Salut.
le truc aussi qui fait qui pousse les gens à aller voir des rebouteux osteo et autres praticiens paralleles; c'est le manque d'efficacité du systeme medical classique: l'errance medicale des patients qui cherchent a calmer une souffrance. Quand le rhumato dit que il n'y a rien a faire, et que le chirurgien dit pareil, on applique le DTTS®
demerdes toi tout seul 
ce qui amene à trouver le pire comme des bons praticiens en pratique paralleles voire meme perpendiculaires 
Au niveau prise en charge de la lombalgie, en France, et de manière générale, en Europe... disons que c'est le bordel total et absolu. Que ce soit au niveau étiologique, physiologique ou biomécanique, nous avons un retard phénoménal. Et, ça, je l'ai compris en commençant ma formation (qui est une méthode anglo-saxonne), et ce dès le premier cours. Et le pire, c'est que je me bats et m'engueule tous les jours avec des médecins (rhumatos en première ligne), car en plus, ces irréductibles sont persuadés d'avoir raison... même quand le patient va mieux suite à la prise en charge par mes soins!(disons que ce qui est fait sur et par le patient peut paraître... impressionant et dangereux chez nous). Je ne suis "qu'un kiné", et ils n'apprécient pas ne pas être dans le vrai. Donc, ce ne sont pas eux qui vont aiguiller le patient vers des méthodes comme McKenzie (ou autres ). Certains sont tellement butés qu'ils font la sourde oreille même quand leurs confrères leur en parlent (le cas d'un rhumatologue qui se prend encore le choux avec un de ces confrères exerçant dans la même maison médicale que lui, et qui continue de manipuler et infiltrer ses patients sans grands résultats!
En France, on est même tellement intelligents... que la recherche en kinésithérapie est pratiquement inexistante (je parle de recherche selon les critères internationaux afin de développer une pratique "evidence based practice)! Celui qui ne consulte pas la bibliographie anglophone (et dieu sait que c'est malheureusement le cas de presque tout le monde en France) n'a tout simplement pas accès aux dernières données scientifiques dans le domaine de la rééducation.
Pour faire ultra simple, la grande majorité des douleurs du rachis lombaire sont d'origine discale (pour ma part: 98% ces 2 dernières années, je me suis amusé à faire des stats). Quand je me suis bloqué une vertèbre (ça ne vous dit rien cette expression?), en fait, c'est une obstruction discale qui bloque mon mouvement. Quand j'ai une sciatique, c'est des fibres de ce nerf qui sont comprimées par le noyau dans le disque, ou c'est le disque déformé qui comprime ma racine nerveuse. En réalisant un bilan, on détermine dans quelle direction travailler... et on voit si la lésion est réductible. Si elle est réductible, le patient peut récupérer. Si elle n'est pas réductible (dernier stade de l'hernie discale par exemple, lorsque le disque est complètement fendu et que le noyau sort et comprime une racine nerveuse), dans ce cas, on est limité. Mais on se fie sur la SYMPTOMATOLOGIE, et non sur l'imagerie. J'ai eu à plusieures reprises des patients qui étaient envoyés pour une rééducation pré-opératoire... et qui ne se sont jamais fait opérés par la suite car il s'agissait d'une lésion réductible. L'hernie est présente... mais, probablement, ce n'était pas elle qui était responsable des symptômes les plus douloureux et invalidants.
Bref, on sait assez rapidement si on peut faire quelque chose pour le patient ou non.
Les effets sont perceptibles immédiatement après la séance (douleur centralisée/périphérisée, diminuée/augmentée, amplitude augmentée/diminuée, etc...).
Et malgré cela, on a du mal à se faire une place en France...
J'espère ne pas avoir trop compliqué. Si oui, dites-le moi, j'essaierai de faire encore plus simple... après tout, je suis là pour informer.
P.S.: Je parle de lombalgie et symptômes associés (sciatique, ...) de manière générale, ce qui englobe le dernier stade d'hernie discale... mais pas seulement. Ne vous focalisez donc pas uniquement sur ce cas là... ne représentant pas un pourcentage énorme dans tous les problèmes lombaires.
Bon courage à ceux qui morfent, et essayez, vous n'avez rien à perdre ...
A+