système intégré de chauffage à la bougie .

03 décembre 2007 à 09:41:37
Réponse #5

Kilbith


Bonjour,

Pour les gourdes Sigg : tu peux remplacer la housse isotherme par une paire de chaussette laine : celle de rechange....Mêmes avantages que l'isotherme, plus de possibilité d'usage.

did, ;)

03 décembre 2007 à 09:45:58
Réponse #6

Nem-Rod


La chaussette en laine même très épaisse ne suffit absolument pas après - 7°,  ça n'a vraiment rien de comparable avec la housse isothermique

03 décembre 2007 à 10:05:23
Réponse #7

Kilbith


Bonjour,

Tu n'as pas tort : la solution n'est pas parfaite  :'(

J'utilise les deux, j'ai la housse isothermique sigg (rouge) aussi la housse néoprène (noire). Même placés dans le sac, l'ensemble de ses méthodes est insuffisante. J'ai aussi essayé la housse "chauffe biberon" en ouate.... :)

La "rouge"
La housse isothermique est si grosse qu'elle oblige quasiment à un emport à l'extérieur du sac. Dans ce cas elle est pratique en "poche extérieure". Comme c'est du nylon emprisonnant une couche de karrimat, la gourde sort facilement...
L'avantage , c'est que l'on boit régulièrement, le défaut c'est que l'on boit froid, puis cela gèle....la bouteille est vraiment exposée au froid à l'extérieur du sac. Tu peux essayer d'ajouter un  toe warmer à la base, mais c'est vite astreignant....
J'ai aussi une variante bleue (markill ou laksen ?) qui a l'avantage d'être "fermante sur le haut" donc plus isolante.

La "noire"
C'est du néoprène noir, il se comporte bien en altitude. Moins volumineuse, mais plus fragile. Pas facile à ouvrir/fermer, l'eau s'introduit entre la housse et la gourde lors du remplissage, le bouchon/goulot n'est pas protégé. Pas très durable... :down:

Reste les chaussettes :
D'abord c'est un vrai truc de survie, dans la mesure où il s'agit d'un "savoir-faire" et pas d'un achat supplémentaire.

Elles limitent surtout la conduction, pas la convection su placé à l'extérieur. Isolation pas vraiment moindre si placé à l'intérieur du sac, moindre++ si placé à l'extérieur.
Le gros avantage : pas cher et volume nul ! En effet, on doit avoir cette paire de chaussette "au cas où". Avantage supplémentaire, elle éponge un peu les petites fuites...comme c'est élastique, la chauferette peut être facilement maintenue.
Pour les thermos, je fais pareil, en plus cela limite les reflets et facillite la prise en main.....

Solutions 1 radicales : Thermos, gourde isolée Laken. Dans les deux cas, cher, lourd, encombrant, fragile...

Solutions 2  partielles : Emballer dans une polaire les gourdes dans le sac avec chaufferette + chausettes : on ne boit plus...
Transporter quelque chose de sucré (meilleure résistance au gel, mais risque de collage).
Transporter la "tête en bas" : l'eau gèle par le dessus (attention aux fuites !!!!!!!). A déconseiller en interne, plus long à sortir de la housse rouge : on boit moins.

Boire de l'eau froide, c'est tout un art :
En boire peu, souvent,  la réchauffer longuement dans la bouche....Eventuellement boire dans un quart et mixer avec l'eau brûlante du thermos....
« Modifié: 03 décembre 2007 à 10:18:04 par Kilbith »

03 décembre 2007 à 10:15:26
Réponse #8

Nem-Rod


Tu as raison, j'ai essayé aussi toutes les "combines" possibles pour boire pas trop froid. Evidemment par très grand froid, rien de remplacera la bouteille thermo plus lourde et plus encombrante. Je n'utilise que les housses qui peuvent se fermer en haut et quelques fois j'y ajoute même une chauferette pour les mains.
« Modifié: 03 décembre 2007 à 10:33:32 par Nem-Rod »

03 décembre 2007 à 10:30:42
Réponse #9

Sylvain74


3) Le tuyau des gourdes souples : c'est une m*rde à gérer, et ça finit toujours par geler s'il fait froid...  tube neoprene ou pas.  Deux solutions, qui peuvent être combinées : lever le tuyau en l'air et presser la valve de manière à laisser entrer l'air et vidanger le truc entre CHAQUE utilisation (sinon c'est la m*rde)...  ou laisser la valveet le tuyau DANS la veste.  Par très grand froid, l'un n'exclut pas l'autre...  car il arrive que ça gèle aussi à l'intérieur des premières couches de vêtements.
David

Moui, je confirme et enfonce le clou...
La pipette, ça se gère facilement jusqu'à -5 (au pif...), mais dès qu'il fait plus froid et/ou qu'il y a du vent, vider le tuyau c'est des fois encore insufisant. Le fin du fin c'est les nouvelles Platipus avec l'embout robinet coudé, quelle m*rde quand ça gèle ! Pas moyen de réchouffer dans la bouche comme je fais avec un embout plus simple (parce-que faut le savoir, même en vidant correctement le tuyau, il reste LA goutte qui gèle et obstrue le truc...). Comme dit David, mettre l'embout dans le cou c'est pas mal non plus.
Et ça crée des liens, si on est plusieurs à têter et baver sur l'embout, qui sera ensuite généreusement salé par la petite transpiration du porteur...  ::)
Pour la protection du tube : en ski alpinisme, on est nombreux à utiliser
des tubes en mousse, fendus en deux, de chez Casto & co (protection antigel de canalisation du plus faible diamètre). Tarifs des plus compétitifs, avec un coup de scotch fort pour fixer et renforcer.
Bref, la pipette c'est génial, mais le top du top à mon avis c'est quand même d'avoir un thermos en plus dans le sac. Humm, un petit thé chaud au sommet !

Sylvain.

03 décembre 2007 à 10:43:35
Réponse #10

DavidManise


Salut :)

De toute manière, peu importe la solution d'isolation des gourdes qu'on choisit, ça ne fait que retarder l'échéance... ;)  Parfois suffisamment (l'eau est encore liquide quand on en a besoin), parfois pas.

Pour ma part, je préfère que mon eau et moi partagions la même masse de chaleur...  ça augmente mon inertie thermique, et je récupère la chaleur produite en la buvant, au lieu de la laisser partir complètement (enfin avant de la pisser, la chaleur, bien sûr...). 

Quand il fait froid, très froid, il faut parfois se faire violence pour boire de l'eau à 2-3°...  même si elle est encore liquide, elle ne fait pas envie.  On veut du tiède, ou du chaud. 

Mes deux balles ;)

David

P.S.: Sinon, pendant la marche, comme j'ai de toute manière toujours chaud même s'il fait -80000°C, je remplis des ziplocs de neige que je colle dans les poches de ma polaire.  C'est froid, donc ça me raraîchit pendant la marche, donc j'économise de la transpiration, ET j'économise du carburant en faisant fondre de l'eau "gratuitement".  Un ziploc 4L plein de neige fait environs 1 grosse tasse d'eau.  Gaffe aux cristaux de glace qui peuvent percer le truc et nous tremper...  On le sent vite de toute manière et c'est vite vu de retirer le fautif...  auquel cas on n'aura pas économise de carburant, mais on aura tout de même économisé un peu de transpiration.
"Ici, on n'est pas (que) sur Internet."

Stages survie CEETS - Page de liens a moi que j'aimeu

03 décembre 2007 à 10:44:48
Réponse #11

Fox


En ski alpinisme, la majorité des gens ont la gourde souple et le thermos.
Le thermos est un peu le kit de premier secours.

Pour la pipette, l'astuce, c'est de remplacer l'embout par un bête bouchon en bois sculpté tenu par un bout de ficelle. Il faut souffler après avoir bu, et remettre de bouchon. Comme ça, il n'y a pas d'eau qui stagne dans le tuyau, et comme le conteneur est contre le dos, ça tient jusqu'à passé -20.

Pour la bricole du bouchon , je fais une photo cet après midi ou demain.
Quand on ne sait pas ce qu'on veut, a dit le portier, on finit par se retrouver avec des tas de trucs qu'on veut pas.

"if you dont know what you want", the doorman said, "you end up with a lot you don't".

03 décembre 2007 à 13:57:07
Réponse #12

Simon.


3) Le tuyau des gourdes souples : c'est une m*rde à gérer, et ça finit toujours par geler s'il fait froid...  tube neoprene ou pas.  Deux solutions, qui peuvent être combinées : lever le tuyau en l'air et presser la valve de manière à laisser entrer l'air et vidanger le truc entre CHAQUE utilisation (sinon c'est la m*rde)...  ou laisser la valveet le tuyau DANS la veste.  Par très grand froid, l'un n'exclut pas l'autre...  car il arrive que ça gèle aussi à l'intérieur des premières couches de vêtements.

Pour moi le système de vidange n'a jamais fonctionné (quand la pipette reste à l'extérieure). Il reste toujours quelques gouttes sur la pipette, et qui du coup bloquent l'arrivée d'eau  :(
Pour le pipette dans la veste, j'ai jamais essayé, c'est pas chiant d'avoir un tube qui passe dans le coup ? Je penserais à essayer la prochaine fois :)
Par contre, me souviens que quand j'étais au MontBlanc, sous une sale météo, il faisait bien froid, et mon équiper mettait son tube neoprene dans son dos, coincé avec le sac, par contre seul faut un peu se tordre le bras, à deux c'est plus pratique. Mais ca a bien fonctionné pour lui :up:


Laisse ton esprit s'évader et tes pieds suivre tes rêves.
Carnets d'aventures : www.dubuis.net
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03 décembre 2007 à 14:38:08
Réponse #13

kartoffel


Salut :)

Un petit mot vite fait en passant :

- au sujet des super thermos géants Laken ou autres, même si l'intérieur ne gèle pas j'ai souvent vu des bouchons qui gèlent. Et vu que le goulot est énorme, il faut forcer comme une truie pour arriver à l'ouvrir. L'eau est tempérée mais pratiquement inaccessible  ;D En général le pote aux thermos finissait par boire dans mes gourdes... Du coup :
Je n'utilise que les housses qui peuvent se fermer en haut et quelques fois j'y ajoute même une chauferette pour les mains.
... l'expérience à parlé.

- pour les gourdes qui ont un joint d'étanchéité, selon le type de joint il peut facilement péter au gel. Les gourdes US classiques par exemple n'aiment pas le froid, tout comme de nombreuses gourdes un peu bon marché. Préférer donc les bouchons étanches sans joint, comme les nalgene ou les bouteilles d'eau minérale. Les Sigg ou Laken ont un joint torique mais en général il tient bien.

- les bouteilles en métal peuvent être mises directement sur un réchaud, ça devient intéressant quand on a laissé geler sa gourde (par inadvertance bien sûr) mais je ne sais pas si c'est très bon pour le revêtement intérieur.

- la nuit, je mets toujours l'eau dans le duvet, si possible en l'ayant faite chauffer avant.

- la journée, quand on a un truc un peu mou comme une poche à eau, on n'a plus vraiment d'excuse pour ne pas la porter sous ses vêtements. Reste à trouver un système d'accrochage confortable qui ne soit pas lié au sac à dos ; la poche à eau pour moi c'est tout nouveau donc je ne vais  pas m'y attarder... Pour les gourdes classiques, c'est facile d'avoir un litre en bandoulière sous les vêtements.

A+
« Modifié: 03 décembre 2007 à 14:50:25 par kartoffel »

06 décembre 2007 à 15:56:07
Réponse #14

jeremy


Salut,

Première randonnée en dessous de -10°C récemment et premiers problèmes avec la pipette du camelbak. Effectivement, même en vidant la pipette il reste toujours la goutte, qui gèle en moins de 2 min, et si par maleur on oubli de vider... c'est la mouïse. Résultat je me suis retrouvé a sucer un mister freese pendant toute la rando alors que j'en avais pas spécialement envie.
Tout ça pour dire que le système de portage devant sous la veste m'intéresse beaucoup, surtout que j'ai remarqué que quand l'eau est dans le sac, contre le dos, elle ne gèle pas (aux températures testées) mais elle est très froide donc je bois moins. Pas cool.

J'aimerais savoir si vous aves un système de fixation particulier parce que là desuite je vois pas comment vous faites?

Merci, salut ;)
I see in your eyes the same fear that would take the heart of me. A day may come when the courage of Men fails, when we forsake our friends and break all bonds of fellowship, but it is not this day. This day we fight!

06 décembre 2007 à 16:03:54
Réponse #15

kartoffel


Pour une petite gourde, en bandoulière ça passe tout seul, et pour sortir la gourde tu ouvres un peu le haut de la veste.

Là maintenant je me demande, pour ma toute nouvelle outre de six litres, si je ne peux pas faire un montage en sangles comme un sac à dos à l'envers, pour la garder contre le torse comme un bébé. Mais plus simplement pour de petits objets, si on a une veste avec un bon cordon de serrage à la taille, il suffit de serrer le truc et de mettre l'objet en vrac dans la veste ou sous les pulls ; je fais ça avec les cartouches de gaz quand j'en ai.

22 décembre 2007 à 18:13:08
Réponse #16

Roumieu


Tu as raison, j'ai essayé aussi toutes les "combines" possibles pour boire pas trop froid. Evidemment par très grand froid, rien de remplacera la bouteille thermo plus lourde et plus encombrante. Je n'utilise que les housses qui peuvent se fermer en haut et quelques fois j'y ajoute même une chauferette pour les mains.

A l'armée en Allemagne (1970) on mettait les gourdes à l'envers dans les housses pour éviter le gel au goulot.
Ceci dit l'eau est aussi froide, et en combat de nuit le glaçon fait un bruit pas posssible.

21 janvier 2008 à 21:55:26
Réponse #17

Nävis


Pour l'eau, j'emmène un nalgène que je vide rapidement, une gourde SIGG et sa magnifique housse rose (que j'ai doublée d'un reste de couverture de survie). Et j'emmène un petit thermos, en secours. Que je bois au retour en général!
Parceque les tubes qui gèlent, j'ai vécu une fois et ça me stresse trop.

Le défaut de la gourde SIGG, c’est que le bouchon n’est pas solidaire et que suivant ou on le laisse tomber, ça peut être très emm.....t.  (en paroi, dans la poudreuse, etc.). 

Un noeud constricteur sur le goulot, un noeud de chaise sur l'anneau, tu fais joli, et tu laisses plus traîner ton bouchon n'importe où.

 


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Bienveillance, n.f. : disposition affective d'une volonté qui vise le bien et le bonheur d'autrui. (Wikipedia).

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